Le calvaire de thyphaine

grabouille a écrit:tres dur a lire le texte
pourquoi tant de violence sur une enfant?
ces personnes ne méritent pas de vivre sur cette terre
désolé d'en heurter certains,mais je suis pour la peine de mort

ac/dc59 a écrit:les parents de la meurtrière ne sont pas clair non plus , peut-être pas directement ,mais indirectement
en élevant leur fille
elle a reproduit le schéma de ses parents en allant plus loin ds ses gestes ,

pat51 a écrit:Il y a vraiment des enfoirés, ce ne sont pas des malades,ils sont méchants,ignobles;je ne trouve pas de mots assez forts
il faut qu'ils prennent le maximum.Je rejoins à la fois Grabouille et Vashkyrie : qu'ils en prennent plein la gueule en taule et qu'ils en crèvent!!

grabouille a écrit:tres dur a lire le texte
pourquoi tant de violence sur une enfant?
ces personnes ne méritent pas de vivre sur cette terre
désolé d'en heurter certains,mais je suis pour la peine de mort

erwin a écrit: c'est vrai que c'est horrible mais le peine de mort ne résoudra rien et n'empêchera pas d'autres cas de se produire

Pas de peine de mort mais des "travaux forcés" dans le cadre d'un emprisonnement de très longue durée, oui certainement !

Deimos a écrit:http://www.lavoixdunord.fr/region/la-grand-mere-de-typhaine-ne-se-laissera-plus-manipuler-jna0b0n980538

| ASSISES DU NORD | Troisième journée d'audience du procès Typhaine. La salle est redevenue pour un temps spectatrice du maintien, pendant six mois, du scénario de disparition par les deux accusés d'homicide, tandis que le corps de la fillette se délitait dans un bois. Les parties civiles ont pu enfin vider un peu leur sac, rempli de souffrance depuis trois ans.
La grand-mère de Typhaine a eu les mots d'une mère à l'encontre des deux accusés de meurtre.

Imprimer
- A +




Typhaine manque même à ceux qui ne la connaissaient pas. Elle manque à ce procès dans tout l'éclat de son enfance. Tout ce qui traverse la salle d'audience est triste. À quoi se raccrocher ? À cette voisine aulnésienne de la maison où la famille recomposée avait emménagé en avril 2009, qui aurait entendu contre le mur mitoyen des petits coups et des gémissements, un jour où la maison semblait déserte ? À cette autre voisine qui a vu en mai Typhaine « toute menue », en visite dans son jardin, engloutir toutes les viennoiseries des courses ? À un dessin accompagné d'un « je t'aime » pour la dernière fête des mères avant sa mort ?
Nombreux traumatismes

On ne peut quand même pas garder comme souvenir de Typhaine ce corps retrouvé nu sous la terre de la forêt de Marcinelle (B.), un soir de décembre, et que toute cette nature n'avait pas épargné. « Pas de vêtement, de boîte ni de couverture, rien qui soit digne d'un enterrement », commente le médecin légiste français qui était présent, comme s'il aurait souhaité pouvoir se recueillir. Abominable, cette levée de corps. En dépit de la décomposition, on relèvera des traumatismes nombreux, qui concordent avec les coups qu'Anne-Sophie Faucheur avait avoués et ceux que l'on prête à Nicolas Willot. Le pubis était rompu, y compris au niveau des muscles fessiers, l'os crânien fracturé à deux endroits. Le thorax touché. Une fracture du péroné en cours de consolidation a été retrouvée : « Ça n'empêche pas de marcher mais c'est excessivement douloureux. » L'estomac, intact, était vide.

Le père de Typhaine doit enchaîner au micro après ce rapport d'autopsie. Il dit trois mots. Les larmes éclatent. Enfin une image de Typhaine, « adorable, sage, câline ». Il lutte, François Taton tente de se souvenir du dernier départ pour l'école de sa fille avant son enlèvement par Anne-Sophie Faucheur. « Moi et personne, on n'a pu lui dire au revoir... » Marie-Josée Taton s'avance à son tour. On craint qu'elle flanche, mais la grand-mère paternelle de Typhaine bascule vers l'accusée. Ça sort, dignement, fermement, un langage de mère. « Je veux savoir pourquoi, c'est le pourquoi qui nous ronge. Vas jusqu'au bout, dis-nous la vérité ! Pourquoi tu l'as reprise ? Un manque ? J'ai un doute. » À quelques mètres, l'accusée a les joues mouillées. « C'est beau d'avoir des larmes aujourd'hui, c'est des larmes de quoi ? Pour toi, pas pour Typhaine (...) C'est honteux comment tu l'as battue. Et toi aussi, t'es aussi fautif qu'elle ! » Le doigt se tend vers Nicolas Willot, qui écoute la fin du sermon en hochant la tête.

Il la baissera, et l'accusée également, pendant la rediffusion des reportages télé datant de l'époque de la fausse disparition. Cette affaire dans l'affaire, qui aurait parfois aidé les accusés à occulter le plus grave, a estimé le psychiatre. Emmanuel Riglaire, l'avocat de Willot, insiste : le couple n'a jamais sollicité la médiatisation de l'appel à témoins. Géraldine Beys, journaliste à La Voix du Nord, suppose à la barre : « Ils ont peut-être été dépassés par l'ampleur que ça a pris : à partir du moment où ils ont menti, ils sont coincés. »
Tissu de mensonges

L'attitude du couple, impliqué et ému devant les objectifs, va cependant renseigner en juin 2009 les enquêteurs de la PJ de Lille : « Ce n'était pas du tout le couple des écoutes téléphoniques. » Des recherches de l'enfant, peu d'éléments étaient ressortis « alors que la population avait participé activement », la crim' avait repris le dossier. Et c'est un flic encore hanté par cette enquête qui vient narrer ses auditions de la mère, sa lente conviction qu'il entendait un tissu de mensonges. « Elle était très convaincante, mais pas assez. » Les preuves manquaient, et les contradictions ricochaient sur la suspecte, également partie civile à l'époque : « J'ai rarement vu quelqu'un mentir aussi effrontément. J'ai eu affaire à des voyous, mais là, une mère de famille... » En novembre, la PJ finira par isoler Faucheur en garde à vue, lui extirper une histoire d'accident, convoquer Willot après l'avoir laissé mariner sous surveillance et en apprendre bien davantage de sa part. « Il était soulagé » sur les lieux de l'exhumation en Belgique, selon l'enquêteur, qui estime qu'on ne peut cependant pas dissocier les deux accusés. « Ça a été un couple excessivement manipulateur. Très fort. » •