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op, ocep,op dans coop ou office du lait...
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carlo s
hermine 22
8080
tekila
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Elevages en tout genre :: Bovins :: Bovins lait
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op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://fr.justin.tv/fairmilktv_fr/b/275509305
pour ceux qui n ont pas le temps ,regarder a partir de 10,12 min ...
je voudrais bien avoir l avis des anciens defenseurs du projet ja
pour ceux qui n ont pas le temps ,regarder a partir de 10,12 min ...
je voudrais bien avoir l avis des anciens defenseurs du projet ja
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
ou l avis de producteurs de porcs en groupements et de pro coop
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
Lait
Le ministère a publié les mesures de fin de campagne
Publié le vendredi 17 décembre 2010 - 17h55
J'aime
Le ministère de l'Agriculture a publié vendredi 16 décembre les mesures de gestion de la fin de la campagne laitière 2010-2011.
Ces mesures sont les suivantes :
- remboursement de la taxe fiscale affectée de tous les producteurs : dans la limite de 2 % du quota individuel.
- allocations provisoires consenties par les laiteries : entre 0 et 5 % du quota individuel selon les industriels.
- mesure de remboursement en faveur des petits producteurs : les producteurs dont le quota est inférieur ou égal à 160.000 litres seront exonérés de la taxe fiscale pour dépassement de quota individuel dans la limite de 10.000 litres, selon les mêmes modalités que pour la campagne passée.
Par ailleurs, les prélèvements de quota lors des transferts fonciers sont supprimés.
Le ministère a publié les mesures de fin de campagne
Publié le vendredi 17 décembre 2010 - 17h55
J'aime
Le ministère de l'Agriculture a publié vendredi 16 décembre les mesures de gestion de la fin de la campagne laitière 2010-2011.
Ces mesures sont les suivantes :
- remboursement de la taxe fiscale affectée de tous les producteurs : dans la limite de 2 % du quota individuel.
- allocations provisoires consenties par les laiteries : entre 0 et 5 % du quota individuel selon les industriels.
- mesure de remboursement en faveur des petits producteurs : les producteurs dont le quota est inférieur ou égal à 160.000 litres seront exonérés de la taxe fiscale pour dépassement de quota individuel dans la limite de 10.000 litres, selon les mêmes modalités que pour la campagne passée.
Par ailleurs, les prélèvements de quota lors des transferts fonciers sont supprimés.
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
plus de prélèvement de lait lors du transfert foncier ???? et bien , le prix de la terre va encore augmenter !!!
Invité- Invité
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
he oui il faut du volume pour baisser le prix du lait
8080- + membre techno +
- Messages : 3701
Date d'inscription : 29/05/2010
Age : 62
ille et vilaine
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
et sans lait ca baisse au pays du calva!!achille a écrit:plus de prélèvement de lait lors du transfert foncier ???? et bien , le prix de la terre va encore augmenter !!!
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
disons , que mon secteur , il y a lait et cereales , et pas des petites structures !! donc un 200 / 250 ha qui a 1 millions de litres sera plus fort pour avaler une petite ferme de 200 000 / 300 000 l par l'effet dillution des charges !!
Invité- Invité
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
lachille a écrit:disons , que mon secteur , il y a lait et cereales , et pas des petites structures !! donc un 200 / 250 ha qui a 1 millions de litres sera plus fort pour avaler une petite ferme de 200 000 / 300 000 l par l'effet dillution des charges !!
le quota moyen a explosé ces derniéres annnées !!!
j'ai vu pendant de nombreuses années le quota my de ma petite coop a 200000 l et actuellement il est de 450000!!
les regroupements y sont aussi pour quelques choses!!
au fait si les prelevements en cas d'acquisitions de foncier sont supprimés ,la case gaec ou autres ne deviens donc plus le passage obligé pour conserver la totalité du litrage ?
et dans le cas du départ d'un associé ,remplacé par un salarié par exemple ,c'est aussi du meme tabac?
qui a la reponse ?
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://www.leprogres.fr/fr/region/la-loire/loire/article/4476977/Crise-du-lait-Reveillez-vous-sinon-on-va-tous-mourir-previent-un-producteur.html
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
Samedi 22 janvier 2011 6 22 /01 /Jan /2011 23:52 Réunions Apli : Paul Ecoffey, producteur de lait en Suisse, a témoigné
La contractualisation précède la baisse des prix du lait
« La Suisse a été un laboratoire pour l’Europe dans la gestion de la filière laitière dans le cadre de la contractualisation. Maintenant, c’est au tour de la France. On a rendez-vous avec l’Histoire. Cela peut paraître prétentieux de s’exprimer ainsi, mais nous, producteurs de lait, sommes placés devant l’alternative : changer la donne ou être condamnés à mort ».
C’est ainsi que Paul de Montvalon (Apli* Maine-et-Loire), président de l’Office du lait (voir Apli : les statuts d'un Office du lait ont été déposés) a commencé son intervention le 21 janvier dans la salle de cinéma de Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche) devant 350 personnes, producteurs de lait pour la plupart.
L’orateur qui l’avait précédé, Paul Ecoffey, est producteur de lait (37 vaches, 280 000 litres par an) à destination de gruyère AOC dans le canton de Fribourg, en Suisse romande. Il a décrit la situation dans son pays. Il conseille de parler en litres de lait, car c’est plus parlant pour les consommateurs (il faut travailler avec eux), et non en 1000 litres, comme le font les industriels.
Les cinq plus gros industriels, qui ont des contrats en direct, achètent le lait autour de 38 centimes, alors que leur coût de production est proche de 60 centimes. Sa situation personnelle est différente, car il vend le litre de lait pour le gruyère AOC 70 centimes pour un coût de production évalué à 85 centimes. Dans ce cas, c'est l'interprofession qui fixe les prix et une production stricte pour ne pas les faire baisser.
Paul Ecoffey (photo) fait partie d’une organisation indépendante, Uniterre, qui a fait la grève du lait en raison de la baisse des prix. La situation s’est dégradée depuis la mise sur les marchés de 300 millions de litres en 2006, et, surtout, après la contractualisation. « On nous l'a annoncé il y a cinq ans. Tout de suite, nous avons créé des organisations partout en pensant pouvoir négocier chacun sur notre territoire. Or, avec 38 organisations, cela a créé des dissensions entre producteurs, ce dont les industriels ont profité. Résultat : on a segmenté le prix du lait entre le marché domestique, le marché européen et le marché mondial. Personnellement, mon prix du litre a chuté de 30 % en dix mois. Ce n'est plus supportable » (Voir Ni indemnes ni sortis de la crise laitière, La Nouvelle République, 20 janvier).
Paul Ecoffey a participé récemment à un forum sur le lait, au cours duquel il a été rappelé que la molécule lait vaut de l’or. C’est une matière noble. Nous sommes dans le même bateau. Il y a 3 à 4% de producteurs qui veulent produire coûte que coûte. Qu’ils produisent, mais en vendant sur le marché mondial. Dans la contractualisation, actuellement, il y a trois segments : le marché suisse (70%), le marché européen (10%) et le marché mondial (20%). Les industriels acheteurs veulent imposer aux producteurs une baisse des coûts de production, mais, à force, on découvre des scandales (en Allemagne, lait à la dioxine, lait frelaté dans le Haut Anjou). En baissant les prix d’achat du lait, on arrive à mettre n’importe quoi dans les assiettes. Or, sans les producteurs, rien n’est possible. Faisons en sorte qu’ils tiennent compte de nous.
Un point important : la contractualisation est obligatoire, mais le producteur n’est pas obligé de signer le contrat de la laiterie. Il doit, cependant, en proposer un autre (en France, avant le 1er avril 2011).
Nous demandons une gestion des quantités de lait produites à leur coût de production. Les industriels peuvent aller sur le marché mondial s’ils le veulent.
Voir « Ne signez aucun contrat sinon vous êtes cuits » (Sud Ouest, Aude Boilley, 20 janvier)
Paul Ecoffey est venu sensibiliser les éleveurs laitiers charentais sur la contractualisation.
Lait : l'Apli lance la bataille des contrats (Ouest-France, François Lemarchand, 22 janvier)
Paul Ecoffey, producteur Suisse, Paul de Montvalon, président de l'office du lait et Pascal Massol, de l'Association des producteurs de lait indépendants devant la salle de cinéma de Saint-Hilaire-du-Harcouët. L'Association des producteurs de lait indépendant termine sa première tournée d'explication de son office du lait. Elle fait salles combles auprès des producteurs.
* Apli : ASSOCIATION NATIONALE DES PRODUCTEURS DE LAITS INDEPENDANTS
Cet article est le 203ème publié sur ce blog dans la catégorie AGRICULTURE et PAC.
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
LETTRE AUX RESPONSABLES POLITIQUES DE NOTRE PAYS
Madame, Monsieur,
Nous tenons à remercier par la présente tous les responsables politiques qui ont refusé de voter pour la LMA et nous voulons essayer d’ouvrir les yeux à ceux qui n’ont pas encore compris les risques engendrés par une politique de libéralisme tel que mené.
Nous vous avons montré le désespoir de notre profession à l’occasion de la grève du lait de septembre 2009. Vous avez été nombreux ainsi que notre ministre à nous recevoir.
Cependant au moment de voter la LMA alors que nous vous demandions :
- Le droit à une représentativité juste afin d’être écouté.
- Le droit de nous organiser afin de pouvoir nous défendre, et ne pas être représenté par des personnes que nous n’avons pas mandatées.
- Une justice sociale, passant par un prix couvrant nos coûts de production, qui nous permette :
o De nous faire remplacer afin d’avoir une vie familiale.
o De nous assurer une retraite digne du niveau de travail fourni (365 jours de travail annuel).
o D’embaucher à la place de faire travailler nos parents qui bien qu’à la retraite, viennent dans les exploitations nous soulager de notre surcharge de travail.
Le constat est que vous avez permis grâce à la LMA qu’on nous asservisse (voir le décret adopter le 30/12/2010).
Après nous avoir soutenus dans notre quête d’une régulation de notre activité laitière à savoir, adapter l’offre à la demande. Nous nous apercevons qu’à l’issue de ces 2 années de crise, la régulation n’est plus qu’un mot pour les discours et que c’est la dérégulation que vous avez votée.
On ne vous demandez pas du travail supplémentaire nous en avons déjà de trop sur nos exploitations, sachez que l’économie d’échelle est très vite à son paroxysme en élevage laitier, la quantité de travail est trop importante et incompressible pour assurer un suivi dans le respect des chartes des bonnes pratiques d’élevage, il faut donc avoir recours à de la Main d’oeuvre salarié qui elle n’accepte pas de travail sans prendre de salaire. Le coût de la main d’oeuvre des exploitants est valorisé (ramené en tarif horaire) à 0.6 Smic et représente 26% dans le cas d’un coût de production calculé à 430€ les 1000L par l’institut de l’élevage en 2007. A noter qu’en 2010 le prix du lait n’atteint pas les 307€ les 1000l
- Une chose est sûre les industriels vont basés leur développement sur la compétitivité des producteurs (seul variable d’ajustement) nous devrons leur fournir de la matière première à un prix dérisoire, ne nous permettant pas d’avoir de salaire et nous obligeant à décapitaliser notre outils de travail, sauf qu’à ce jeu là c’est la disparition de la moitié des exploitations avec les conséquences sur l’emploi et sur l’environnement de nos campagnes. En effet, qui dit industrialisation des exploitations dit incidence négative sur l’empreinte écologique (voir le cas des grandes porcheries industrielles) .
-
- Abandonner pour nous l’espoir de voir enfin un prix rémunérateur où il ne serait plus permis par la loi de vendre à perte. Il aurait fallu plutôt obliger la mise en place d’une indexation sur les coûts de production. En effet à ne pas avoir de corrélation entre le prix de vente et le coût de production nous sommes arrivés à des aberrations exacerbées à chaque envolé des matières premières. Regardez plutôt les indexes ci-dessous
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INDEX PRIX DE LA PRODUCTION LAITIERE (source APLI)
évolution index charges 50%smic +
10%blé+10%maïs+10%soja+20% énergie
évolution index lait au producteur Aide Direct
Laitière couplée comprise
VALORISATION DU PRIX DU LAIT SUIVANT INDEX CHARGES euros/1000 L
ANNEE DE PRODUCTION 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
PRIX QUI AURAIT DU ETRE PAYE 290 € 265 € 281 € 335 € 327 € 329 € 339 € 369 € 411 € 453 € 495 € 548 € 450 € 539 €
. PRIX REELLEMENT PAYE 313 € 294 € 288 € 293 € 308 € 295 € 292 € 292 € 299 € 310 € 299 € 346 € 281 € 306 €
L’index charges tient compte de la main d’oeuvre, de la protéine et de
l’énergie alimentaire, mais aussi des fourrages et de l’énergie fossile.
- En effet ces index montrent très bien que jusqu’en 2002 le prix du lait
compensait l’augmentation des principales charges en production laitière
mais que malgré le soubresaut en 2007 le prix du lait n’a jamais plus
rattrapé les fluctuations de charges.
- Quand à l’obligation de s’engager sur des contrats à 5 ans, sur des
doubles volumes A(volume actuel) et B(volume supplémentaire) sans
connaissance du prix, à l’inverse d’une régulation, nous allons être les
seuls chefs d’entreprise obligés par la loi à produire jusqu’à inonder le
marché précipitant les éleveurs laitier dans un état de faillite. En
opposition au gasoil multicolore, notre lait A ou B sera toujours blanc et
de même qualité, quelque soit sa destination.
- A contrario avec l’industrie automobile que vous avez aidée en son temps
quand il y a mévente l’industriel freine sa production jusqu'à diminuer
son stock afin de ne pas inonder un marché déjà encombré.
La «surindustrialisation» de la filière laitière est la voie de développement voulue par quelques dirigeants (politique, syndicaux, transformateurs, distributeurs…) qui veulent concourir sur le marché mondial. Ils se trompent de chemin. Pour vendre du lait dans les pays où les cours et où la main d’oeuvre sont inférieurs au notre, il faut le faire produire sur place.
Nous ne voulons pas d’une augmentation des prix sur le dos des consommateurs, nous demandons un juste équilibre entre la demande et l’offre et une juste répartition des marges. Le climat de l’année 2010 a provoqué une régulation naturelle sur les céréales provoquant un manque, une flambé des cours et des émeutes de la faim. C’est tout ce que nous voulons éviter.
Les conséquences d’une politique tel que menée seront désastreuses au niveau de :
o L’occupation du territoire.
o L’évolution du chômage et des exclus de la société.
o L’écologie.
Mais encore plus grave en cas d’envolé des cours par manque de production suite à des phénomènes climatiques, sanitaires, sociaux…. Les pays que nos industriels veulent nous faire conquérir coute que coute se retrouveraient sans nourriture créant ainsi un génocide sans précédant.
Certains états l’ont bien compris Canada, Israël, Guinée…
Mais aussi les américains qui veulent arrêter ces abattages de troupeau en masse en changeant de système afin d’adapter l’offre de production à la demande.
D’autres ne l’ont pas compris comme les suisses avec un prix du lait qui à chuté de 30% ou encore ce que l’on nous présentait comme l’exemple à suivre du libéralisme à savoir les Danois qui ont perdus 50% de leurs éleveurs depuis l’an 2000 avec des taux d’endettements surement les plus élevés d’Europe
En temps qu’éleveurs responsables nous sommes prêts à diminuer nos productions dans un système régulé afin d’éviter le pire, mais également à les augmenter en cas de demande.
Avantages :
Si vous acceptiez une régulation telle que nous la proposons cela permettrait dans un délai relativement proche de :
o Nourrir les peuples qui en ont besoin, sans éradiquer leur capacité d’autonomie alimentaire.
o De contrôler en permanence les stocks de chaque pays européen afin d’assurer une sécurité alimentaire à nos concitoyens. Et pour ne plus voir le genre de scandale où lors des tremblements d’Haïti seuls les canadiens étaient capable de fournir de la poudre de lait.
o Un désengagement de subventions publiques dans le domaine agricole.
o Redynamiser l’emploi dans nos campagnes.
o Rééquilibrer une occupation du territoire national et mondial et ainsi éviter la migration de certain peuple.
Nous, nous sommes prêts, c’est à vous de voter les lois qui feront la différence sinon qu’allez vous faire de nous ? Auriez-vous un projet de reconversion pour les hommes et femmes vivant de l’élevage et ses dérivés ? Ne comptez pas sur nous pour disparaître dans un suicide collectif que vous auriez programmé.
Espérant un réveil de vos consciences quand à vos choix face à l’hallali de peuple et de professions où d’enrichissement inexorable de minorité, dont nous ne pourrons nous reprocher de vous avoir mis en garde.
Signé : des Chefs d’Entreprises, Eleveurs Laitiers 7jours /7 ; 24h /24 n’acceptant pas l’asservissement, mais respectant le bon sens paysan.
L’APLI 62
Madame, Monsieur,
Nous tenons à remercier par la présente tous les responsables politiques qui ont refusé de voter pour la LMA et nous voulons essayer d’ouvrir les yeux à ceux qui n’ont pas encore compris les risques engendrés par une politique de libéralisme tel que mené.
Nous vous avons montré le désespoir de notre profession à l’occasion de la grève du lait de septembre 2009. Vous avez été nombreux ainsi que notre ministre à nous recevoir.
Cependant au moment de voter la LMA alors que nous vous demandions :
- Le droit à une représentativité juste afin d’être écouté.
- Le droit de nous organiser afin de pouvoir nous défendre, et ne pas être représenté par des personnes que nous n’avons pas mandatées.
- Une justice sociale, passant par un prix couvrant nos coûts de production, qui nous permette :
o De nous faire remplacer afin d’avoir une vie familiale.
o De nous assurer une retraite digne du niveau de travail fourni (365 jours de travail annuel).
o D’embaucher à la place de faire travailler nos parents qui bien qu’à la retraite, viennent dans les exploitations nous soulager de notre surcharge de travail.
Le constat est que vous avez permis grâce à la LMA qu’on nous asservisse (voir le décret adopter le 30/12/2010).
Après nous avoir soutenus dans notre quête d’une régulation de notre activité laitière à savoir, adapter l’offre à la demande. Nous nous apercevons qu’à l’issue de ces 2 années de crise, la régulation n’est plus qu’un mot pour les discours et que c’est la dérégulation que vous avez votée.
On ne vous demandez pas du travail supplémentaire nous en avons déjà de trop sur nos exploitations, sachez que l’économie d’échelle est très vite à son paroxysme en élevage laitier, la quantité de travail est trop importante et incompressible pour assurer un suivi dans le respect des chartes des bonnes pratiques d’élevage, il faut donc avoir recours à de la Main d’oeuvre salarié qui elle n’accepte pas de travail sans prendre de salaire. Le coût de la main d’oeuvre des exploitants est valorisé (ramené en tarif horaire) à 0.6 Smic et représente 26% dans le cas d’un coût de production calculé à 430€ les 1000L par l’institut de l’élevage en 2007. A noter qu’en 2010 le prix du lait n’atteint pas les 307€ les 1000l
- Une chose est sûre les industriels vont basés leur développement sur la compétitivité des producteurs (seul variable d’ajustement) nous devrons leur fournir de la matière première à un prix dérisoire, ne nous permettant pas d’avoir de salaire et nous obligeant à décapitaliser notre outils de travail, sauf qu’à ce jeu là c’est la disparition de la moitié des exploitations avec les conséquences sur l’emploi et sur l’environnement de nos campagnes. En effet, qui dit industrialisation des exploitations dit incidence négative sur l’empreinte écologique (voir le cas des grandes porcheries industrielles) .
-
- Abandonner pour nous l’espoir de voir enfin un prix rémunérateur où il ne serait plus permis par la loi de vendre à perte. Il aurait fallu plutôt obliger la mise en place d’une indexation sur les coûts de production. En effet à ne pas avoir de corrélation entre le prix de vente et le coût de production nous sommes arrivés à des aberrations exacerbées à chaque envolé des matières premières. Regardez plutôt les indexes ci-dessous
108
108
106
86
112
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INDEX PRIX DE LA PRODUCTION LAITIERE (source APLI)
évolution index charges 50%smic +
10%blé+10%maïs+10%soja+20% énergie
évolution index lait au producteur Aide Direct
Laitière couplée comprise
VALORISATION DU PRIX DU LAIT SUIVANT INDEX CHARGES euros/1000 L
ANNEE DE PRODUCTION 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
PRIX QUI AURAIT DU ETRE PAYE 290 € 265 € 281 € 335 € 327 € 329 € 339 € 369 € 411 € 453 € 495 € 548 € 450 € 539 €
. PRIX REELLEMENT PAYE 313 € 294 € 288 € 293 € 308 € 295 € 292 € 292 € 299 € 310 € 299 € 346 € 281 € 306 €
L’index charges tient compte de la main d’oeuvre, de la protéine et de
l’énergie alimentaire, mais aussi des fourrages et de l’énergie fossile.
- En effet ces index montrent très bien que jusqu’en 2002 le prix du lait
compensait l’augmentation des principales charges en production laitière
mais que malgré le soubresaut en 2007 le prix du lait n’a jamais plus
rattrapé les fluctuations de charges.
- Quand à l’obligation de s’engager sur des contrats à 5 ans, sur des
doubles volumes A(volume actuel) et B(volume supplémentaire) sans
connaissance du prix, à l’inverse d’une régulation, nous allons être les
seuls chefs d’entreprise obligés par la loi à produire jusqu’à inonder le
marché précipitant les éleveurs laitier dans un état de faillite. En
opposition au gasoil multicolore, notre lait A ou B sera toujours blanc et
de même qualité, quelque soit sa destination.
- A contrario avec l’industrie automobile que vous avez aidée en son temps
quand il y a mévente l’industriel freine sa production jusqu'à diminuer
son stock afin de ne pas inonder un marché déjà encombré.
La «surindustrialisation» de la filière laitière est la voie de développement voulue par quelques dirigeants (politique, syndicaux, transformateurs, distributeurs…) qui veulent concourir sur le marché mondial. Ils se trompent de chemin. Pour vendre du lait dans les pays où les cours et où la main d’oeuvre sont inférieurs au notre, il faut le faire produire sur place.
Nous ne voulons pas d’une augmentation des prix sur le dos des consommateurs, nous demandons un juste équilibre entre la demande et l’offre et une juste répartition des marges. Le climat de l’année 2010 a provoqué une régulation naturelle sur les céréales provoquant un manque, une flambé des cours et des émeutes de la faim. C’est tout ce que nous voulons éviter.
Les conséquences d’une politique tel que menée seront désastreuses au niveau de :
o L’occupation du territoire.
o L’évolution du chômage et des exclus de la société.
o L’écologie.
Mais encore plus grave en cas d’envolé des cours par manque de production suite à des phénomènes climatiques, sanitaires, sociaux…. Les pays que nos industriels veulent nous faire conquérir coute que coute se retrouveraient sans nourriture créant ainsi un génocide sans précédant.
Certains états l’ont bien compris Canada, Israël, Guinée…
Mais aussi les américains qui veulent arrêter ces abattages de troupeau en masse en changeant de système afin d’adapter l’offre de production à la demande.
D’autres ne l’ont pas compris comme les suisses avec un prix du lait qui à chuté de 30% ou encore ce que l’on nous présentait comme l’exemple à suivre du libéralisme à savoir les Danois qui ont perdus 50% de leurs éleveurs depuis l’an 2000 avec des taux d’endettements surement les plus élevés d’Europe
En temps qu’éleveurs responsables nous sommes prêts à diminuer nos productions dans un système régulé afin d’éviter le pire, mais également à les augmenter en cas de demande.
Avantages :
Si vous acceptiez une régulation telle que nous la proposons cela permettrait dans un délai relativement proche de :
o Nourrir les peuples qui en ont besoin, sans éradiquer leur capacité d’autonomie alimentaire.
o De contrôler en permanence les stocks de chaque pays européen afin d’assurer une sécurité alimentaire à nos concitoyens. Et pour ne plus voir le genre de scandale où lors des tremblements d’Haïti seuls les canadiens étaient capable de fournir de la poudre de lait.
o Un désengagement de subventions publiques dans le domaine agricole.
o Redynamiser l’emploi dans nos campagnes.
o Rééquilibrer une occupation du territoire national et mondial et ainsi éviter la migration de certain peuple.
Nous, nous sommes prêts, c’est à vous de voter les lois qui feront la différence sinon qu’allez vous faire de nous ? Auriez-vous un projet de reconversion pour les hommes et femmes vivant de l’élevage et ses dérivés ? Ne comptez pas sur nous pour disparaître dans un suicide collectif que vous auriez programmé.
Espérant un réveil de vos consciences quand à vos choix face à l’hallali de peuple et de professions où d’enrichissement inexorable de minorité, dont nous ne pourrons nous reprocher de vous avoir mis en garde.
Signé : des Chefs d’Entreprises, Eleveurs Laitiers 7jours /7 ; 24h /24 n’acceptant pas l’asservissement, mais respectant le bon sens paysan.
L’APLI 62
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
jt de p massol :
tous au salon ce lundi 13h hall1
http://www.justin.tv/fairmilktv_fr#r=-rid-&s=em
tous au salon ce lundi 13h hall1
http://www.justin.tv/fairmilktv_fr#r=-rid-&s=em
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
passe pas ton lien tekila !
carlo s- + membre techno +
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sud de l'ile
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://www.justin.tv/fairmilktv_fr/b/279963427?utm_campaign=archive_embed_click&utm_source=www-cdn.justin.tv
et là? ça doit aller mais le son est trés moyen
et là? ça doit aller mais le son est trés moyen
carlo s- + membre techno +
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Date d'inscription : 09/09/2009
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Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
merde ça me met page introuvable
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Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
EMB
Communiqué de presse
Les représentants des producteurs de lait de quatorze pays européens sont unanimes: il
est impératif de revoir et corriger en profondeur le «Paquet Lait» de la Commission de
l’UE afin de garantir l'avenir de la production laitière en Europe
Lors de la conférence du European Milk Board (EMB) qui a eu lieu du 22 au 24 février à Dublin,
les participants ont été unanimes à reconnaître qu'une plus forte concentration des producteurs
de lait au sein d'organisations indépendantes est indispensable. De même, il est nécessaire
d'observer et de réglementer le marché au niveau européen de façon à réformer efficacement le
mode de formation des prix sur le marché du lait dans l'esprit des producteurs.
24/02/2011 Dublin : Lors de leur conférence de Dublin, les représentants de l'EMB ont été
unanimes à reconnaître que quelques propositions du Paquet Lait présenté par la Commission de
l’UE constituent bel et bien un progrès. Toutefois, ce Paquet Lait continue de négliger le
renforcement nécessaire de la position des producteurs sur le marché du lait.
Romuald Schaber, le Président de l'EMB, a critiqué en particulier la proposition de limiter le
regroupement des producteurs à 3,5% à l’échelon européen et à 33% à l’échelon national et a
attiré l'attention sur le fait qu'une telle restriction ne tenait pas compte des réalités particulières au
secteur du lait. Il a attiré l'attention sur le fait que la part de marché de certaines laiteries dépasse
d'ores et déjà les limites de concentration mentionnées et a, pour cela, cité l'exemple d'ARLA
Foods, qui détient 95 % du marché danois, et de Friesland Campina, qui détient 8,8 % du marché
paneuropéen.
«On ne cesse de nous seriner que les coopératives veulent fusionner et coopérer plus étroitement
à l’échelon européen. Cette tendance est d'ores et déjà manifeste. Les milieux politiques en
Europe et dans les états membres doivent tenir compte de cet état de fait s'ils veulent réellement
renforcer la position des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire, comme ils l'ont déjà si
souvent proclamé», a déclaré R. Schaber. Jackie Cahill, le Président de l'Irish Creamery and Milk
Suppliers Association (ICMSA), la fédération irlandaise membre de l'EMB, soutient
l'argumentation de Romuald Schaber.
«Nous assistons à une concentration croissante des entreprises de transformation et groupes de la
grande distribution d'une taille aujourd'hui déjà importante sans que la Commission de l’UE ne
semble s'en émouvoir. Simultanément, les producteurs de denrées alimentaires et les agriculteurs
ne bénéficient d'aucun soutien dans leurs efforts pour s'organiser et agir de façon coordonnée. La
Commission semble se satisfaire d'observer que l'on prive toujours plus les personnes qui
produisent les denrées alimentaires de la possibilité d'obtenir des prix rémunérateurs et que le
pouvoir soit de plus en plus détenu par les grands distributeurs intermédiaires dominants dans la
chaîne alimentaire.»
Le positionnement des coopératives a également été évoqué : «Aujourd'hui, les coopératives
opèrent sur les marchés internationaux et délocalisent des secteurs d'activité. C'est-à-dire que
leurs membres n’ont souvent plus d’influence sur leurs stratégies commerciales. Pour cette
raison, elles ne doivent plus être considérées comme des organisations de producteurs et ne pas
bénéficier du statut particulier qui est prévu pour elles dans le document de la Commission»,
déclare Sieta van Keimpema, la Vice-présidente de l'EMB.
«Ces coopératives ne sont pas des organisations de producteurs, mais des entreprises de
transformation qui portent un vif intérêt à ce que les prix du lait brut soient faibles. Les
producteurs – indépendamment de la question de savoir s'ils sont membres d'une coopérative ou
approvisionnent une laiterie privée – doivent avoir le droit et la possibilité d'adhérer à une
organisation de producteurs réelle et indépendante», ajoute pour terminer S. van Keimpema.
Les producteurs de lait de quatorze pays européens ont été unanimes à reconnaître qu'il est
impératif d'instituer à l’échelon européen une instance de surveillance qui observe les coûts de
production et les prix ainsi que l'offre et la demande. Cette instance établirait si les prix
producteurs couvrent les coûts de production, ce qu’elle garantirait en déterminant des
fourchettes de prix en vertu desquels l'on déciderait quelles quantités doivent être produites.
Compte tenu du déséquilibre dans les positions des acteurs de la chaîne du lait (producteurs,
transformateurs, commerce, consommateurs) et de la signification de la production de lait pour la
société européenne, une telle instance est indispensable. Pour assurer la pérennisation d'une
production de lait durable en Europe, les représentants des consommateurs doivent également
être impliqués dans le travail de cette instance.
L'EMB a cité l'exemple de la Suisse. Dans ce pays, un marché échappant à tout contrôle a
favorisé l'émergence d'excédents, ce qui a été à l'origine d'une forte baisse des prix producteurs et
d'un stockage de plus en plus important d'excédents de beurre. D'octobre 2008 à octobre 2010,
les prix producteurs ont chuté d'environ 25 %. À la mi-février 2011, les quantités de beurre
stocké s'élevaient à 7311 tonnes, soit 75,5 % de plus que pour la période de référence de 2008.
Un autre problème est la relation des prix producteurs par rapport aux prix consommateurs.
Jackie Cahill à ce sujet : «En Irlande, le taux des producteurs dans le prix de vente du lait en
1995 était de 43 %. En 2005, il était encore de 36 % et a chuté à 26 % en 2009. Cette tendance
est un fait établi et, si l'on ne s'attaque pas au problème en garantissant aux agriculteurs une
relation équitable du prix de vente, il est plus que douteux que les exploitations agricoles
familiales aient, à long terme, une perspective en Europe. Les consommateurs veulent des
denrées alimentaires à des prix avantageux et, sous l'alibi de leur vendre du lait bon marché, les
grandes chaînes de distribution ont tout simplement supprimé les marges en faveur des
agriculteurs producteurs de lait tout en maintenant en vigueur leur marge propre ou en utilisant le
lait comme «produit d'appel». Il s'agit là d'un problème européen auquel il va falloir trouver une
solution européenne.»
Contact:
Silvia Däberitz, EMB 0049-176-38098500, daeberitz@europeanmilkboard.org
Cathal MacCarthy, ICMSA, 00353-87-6168758 or cathalmaccarthy@icmsa.ie
EMB – European Milk Board, Office
Bahnhofstraße 31, D – 59065 Hamm, Germany
Tél.: 0049 – 2381 – 4360495
Fax: 0049 – 2381 – 4361153
office@europeanmilkboard.org
www.europeanmilkboard.org
Communiqué de presse
Les représentants des producteurs de lait de quatorze pays européens sont unanimes: il
est impératif de revoir et corriger en profondeur le «Paquet Lait» de la Commission de
l’UE afin de garantir l'avenir de la production laitière en Europe
Lors de la conférence du European Milk Board (EMB) qui a eu lieu du 22 au 24 février à Dublin,
les participants ont été unanimes à reconnaître qu'une plus forte concentration des producteurs
de lait au sein d'organisations indépendantes est indispensable. De même, il est nécessaire
d'observer et de réglementer le marché au niveau européen de façon à réformer efficacement le
mode de formation des prix sur le marché du lait dans l'esprit des producteurs.
24/02/2011 Dublin : Lors de leur conférence de Dublin, les représentants de l'EMB ont été
unanimes à reconnaître que quelques propositions du Paquet Lait présenté par la Commission de
l’UE constituent bel et bien un progrès. Toutefois, ce Paquet Lait continue de négliger le
renforcement nécessaire de la position des producteurs sur le marché du lait.
Romuald Schaber, le Président de l'EMB, a critiqué en particulier la proposition de limiter le
regroupement des producteurs à 3,5% à l’échelon européen et à 33% à l’échelon national et a
attiré l'attention sur le fait qu'une telle restriction ne tenait pas compte des réalités particulières au
secteur du lait. Il a attiré l'attention sur le fait que la part de marché de certaines laiteries dépasse
d'ores et déjà les limites de concentration mentionnées et a, pour cela, cité l'exemple d'ARLA
Foods, qui détient 95 % du marché danois, et de Friesland Campina, qui détient 8,8 % du marché
paneuropéen.
«On ne cesse de nous seriner que les coopératives veulent fusionner et coopérer plus étroitement
à l’échelon européen. Cette tendance est d'ores et déjà manifeste. Les milieux politiques en
Europe et dans les états membres doivent tenir compte de cet état de fait s'ils veulent réellement
renforcer la position des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire, comme ils l'ont déjà si
souvent proclamé», a déclaré R. Schaber. Jackie Cahill, le Président de l'Irish Creamery and Milk
Suppliers Association (ICMSA), la fédération irlandaise membre de l'EMB, soutient
l'argumentation de Romuald Schaber.
«Nous assistons à une concentration croissante des entreprises de transformation et groupes de la
grande distribution d'une taille aujourd'hui déjà importante sans que la Commission de l’UE ne
semble s'en émouvoir. Simultanément, les producteurs de denrées alimentaires et les agriculteurs
ne bénéficient d'aucun soutien dans leurs efforts pour s'organiser et agir de façon coordonnée. La
Commission semble se satisfaire d'observer que l'on prive toujours plus les personnes qui
produisent les denrées alimentaires de la possibilité d'obtenir des prix rémunérateurs et que le
pouvoir soit de plus en plus détenu par les grands distributeurs intermédiaires dominants dans la
chaîne alimentaire.»
Le positionnement des coopératives a également été évoqué : «Aujourd'hui, les coopératives
opèrent sur les marchés internationaux et délocalisent des secteurs d'activité. C'est-à-dire que
leurs membres n’ont souvent plus d’influence sur leurs stratégies commerciales. Pour cette
raison, elles ne doivent plus être considérées comme des organisations de producteurs et ne pas
bénéficier du statut particulier qui est prévu pour elles dans le document de la Commission»,
déclare Sieta van Keimpema, la Vice-présidente de l'EMB.
«Ces coopératives ne sont pas des organisations de producteurs, mais des entreprises de
transformation qui portent un vif intérêt à ce que les prix du lait brut soient faibles. Les
producteurs – indépendamment de la question de savoir s'ils sont membres d'une coopérative ou
approvisionnent une laiterie privée – doivent avoir le droit et la possibilité d'adhérer à une
organisation de producteurs réelle et indépendante», ajoute pour terminer S. van Keimpema.
Les producteurs de lait de quatorze pays européens ont été unanimes à reconnaître qu'il est
impératif d'instituer à l’échelon européen une instance de surveillance qui observe les coûts de
production et les prix ainsi que l'offre et la demande. Cette instance établirait si les prix
producteurs couvrent les coûts de production, ce qu’elle garantirait en déterminant des
fourchettes de prix en vertu desquels l'on déciderait quelles quantités doivent être produites.
Compte tenu du déséquilibre dans les positions des acteurs de la chaîne du lait (producteurs,
transformateurs, commerce, consommateurs) et de la signification de la production de lait pour la
société européenne, une telle instance est indispensable. Pour assurer la pérennisation d'une
production de lait durable en Europe, les représentants des consommateurs doivent également
être impliqués dans le travail de cette instance.
L'EMB a cité l'exemple de la Suisse. Dans ce pays, un marché échappant à tout contrôle a
favorisé l'émergence d'excédents, ce qui a été à l'origine d'une forte baisse des prix producteurs et
d'un stockage de plus en plus important d'excédents de beurre. D'octobre 2008 à octobre 2010,
les prix producteurs ont chuté d'environ 25 %. À la mi-février 2011, les quantités de beurre
stocké s'élevaient à 7311 tonnes, soit 75,5 % de plus que pour la période de référence de 2008.
Un autre problème est la relation des prix producteurs par rapport aux prix consommateurs.
Jackie Cahill à ce sujet : «En Irlande, le taux des producteurs dans le prix de vente du lait en
1995 était de 43 %. En 2005, il était encore de 36 % et a chuté à 26 % en 2009. Cette tendance
est un fait établi et, si l'on ne s'attaque pas au problème en garantissant aux agriculteurs une
relation équitable du prix de vente, il est plus que douteux que les exploitations agricoles
familiales aient, à long terme, une perspective en Europe. Les consommateurs veulent des
denrées alimentaires à des prix avantageux et, sous l'alibi de leur vendre du lait bon marché, les
grandes chaînes de distribution ont tout simplement supprimé les marges en faveur des
agriculteurs producteurs de lait tout en maintenant en vigueur leur marge propre ou en utilisant le
lait comme «produit d'appel». Il s'agit là d'un problème européen auquel il va falloir trouver une
solution européenne.»
Contact:
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camito- + membre techno +
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Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
Bonjour
Cela se passait il y a trente, mais il faut absolument voir la vidéo
Elle ne dure que sept minutes mais elle démontre bien qu’il fallait déjà changer de système.
N’hésitez pas à la transférer à vos contacts.
APLI 62
https://www.dailymotion.com/video/xfeh2t_le-circuit-du-lait_news
Cela se passait il y a trente, mais il faut absolument voir la vidéo
Elle ne dure que sept minutes mais elle démontre bien qu’il fallait déjà changer de système.
N’hésitez pas à la transférer à vos contacts.
APLI 62
https://www.dailymotion.com/video/xfeh2t_le-circuit-du-lait_news
camito- + membre techno +
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Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://agri-convivial.forumactif.com/t14566-pluralisme-syndicale
carlo s- + membre techno +
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sud de l'ile
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
en tout cas l'office du lait inquiète les pouvoirs publics ! hier c'était la présentation de l'office sur mon secteur et nous avions la présence des RG. sur 5 réunions dans le département seul une n'a pas eu de visite du KGB.
Invité- Invité
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
t inquiete pas baba dans le 35 cela fait 2ans qu il sont avec nous au reunions mais comme tu ditcela inquiete les pouvoirs publics
8080- + membre techno +
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ille et vilaine
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
dans tout cela et ne voulant pas créer un nouveau post pour ça; est ce que quelqu'un a les résultats des élections sodiaal pour bretagne est et ouest. aucune communication dans le journal à ce sujet. Mon avis est que la vérité n'est pas bonne a dire (fédé dehors?!!!!)
nicolas- + membre techno +
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bretagne, kreiz
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
va dans te;;; n;t et recherche resultat sodial bretagne
8080- + membre techno +
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ille et vilaine
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://www.terre-net.fr/forum-agricole/resultat-sodiaal-bretagne/tnpostst/253672p3
carlo s- + membre techno +
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Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
[dailymotion]
contractualisation, office du lait et France Milkboard #1
envoyé par francois50300. - L'actualité du moment en vidéo.[/dailymotion]
contractualisation, office du lait et France Milkboard #1
envoyé par francois50300. - L'actualité du moment en vidéo.[/dailymotion]
Invité- Invité
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
Subject: Contrats lait : un report demandé au ministre
http://www.alencon.maville.com/actu/actudet_-Contrats-lait-un-report-demande-au-ministre_dep-1714382_actu.Htm
Contrats lait : un report demandé au ministre
Après l'assemblée générale des producteurs de lait indépendants, la sénatrice Nathalie Goulet a écrit au ministre à propos des inquiétudes sur le terrain.
La sénatrice de l'Orne, Nathalie Goulet, a assisté récemment, à Briouze, à l'assemblée générale de l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) où il a été beaucoup question du décret de loi de la contractualisation. Suite à cette réunion, la sénatrice a écrit au ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, lui demandant le report de la mise en vigueur de ce décret de loi prévue au 1er avril 2011.
« Après cette réunion, j'ai mesuré la nature et la légitimité de certaines de leurs revendications concernant la mise en place de la contractualisation découlant de la Loi de modernisation agricole, écrit-elle. Certains points doivent être éclaircis. La négociation doit être collective et non forcée et l'équilibre entre les co-contractants assuré par la loi, le législateur étant supposé protéger le plus faible d'entre eux. Ce n'est pas le cas dans les contrats actuellement proposés par les coopératives. »
« Ne signez pas de contrat »
La sénatrice ajoute : « Bien que vous ayez fait du renforcement du pouvoir de négociation des producteurs face à leurs acheteurs une de vos priorités, sur le terrain il n'en reste pas moins qu'encore trop de questions restent en suspens. Dans la pratique, la marge de manoeuvre de négociation est totalement limitée pour les producteurs qui subissent des pressions de la part des coopératives, y compris celles d'être exclus des collectes. Les négociations entre producteurs et acheteurs sont donc à l'évidence un débat qui reste loin d'être abouti pour qu'ils puissent envisager plus sereinement cette coopération. »
L'Association des producteurs de lait indépendants demande à tous les producteurs de lait de ne pas signer de contrat avec les collecteurs. « Les producteurs sont protégés par l'application des quotas (en vigueur jusqu'en 2015) concernant la collecte. Le fait de dire que si les producteurs ne signent pas de contrat, leur lait ne sera pas ramassé est un pur mensonge et relève du fait de pression et de harcèlement. Nous souhaitons que les producteurs qui subissent ce genre de pression se fassent connaître au plus vite auprès de nous pour que nous puissions faire remonter les infos des que possible et les dénoncer. »
Nathalie Goulet a demandé au ministre de collecter les informations et témoignages, grâce à une page facebook et d'élaborer une liste des clauses réputées abusives : suppression de la collecte, application du double quota, entrave à la liberté d'adhérer à telle ou telle organisation, mesures discriminatoires.
Ouest-France
camito- + membre techno +
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Plateau Picard sud
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
8080 a écrit:t inquiete pas baba dans le 35 cela fait 2ans qu il sont avec nous au reunions mais comme tu ditcela inquiete les pouvoirs publics
désolé de vous contredire,
cela ne les inquiéte pas,
je dirai au contraire que cela rassure le pouvoir public
n'oubliez pas une phrase qui n'a pas pu être prononcer au hasard,
"c'est fini,plus de chèque pour la f..."
je suis rassuré d'être surveillé surtout lorsque l'on n'a rien à se reprocher,
rappelez-vous de la visite chez mr le président de la fenepeleu,
les pouvoirs publics ont pu comparé la réaction du dit président dans la vidéo réalisée au bureau à paris avec les dires de ses représentants sur place(gendarmerie et rg )
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entre la boulette d'avesnes et le maroilles
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
L’OPL soutient l’attaque du décret contractualisation par la CR !
Congrès de l’Organisation des Producteurs de Lait : l’OPL soutient l’attaque du décret contractualisation par la CR !
Les administrateurs et producteurs de lait réunis hier en Congrès à Marmilhat (Puy de Dôme) ont examiné les propositions et les positions politiques de l’Europe et de Bruno Le Maire pour la France.
Des producteurs exaspérés
La désinformation continue du Ministre de l’agriculture exaspère les producteurs. La contractualisation imposée au 1 avril et l’absence de cadre règlementaire pour la constitution d’Organisations de Producteurs massives, puissantes et reconnues renforcent la soumission des producteurs à la transformation laitière.
Discours mensonger
La communication de Bruno Le Maire faisant croire à l’opinion publique et aux élus locaux que « les contrats fixent les prix et les volumes pour une durée de cinq ans, ce qui assure aux producteurs une visibilité à long terme sur leurs revenus » est un mensonge caractérisé qui altère gravement la crédibilité de l’Etat !
Les contrats envoyés actuellement aux producteurs par leur laiterie ne mentionnent en aucun cas le prix du lait, ni pour le mois prochain et encore moins pour les 5 prochaines années ! La garantie d’un revenu juste et stable aux producteurs pour 5 ans comme annoncée par le Ministre de l’agriculture n’est donc qu’un artifice de communication !
C’est à croire que le ministère, sans doute mal informé, se déconnecte de plus en plus de la réalité. Personne ne peut ignorer les fluctuations économiques des matières premières, la déstabilisation politique dans de nombreux pays, les problèmes sanitaires et sociaux liés aux catastrophes naturelles ou humaines.
La CR et L’OPL ripostent !
Face à ce constat, l’OPL soutient la Coordination Rurale qui vient d’attaquer le décret sur la contractualisation Lait auprès du Conseil d’Etat.
L’OPL appelle les producteurs à ignorer les propositions de contrats et à refuser cette nouvelle humiliation en adhérant, unis, à l’Organisation de Producteurs indépendantes France Milk Board.
Adhérer à France Milk Board
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Plateau Picard sud
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
oui , bien vu
et en plus quand on ecoute l interview de blm sur la contrctualisation (terre net) ,c est pas rassurant!!
et regardez cela :http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-contractualisation-vue-par-Lactalis-_3640-1728434_actu.Htm
OU sont les ja , qui en 2005 , evoquaient un rassemblement d eleveurs (ttes laiteries confondues) en un gie ou op ou.... par bassin laitier et non des op verticales par laiteries comme la fnpl -ja le veulent aujourd hui ????
et en plus quand on ecoute l interview de blm sur la contrctualisation (terre net) ,c est pas rassurant!!
et regardez cela :http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-contractualisation-vue-par-Lactalis-_3640-1728434_actu.Htm
OU sont les ja , qui en 2005 , evoquaient un rassemblement d eleveurs (ttes laiteries confondues) en un gie ou op ou.... par bassin laitier et non des op verticales par laiteries comme la fnpl -ja le veulent aujourd hui ????
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-contractualisation-vue-par-Lactalis-_3640-1728434_actu.Htm
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Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
https://www.dailymotion.com/video/xhnau5_l-op-france-milk-board-creee-dans-les-prochains-mois_news#from=embed&start=150
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
Agriculture
LE VISAGE DU DIMANCHE
Nicolas Hennuyer, producteur de lait : « Vivre décemment de notre métier »
dimanche 20.03.2011, 05:07
Nicolas Hennuyer, ici au milieu de ses vaches Holstein, espère un sursaut des producteurs de lait.
Demain soir, l'Association des producteurs de lait indépendants (APLI) organisera une réunion d'information à la salle des fêtes de Licques. L'objet : présenter l'Office du lait (la nouvelle interprofession laitière) et France Milk Board, une organisation gérée par des producteurs pour négocier directement les contrats avec les industriels. « La seule solution pour vivre décemment de sa production », estime Nicolas Hennuyer, jeune producteur à Herbinghen.
En juillet 2009, Nicolas Hennuyer gaspillait à contrecœur le lait que ses quatre-vingt-dix Holstein produisaient. « C'était la première fois de ma vie et j'espère la dernière », assure le producteur de 36 ans. La grève du lait, il ne l'a pas suivie de gaîté de cœur. En une douzaine de jours, il a perdu 20 000 litres de son précieux liquide. À 250 E la tonne de lait (hors main d'œuvre), c'est 5 000 E envolés. Mais pour la bonne cause. « À cette époque, le prix du lait était vraiment dérisoire. On perdait beaucoup d'argent. Jeter notre lait, c'était la seule alternative pour que les industriels et les consommateurs nous écoutent. La preuve que sans notre lait, ils ne pouvaient rien faire. »
Fins de mois difficiles
Nicolas Hennuyer est la tête de son exploitation, avec son épouse, sa mère et son frère, depuis bientôt quinze ans. Quand il s'est installé, en 1997, dans sa ferme aux confins des Trois-Pays, le jeune agriculteur parvenait à couvrir l'ensemble de ses coûts de production et à s'assurer un revenu correct grâce au prix de son lait. Aujourd'hui, les coûts de production ont flambé (énergie, semences, engrais, compléments alimentaires pour les vaches...) mais le prix de son lait n'a pas été revu à la hausse. Conséquence : « J'arrive tout juste à couvrir les dépenses mais je ne peux plus m'assurer un salaire décent. » Pourtant, ce n'est pas faute de travailler. « De 7 h à 20 h, tous les jours ». Il s'accorde deux dimanches après-midi sur trois. Jamais davantage. « J'ai investi pour mettre aux normes ma salle de traite. Tout cela, c'est de l'argent. Finalement, je travaille plus, mais je ne gagne pas davantage. »
Demain soir, Nicolas Hennuyer participera à la réunion organisée par l'APLI. Le jeune producteur de lait est partisan de l'Office du lait, une nouvelle interprofession érigée face au Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (CNIEL). « Tous les acteurs de la filière lait y sont représentés : producteur, industriels, distributeurs et consommateurs », explique Nicolas qui milite pour la mise en place du France Milk Board, regroupement des producteurs français. « Cela nous permettra de négocier de façon collective un contrat unique avec les transformateurs. On n'aura plus à s'engager sur plusieurs années, sans garantie de prix, comme c'est le cas aujourd'hui. » Le but du France Milk Board est aussi d'avoir un prix du lait équitable à l'échelle européenne.
D'où la création d'une Agence de régulation européenne. « Elle aura pour rôle de gérer les volumes et de coordonner les différents offices européens. Le but sera de sortir un prix de base avec des règles communes, notamment au niveau sanitaire », explique le producteur, qui invite tous ses collègues à se rassembler, à discuter de leurs problèmes. « Nous sommes restés trop longtemps dans nos fermes, isolés. » Et à se poser les bonnes questions. « Comment cela se fait-il que depuis bientôt trente ans le prix de revient du lait n'a pas augmenté pour les producteurs alors qu'il ne cesse de flamber pour le consommateur ? », s'enquiert Nicolas, qui pointe du doigt les industriels et aussi le CNIEL, « une interprofession laitière qui n'a pas su défendre nos intérêts, ni promouvoir notre filière. »
ARIANE DELEPIERRE, calais@lavoixdunord.fr
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Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://img51.xooimage.com/views/1/a/d/la_fili-re_laiti-...ne_essai-27132a4.doc/
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
https://www.youtube.com/watch?v=uQtKNkqZ3Ds&feature=player_embedded#at=857
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
https://www.youtube.com/watch?v=uQtKNkqZ3Ds&feature=player_embedded
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Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://img67.xooimage.com/views/a/e/f/contrat-office-lait-2a95ea5.jpg/
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://img73.xooimage.com/views/d/b/e/eleveur_laitier_edito-2ab81b2.jpg/
bien dit!
bien dit!
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
bien aussi l article de l eleveur laitier!!:
http://www.apli-nationale.org/index.php?numlien=17#1
http://www.apli-nationale.org/index.php?numlien=17#1
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://www.lafranceagricole.fr/video-et-photo-agricole/actualites-evenements/lait-france-milk-board-entend-reunir-30-des-producteurs-paul-de-montvalon-president-47647.html
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://www.office-du-lait.org/TELECHARGEMENTS/Contrat_France_MilkBoard_13.09.2011.pdf
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
http://img68.xooimage.com/views/6/b/0/__ne_faite_pas___...isse0001-2d692dd.pdf/
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
communiqué de presse de france milk board:
http://img71.xooimage.com/views/9/f/0/communiqu-_france_milkboard-2e02d30.pdf/
http://img71.xooimage.com/views/9/f/0/communiqu-_france_milkboard-2e02d30.pdf/
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
putain cette semain sa etai la pagaille des quotas avec lactalis dans l aveyron car chez moi tous le monde a etai accorde de plus 50 000 l
mm un voisin eloigner a demander 500 000 l et on lui a accorder 600 000l donc il va faire un autres batiment un deuxieme robot vms
par qu on il y a quelque abuse par exemple un gar s a 350 000 et il chaque anne il les fait pas et on lui file 90 000 de plus , et il est venu chez moi pour un materiel et en mm temps il m a dit sa et il me disait que c etai n importe quoi tout sa
moi j ai rien dit car j ai pas aimer sa reaction car si on lui a atribuer du lait c ets que tu la demander , et moi c est se faire prendre par des cons comme sa
mm un voisin eloigner a demander 500 000 l et on lui a accorder 600 000l donc il va faire un autres batiment un deuxieme robot vms
par qu on il y a quelque abuse par exemple un gar s a 350 000 et il chaque anne il les fait pas et on lui file 90 000 de plus , et il est venu chez moi pour un materiel et en mm temps il m a dit sa et il me disait que c etai n importe quoi tout sa
moi j ai rien dit car j ai pas aimer sa reaction car si on lui a atribuer du lait c ets que tu la demander , et moi c est se faire prendre par des cons comme sa
tiltou12- + membre techno +
- Messages : 4567
Date d'inscription : 23/09/2009
Age : 37
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
oui , mais ,les rallonges (definitives) de quotas , ce n est attribué par les laiteries mais par la ddtm qui redistribue les quantités liberées l année précédente par les acal,les arrets de prod etc...
donc pour de grosses quantités attribuées, il faut de grosses demandes et surtout beaucoup d arrets de production !!!!
enfin ,c est encore comme ça chez nous et je pense partout en france
donc pour de grosses quantités attribuées, il faut de grosses demandes et surtout beaucoup d arrets de production !!!!
enfin ,c est encore comme ça chez nous et je pense partout en france
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
oui et comme dans notre bassin du sud ouest il y a que l aveyron, et le tarn qui fait pas mal de lait
le gers et l ariege sont tous en cessation pour sa
le gers et l ariege sont tous en cessation pour sa
tiltou12- + membre techno +
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Date d'inscription : 23/09/2009
Age : 37
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
tan mieux fort heureusement qu on a n a pas acheter pour rien car beaucoup en on acheter l an dernier
tiltou12- + membre techno +
- Messages : 4567
Date d'inscription : 23/09/2009
Age : 37
Re: op, ocep,op dans coop ou office du lait...
quand je vois ces litrages accordé , cela me ferai peur !!! car il y a une déprise laitière !!! il y a encore combien d'usine dans ton secteur Tiltou ??chez nous , l’attribution laitière c'est 3600 l par producteur + 1 % de la CEE !! pas d'achat possible via accal !
Invité- Invité
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