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cremes solaires peut etre pire que le glypho
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Cultures et tours de plaines :: Bombes atomiques, lances flammes et carbonisations diverses
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cremes solaires peut etre pire que le glypho
source ouest france https://www.ouest-france.fr/sante/cremes-solaires-les-filtres-anti-uv-sont-ils-dangereux-pour-la-sante-et-l-environnement-6445616
Pour protéger sa peau, on ne prend pas n'importe quelle crème solaire
Ces molécules sont-elles dangereuses ?
Plusieurs études scientifiques sérieuses ont démontré, de manière avérée, la nocivité de certaines de ces molécules organiques. En particulier l’oxybenzone (aussi appelé benzophénone-3) et l’octocrylène. Ce dernier composé est peu cher et facile à utiliser pour les fabricants.
Mais ces molécules traversent la peau. Des études ont mis en évidence leur présence dans les urines de certains enfants en Chine, mais aussi dans le lait maternel, chez des femmes qui allaitent. Elles présentent les mêmes risques pour la santé que les pesticides ou les perturbateurs endocriniens [tels que des problèmes de fertilité, de croissance, de comportement, mais aussi possible cause de certains cancers, N.D.L.R.]. De toute évidence, l’octocrylène et l’oxybenzone doivent être interdits.
Quels sont leurs effets sur l’environnement ?
On parle beaucoup de leur impact sur le corail. Les coraux sont un écosystème marin très important pour la reproduction et donc pour la biodiversité. Des arrêtés ont d’ailleurs été pris pour interdire l’utilisation de ces filtres, notamment dans l’archipel des Palaos, en Micronésie, mais aussi à Hawaï [ces interdictions doivent entrer en vigueur respectivement en 2020 et 2021]. Le Laboratoire de biodiversité et biotechnologies de Banyuls (Pyrénées-Orientales) a publié, en décembre 2018, une étude mettant en évidence la toxicité de l’octocrylène sur le corail.
Un plongeur explore des récifs coralliens en Australie. Photo d'illustration. | DAVID GRAY - ARCHIVES REUTERS
Comment se répandent-elles dans la mer ?
Ces molécules présentes dans les crèmes solaires sont difficilement solubles dans l’eau. Quand elles se diffusent dans les eaux de baignades, via la peau, elles se collent aux surfaces solides qu’elles rencontrent. Des prélèvements, effectués par le Laboratoire de Banyuls, ont mis en évidence une concentration importante de ces substances dans le sable, mais aussi sur les parois de micro-organismes marins, d’algues ou de crustacés, même de toute petite taille, comme le phytoplancton.
Ces effets sont ils réversibles ?
Ces molécules se dégradent très lentement. Une fois qu’elles sont fixées, c’est très difficile de s’en débarrasser. Cela peut prendre plusieurs mois.
Cette pollution a-t-elle un impact sur l’homme ?
La vraie question que doit se poser la communauté scientifique sur le sujet, c’est comment ces molécules se transmettent via la chaîne alimentaire. Les crevettes se nourrissent de micro-organismes qui peuvent être contaminés, les huîtres et les moules, qui sont des filtreurs d’eau, sont aussi exposées. Et bien sûr les poissons, consommés par l’homme, qui arrivent en bout de chaîne alimentaire.
Même des organismes de toute petite taille peuvent être contaminés les filtres organiques des crèmes solaires. Les phytoplanctons sont des algues microscopiques. Photo d'illustration. | NOAA MESA
Comment s’en prémunir ?
Pour ouvrir la voie à une action de santé publique, il faut d’abord réunir des données scientifiques précises. Elles n’existent pas actuellement. On ne peut pas dire si l’impact de cette concentration de molécules dans les organismes marins est trop important pour les consommateurs. Il faudrait par exemple établir, à l’échelle nationale, l’estimation moyenne de cette concentration chez les poissons côtiers susceptibles d’être exposés.
De plus, la toxicité de ces molécules pour l’homme et l’environnement est multifactoriel et très complexe. Il n’y a pas que dans les crèmes solaires qui posent problème. Des molécules similaires sont présentes dans les shampoings ou d’autres produits cosmétiques.
Existe-t-il une alternative ?
Les crèmes contenant des filtres minéraux ne sont pas exemptes de toxicité. Mais comme les molécules organiques, elles restent intéressantes pour leur efficacité à filtrer les UV - et il faut absolument se protéger des rayonnements solaires. Toutefois, les compagnies pharmaceutiques doivent investir dans la recherche sur des molécules naturelles, même si on n’arrivera jamais à obtenir une protection parfaitement satisfaisante, uniquement avec ce type de composé. Aussi souvent que possible, il faudrait pourtant les combiner avec des filtres organiques efficaces et non toxiques.
Il faut se méfier des allégations de certains fabricants de crèmes solaires qui font valoir l’innocuité de leurs filtres sur l’environnement, sur la base d’études scientifiques commandées par eux. Non que ces études soient fausses, mais elles sont menées à un instant T, dans un contexte particulier et n’ont pas forcément de sens. Certains fabricants investissent plus dans la communication que dans l’amélioration de leurs produits. Pour les consommateurs, c’est le parcours du combattant.
Pour protéger sa peau, on ne prend pas n'importe quelle crème solaire
Ces molécules sont-elles dangereuses ?
Plusieurs études scientifiques sérieuses ont démontré, de manière avérée, la nocivité de certaines de ces molécules organiques. En particulier l’oxybenzone (aussi appelé benzophénone-3) et l’octocrylène. Ce dernier composé est peu cher et facile à utiliser pour les fabricants.
Mais ces molécules traversent la peau. Des études ont mis en évidence leur présence dans les urines de certains enfants en Chine, mais aussi dans le lait maternel, chez des femmes qui allaitent. Elles présentent les mêmes risques pour la santé que les pesticides ou les perturbateurs endocriniens [tels que des problèmes de fertilité, de croissance, de comportement, mais aussi possible cause de certains cancers, N.D.L.R.]. De toute évidence, l’octocrylène et l’oxybenzone doivent être interdits.
Quels sont leurs effets sur l’environnement ?
On parle beaucoup de leur impact sur le corail. Les coraux sont un écosystème marin très important pour la reproduction et donc pour la biodiversité. Des arrêtés ont d’ailleurs été pris pour interdire l’utilisation de ces filtres, notamment dans l’archipel des Palaos, en Micronésie, mais aussi à Hawaï [ces interdictions doivent entrer en vigueur respectivement en 2020 et 2021]. Le Laboratoire de biodiversité et biotechnologies de Banyuls (Pyrénées-Orientales) a publié, en décembre 2018, une étude mettant en évidence la toxicité de l’octocrylène sur le corail.
Un plongeur explore des récifs coralliens en Australie. Photo d'illustration. | DAVID GRAY - ARCHIVES REUTERS
Comment se répandent-elles dans la mer ?
Ces molécules présentes dans les crèmes solaires sont difficilement solubles dans l’eau. Quand elles se diffusent dans les eaux de baignades, via la peau, elles se collent aux surfaces solides qu’elles rencontrent. Des prélèvements, effectués par le Laboratoire de Banyuls, ont mis en évidence une concentration importante de ces substances dans le sable, mais aussi sur les parois de micro-organismes marins, d’algues ou de crustacés, même de toute petite taille, comme le phytoplancton.
Ces effets sont ils réversibles ?
Ces molécules se dégradent très lentement. Une fois qu’elles sont fixées, c’est très difficile de s’en débarrasser. Cela peut prendre plusieurs mois.
Cette pollution a-t-elle un impact sur l’homme ?
La vraie question que doit se poser la communauté scientifique sur le sujet, c’est comment ces molécules se transmettent via la chaîne alimentaire. Les crevettes se nourrissent de micro-organismes qui peuvent être contaminés, les huîtres et les moules, qui sont des filtreurs d’eau, sont aussi exposées. Et bien sûr les poissons, consommés par l’homme, qui arrivent en bout de chaîne alimentaire.
Même des organismes de toute petite taille peuvent être contaminés les filtres organiques des crèmes solaires. Les phytoplanctons sont des algues microscopiques. Photo d'illustration. | NOAA MESA
Comment s’en prémunir ?
Pour ouvrir la voie à une action de santé publique, il faut d’abord réunir des données scientifiques précises. Elles n’existent pas actuellement. On ne peut pas dire si l’impact de cette concentration de molécules dans les organismes marins est trop important pour les consommateurs. Il faudrait par exemple établir, à l’échelle nationale, l’estimation moyenne de cette concentration chez les poissons côtiers susceptibles d’être exposés.
De plus, la toxicité de ces molécules pour l’homme et l’environnement est multifactoriel et très complexe. Il n’y a pas que dans les crèmes solaires qui posent problème. Des molécules similaires sont présentes dans les shampoings ou d’autres produits cosmétiques.
Existe-t-il une alternative ?
Les crèmes contenant des filtres minéraux ne sont pas exemptes de toxicité. Mais comme les molécules organiques, elles restent intéressantes pour leur efficacité à filtrer les UV - et il faut absolument se protéger des rayonnements solaires. Toutefois, les compagnies pharmaceutiques doivent investir dans la recherche sur des molécules naturelles, même si on n’arrivera jamais à obtenir une protection parfaitement satisfaisante, uniquement avec ce type de composé. Aussi souvent que possible, il faudrait pourtant les combiner avec des filtres organiques efficaces et non toxiques.
Il faut se méfier des allégations de certains fabricants de crèmes solaires qui font valoir l’innocuité de leurs filtres sur l’environnement, sur la base d’études scientifiques commandées par eux. Non que ces études soient fausses, mais elles sont menées à un instant T, dans un contexte particulier et n’ont pas forcément de sens. Certains fabricants investissent plus dans la communication que dans l’amélioration de leurs produits. Pour les consommateurs, c’est le parcours du combattant.
pig- + membre techno +
- Messages : 9368
Date d'inscription : 18/09/2009
Age : 67
sud vendée ou hautes pyrénées
Re: cremes solaires peut etre pire que le glypho
Oui mais pour les loisirs y a rien d insupportable
fergie62- + membre techno +
- département : 62
Messages : 37472
Date d'inscription : 25/10/2011
Age : 41
Artesië
Re: cremes solaires peut etre pire que le glypho
le soleil naturel par excellence est cancérigène ,les crèmes solaire surement , sortez couverts .
https://www.google.com/search?q=burqa+plage&tbm=isch&source=univ&sa=X&ved=2ahUKEwiG0IObk7njAhWuxYUKHRD2Cn4QsAR6BAgHEAE
bon moyen naturel de se protéger.
https://www.google.com/search?q=burqa+plage&tbm=isch&source=univ&sa=X&ved=2ahUKEwiG0IObk7njAhWuxYUKHRD2Cn4QsAR6BAgHEAE
bon moyen naturel de se protéger.
ivanquoi- + membre techno +
- Messages : 8796
Date d'inscription : 13/09/2009
Age : 62
chartres
Re: cremes solaires peut etre pire que le glypho
Surtout quand il y a un photographe pas loin.
A Nice, au mois d'Aout dernier, il quelques détails étaient troublant.
Vous avez déjà vu une femme aller à la plage sans sac, sans affaires et sans serviette de bain pour s'assoir.
La propagande, c'est pas cher et çà marche bien.
Macron a été élu comme çà.
A Nice, au mois d'Aout dernier, il quelques détails étaient troublant.
Vous avez déjà vu une femme aller à la plage sans sac, sans affaires et sans serviette de bain pour s'assoir.
72 mètres
L’un de mes correspondants et photographe de profession a examiné les photographies commercialisées sur le site de l’agence, les données numériques permettent de préciser que la série de photographies « BurkiNice » a été réalisée le 22 aout vers 15h28 avec un appareil professionnel Canon EOS 1DX Mark II. La dame au voile était situé à 72,7 mètres du photographe qui lui était équipé (selon les métadonnées) avec du lourd : un téléobjectif Canon 100/400, le tout confirmé visuellement à nos témoins après leur avoir présenté une photographie du matériel (voir photo).
La propagande, c'est pas cher et çà marche bien.
Macron a été élu comme çà.
GL- + membre techno +
- Messages : 24956
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: cremes solaires peut etre pire que le glypho
GL a écrit:Surtout quand il y a un photographe pas loin.
A Nice, au mois d'Aout dernier, il quelques détails étaient troublant.
Vous avez déjà vu une femme aller à la plage sans sac, sans affaires et sans serviette de bain pour s'assoir.72 mètresL’un de mes correspondants et photographe de profession a examiné les photographies commercialisées sur le site de l’agence, les données numériques permettent de préciser que la série de photographies « BurkiNice » a été réalisée le 22 aout vers 15h28 avec un appareil professionnel Canon EOS 1DX Mark II. La dame au voile était situé à 72,7 mètres du photographe qui lui était équipé (selon les métadonnées) avec du lourd : un téléobjectif Canon 100/400, le tout confirmé visuellement à nos témoins après leur avoir présenté une photographie du matériel (voir photo).
La propagande, c'est pas cher et çà marche bien.
quel rapport entre Macron, les photographes et les crèmes solaires ?
J'ai pas bien suivi ...
Macron a été élu comme çà.
Invité- Invité
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