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    60 ans d'évolution agricole en Haute Lande

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    60 ans d'évolution agricole en Haute Lande Empty 60 ans d'évolution agricole en Haute Lande

    Message par Invité Mar 28 Sep 2010 - 22:14

    L’agriculture de Haute Lande fêtait récemment ses 60 ans d’évolution, sur des terres hostiles au départ et devenues parmi les plus productives de France grâce à la persévérance de quelques hommes.
    60 ans d'évolution agricole en Haute Lande Presen2
    Ils ont transformé des forêts de pins calcinées, sur des terres humides l’hiver et asséchantes l’été, en terres agricoles parmi les plus productives de France. Et depuis 60 ans, ils n’ont cessé de faire évoluer leur activité agricole. Ces agriculteurs, ce sont ceux de la Haute Lande, un triangle dans les sables humifères situé entre l’estuaire de la Gironde, la Chalosse et le Lot-et-Garonne. Ils fêtaient jeudi 16 septembre à Liposthey ces soixante années d’évolution agricole, tout en dressant des perspectives pour l’avenir.
    450 personnes, monde agricole, élus des collectivités et associations de consommateurs assistaient à cette journée qui se donnait pour objectif de mettre en avant le savoir-faire acquis par ces agriculteurs pour maintenir leur activité économique et la qualité du territoire sur lequel ils travaillent.
    La Haute Lande est essentiellement (à 90 %) couverte de forêts et l’agriculture y est une activité économique relativement récente, puisqu’elle a démarré dans les années cinquante, alors que des incendies de forêt à répétition (entre 1937 et 1949) avaient détruit 400 000 ha de pins. Les pionniers de cette agriculture sont deux agriculteurs originaires du nord de la France, MM. Danton et Watteau qui ont trouvé en 1949 une lande désolée et dépeuplée.
    Une agriculture à inventer Audacieux, ils décidèrent malgré tout de s’installer, dans le secteur de Solférino. Le début d’une grande aventure humaine pour ces hommes qui devaient inventer une nouvelle agriculture sur des sols à la tendance naturelle (faible profondeur et présence d’alios semi-imperméable) de s’engorger en hiver et de s’assécher l’été. « Ces agriculteurs nous intriguaient. Comment allaient-ils travailler ces terres pauvres et inondées ? On les prenait pour des fous » témoigne Maurice Marrocq, alors agriculteur à Rion-des-Landes.
    D’autres pionniers les ont ensuite rejoints, comme Henri Desprez qui se souvient : « il y avait des terres libres et de l’eau. On savait qu’il y avait quelque chose à faire ». Pourtant, dans ces terres marécageuses, le travail est dur, le premier voisin est à 5 km et les revenus ne sont pas au rendez-vous. « Tout était à découvrir. Nous devions résoudre progressivement de nombreux problèmes techniques ». Ainsi, pour évacuer les excès d’eau, Jean Danton va chercher une sous-soleuse en Hollande. Il creuse des fossés. Cet assainissement améliore les conditions de travail. Viennent ensuite les essais de fertilisation, avec des apports en oligo-éléments notamment et le chaulage pour améliorer des sols pauvres et très acides.
    Ces premières exploitations développent ensuite l’irrigation. Au début, ce sont de petits asperseurs qu’il faut déplacer. Le premier pivot arrive des États-Unis en 1966. « L’eau est devenue un trésor. Au prix d’immenses efforts et d’endettements importants, la voie vers la grande agriculture de Haute Lande était alors ouverte » raconte Maurice Vandamne, un de ces aventuriers.
    En parallèle, dans les années cinquante, la compagnie d’aménagement des landes de Gascogne met en place des exploitations à vocation de pare-feu. Elle installe aussi des rapatriés d’Afrique du nord. Beaucoup d’exploitations, trop petites ou ne maîtrisant pas l’eau, ne survivront pas.
    D’une agriculture de polyculture-élevage, la Haute Lande va s’orienter vers la culture du maïs dans les années soixante-dix et la monoculture du maïs sera la règle jusque dans les années quatre-vingt. Les entreprises aval repèrent rapidement le potentiel de production de la zone et développent les surfaces en contrats maïs doux et maïs semences. « Nous avions totale confiance en ces agriculteurs, toujours prêts à développer de nouveaux projets » décrit un ancien salarié de la coopérative Euralis. En outre, les aléas de production sont rares dans cette zone, sécurisant les approvisionnements des entreprises.
    Après l’assainissement, la maîtrise de l’irrigation étant la problématique principale de la Haute Lande, ont été mis en place à cette époque des techniques permettant d’irriguer les cultures de manière très précise : « quand il faut, comme il faut, avec au final une réduction en trente ans des deux tiers des besoins » souligne Didier Ferry, le président du GRCETA.
    Dans les années quatre-vingt-dix, la première réforme de la PAC sonnera la fin du « tout maïs » et un retour à une certaine diversification des assolements vers les cultures légumières. Par la suite, pour répondre aux attentes sociétales, les exploitants vont être amenés à être toujours plus attentifs à la qualité de leur production et à l’impact de leur activité sur l’environnement.

    L'innovation pour préparer demain

    Pour demain rester à la pointe, l’agriculture de Haute Lande mise sur l’innovation
    Conscients des atouts de leur agriculture, les exploitants actuels de la Haute Lande le sont : soleil, climat tempéré et grandes surfaces pour une production de qualité et en quantités régulières, à un prix compétitif, tout en respectant l’environnement. Ils n’imaginent cependant pas en rester là. Sur les traces des pionniers, l’expérimentation, la recherche et l’innovation restent à l’ordre du jour. Ils l’ont affirmé en deuxième partie de cette journée d’anniversaire (voir photo ci dessus).
    Ainsi, à côté du grand enjeu que représente la réduction d’intrants et de l’impact environnemental de l’agriculture, le GRCETA-SFA travaille actuellement sur la problématique de l’énergétique dans l’irrigation. L’objectif est d’améliorer les performances des systèmes d’irrigation.
    Un pôle de chimie verte Par contre, l’avenir, les agriculteurs de Haute Lande ne le voient pas sans la forêt, restant conscients de l’importance de celle-ci sur leur territoire. « Il faut conserver une synergie, une symbiose entre agriculture et forêt. La première sert de pare-feu à la seconde qui elle pompe l’eau en excès et protège du vent » précise Adèle Chauvin, installée dans le secteur il y a 10 ans. D’ailleurs, en Haute Lande, nombreux sont les agriculteurs aussi sylviculteurs. Forêt et agriculture pourraient même être associées dans un pôle de compétitivité aquitain qui regrouperait recherche et industrie pour travailler sur la chimie verte. L’idée serait la production de plantes pérennes ou annuelles destinées à la chimie verte, pour remplacer des produits à forte valeur ajoutée issus de l’industrie pétrolière.
    Synergie toujours, mais cette fois-ci avec les éleveurs : « Les céréaliers ont besoin des éleveurs et vice versa. De nouvelles synergies entre ces deux activités agricoles sont à inventer ».

    Dominique Maurel, Le Sillon

    Pour compléter, je vous recommande
    - une série d'articles sur le blog d'un pionnier: Le blog des deux mondes
    - Le site du GRCETA des sols forestiers d'Aquitaine: clic!

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    60 ans d'évolution agricole en Haute Lande Empty Re: 60 ans d'évolution agricole en Haute Lande

    Message par GL Mer 29 Sep 2010 - 5:12

    J'étais il y a quelques temps sur cette exploitations, c'est impressionnant.

    Regardez avec le niveau 6 (depuis le bas) du zoom. On voit l'avancement des pivots à la couleur du maïs.
    - les supports de pivots passe dans les haies coupe vent
    - pratiquement pas de desherbant
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