Des millions d'œufs contaminés au Fipronil aux Pays Bas.

Source : Plein champs

Une substance toxique a été détectée dans des centaines de milliers d'oeufs vendus à la consommation par de nombreux élevages de volailles aux Pays-Bas, a indiqué mardi l'organisme néerlandais chargé de la sécurité alimentaire et sanitaire NVWA.

Depuis mercredi, "environ 180 élevages de volailles ont été bloqués à cause de la présence suspectée de fipronil", constatée lors de "prélèvements d'échantillons d'oeufs, d'excréments et de viande", a expliqué la NVWA dans un communiqué. L'insecticide, couramment utilisé dans les produits vétérinaires contre les puces, les acariens et les tiques, est interdit dans le traitement des animaux destinés à la chaîne alimentaire, tels que les poules.

La substance a été introduite dans des élevages qui avaient fait appel à l'entreprise néerlandaise Chickfriend pour mener un traitement contre le pou rouge, un parasite très néfaste pour les poules. "Le nombre d'élevages touchés est encore provisoire, l'analyse de 600 échantillons prélevés étant encore en cours", a précisé à l'AFP une porte-parole de la NWVA. En grandes quantités, le fipronil, considéré comme "modérément toxique" pour l'homme par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est dangeureux pour les reins, le foie et la thyroïde, selon la NVWA. "Les éleveurs concernés doivent faire détruire tous les oeufs par une entreprise spécialisée et soumettre à la NWVA un plan pour évacuer le fumier afin de préserver l'environnement", a poursuivi la porte-parole.
Jeter

Les poules contaminées le restent pendant six à huit semaines. Lundi soir, la NWVA avait mis en garde les consommateurs ayant acheté des oeufs avec le code X-EN-40155XX, dans lesquels "le taux de fipronil est si élevé que leur consommation représente un grave danger pour la santé publique". La NWVA, qui supervisait la suppression des rayons encore en cours mardi de ces oeufs contaminés, a conseillé à ceux qui les ont achetés "de ne pas les manger et de les jeter". Les éleveurs concernés, qui devraient faire face à de lourdes pertes financières, s'estimaient "dupés" par l'entreprise Chickfriend, qu'ils tiennent pour responsable.

Elle aurait "mélangé la substance illicite à un produit licite pour gonfler son efficacité", selon Erik Hubers de l'organisation agricole et horticole néerlandaise, cité par la radio-télévision publique NOS. Chickfriend restait injoignable mardi, la messagerie téléphonique indiquant une fermeture pour "des raisons professionnelles". Entre-temps, le commerce a fait son chemin : en Allemagne, près d'un million d'oeufs contaminés ont dû être rappelés dans un point de distribution frontalier avec les Pays-Bas, selon la NWVA.

Pour mémoire, ce produit est celui utiliser dans le Fronline pour les puces des chiens et des chats que les enfants caressent. J'aimerais bien savoir la dose qu'on ramasse lors de cet usage.

J'ai entendu cette histoire à la radio allemande hier soir.

faire dans le long terme dans l'alimentaire de nos jours est impossible
le risque est partout
et l'énormité de certaine structures en accentue les risques
il y avait quatre bouchers sur ma commune et si l'un d'eux avait eu un problème ,au pire c'était le quart de la commune qui aurait été concerné
actuellement quand une entreprise a un souci ,c'est la moitié de la france qui choppe la turista ,voir plus grave
les services sanitaires était de bonnes intentions en chassant les petits vendeurs d'oeufs des marchés
ils ont juste déplacé les problèmes et a la puissance 1000

c est  le  problème de  l industrialisation de l agriculture ! 
sans  parler de  tout  les  scandales  sanitaires  pour avoir  voulu  faire  plus  d argent !!

Les œufs présentent un risque particulier. C'est l'une des protéines qu'on peut consommer sans la cuire.
Mon voisin qui voit passer des millions d'œufs par jours est très visiter par les vétérinaires.

Par contre sur cette affaire, il est quand même surprenant qu'on ne puisse retrouver rapidement le prestataire de service, il est "sur répondeur" paraît'il, on se moque de qui.

On nous menace de faire sauter les primes si on chatouille un peu un contrôleur et pourtant quelqu’un qui a mis en œuvre de fipronil, on ne le retrouve pas.

Du fipronil en grande quantité ça s’achète où ?

ce n  est  pas  en  France  donc  sans  doute  disponible  en professionnel  !

marie70 a écrit:c est  le  problème de  l industrialisation de l agriculture ! 
sans  parler de  tout  les  scandales  sanitaires  pour avoir  voulu  faire  plus  d argent !!

surtout pour offrir des prix toujours en baisse pour le consommateur
et ce sera sans fin

marie70 a écrit:ce n  est  pas  en  France  donc  sans  doute  disponible  en professionnel  !

En pharmacie vétérinaire , avec sans doute ordonnance .

En mettant cet article en ligne, je pensais à plusieurs choses :

- Vous avez vu comme on nous emm... pour une ligne qui manque sur le cahier de culture, une boucle qui manque à une vache (on a quand même abattu un paysan dans le 71 pour des problèmes d'identification, et comment un prestataire de service qui achète du fipronil en quantité, il débranche son téléphone et on ne retrouve plus ses chantiers. 700 analyses, ils nous racontent dans l'article.

Et la traçabilité des œufs, ils en font quoi.

Pourquoi, on est les seuls à avoir les contrôleurs sur dos ?.

voila le fautif
la mer viens de le rejeter

Des fientes des ces élevages sont-elles dispo pour mettre avant certaines cultures sensibles aux vers fil-de fer?  

hermine 22 a écrit:voila le fautif
la mer viens de le rejeter

En venant de Hollande, tu n'as franchement pas de pot, si çà arrive chez toi.

spontus a écrit:Du fipronil en grande quantité ça s’achète où ?

Ce n'est pas la matière active du Régent? Un reste de stock

marco a écrit:

spontus a écrit:Du fipronil en grande quantité ça s’achète où ?

Ce n'est pas la matière active du Régent? Un reste de stock

c'est ça mais il y a un bail que tout à disparu

Contaminé?? A quel niveau?? La finesse des analyses remonte maintenant à l'attogramme soit
0,000 000 000 000 000 001 soit 18 chiffres après la virgule. Il est évident que lorsque l'analyse était négative avec le nanogramme (9 chiffre après la virgule) avec l'attogramme......
C'est la dose qui fait le poison. Combien y en avait'il dans ces analyses??

L'article parle de dose toxique.

ce genre d'histoire arriverait chez nous,tout de suite la conso baisse ,les frontieres se ferment et on montre du doigts ces vilains paysans empoisonneurs.Ailleurs ça passe comme une lettre a la poste avec un petit mot d'excuse

Pas tout à fait . Aldi a retiré les oeufs des rayons par sécurité.
https://www.tagesschau.de/inland/aldi-eier-103.html

GL a écrit:L'article parle de dose toxique.

plus la dose sera élevée
plus les lecteurs seront nombreux
sans vouloir dédouaner les responsabilités ,les investisseurs dans l'alimentaire vont surement finir par se poser des questions quand au retour sur investissement
juste un exemple
hubbard viens de lacher prise suite a des millions d'e de perte dues aux restrictions a l 'export a cause de la grippe aviaire
heureusement le groupe a trouver un repreneur
je le trouve bien courageux ce repreneur

Ne vous méprenez pas sur l'influence du public et des acheteurs sur nos grands fournisseurs.

Même chez nous, c'est le cas. Je connais quelqu’un de la communication chez un très grand négociant agricole, je peux vous dire qu'il y sont extrêmement prudent dans toutes la communications qui sort. Une crise mal gérée coûte une fortune.

daniel89 a écrit:Contaminé?? A quel niveau?? La finesse des analyses remonte maintenant à l'attogramme soit
0,000 000 000 000 000 001 soit 18 chiffres après la virgule. Il est évident que lorsque l'analyse était négative avec le nanogramme (9 chiffre après la virgule) avec l'attogramme......
C'est la dose qui fait le poison. Combien y en avait'il dans ces analyses??

Contrairement à ce qu'on disait : " La dose fait le poison " l'arrivée des perturbateurs endocriniens change la donne. Comme les hormones chez les êtres vivants, c'est leurs présence qui mets en œuvre les capacités de l'ADN sans forcement que ce soit un problème de dose.

L'histoire des anguilles que raconte Onfray est éloquent dans ce domaine.

https://www.franceculture.fr/programmes/2017-08-04

Dame nature en a encore beaucoup à apprendre à ce petit être prétentieux qui prêtent la maîtriser avec se petite tête.

Les œufs au Fipronil, le nouveau scandale !

84 poulaillers belges suspectés : l’Afsca a attendu 2 mois avant de communiquer !

F. DE H.

En Allemagne et aux Pays-Bas, ce sont des millions d’œufs qui ont été détruits!

123RF
Déjà sur la sellette!

Après les crises de la dioxine (1999), de la vache folle (1996) et de la grippe aviaire (2003), un nouveau scandale alimentaire secoue la Belgique et les pays limitrophes : la crise des œufs contaminés au Fipronil, un insecticide. Outre la présence de ce produit interdit, c’est la gestion de la crise elle-même, par l’Afsca et les autorités, qui pose question.



Les œufs en rayon sont-ils encore propres à la consommation ? Et ceux que j’ai mangés il y a deux semaines, étaient-ils contaminés ? Et qu’en est-il des produits fabriqués à base d’œufs : risquent-ils de contenir eux aussi du Fipronil ? Et la viande des poulaillers contaminés, est-elle analysée ? Face au scandale de la crise des œufs, le consommateur est déboussolé. Et on le comprend.

Le 2 ... Juin

Tout démarre le 2 juin lorsqu’un opérateur belge (un casseur d’œufs du Nord du pays) alerte l’Afsca, l’agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. Lors d’une analyse menée par lui-même, il découvre du Fipronil, un insecticide utilisé pour tuer le pou rouge. Comme le veut la procédure, il alerte l’Afsca qui bloque aussitôt son entreprise. « On a alors investigué pour savoir d’où pouvait provenir cette substance interdite », explique Kathy Brison, porte-parole de l’Afsca. « On a vite compris que cela ne se passait pas à l’échelon local et qu’on avait besoin d’aide : on suspectait une fraude. On a dès lors alerté le parquet ».
L’enquête judiciaire du parquet d’Anvers mène, entre autres, à la société de service néerlandaise Chick Friends, spécialisée dans le nettoyage des poulaillers. Chiek Friends aurait acheté son désinfectant dans le Nord de la Belgique, auprès de la société Poultry-Vision. Mais Poultry-Vision conteste toute responsabilité : « On a correctement informé les acheteurs » , assure son avocat.
L’Afsca alerte-t-elle les consommateurs du danger potentiel ? Non ! De peur d’interférer avec l’enquête judiciaire, elle ne bouge pas. « Ce n’est que le 20 juillet que le parquet nous a communiqué la liste des exploitations concernées » , se justifie Kathy Brison. « Nous y avons directement envoyé nos inspecteurs pour prélever des échantillons et bloquer la production. Tout a été fait immédiatement. » Au total, 84 poulaillers (de 57 exploitants) sont placés sur liste rouge. Mais il faut attendre fin juillet début août pour voir certaines chaînes de magasins (Delhaize, Lidl, Albert Heijn, Colruyt…) retirer quelques lots de leurs rayons.
« Tous les producteurs qui figurent sur la liste sont bloqués et tous les œufs qui se trouvent encore en magasin sont bons à la consommation », insiste l’Afsca. Les analyses des producteurs listés sont toujours en cours.


Les labos sont débordés
« Les laboratoires sont débordés », nous avoue Kathy Brison. « On a dû les obliger à travailler non-stop durant tout ce week-end. On libère les producteurs au fur et à mesure. Quand il y a présence de Fipronil, les œufs sont détruits. Heureusement, les taux relevés ne sont jamais au-delà du seuil de toxicité ». Face aux critiques, l’Afsca répond : « Si le scandale a éclaté, c’est grâce à la Belgique et à l’Afsca ! »
Chez combien de producteurs a-t-on retrouvé du Fipronil, à ce stade ? L’Afsca refuse de répondre, et se retranche derrière l’instruction en cours. Le scandale touche aussi la France, la Suède, les Pays-Bas et l’Allemagne. Dans ces deux derniers pays, on a massivement retiré les œufs . Là-bas, on ne parle pas de « quelques lots » mais de « plusieurs millions » d’œufs. « Mais aux Pays-Bas, le taux de Fipronil dépassait le seuil de toxicité, » indique l’Afsca.

C'est à dire qu'il a fallu 2 mois entre le signalement et la sortie dans la presse.

Si vous voulez que les consommateurs fassent confiance, il va falloir y revoir.

je rois que les consommateurs vont devoir se reruraliser et mettre la main dedans
on n'est jamais si bien servit que par soi même
ca fait 40 ans que l'on explique et on en est toujours a la case départ
j'explique encore ,mais j'attaque également
le consommateur est également responsable a vouloir toujours recherché des prix bas

hermine 22 a écrit:
le consommateur est également responsable a vouloir toujours recherché des prix bas

Ce n'est qu'en partie vrai.

Quand tu vois la marge entre un produit quasi vendable et le prix qu'on le trouve sur l'étale, il s'est passer quelque chose.

Je pense là au légumes en vrac, lavés qu'on retrouve à l'entrée des magasins. Je pense aussi à ceux qui sortent en filets, en caisse, en barquettes de chez le producteur, il n'y a plus qu'a les mettre en rayon.

J'ai même entendu dire qu'a certains endroits cette mise en rayon et le retrait des invendus étaient fait par le producteur lui même.

GL a écrit:

hermine 22 a écrit:
le consommateur est également responsable a vouloir toujours recherché des prix bas

Ce n'est qu'en partie vrai.

Quand tu vois la marge entre un produit quasi vendable et le prix qu'on le trouve sur l'étale, il s'est passer quelque chose.

Je pense là au légumes en vrac, lavés qu'on retrouve à l'entrée des magasins. Je pense aussi à ceux qui sortent en filets, en caisse, en barquettes de chez le producteur, il n'y a plus qu'a les mettre en rayon.

J'ai même entendu dire qu'a certains endroits cette mise en rayon et le retrait des invendus étaient fait par le producteur lui même.

même avec un écart etre le producteur et le consommateur
ca reste toujours des prix tiré a la baisse pour l'amont
et cet écart seul les producteurs le connaisse , le consommateur rarement
il fait confiance aux pages de com des centrales d'achats

hermine 22 a écrit:je rois que les consommateurs vont devoir se reruraliser et mettre la main dedans
on n'est jamais si bien servit que par soi même
ca fait 40 ans que l'on explique et on en est toujours a la case départ
j'explique encore ,mais j'attaque également
le consommateur est également responsable a vouloir toujours recherché des prix bas

oui il est principalement responsable mais curieusement pas beaucoup de monde dans les medias ne le dit , l'acte de production est avant lié au mode de consommation

GL a écrit:Les œufs au Fipronil,   le nouveau scandale !  

84 poulaillers belges suspectés : l’Afsca a attendu 2 mois avant de communiquer !

F. DE H.

En Allemagne et aux Pays-Bas, ce sont des millions d’œufs qui ont été détruits!

123RF
Déjà sur la sellette!

Après les crises de la dioxine (1999), de la vache folle (1996) et de la grippe aviaire (2003), un nouveau scandale alimentaire secoue la Belgique et les pays limitrophes : la crise des œufs contaminés au Fipronil, un insecticide. Outre la présence de ce produit interdit, c’est la gestion de la crise elle-même, par l’Afsca et les autorités, qui pose question.  

   

Les œufs en rayon sont-ils encore propres à la consommation ? Et ceux que j’ai mangés il y a deux semaines, étaient-ils contaminés ? Et qu’en est-il des produits fabriqués à base d’œufs : risquent-ils de contenir eux aussi du Fipronil ? Et la viande des poulaillers contaminés, est-elle analysée ? Face au scandale de la crise des œufs, le consommateur est déboussolé. Et on le comprend.

Le 2 ... Juin

Tout démarre le 2 juin lorsqu’un opérateur belge (un casseur d’œufs du Nord du pays) alerte l’Afsca, l’agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. Lors d’une analyse menée par lui-même, il découvre du Fipronil, un insecticide utilisé pour tuer le pou rouge. Comme le veut la procédure, il alerte l’Afsca qui bloque aussitôt son entreprise. « On a alors investigué pour savoir d’où pouvait provenir cette substance interdite », explique Kathy Brison, porte-parole de l’Afsca. « On a vite compris que cela ne se passait pas à l’échelon local et qu’on avait besoin d’aide : on suspectait une fraude. On a dès lors alerté le parquet ».
L’enquête judiciaire du parquet d’Anvers mène, entre autres, à la société de service néerlandaise Chick Friends, spécialisée dans le nettoyage des poulaillers. Chiek Friends aurait acheté son désinfectant dans le Nord de la Belgique, auprès de la société Poultry-Vision. Mais Poultry-Vision conteste toute responsabilité : « On a correctement informé les acheteurs » , assure son avocat.
L’Afsca alerte-t-elle les consommateurs du danger potentiel ? Non ! De peur d’interférer avec l’enquête judiciaire, elle ne bouge pas. « Ce n’est que le 20 juillet que le parquet nous a communiqué la liste des exploitations concernées » , se justifie Kathy Brison. « Nous y avons directement envoyé nos inspecteurs pour prélever des échantillons et bloquer la production. Tout a été fait immédiatement. » Au total, 84 poulaillers (de 57 exploitants) sont placés sur liste rouge. Mais il faut attendre fin juillet début août pour voir certaines chaînes de magasins (Delhaize, Lidl, Albert Heijn, Colruyt…) retirer quelques lots de leurs rayons.
« Tous les producteurs qui figurent sur la liste sont bloqués et tous les œufs qui se trouvent encore en magasin sont bons à la consommation », insiste l’Afsca. Les analyses des producteurs listés sont toujours en cours.


Les labos sont débordés
« Les laboratoires sont débordés », nous avoue Kathy Brison. « On a dû les obliger à travailler non-stop durant tout ce week-end. On libère les producteurs au fur et à mesure. Quand il y a présence de Fipronil, les œufs sont détruits. Heureusement, les taux relevés ne sont jamais au-delà du seuil de toxicité ». Face aux critiques, l’Afsca répond : « Si le scandale a éclaté, c’est grâce à la Belgique et à l’Afsca ! »
Chez combien de producteurs a-t-on retrouvé du Fipronil, à ce stade ? L’Afsca refuse de répondre, et se retranche derrière l’instruction en cours. Le scandale touche aussi la France, la Suède, les Pays-Bas et l’Allemagne. Dans ces deux derniers pays, on a massivement retiré les œufs . Là-bas, on ne parle pas de « quelques lots » mais de « plusieurs millions » d’œufs. « Mais aux Pays-Bas, le taux de Fipronil dépassait le seuil de toxicité, » indique l’Afsca.

C'est à dire qu'il a fallu 2 mois entre le signalement et la sortie dans la presse.

Si vous voulez que les consommateurs fassent confiance, il va falloir y revoir.

rien de bon nous vient de la belgique il y a un mois un cas de grippe aviaire sur des poules d'ornements,(on peut apprecier le professionalisme de notre administration qui notifie le cas et nous rallonge de 3 mois avant d'avoir notre statut indemne)apparement toutes les administrations ne se valent pas?????? et il faudra dire aux consommateurs d'arreter de caresser leur chien et chat plutot que d'arreter de manger des oeufs

"En grandes quantités, le fipronil, considéré comme "modérément toxique" pour l'homme par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est dangeureux pour les reins, le foie et la thyroïde, selon la NVWA."


Dangereux à long terme sur les filtres du corps et la thyroïde ok , mais qui connaît les effets direct ressenti lors d'une ingestion de ces oeufs, si il y a?
Vu que j'achète mes oeufs chez lidl et que nous sommes trois à la maison a avoir des petits soucis dernièrement ça m'intéresse de savoir.

J'ignore quel est le risque lié à cette molécule.

Par contre quand je vois le cirque qu'on nous fait avec la traçabilité alors que les industriels peuvent faire n'importe quoi en toute impunité, je mets les éléments dont je dispose en ligne.

Il est trop facile de taper sur les vilains paysans pollueurs et de les livrer à la vindictes populaires.

L'article du Bigaro du 4/8/17 soit un plus de 2 mois après le début de l'alerte.

http://www.lefigaro.fr/societes/2017/08/04/20005-20170804ARTFIG00275-scandale-du-fipronil-aldi-retire-tous-ses-oeufs-de-la-vente-en-allemagne.php

Un peu plus technique sur Ouest France
http://www.ouest-france.fr/europe/pays-bas/oeufs-contamines-les-eleveurs-neerlandais-tres-inquiets-5175494

par contre quand mémé traite les puces de son chien avec un produit a base de fipronil et que ses petits enfants caresse le toutou c'est sans aucun danger

le danger du fipronil est patent. essayez de mettre un de ces colliers à un hérisson qui comme vous savez est toujours bourré de puces. Le hérisson meurt.

à côté de ça faut rien avoir à foutre pour mettre des colliers anti puces à des hérissons.

c'est pour dire...

et puis caresser un hérisson, hein ...

et puis tu a déjà vu un hérisson se gratter le dos

hermine 22 a écrit:

marie70 a écrit:c est  le  problème de  l industrialisation de l agriculture ! 
sans  parler de  tout  les  scandales  sanitaires  pour avoir  voulu  faire  plus  d argent !!

surtout pour offrir des prix toujours en baisse pour le consommateur
et ce sera sans fin

 le système devient fou !

J'étais sur une autoroute à hérisson. Il avaient une habitude patente à traverser ma cour. La soucis, c'est qu'à 2 H du matin, le chien foutait un bordel monstre autour de cette boule piquante. Pour avoir la paix, il fallait s'habiller, prendre une pelle et lui faire traverser "en hauteur" l'espace qui me séparais de la propriété voisine ou l’espèce canine ne foutait pas le bordel la nuit.

quéquidit ?

On parlait de hérisson.

GL a écrit:J'étais sur une autoroute à hérisson. Il avaient une habitude patente à traverser ma cour. La soucis, c'est qu'à 2 H du matin, le chien foutait un bordel monstre autour de cette boule piquante. Pour avoir la paix, il fallait s'habiller, prendre une pelle et lui faire traverser "en hauteur" l'espace qui me séparais de la propriété voisine ou l’espèce canine ne foutait pas le bordel la nuit.

depuis il a mis un élévateur à hérisson genre stana .. c'est pas con......

spontus a écrit:Du fipronil en grande quantité ça s’achète où ?

entendu ce matin,
en Roumanie via société belge

Alors que chez moi, pour acheter n'importe quoi au silo, il faut
- le certi phyto
- la N° de lot du produit
- la date de fabrication

On est franchement dans un monde à deux vitesse entre les producteurs et ceux qui transforment nos produits. (sachant qu'ici, il s'agit de désinfection)

mais ça s elargie et on analyse la viande de poulet maintenant .

La presse belge a commencer à ouvrir les contre feux.

( Je ne réussi pas à ouvrir le détails des pages du journal )

Les belges contre attaquent :

Scandale des œufs contaminés au fipronil : le ministre Ducarme à l’offensive  
Tout ça, c’est la faute   aux Hollandais !  
Pour le ministre Ducarme, c’est clair : en tardant à transmettre les infos que les Belges demandaient,   ils ont empêché une réaction plus rapide    
Didier Swysen

Il pointe du doigt les Pays-Bas!

Denis Ducarme n’a pas épargné les autorités néerlandaises, ce mercredi à la Chambre, dans le débat relatif à la crise des œufs contaminés. Pour lui, c’est clair : si les Pays-Bas avaient répondu plus rapidement à nos demandes d’infos, nous aurions pu réagir beaucoup plus vite. Avant de lâcher cette petite bombe : « Les Hollandais avaient connaissance de traces de fipronil dans des œufs dès novembre 2016 ! » Une affirmation que nos voisins ont démentie avec force hier soir. La prochaine rencontre entre les deux ministres de l’Agriculture risque d’être (très) franche… et même un rien rugueuse !  
>

   
   
   

« Un mois ! Un mois sans la moindre info de l’agence néerlandaise », a martelé le nouveau ministre MR de l’Agriculture. « Cela veut dire que nous n’avons pas pu avoir accès à la liste des clients de la firme hollandaise et que notre Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) n’a pas pu déterminer plus tôt le périmètre suspect, qui concerne 86 exploitants. Nous avons donc perdu un mois pour faire les tests. Et cela, ce n’est pas possible. Quand un pays comme les Pays-Bas, un des plus gros exportateurs d’œufs, ne transmet pas cette info, ça pose vraiment problème ! »
L’Afsca a aussi été trop lente
Avis ministériel à ceux qui voudraient faire prioritairement de ce problème un ratage belge. M. Ducarme répétait depuis quelques jours qu’il s’agissait d’un problème européen, d’autant plus avec la dispersion d’œufs suspects à travers l’Europe. Même jusqu’à Hong Kong, paraît-il.
Sans épargner l’Afsca au passage, critiquée pour ne pas avoir transmis ses résultats plus rapidement et donc informé les autorités du problème qui se posait, Denis Ducarme a poursuivi, hier matin, lors du débat en commissions (réunies) de l’Économie et de la Santé publique. « Si nous avions eu ces informations avant, la vigilance aurait été accrue », a-t-il ajouté. « Mais nous n’en disposions pas, tout reposait donc sur l’autocontrôle. »
Rappelons que le scandale débute en Hollande ; une firme, Chickfriend, étant accusée d’avoir reconditionné un produit, le « DEGA-16 » censé être naturel et utilisé pour désinfecter les poulaillers. C’est dans ce produit reconditionné que l’on a trouvé du fipronil (le fipronil est interdit dans tout ce qui touche à la production alimentaire, depuis quatre ans, en Europe). Il a été vendu (aussi via une filière belge) à nombre d’éleveurs belges qui l’ont acheté en toute bonne foi et sont les premières victimes dans cette affaire.
Alors que le ministre belge répétait, pour la énième fois, qu’il avait demandé des clarifications à son homologue hollandais et qu’il aurait bientôt un contact avec lui, l’agence alimentaire néerlandaise (la NVWA) réagissait, réfutant les accusations belges : elle reconnaît qu’en novembre de l’année dernière, elle a reçu un tuyau indiquant que des poulaillers étaient désinfectés au fipronil… Mais il n’y avait aucune indication que ce produit puissant, aurait aussi pu se trouver dans les œufs !
Qui a raison ?
Remue-ménage dans l’opposition : qui dit vrai ? L’Afsca belge, défendue par son ministre, Denis Ducarme ou la NVWA hollandaise ? Les Belges auraient-ils pu mal interpréter l’information ? Herman Dirickx, le patron de l’AFSCA, s’en défend : l’information qu’il a reçue parle bien de présence de fipronil, en novembre 2016, en Hollande, dans la production avicole, donc dans la production d’œufs.
Voilà un point à éclaircir… comme de nombreux autres. Hier, les partis d’opposition (PS, Écolo, cdH, DéFI, sp.a) ont souvent critiqué les réponses qu’ils recevaient, annonçant qu’ils restaient sur leur faim. À la question de savoir si l’on pouvait toujours consommer les œufs que l’on a dans son frigo, la ministre de la Santé a précisé que la règle était simple : si un enfant de 8,5 kilos (âgé de 3 ans environ) mangeait deux œufs par jour, il ne risquait rien. Un adulte peut aller jusqu’à un kilo d’œufs sans risque pour sa santé, ajoutait Maggie De Block (VLD). « Et si vous avez encore des œufs d’il y a deux mois dans votre frigo, jetez-les et ce ne sera pas à cause du fipronil ! » Un trait d’humour qui n’a pas vraiment déridé l’assemblée…
Selon l’Afsca relayée par le ministre Ducarme, les Hollandais avaient trouvé des traces de fipronil dans les œufs dès le mois de novembre 2016

Jean-Marc Nollet (Écolo)
« Les œufs du passé, c’est 80 % de cet iceberg ! »
D.SW.

Jean-Marc Nollet.





Jean-Marc Nollet (Écolo) est apparu très en verve, mercredi, à la Chambre. Avec un début « en fanfare ». Le député a évoqué la facture d’une entreprise roumaine qui avait vendu 3.000 litres de fipronil à une firme belge, soupçonnée dans ce dossier. Cette facture date… du 8 mai 2016. « Cela veut dire que, potentiellement, depuis cette date, le produit est peut-être utilisé dans nos productions et poulaillers industriels », en a-t-il déduit. Le ministre de l’Agriculture pouvait juste lui répondre qu’il ferait tout ce qui était en pouvoir, avec l’Afsca, pour remonter aussi loin que possible dans les infos sur ces œufs du passé… « Qui sont encore dans les produits du présent, comme la mayonnaise », répliquait M. Nollet. « On ne traite qu’une petite partie du problème. Les œufs du passé, c’est 80 % de cet iceberg ! »
« Entre le 2 et le 21 juin, l’Afsca a reçu au moins trois confirmations du fait qu’il existait un problème. Mais qu’est-ce qu’il vous faut de plus ? », a tonné l’Écolo. « Pourquoi ne pas élargir le spectre des analyses ? Pourquoi ne pas avertir les citoyens ? »
Écolo, PS et cdH ont critiqué l’Afsca, lui reprochant de ne pas contrôler un produit car il est interdit ! « Comme si la police ne contrôlait plus les excès de vitesse, car plus de 120 sur autoroute, c’est interdit ! », ont dit M mes Lambrecht (sp.a) et Winckel (PS). Le patron de l’Afsca, Herman Dirickx, a réfuté l’accusation, défendant son programme de contrôle, demandant du respect pour ses collaborateurs qui bossent sans relâche et assumant de ne pas transmettre les résultats des centaines d’analyses annuelles au ministre. De là à dire qu’il a convaincu…

GL a écrit:Jean-Marc Nollet (Écolo)
« Les œufs du passé, c’est 80 % de cet iceberg ! »  
D.SW.

Jean-Marc Nollet.


   
   

Jean-Marc Nollet (Écolo) est apparu très en verve, mercredi, à la Chambre. Avec un début « en fanfare ». Le député a évoqué la facture d’une entreprise roumaine qui avait vendu 3.000 litres de fipronil à une firme belge, soupçonnée dans ce dossier. Cette facture date… du 8 mai 2016. « Cela veut dire que, potentiellement, depuis cette date, le produit est peut-être utilisé dans nos productions et poulaillers industriels », en a-t-il déduit. Le ministre de l’Agriculture pouvait juste lui répondre qu’il ferait tout ce qui était en pouvoir, avec l’Afsca, pour remonter aussi loin que possible dans les infos sur ces œufs du passé… « Qui sont encore dans les produits du présent, comme la mayonnaise », répliquait M. Nollet. « On ne traite qu’une petite partie du problème. Les œufs du passé, c’est 80 % de cet iceberg ! »
« Entre le 2 et le 21 juin, l’Afsca a reçu au moins trois confirmations du fait qu’il existait un problème. Mais qu’est-ce qu’il vous faut de plus ? », a tonné l’Écolo. « Pourquoi ne pas élargir le spectre des analyses ? Pourquoi ne pas avertir les citoyens ? »
Écolo, PS et cdH ont critiqué l’Afsca, lui reprochant de ne pas contrôler un produit car il est interdit ! « Comme si la police ne contrôlait plus les excès de vitesse, car plus de 120 sur autoroute, c’est interdit ! », ont dit M mes Lambrecht (sp.a) et Winckel (PS). Le patron de l’Afsca, Herman Dirickx, a réfuté l’accusation, défendant son programme de contrôle, demandant du respect pour ses collaborateurs qui bossent sans relâche et assumant de ne pas transmettre les résultats des centaines d’analyses annuelles au ministre. De là à dire qu’il a convaincu…

et l'écolo en question ,il fait quoi dans la vie?
pas assez de controle a son avis ?
qu'il passe producteurs d'oeufs ou de volaille pour s'en rendre compte
il retournera vite fait a ses premiers amours le pastèque

Moi je trouve que je suis plus contrôler pour aller chercher un bidon de phyto à mon silo ou il faut :
- le certiphyto
- le N° de lot
- la date de fabrication

que cet industriel qui a acheter 3000 L de fipronil et en a fait un usage interdit depuis 4 ans en Europe.

Ce n'est pas, plus de contrôle, c'est arrêter de nous "casser les pieds en plaine et aller faire un tour dans les usines qui travaillent les aliments et le reste.

On a quand même abattu un éleveur parce qu'il manquait des boucles à ses vaches.

Chez Chichenfield, je n'ai encore pas entendu beaucoup de gens inquiéter. Il y a deux poids, deux mesures en matière de contrôle.

GL a écrit:Moi je trouve que je suis plus contrôler pour aller chercher un bidon de phyto à mon silo ou il faut :
- le certiphyto
- le N° de lot
- la date de fabrication

que cet industriel qui a acheter 3000 L de fipronil et en a fait un usage interdit depuis 4 ans en Europe.

Ce n'est pas, plus de contrôle, c'est arrêter de nous "casser les pieds en plaine et aller faire un tour dans les usines qui travaillent les aliments et le reste.

On a quand même abattu un éleveur parce qu'il manquait des boucles à ses vaches.

Chez Chichenfield, je n'ai encore pas entendu beaucoup de gens inquiéter. Il y a deux poids, deux mesures en matière de contrôle.

la aussi ,va accompagner le responsable qualité en alimentaire
ma voisine en est et part tout les matins avec une boule au ventre

Les risques, à l'étages industriels, sont sans proportions avec ceux de petites unités.

Dans une fromagerie, on me parlait de 500 000 fromages/jours. Il ne faudrait pas grand chose pour avoir un vrai pépin.

Ce que révèle cette histoire, c'est le délai qu'il a fallu entre les premiers signes, les premiers avertissements et la prise de moyens. 60 jours dans une production industrielles, c'est de la folie pure.

GL a écrit:Les risques, à l'étages industriels, sont sans proportions avec ceux de petites unités.

Dans une fromagerie, on me parlait de 500 000 fromages/jours. Il ne faudrait pas grand chose pour avoir un vrai pépin.

Ce que révèle cette histoire, c'est le délai qu'il a fallu entre les premiers signes, les premiers avertissements et la prise de moyens. 60 jours dans une production industrielles, c'est de la folie pure.

et encore ,dans le cas des oeufs incriminés
il n'y a aucune transformation
si il y en a ,c'est bien après
mais qui aurait pensé a cibler les sociétés de nettoyage qui sont sensées devoir mettre tout clean
ca reste une partie de cache cache
le vide n'existant pas dans ces milieux ,le risque zéro n'existera pas non plus