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notre pauvre Mélenchon
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notre pauvre Mélenchon
Encore un qui prêche pour les pauvres, le pire se sont, c'eux qui votent pour lui, il gobe ça comme du pain bénit .
Le salaire de Jean-Luc Mélenchon : entre 6 200 euros net et 12 009 euros brut par mois selon les calculs (et un patrimoine d'environ 800 000 euros)
L'argent du pouvoir · 19 avr. 2012 à 23:50 · imprimer Imprimer l'article
Salaire de Jean-Luc Mélenchon
Lutter contre le grand capital, ça rapporte. Après plusieurs mandats sénatoriaux, Jean-Luc Mélenchon s'est fait élire au parlement européen en 2009. Selon le magazine VSD, en tant que député européen, Mélenchon perçoit une indemnité de base de 7 007 euros brut par mois et une indemnité de frais généraux de 4 202 euros, soit un total de 12 009 euros brut. L'Express, qui a également évalué ses revenus, ne compte pas l'indemnité de frais généraux dans le calcul de son salaire et estime donc son revenu à 6 200 euros net par mois.
Dans les deux cas, si la somme est élevée, Mélenchon assure refuser de bénéficier du moindre privilège inhérent à sa fonction. Ainsi, un député européen bénéficie normalement d'un système fiscal avantageux : le prélèvement à la source. Celui-ci n'est que de 22% pour les eurodéputés. Interrogé par Le Canard enchaîné à ce sujet, le candidat du Front de gauche a fait savoir qu'il reversait "le différentiel au fisc français, soit 3 000 euros". Un effort qui masque tout de même un autre privilège sur lequel les élus européens restent discrets : "ils sont exonérés de CSG-CRDS. Ce qui représente 11 000 euros environ par an", indique Le Canard.
S'agissant de son patrimoine, Mélenchon possède un appartement situé près de la gare de l'Est à Paris. D'une surface de 76m², l'appartement, acheté 360 000 euros, en vaudrait aujourd'hui environ 470 000 euros. L'eurodéputé possède également une maison de vacances de 150m² dans le Loiret estimé à 250 000 euros. Détenteur d'un simple livret A (10 000 euros) et d'un livret développement durable (6 000 euros), Mélenchon a également une épargne de 150 000 euros, prêtée à son parti pour la campagne électorale.
Avec un patrimoine total d'environ 800 000 euros (immobilier + épargne), Mélenchon n'est pas soumis à l'ISF.
*** Sources
- Tgudual Denis, "Mélenchon, pas trop plébéien", L'Express n°3164, 22 février 2012
- Hervé Martin, "Les finasseries fiscales de Hollande, Le Pen, Bayrou...", Le Canard enchaîné n°4770, 28/03/2012
- Christophe Gautier, "Les vrais salaires des politiques", VSD, 17/11/2011
L'Eventé- + membre techno +
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Serifontaine Oise Picardie
Re: notre pauvre Mélenchon
bref ; ne pas melanger les torchons et les serviettes !!
williams 475- + membre techno +
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SEYCHES
Re: notre pauvre Mélenchon
williams 475 a écrit: ben moi aussi j ai un patrimoine de presque 800.000€ ???? ou est le probleme ? combien d agriculteurs ont des patrimoines supérieurs a 1 millions d euros ?? tout dépends comment tu l a gagné ou bien c est un heritage ??? faut savoir faire la difference entre celui qui a acqui des biens honnêtement et malhonnêtement ?? c est tout !! ceux aussi qui ont detourné volontairement de l argent public aussi ??
bref ; ne pas melanger les torchons et les serviettes !!
T'as raison faut pas mélanger les torchons avec les serviettes, mais quand tu passes à coté de ces gens-là qui sentent le parfum plein nez : comment fais-tu pour voir celui qui est pourri à l'intérieur.
L'Eventé- + membre techno +
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Serifontaine Oise Picardie
Re: notre pauvre Mélenchon
Des paysans qui défendent le parti des fainéants et des assistés , des non entreprenants , à vomir .........
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Re: notre pauvre Mélenchon
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Re: notre pauvre Mélenchon
Les mêmes qui montaient au créneau si la droite s'allierait avec le RN.
Dernière édition par la cigogne le Lun 09 Mai 2022, 13:18, édité 1 fois
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Re: notre pauvre Mélenchon
Concernant la conf.... ce n'est pas une surprise il n'y a que des 68 tards dans cette assoce.
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Re: notre pauvre Mélenchon
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Re: notre pauvre Mélenchon
https://www.lepoint.fr/presidentielle/quand-les-imams-et-les-predicateurs-appellent-a-voter-jean-luc-melenchon-01-05-2022-2473914_3121.php#xtatc=PUB-[Blocs_ventre_HP]-[]-[les_grandes_enquetes_du_point]-[2473914]
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Yonne
Re: notre pauvre Mélenchon
l y a des changements électoraux qui ne passent pas inaperçus. Lors du premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 10 avril 2022, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête sur toute la région Île-de-France. Dans la plupart des communes populaires à forte concentration de populations immigrées, les scores du candidat Insoumis atteignent des records : 65 % à Villetaneuse, 61 % à Trappes et Gennevilliers, 60 % à Bobigny et Aubervilliers, 56 % à Creil et Grigny, 54 % à Mantes-la-Jolie… Certains analystes ont pointé une communautarisation du vote Mélenchon, mais la réalité est un peu plus complexe que cela. De nombreux réseaux religieux se sont mobilisés en faveur du candidat d'extrême gauche – et de lui seul, c'est vrai, mais la motivation religieuse ne saurait expliquer à elle seule ces succès électoraux.
La progression spectaculaire du score de Jean-Luc Mélenchon en Île-de-France est le fruit d'un travail de fond entamé par La France insoumise, qui a théorisé dès 2017 l'idée que les 600 000 voix qui avaient manqué à Jean-Luc Mélenchon pour accéder au second tour se trouvaient dans les quartiers populaires. Au lendemain du premier tour de 2022, les comptes sont sans appel : les 600 000 voix manquantes ont été trouvées, notamment dans les quartiers populaires. Même si elles n'ont pas permis au candidat Insoumis d'accéder au second tour, ce résultat démontre que les quartiers populaires peuvent désormais peser dans une élection – 3,5 % des suffrages exprimés, estiment les adversaires politiques de La France insoumise – dès lors qu'ils se mobilisent derrière un seul candidat.
Stratégie de conquête
« Sur le plan des 600 000 voix, nous avons atteint notre objectif », assure le député Insoumis de Seine-Saint-Denis, Éric Coquerel, à qui l'on doit la stratégie de conquête de ces nouvelles voix. Cet ancien trotskiste – un temps tenté par le chevènementisme – a organisé en novembre 2018 les Rencontres nationales des quartiers populaires à Épinay-sur-Seine, incitant La France insoumise à opérer quelques aménagements sur la ligne politique. Ont notamment été intégrées au logiciel Insoumis des notions non consensuelles à gauche comme « l'islamophobie », « le racisme systémique » ou « les violences policières ».Ainsi, Jean-Luc Mélenchon aura réussi l'exploit de rassembler le vote des centres-villes et des banlieues… sans parvenir à séduire le périurbain et les campagnes, qui se tiennent à l'écart de ce candidat jugé trop éloigné de leurs préoccupations. « Ce n'est que le prolongement de la note Terra Nova de 2011, qui préconisait d'abandonner les ouvriers et employés pour rassembler un nouvel électorat urbain sous une bannière progressiste : diplômés, jeunes, minorités des quartiers populaires et femmes », rappelle Bernard Rougier, directeur du Centre des études arabes et orientales. Que les classes populaires votent pour une gauche aux accents révolutionnaires, rien de vraiment nouveau sous le soleil, « sauf que jusqu'alors, cette mobilisation s'opérait plutôt sur des thématiques économiques articulées autour d'un projet républicain, plutôt que sur des intentions communautaires et religieuses », rappelle ce spécialiste en sociologie politique.
Créolisation contre grand remplacement
Pour le député Coquerel, il ne faut voir aucune trahison de la gauche à sa propre histoire dans cette nouvelle expression politique. « Dans les années 1930, beaucoup d'ouvriers étaient d'origine italienne, polonaise ou espagnole. Le Parti communiste d'alors défendait à la fois leurs revendications sociales tout en les défendant contre le racisme, qui était tourné vers eux à l'époque », explique-t-il. Pendant cette campagne, Jean-Luc Mélenchon aura été l'un des rares candidats à débattre en face-à-face avec Éric Zemmour. Si certains y ont vu la marque d'une fascination mutuelle pour les extrêmes – créolisation contre grand remplacement, force est de constater que le candidat Insoumis aura été l'un des rares à faire de la défense des musulmans et de l'abrogation de la loi séparatisme un axe fort de son programme à destination des quartiers populaires.Pour consolider ce nouvel électorat, Éric Coquerel espère convaincre certains nouveaux électeurs de rentrer dans le mouvement et d'y prendre des responsabilités, à la manière de ce que faisait le Parti communiste dans les années 1950. « Ce n'est pas une vision clientéliste », se défend le parlementaire, qui « n'envisage pas de construire un mouvement de gauche sans les classes populaires urbaines, qui ont pour particularité d'être discriminées par le système. Ce n'est qu'à partir de ce socle que l'on pourra gagner les classes moyennes urbaines et périurbaines », estime l'élu.
À LIRE AUSSIMais où va la gauche ?
La forte progression électorale de Jean-Luc Mélenchon doit-elle être comprise comme la fusion entre une gauche culturelle, une gauche radicale et une gauche communautariste ? « Non. Il s'agit de la fusion entre une gauche sociale, une gauche de rupture et une gauche populaire », corrige le cadre Insoumis. La participation à la manifestation contre l'islamophobie aux côtés de militants proches des Frères musulmans en 2019 aurait-elle aidé à la mise en œuvre de cette stratégie de conquête d'un nouveau public ? « L'islamophobie est réelle et ce n'est pas parce qu'il y a des gens qui ne plaisent pas dans une manifestation que je vais m'interdire d'y aller. Cela se vérifie aussi lorsque je manifeste contre l'antisémitisme ou en faveur des Kurdes. Ce que je constate, c'est que 98 % des gens qui étaient dans cette manifestation étaient de braves gens qui avaient peur, c'est tout », explique le député, satisfait du score de Jean-Luc Mélenchon dans sa circonscription lors du premier tour : 54 %.
Communautarisation du vote
Un sondage Ifop pour La Croix publié le 10 avril sur le vote des électorats confessionnels montre que 69 % des musulmans interrogés déclarent avoir voté Jean-Luc Mélenchon, contre 13 % des catholiques pratiquants. Si l'appartenance religieuse ou communautaire ne permettait pas jusqu'à maintenant de présumer du vote, les choses semblent avoir changé avec cette élection. Cela se vérifie aussi chez les électeurs juifs, qui, dans certains quartiers populaires, notamment, ont largement alimenté le vote en faveur d'Éric Zemmour, communautarisme contre communautarisme. « Nous assistons à la cristallisation très nette d'un vote communautaire. Désormais, le vote musulman existe et pèse. Il n'est pas certain que l'on puisse revenir en arrière. Il faut s'attendre dans les prochaines années à voir fleurir des promesses de plus en plus clientélistes de la part de politiques qui voudront séduire cet électorat », estime un haut fonctionnaire, bon connaisseur de la carte électorale.À LIRE AUSSIBrice Teinturier : « Il n'y a pas deux, mais quatre France »
Il existe d'autres indicateurs qui montrent une forme de communautarisation du vote Mélenchon dans certains quartiers, notamment le score récolté par le candidat Insoumis dans les bureaux qui avaient précédemment accordé de bons scores à la liste dite « communautariste » de l'UDMF (Union des musulmans de France, voir plus bas) lors des élections européennes. Ainsi, à Trappes, Jean-Luc Mélenchon récolte 69 % des voix dans un bureau où l'UDMF approchait les 7 % en 2019 (contre 0,13 % à l'échelle nationale).
« Laïcardisme et blanchité »
« S'il y a eu des consignes de vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon dans les quartiers populaires, elles ont d'abord circulé via des militants antiracistes décoloniaux ou des réseaux religieux », explique Damien Saverot, chercheur à l'ENS, spécialiste des mobilisations politiques en lien avec l'immigration postcoloniale. « Rien ne permet d'établir que ces ralliements se seraient monnayés contre des promesses. Jean-Luc Mélenchon a manifesté contre l'islamophobie en 2019 et monté des listes avec des militants décoloniaux aux municipales, il a donné les gages nécessaires à une communauté militante exigeante », explique l'universitaire, qui relève que « Jean-Luc Mélenchon est perçu comme un candidat s'opposant au bloc centriste-libéral sans donner le sentiment de ne se consacrer qu'à des débats postmodernes comme le genre ou les droits des LGBT », à l'image des écologistes tendance Rousseau, par exemple.À LIRE AUSSIPeggy Sastre – Sandrine Rousseau ou le syndrome de l'enfant gâté
Les militants décoloniaux ont effectivement apporté leur soutien à Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et semblent prêts à poursuivre cet effort pour les législatives. C'est ce qui ressort d'une intervention d'Houria Bouteldja, fondatrice des Indigènes de la République, dans une vidéo publiée au soir du second tour par le média décolonial Paroles d'honneur. L'activiste identitaire y explique qu'il faut mener le combat « de manière que Mélenchon ait la place la plus grande aux législatives », tout en rappelant que le parti de Jean-Luc Mélenchon est encore marqué par des tendances comme « le laïcardisme et la blanchité […]. À aucun moment il [Mélenchon] ne peut croire que l'immigration postcoloniale lui est acquise, elle ne revient pas comme ça gratuitement », explique la militante, qui analyse les limites d'une telle stratégie et s'interroge sur les perspectives d'un élargissement électoral de Mélenchon : « Y a-t-il une lutte à mener pour transformer les petits Blancs qui votent à l'extrême droite ? Ce sont nos “alter ego de l'autre côté”, on est divisés par la race, mais ils existent. Mélenchon a su parler aux affects indigènes. Quand il a dit : “Mohammed est un beau prénom”, ça m'a touchée, il a parlé à notre dignité et à nos affects. Il n'a pas su faire ça avec les petits Blancs. »
Réseaux fréristes
D'après divers témoignages que nous avons pu recueillir, de nombreux appels à voter en faveur de Jean-Luc Mélenchon ont effectivement été relayés dans les quartiers populaires, que ce soit par l'intermédiaire de boucles WhatsApp ou de messages éphémères sur Snapchat. L'un de ces messages, relayé de nombreuses fois, se présente comme émanant d'un « groupe d'acteurs de la communauté musulmane à l'échelle locale et à l'échelle nationale ». Bien qu'anonyme, « aucun élément ne permet d'affirmer que ce serait un faux », explique un cadre du ministère de l'Intérieur.L'Union européenne aime-t-elle trop les Frères musulmans ?
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D'autres réseaux, considérés comme proches des Frères musulmans, se sont aussi largement mobilisés pour faire voter en faveur de Jean-Luc Mélenchon. Ainsi le très frériste Collectif contre l'islamophobie en Europe (CCIE) – résurgence belge du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) après sa dissolution a publié le 5 avril le résultat d'une enquête interne menée auprès de ses adhérents, affirmant que « 81,1 % des personnes ayant répondu, déclarent vouloir voter au premier tour pour Jean-Luc Mélenchon ». Le lendemain, le CCIE publiait des « grilles de synthèse des positionnements de certains candidats en matière d'islamophobie » dans lesquelles était évalué le degré de libéralité des candidats sur quatre points d'achoppement : loi séparatisme, tenue vestimentaire, opposition à la fermeture des lieux de culte et « version fidèle » de la laïcité. Sans surprise, seul Jean-Luc Mélenchon remplissait ces quatre critères dans une compétition qui semblait taillée pour lui. Le président des Insoumis n'a pas, à notre connaissance, protesté devant ce soutien de la part de cette organisation dont le caractère frériste ne fait pourtant aucun doute.
Pas un choix de passion
Parmi les acteurs politiques communautaristes s'étant mobilisés pour permettre à Jean-Luc Mélenchon d'obtenir un score élevé dans les quartiers, on peut aussi relever la mobilisation de Nagib Azergui, fondateur et président de l'UDMF (Union des musulmans de France). Il récuse l'appellation de parti communautariste, « cet adjectif n'est utilisé que pour nous discréditer, nous ne sommes pas un parti confessionnel », explique-t-il. Pour ce responsable politique qui prépare les prochaines législatives, Jean-Luc Mélenchon n'est pas d'un choix de passion : « Lors de ces élections, les musulmans ont été servis en pâture électorale à la droite et à l'extrême droite. Les organisations musulmanes n'ont eu d'autre choix que de se mobiliser pour appeler à voter Mélenchon. Mais personne n'a oublié son passé laïcard, même s'il a récemment changé de posture », jure-t-il, animé d'un espoir, celui de peser : « Cette mobilisation, bien organisée, montre que les quartiers populaires votent lorsque l'urgence est au rendez-vous. Nous sommes nombreux à nous souvenir que le petit pourcentage qui avait permis à François Hollande de l'emporter sur Nicolas Sarkozy pouvait très bien être celui de l'électorat musulman. Hélas le quinquennat de Hollande fut l'un des plus terribles pour la France, mais aussi pour la communauté musulmane avec la nomination de Manuel Valls. »Même chose estime-t-il en 2017 avec le candidat Macron en campagne, « qui se disait alors pour une “laïcité respectueuse”. Il avait rencontré tous les influenceurs de la communauté musulmane pour obtenir leur soutien, il était venu rompre le jeûne avec le CFCM… Tout le monde a envoyé des messages pour dire “c'est sans doute le moins pire”. Sauf que son quinquennat a été une tragédie pour les musulmans : dissolution d'associations, fermeture de mosquées pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la radicalisation… », conclut-il, promettant de présenter deux cents candidats aux prochaines législatives.
À LIRE AUSSIFabien Roussel, gardien rouge du rêve pavillonnaire
Ce tour d'horizon ne serait pas complet sans relever le soutien à Jean-Luc Mélenchon de toute une partie de l'ancienne gauche communiste. De manière inattendue, le candidat Insoumis a pu compter sur les « coordinateurs•rices » du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF) du Val-de-Marne, qui ont publié juste avant le premier tour un communiqué répondant en tout point aux standards décoloniaux et dans lequel ils dénonçaient « la bourgeoisie blanche sentant son hégémonie lui échapper, prête aux pires mutations pour garder ses privilèges » et dénonçant « les obsessions identitaires dans les médias dominants […]. Leur violence ne s'arrête pas seulement à leurs discours, elle se manifeste par des agressions ou des appels au meurtre, en témoigne la hausse des violences islamophobes en France ces dernières années ».
Au terme de ce long communiqué, les jeunes communistes s'en prennent… à Fabien Roussel, qui mène alors à leurs yeux « une campagne nombriliste et conciliante avec la réaction ». Pour ces militants communistes qui considèrent la laïcité défendue par Fabien Roussel comme un racisme déguisé, la conclusion est sans appel : « Nous ne soutenons pas un candidat qui mobilise les éléments de langage du camp réactionnaire et qui alimente des poncifs opposés à la gauche et aux mouvements sociaux [et] appelons à voter pour Jean-Luc Mélenchon. » Les jeunes communistes du Val-de-Marne ont manifestement été entendus : dans l'un des derniers bastions communistes d'Île-de-France, Fabien Roussel n'a obtenu que 2,54 %… contre 32,67 % à Mélenchon. Même dans la ceinture rouge, l'ancienne gauche républicaine ne fait plus recette.
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Re: notre pauvre Mélenchon
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Re: notre pauvre Mélenchon
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Re: notre pauvre Mélenchon
non nick , il ne s agit pas de vieillesse ..melenchon veut déconstruire la societé telle que nous la concevons en tant que democrates laics .nick 80 a écrit:eh oui la vieillesse est un naufrage
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Re: notre pauvre Mélenchon
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Re: notre pauvre Mélenchon
tu m'as l'air bien informé !!! d'ou sors tu cette info ???lothar a écrit:le service d ordre , la securité rapprochée de mr melenchon est assurée par une agence qui n emploie que des muslims.... dont certains ne se genent pas pour afficher leur desir de voir la france islamisée
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Re: notre pauvre Mélenchon
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Re: notre pauvre Mélenchon
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