Danfoil débarque en France avec son AirBoss pour réduire la dérive de 90 %

Le constructeur de pulvérisateurs danois s'attaque au marché français et commercialise désormais son modèle porté AirBoss de 18 à 24 m. Particularité : grâce à sa technologie à air, la dérive diminue de 90 % pour de meilleures performances et surtout moins de produits chimiques utilisés. À souligner aussi la conception plus légère et plus haute pour passer presque partout et ne pas dégrader les cultures type maïs et colza.
Celle-ci assure l'homogénéité de la taille des gouttelettes et leur pénétration dans la culture à faible dosage, de 30 à 50 l/ha. Le pulvérisateur AirBoss bénéficie donc d'une autonomie proche des 35 ha avec sa cuve pleine, soit un gain en matière de débit de chantier. En clair, la cuve contient de 4 000 à 6 000 l de bouillie, de quoi répondre aux besoins de la plupart des exploitations agricoles qui utilisent un pulvérisateur traîné.

Baisse de la dérive grâce au système à base d'air Eurofoil

Sur sol nu ou en présence de plantes peu développées, la technologie à base d’air Eurofoil assure que les gouttes arrivent au sol. Elles sont distribuées grâce à des mouvements d’air transversaux. Sur les plantes plus grandes, l’air crée une turbulence autour des individus de sorte que la bouillie se dépose à la fois en haut et en bas du végétal, sur le dessus et au-dessous des feuilles. Le danois annonce une réduction importante de la dérive grâce au dispositif - environ 90 %, selon l'institut allemand de la DLG. L'homologation indique même que la dérive engendrée par le vent peut être contrôlée via ce pulvérisateur Danfoil, bien mieux qu'avec les engins concurrents. 

Le pulvérisateur Danfoil AirBoss gère les doses de 30 à 50 l/ha offrant jusqu'à 35 ha d'autonomie. (Danfoil)
La technologie à air Eurofoil réduit considérablement la dérive du produit. (Danfoil)

interessant

oui  trés  mais le coût a l'achat et a l'entretien   brrrrrrrrrrr

Bof : limité à 24 m et si en plus, il faut un pulvé pour les phytos et un pour la sol 39 , on en finit plus .

aucun interet
quand tu traites tu le fais quand il n y a pas de vent et chaque année on y arrive bien non ? 
et quand tu n as pas de vent et tu fais ce qu'il faut, dérive = 0

Hardy (aussi DK) faisait similaire il y a 30 ans.... me semble. N'as pas vraiment pris.

temeos a écrit:aucun interet
quand tu traites tu le fais quand il n y a pas de vent et chaque année on y arrive bien non ? 
et quand tu n as pas de vent et tu fais ce qu'il faut, dérive = 0

tu as de la chance d etre dans une region avec peu de vent,ici c est different

l’intérêt n'est pas que pour le vent
pulvé avec air pulsé : réduction des produits, meilleure répartition, ...

Lorsque vous pulvérisez sur un sol nu sans ou avec des petites plantes, l'air garantit que les gouttelettes atteignent le sol et sont distribuées par des mouvements d'air horizontaux. Dans une culture plus haute, l'air, qui crée une turbulence autour des plantes, garantit que la bouille peut être déposé à la fois sur le haut et le bas de la culture, ainsi que sur inférieure et le postérieure des feuilles. Les pulvérisateurs classiques, en revanche, déposent la majeure partie de la bouille à pulvériser au sommet de la culture, au sommet des feuilles. Le dépôt de la bouille sur la face inférieure des feuilles facilite la pénétration des produits chimiques (produits foliare)

anpist a écrit:l’intérêt n'est pas que pour le vent
pulvé avec air pulsé : réduction des produits, meilleure répartition, ...

+1 , le twin de hardi était pas mal  quand même