tout et son contraire !

c'est marrant de constater qu'en matiere de politique agricole , allez , j'ose pas dire "agroalimentaire " c'est plus juste , on vas certainement allez de surprise en surprise
libéralisme , se conformer au exigence de l'omc , moins de soutiens et du rôle de l'état dans la gestion des politiques agricole !
laisser le marché vivre sa vie !!
et maintenant :

LA CHRONIQUE DE JEAN-HERVÉ LORENZI*
L’enjeu agroalimentaire mondial,
une urgence
Volatilité, politiques économiques, financiarisation,
innovations technologiques,
changements d’habitudes de consommation,
guerre des changes, tout ce qui
pose problème à l’économie mondiale est
réuni pour remettre l’agriculture et l’alimentation
au coeur de nos préoccupations.
Chaque jour qui passe nous apprend que
des millions d’hectares de terres arables
sont passés dans des mains nouvelles, que
des émeutes de la faim ont éclaté dans de
nombreux endroits dans le monde et que
des affrontements idéologiques parfois
simplistes opposent les tenants d’une globalisation
définitive des marchés à ceux qui
considèrent que la mondialisation est synonyme
de disparition des cultures vivrières.
En réalité, tout cela n’est que les prolégomènes
du véritable bouleversement
auquel nous serons rapidement confrontés.
DES PRIX DEVENUS
TOTALEMENT IRRATIONNELS
Les démographes nous disent, et nous
pouvons les croire avec une certaine marge
d’incertitude, que nous serons 9,3 milliards
d’individus en 2050, mais, dès aujourd’hui,
les équilibres sont difficiles à atteindre.
Déjà en 2008, la folie des prix des denrées
alimentaires, qui s’exprimait par une volatilité
incontrôlable, ou encore des évolutions
erratiques des prix du soja ou du
maïs, signalait que le monde était entré
dans une période de grande irrationalité.
Le fait majeur est clair : ces dernières années
ont été marquées par une hausse globale
des cours des matières premières agricoles
accélérée dans les dernières
semaines. Cette hausse s’explique par quatre
facteurs. D’abord par la demande mondiale
qui croît plus rapidement que l’offre.
Ensuite par les coûts de production et de
transport des matières premières qui ont
augmenté en même temps que les cours du
pétrole et du gaz. Enfin par le développement
des biocarburants qui a participé à
l’augmentation des prix des matières premières
agricoles.Mais aussi par la spéculation
financière qui a participé à la hausse
des prix entre 2006 et 2008.
LES POLITIQUES À METTRE
EN OEUVRE RAPIDEMENT
Comment faire pour éviter cette
hausse des prix ? Les gouvernements ont
trois leviers à leur disposition de nature
très différente. Ils peuvent agir à long
terme sur l’évolution de l’offre, encadrer
le fonctionnement des produits financiers
ayant pour sous-jacents des matières
premières agricoles, notamment en
limitant la taille des positions des opérateurs
financiers sur les marchés dérivés,
en fixant des limites en fonction du bilan,
des fonds propres ou dans l’absolu.
Enfin, on pourrait taxer davantage les
matières premières avec une logique simple,
plus la taxation des matières premières
est élevée, plus la variabilité du prix
pour la consommation est faible. On le
voit, rien n’est facile à mettre en oeuvre.
Mais il y a une urgence, comme l’ont
montré les derniers événements en Tunisie.
* Président du Cercle des économistes

ca devrait donner a refléchir a cetains de nos décideurs et reorienter d'urgence le grenelle des canailles !!
effectivement ,2050 est encore loin ,2008 aurait du etre un signal fort ,2010,ca recommence !!
2011 semble etre du meme tabac !!
les anti continue d'appliquer la politique de l'autruche !!tout va tres bien mme la marquise !
il y a des lendemains d'abondance qui vont etre perturbant pour les reveurs

des girouettes d etat !!!!

Comment faire pour éviter cette hausse des prix ? Les gouvernements ont trois leviers à leur disposition de nature très différente. Ils peuvent agir à long terme sur l’évolution de l’offre, encadrer le fonctionnement des produits financiers ayant pour sous-jacents des matières premières agricoles, notamment en
limitant la taille des positions des opérateurs financiers

Il suffirait aux opérateurs de multiplier les petites positions!

sur les marchés dérivés, en fixant des limites en fonction du bilan, des fonds propres ou dans l’absolu.
Enfin, on pourrait taxer davantage les matières premières avec une logique simple, plus la taxation des matières premières est élevée, plus la variabilité du prix pour la consommation est faible.

Vous avez bien lu: Pour éviter la hausse des prix, il faut taxer davantage! Ça, c'est un économiste!
Je comprends ce à quoi il pense: Quand le prix du pétrole double, le prix de l'essence double dans un pays qui ne taxe pas, ça fait mal, les gens s'en rendent compte, c'est ce qui s'est passé aux USA, les ventes de grosses voitures ont chuté...
Par contre, dans un pays comme le nôtre où les carburants sont lourdement taxés, quand le pétrole double, l'essence ne double pas... mais elle augmente autant qu'aux USA en valeur absolue, et elle y est toujours plus chère! Toutefois, comme elle ne double pas, on s'en rend un peu moins compte.

C'est comme un gosse sur lequel les parents n'ont jamais levé la main: quand il reçoit sa première baffe, il s'en souvient! Mais à un gosse qui est battu tous les jours, une baffe de plus ne lui fait pas particulièrement mal!

L'article copié-collé par dxk est publié dans la revue Investir: clic ici.
Je vous invite à y laisser votre commentaire, comme je l'ai fait!

"Comment faire pour éviter cette hausse des prix ?"
...
"on pourrait taxer davantage les matières premières"

Elle est bien bonne!

Les hausses seraient à terme moins grandes en pourcentage, moins douloureuses, mais on serait mort avant!