Vendre ou attendre ??? VERSION 2012 !

Rappel du premier message :

C'est pas pour multiplier les sujets mais c'est juste pour être un peu plus clair.
Et oui mes amis car la question se pose encore une fois : faut-il commencer à vendre pour 2012 ??? J'ai pas de prix à donner mais on doit pouvoir vendre de la récolte 2012 livraison moisson autour de 210 euros de nos jours... (Je donne un chiffre pour donner un repère quand on reparlera de tout ça dans 1 an ou 2).
Bien sûr j'ai pas la réponse à la question mais c'est pour faire avancer le Shimilimili...
Bon casse tête à tous.

il y a des lustres que j'ai suivi la formation ODA. elle n'est pas inutile cela permet de beaucoup mieux connaitre comment fonctionne les marchés , j'ai etait aussi abonné chez KERPOISSON , ce que je gagnais ne payait pas l'abonnement ;
j'adore la phrase qu'ils repetent à longueur d'année , depuis tres longtemps : les fondamentaux ne sont pas respectés
quand ils t'ont dit cela cela veut dire que tu en as prix un bon coup ou je pense
pour moi mais cela n'engage que moi
ODA est tout ces gens vivent à nos crochets et sont des marchands de réves
certains vont sans doute réagir vivement à mes propos !

polo40 a écrit:

basto a écrit:il ma former a Lavaur le mois dernier

tu la trouvé comment
moi je le trouve assez bien
vous avez créé un club

pas encore je trouve ça cher !!! peut être pour un an histoire de se perfectionner

Bonjour à tous,

Idem pour moi, je reviens de la première journée de formation donnée par ODA pour comprendre les marchés. Pour ma part, j'ai trouvé cela très bien avec beaucoup d'interaction entre les personnes constituant le groupe suivant la formation et la formatrice. Je pense que de toute façon pour comprendre et utiliser au mieux ces outils, on est un peu obligé de suivre ce genre de formation pour connaitre les rudiments de ce système.

stephane a écrit:Bonjour à tous,

Idem pour moi, je reviens de la première journée de formation donnée par ODA pour comprendre les marchés. Pour ma part, j'ai trouvé cela très bien avec beaucoup d'interaction entre les personnes constituant le groupe suivant la formation et la formatrice. Je pense que de toute façon pour comprendre et utiliser au mieux ces outils, on est un peu obligé de suivre ce genre de formation pour connaitre les rudiments de ce système.

+1 il faut ce minimum de formation avant de toucher à ces outils

réaction : assurer son revenu est une première priorité ; bien vendre est la seconde .
Etre le meilleur Vendeur ou meilleur Acheteur , chaque année sur plusieurs années = mission impossible car il y a une part de chance , et statisquement parlant .........

Je ne lancerais pas la pierre à ODA ; c'est vrai que certains sont plus performants en prenant plus de risques .
Toutes les sociétés de conseil vivent à " nos crochets" , par définition, ( nous en sommes Clients ) . A nous de nous en défaire , si nous en sommes capables .

münchen a écrit:Non Gn21 à raison " il a vendu sur le terme " çà veut dire sur le matif , donc rien d'engagé en physique , voila .

non parce qu'alors il ne vend pas sa RECOLTE mais du contrat papier c'est pas pareil

moi j'ai dit au formateur ODA si vous étiez si malin que ça sur le marché a terme vous seriez riche en faisant des achats et ventes et vous ne seriez plus ici

le butté a écrit:moi j'ai dit au formateur ODA si vous étiez si malin que ça sur le marché a terme vous seriez riche en faisant des achats et ventes et vous ne seriez plus ici

on se verra plus à Gbx ?

cereal.be a écrit:

le butté a écrit:moi j'ai dit au formateur ODA si vous étiez si malin que ça sur le marché a terme vous seriez riche en faisant des achats et ventes et vous ne seriez plus ici

on se verra plus à Gbx ?

pleure pas,il y aura d'autres occasions de se voir

Salut à toi, le Butté

le butté a écrit:moi j'ai dit au formateur ODA si vous étiez si malin que ça sur le marché a terme vous seriez riche en faisant des achats et ventes et vous ne seriez plus ici

tout a fait
en ce moment ils arretent pas de me harceler pour etre formé et plus ils m'appelent moins j'ai envie d'y aller
le dernier coup ça s'est a moitié mal fini, a les ecouter si on est pas chez eux on est incapable de vendre un kilo de blé a prix correct
je lui est gentillement expliqué que je connais plusieurs personne qui travaillent avec eux et que leurs prix de vente sont vraiment pas les meilleurs, surtout en 2010
je lui expliqué aussi que maintenant on ne regarde plus les cours sur la france agricole une fois par semaine, avec le devellopement du net on trouve une mine d'info et gratuite en plus

rien vendu encore pour 2012, pas encore soldé la 2011, de temps en temps un peu, quand y a des pics comme la semaine dernière...

soldé le colza 2011 aujourd'hui , les fèveroles aussi , et le maïs en grande partie ... reste 1/4 de blé : wait and see ...

il me reste tout mon blé dur et la moitié du maïs

rien vendu de mon blé 2011 en stock sur la ferme .

par rapport a vous les cérealier , je suis un rigolo , j'en n'est que 200 t a vendre

pepinot50 a écrit:rien vendu de mon blé 2011 en stock sur la ferme .

par rapport a vous les cérealier , je suis un rigolo , j'en n'est que 200 t a vendre

je n'y arrive pas avec tout mon blé dur et tendre

rien vendu encore pour 2012;j'attends je suis confians

leponge a écrit:

le butté a écrit:moi j'ai dit au formateur ODA si vous étiez si malin que ça sur le marché a terme vous seriez riche en faisant des achats et ventes et vous ne seriez plus ici

tout a fait
en ce moment ils arretent pas de me harceler pour etre formé et plus ils m'appelent moins j'ai envie d'y aller
le dernier coup ça s'est a moitié mal fini, a les ecouter si on est pas chez eux on est incapable de vendre un kilo de blé a prix correct
je lui est gentillement expliqué que je connais plusieurs personne qui travaillent avec eux et que leurs prix de vente sont vraiment pas les meilleurs, surtout en 2010
je lui expliqué aussi que maintenant on ne regarde plus les cours sur la france agricole une fois par semaine, avec le devellopement du net on trouve une mine d'info et gratuite en plus

C'est vrai qu'il faut prendre du recul par rapport à leurs stratégies, pour ne pas dire plus...

cereal.be a écrit:réaction : assurer son revenu est une première priorité ; bien vendre est la seconde .
Etre le meilleur Vendeur ou meilleur Acheteur , chaque année sur plusieurs années = mission impossible car il y a une part de chance , et statisquement parlant .........

Je ne lancerais pas la pierre à ODA ; c'est vrai que certains sont plus performants en prenant plus de risques .
Toutes les sociétés de conseil vivent à " nos crochets" , par définition, ( nous en sommes Clients ) . A nous de nous en défaire , si nous en sommes capables .

+1 et j'ajouterais que pour avoir l'info Oda et agritel sont indispensable ;la plus part de ce qui suivent( et qui fanfaronne par ci par là) ou connaissent les marchés tirent une grosse partie du fondamental (et du graphique) de chez eux ...plus quelques autres sources .Après en 2010 la stratégie ODA c'est une moins value ;surement pas une perte ;190 euro en blé peut être ....Le problème des stratégie c'est de les appliquer après sur 5ans que ce soit agritel ou oda ils sont plutôt bon ...

tiens voilà un peu de nouvel du front argentin

Maïs
Sécheresse en Amérique du Sud : restons prudents

Un vent de panique en provenance de l’Amérique du Sud souffle en direction du marché depuis déjà un mois. Cette panique est justifiée en raison d’un bilan mondial de maïs qui demeure tendu. Néanmoins, il est temps de faire appel à la prudence, car personne n’est capable, même l’USDA, de chiffrer à l’heure actuelle la perte du potentiel de production de maïs aussi bien en Argentine qu’au Brésil.
A environ trois mois de la récolte de maïs en Argentine, les prévisions issues tant d’opérateurs que d’analystes se multiplient dans un contexte où la moindre pluie pourrait encore changer le cours de l’histoire : 26 millions de tonnes (Mot) pour l’USDA, 21.4 Mot selon la Bolsa de Comercio de Rosario, 24.5 Mot prévues par certains analystes argentins. Qui détient donc la vérité ? Personne. Afin de fonctionner correctement et en toute transparence, le marché doit être nourri d’informations à la fois abondantes et contradictoires. Et cela est une bonne chose. Pourtant, il convient de souligner que le marché « informe » en fonction de ses connaissances portées sur un sujet déterminé, dans le cas précis, il s’agit de la sécheresse sud-américaine.
Que connait-on vraiment de cette sécheresse ? Pas grand chose...
Premièrement, dans des territoires agricoles aussi vastes que l’on rencontre en Argentine et au Brésil, constater qu’il a plu n’est pas de grand intérêt si l’on n’identifie pas dans quels endroits précis il a plu, et de combien. Lorsque le marché « informe » sur les précipitations tombées, il le fait toujours d’une façon assez approximative.

Deuxièmement, en ce qui concerne l’Argentine, l’expansion de la frontière agricole, constatée notamment ces dix dernières années, rend l’exercice prévisionnel assez difficile. « Sur les dernières années, les fenêtres de semis de maïs en Argentine se sont étendues considérablement en raison de l’application de nouvelles technologies, c’est pour cette raison que nous considérons qu’il est fort difficile de jauger avec certitude la perte de tonnage liée à la sécheresse », a indiqué hier Alberto Morelli, Président de MAIZAR.
En effet, ces dernières années, les semis tardifs de maïs se sont développés en Argentine afin, soit d’attendre des pluies bénéfiques pour semer, soit de faire coïncider la période critique reproductive avec le moment où on prévoit les pluies. C’est bel et bien la R&D des hybrides tardifs à fort potentiel de rendement qui ont permis d’écourter le cycle de production, sans pour autant réduire sensiblement le potentiel de rendement, tout en jouant, selon les années, sur la densité des semis.
L’étendue actuelle de la surface argentine de maïs, l’utilisation croissante des variétés tardives, et par conséquent, l’hétérogénéité des cycles reproductifs liée à la date de semis, rendent donc l’exercice de la prévision extrêmement difficile.

Enfin, on parle moins souvent de la sécheresse enregistrée actuellement au sud du Brésil. Certes, ce pays contribue nettement moins que l’Argentine aux échanges mondiaux, mais cette absence d’information provient avant tout d’un manque de connaissance de la production de maïs au Brésil. La situation au Brésil est également inquiétante, car l’Etat de Rio Grande do Sul, qui traverse à l’heure actuelle une forte sécheresse, contribue à un tiers de la surface nationale de maïs. Néanmoins, la double culture de maïs au Brésil ainsi que l’étendue nationale de ses surfaces rendent les prévisions assez imprécises.

Les nouvelles sud-américaines ne sont pas encourageantes. Il y a de quoi s’inquiéter. Mais évitons de chiffrer l’inquiétude.
Leandro PIERBATTISTI (France Export céréales)

dugers a écrit:

cereal.be a écrit:réaction : assurer son revenu est une première priorité ; bien vendre est la seconde .
Etre le meilleur Vendeur ou meilleur Acheteur , chaque année sur plusieurs années = mission impossible car il y a une part de chance , et statisquement parlant .........

Je ne lancerais pas la pierre à ODA ; c'est vrai que certains sont plus performants en prenant plus de risques .
Toutes les sociétés de conseil vivent à " nos crochets" , par définition, ( nous en sommes Clients ) . A nous de nous en défaire , si nous en sommes capables .

+1 et j'ajouterais que pour avoir l'info Oda et agritel sont indispensable ;la plus part de ce qui suivent( et qui fanfaronne par ci par là) ou connaissent les marchés tirent une grosse partie du fondamental (et du graphique) de chez eux ...plus quelques autres sources .Après en 2010 la stratégie ODA c'est une moins value ;surement pas une perte ;190 euro en blé peut être ....Le problème des stratégie c'est de les appliquer après sur 5ans que ce soit agritel ou oda ils sont plutôt bon ...

Il faut distinguer l'info et certaines formations (ils sont bons) et la prise de décision où là franchement l'agri moyen un peu formé tout seul dans son coin qui prend le temps de suivre fait largement aussi bien voire mieux.

Je ne suis plus chez eux, mais mes voisins qui y sont encore et qui vendent bien ne suivent pas leurs stratégies,
et ce y compris sur 5 ans (pas terribles leurs campagnes depuis 2008).
Agritel en moyenne sur 5 ans ne doit pas faire mieux.
Pour des gens dont le travail est d'être tous les jours sur les marchés, je trouve qu'ils réagissent avec retard et avec les réflexes du paysan de base (ça monte, et ben ça va monter encore, donc je ne vends rien, et puis boom ça s'écroule, ou alors les calls et les puts un peu tard aussi).
Quand on voit 2008 ils n'ont vraiment commencé les ventes qu'à partir de septembre quand la chute était déjà forte. Et d'autres exemples depuis.

voila nico nous donne de l'info ! pas besoin d'ODA ni d'agritel
toute les infos circulent si vite de nos jours ,grace au weeb et a des sites comme ACE
et je plussois le butté , leponge et manu 18

Manu18 a écrit:

dugers a écrit:

cereal.be a écrit:réaction : assurer son revenu est une première priorité ; bien vendre est la seconde .
Etre le meilleur Vendeur ou meilleur Acheteur , chaque année sur plusieurs années = mission impossible car il y a une part de chance , et statisquement parlant .........

Je ne lancerais pas la pierre à ODA ; c'est vrai que certains sont plus performants en prenant plus de risques .
Toutes les sociétés de conseil vivent à " nos crochets" , par définition, ( nous en sommes Clients ) . A nous de nous en défaire , si nous en sommes capables .

+1 et j'ajouterais que pour avoir l'info Oda et agritel sont indispensable ;la plus part de ce qui suivent( et qui fanfaronne par ci par là) ou connaissent les marchés tirent une grosse partie du fondamental (et du graphique) de chez eux ...plus quelques autres sources .Après en 2010 la stratégie ODA c'est une moins value ;surement pas une perte ;190 euro en blé peut être ....Le problème des stratégie c'est de les appliquer après sur 5ans que ce soit agritel ou oda ils sont plutôt bon ...

Il faut distinguer l'info et certaines formations (ils sont bons) et la prise de décision où là franchement l'agri moyen un peu formé tout seul dans son coin qui prend le temps de suivre fait largement aussi bien voire mieux.

Je ne suis plus chez eux, mais mes voisins qui y sont encore et qui vendent bien ne suivent pas leurs stratégies,
et ce y compris sur 5 ans (pas terribles leurs campagnes depuis 2008).
Agritel en moyenne sur 5 ans ne doit pas faire mieux.
Pour des gens dont le travail est d'être tous les jours sur les marchés, je trouve qu'ils réagissent avec retard et avec les réflexes du paysan de base (ça monte, et ben ça va monter encore, donc je ne vends rien, et puis boom ça s'écroule, ou alors les calls et les puts un peu tard aussi).
Quand on voit 2008 ils n'ont vraiment commencé les ventes qu'à partir de septembre quand la chute était déjà forte. Et d'autres exemples depuis.

c'est vrai que très peu suivent les stratégies des uns et des autres a la lettre ;a cause des opportunité sur le physique ,la treso etc ..,et surtout le sentiment de marchés que l'on a tous et qui nous est propre .Pour ce qui est de l'info on peut faire sans c'est vrai mais pour avoir une traduction et une interprétation rapide d'un rapport usda ou encore les attentes avant rapport c'est pas si mal que ça ;pour ce qui est de la vague de froid et l’état des culture en Europe de l'est ;ou la sécheresse en Amérique du sud ;ils avaient publiés depuis un moment ...Après ce serrais idiots de ne compter que sur eux pour vendre ;on le sait tous les conseilleurs ne pas les payeurs ...Il faut un minimum se prendre en main ;et quelques années de pratique .

DUGERS
tes remarques sont justes
ODA donne des infos AGRITEL aussi et d'autres , Nico vient de nous en donner .
Le rapport de l'usda c'est aussi des infos , mais parfois aussi de la désinfo à chacun de lire entre les lignes et de se faire sa propre opinion et ses propres décisions

petite fontaine a écrit:DUGERS
tes remarques sont justes
ODA donne des infos AGRITEL aussi et d'autres , Nico vient de nous en donner .
Le rapport de l'usda c'est aussi des infos , mais parfois aussi de la désinfo à chacun de lire entre les lignes et de se faire sa propre opinion et ses propres décisions

on est d'accord la dessus mais le rapport usda faut bien faire avec parfois il mettent des années pour réajuster les stock...
Pour ce qui est des stratégie je suis adhérent d'une petite coop (- de 1000 adhérents)du sud ouest qui étais surement la première a former les agris au matif dans le sud ouest qui a travaillés avec oda maintenant agritel .Le fonctionnement est peu particulier: que du direct ferme , des comptes et des passage d'ordre de matif par leur intermédiaire ...Lorsqu'on fait un sondage( et ce n'est pas le genre de la maison ) pour connaitre le prix moyens des adhérents ,un très peu répondent et de deux très peu sont au dessus des conseilleurs ; pourtant certains sont formés depuis presque 7 ou 8 ans .

Les prix des matières premières resteront à un niveau élevé en 2012

LEMONDE.FR | 20.01.12 | 13h59 •
Les cours des matières premières ne sont pas près de réellement baisser, si l'on en croit les prévisions publiées par le cercle spécialisé Cyclope, jeudi 19 janvier. Certes, au premier abord, la moyenne des prix annoncés pour 2012, comparée à celle des prix de 2011, fait apparaître une baisse de 5 % pour l'ensemble des produits de base.

Il n'y a guère que le palladium (+9 %), le pétrole WTI (+ 8 %) et l'or (+8 %) qui soient annoncés à la hausse. En revanche, c'est la Bérézina pour le coton (- 37 %), l'argent (- 28 %), le charbon à coke (- 27 %), le gaz naturel aux Etats-Unis (- 25 %) ou le sucre (- 23 %).

Mais l'ampleur de cette baisse moyenne attendue cette année est un trompe-l'œil. Elle tient au fait que les prix ont beaucoup augmenté en 2011, de 35 % en moyenne. Ils ont été tirés vers le haut par l'accident nucléaire de Fukushima, qui a forcé le Japon à se tourner vers le gaz naturel (+81 %), le pétrole (+20 %) et le charbon (+18 %).

La fringale chinoise pour le maïs (+68 %) et la demande croissante pour les engrais, donc les phosphates (+50 %) et la potasse (+29 %), ont aussi joué. Même en recul en 2012, "ces prix se maintiendront à des niveaux très élevés", déclare Philippe Chalmin, le responsable de Cyclope.

"LES COURS SONT REVENUS À LEUR PIC D'AVRIL 2011"

Ce que confirme Jean-Michel Boussemart, directeur délégué de l'institut Coe-Rexecode qui participe à ces prévisions. "Depuis la mi-décembre, les cours sont revenus à leur pic d'avril 2011, souligne M. Boussemart. Le réveil de l'immobilier américain annonce un recours accru au cuivre. La croissance chinoise devrait atteindre 8,9 % ; la Corée est en pleine forme ; l'Inde rebondit".

Cette vitalité inattendue expliquerait, selon lui, que les prix des produits agricoles n'aient pas baissé, alors que la météo et les récoltes ont été excellentes. Elle permet également de comprendre pourquoi la production de pétrole est au plus haut et sa demande au plus bas, sans que les cours du baril baissent. A l'évidence, l'économie mondiale ne demande qu'à repartir de l'avant, grâce au monde en développement.

Si l'on détaille l'évolution des différentes matières premières, ce sont moins leur pourcentage de hausse ou de baisse qui sont intéressants que leurs conséquences. "Le recul annoncé du cours de l'aluminium provoquera des fermetures d'usines car, au prix de 2 000 dollars la tonne, personne n'est rentable dans le monde occidental", souligne M. Chalmin.

IMPONDÉRABLES

A surveiller aussi le gaz de schiste américain. Son développement accéléré a ramené son cours au niveau d'un équivalent baril de 18 dollars. "On comprend que les entreprises américaines se relocalisent en fonction de ce prix attractif, commente M. Chalmin. Les Etats-Unis vont redevenir le pays de l'énergie pas chère et peut-être même parvenir à dépendre de moins en moins du pétrole du Moyen-Orient".

Restent pas mal d'impondérables à surveiller en 2012, parmi lesquels l'Iran, les "printemps arabes", le phénomène météorologique Nina et les aléas des comportements de la Chine sur les marchés.
Alain Faujas

dugers a écrit:

petite fontaine a écrit:DUGERS
tes remarques sont justes
ODA donne des infos AGRITEL aussi et d'autres , Nico vient de nous en donner .
Le rapport de l'usda c'est aussi des infos , mais parfois aussi de la désinfo à chacun de lire entre les lignes et de se faire sa propre opinion et ses propres décisions

on est d'accord la dessus mais le rapport usda faut bien faire avec parfois il mettent des années pour réajuster les stock...
Pour ce qui est des stratégie je suis adhérent d'une petite coop (- de 1000 adhérents)du sud ouest qui étais surement la première a former les agris au matif dans le sud ouest qui a travaillés avec oda maintenant agritel .Le fonctionnement est peu particulier: que du direct ferme , des comptes et des passage d'ordre de matif par leur intermédiaire ...Lorsqu'on fait un sondage( et ce n'est pas le genre de la maison ) pour connaitre le prix moyens des adhérents ,un très peu répondent et de deux très peu sont au dessus des conseilleurs ; pourtant certains sont formés depuis presque 7 ou 8 ans .

je me suis parfois demandé si ce n'etait pas les fonds de pensions qui dictaient le rapport de l'usda ?
je veux bien en MP te communiquer le prix que j'ai vendu mes Maïs recolte 2010
comme tu es du sud ouest. cela te donnera une idée

pourquoi en mp !!!!!

j'ai juste pour habitude et principe de n'ecrire jamais un chiffre sur le forum ni en prix de vente ni en rendement .

petite fontaine a écrit: j'ai juste pour habitude et principe de n'ecrire jamais un chiffre sur le forum ni en prix de vente ni en rendement .

si tu veux je donnerais les miens

petite fontaine a écrit: j'ai juste pour habitude et principe de n'ecrire jamais un chiffre sur le forum ni en prix de vente ni en rendement .

Tu as peur de quoi ?

Et si vous nourrissiez l'Asie ?
Florent Detroy, rédacteur de Matières à Profits

L'Asie connaît actuellement la plus forte demande en céréales du monde. Tirée par des colosses comme la Chine, l'Inde ou encore l'Indonésie, la consommation de produits de base explose depuis 10 ans. Ces pays ont réagi à l'accroissement de leurs besoins par une amélioration constante des techniques agricoles.

Pour prendre un exemple, la Chine a fait des efforts considérables pour améliorer sa production et répondre à sa demande intérieure. Grâce à l'amélioration de ses techniques agricoles, les Chinois peuvent désormais procéder à trois récoltes par an sur certaines terres.

Cette constante amélioration de la production a permis à Pékin d'enregistrer une septième année record en termes de production de maïs. En 2011, la production a déjà augmenté de 6,7%, pour atteindre 189,2 millions de tonnes entre janvier et septembre. Pourtant, selon une enquête de Bloomberg, les importations de maïs doivent encore quintupler pour répondre à la demande.

L'offre de maïs n'arrive plus à répondre à la demande
Selon l'USDA (United States Department of Agriculture), la consommation chinoise a augmenté de 50% depuis 2000, et l'offre de 38% seulement. La Chine est alors devenue en 2010, pour la première fois de son histoire, importatrice nette de maïs. Comme l'annonçait Fang Yan, sous-directeur de la Commission du développement national et de la réforme, la production agricole va affronter de "sérieux challenges".

Ce problème d'offre est commun à tous les pays d'Asie fortement peuplé et en train d'émerger. C'est le cas de l'Inde, ou encore de l'Indonésie. Dans ce dernier pays, les importations de maïs devraient atteindre d'ici la fin d'année 2,5 à 3 millions de tonnes. Pour Morgan Stanley, ces hausses de la consommation pourraient amener le cours du maïs à 7,25 $ en moyenne sur les prochains 10 mois. Ils sont en dessous de 6 $ actuellement.

Oui, l'Asie sera de moins en moins autosuffisante. Selon l'USGC, les importations de maïs en Asie devraient atteindre 7,5 à 8 millions de tonnes sur l'année. C'est une augmentation de 60% en seulement 3 ans.

L'Asie devient carnassière
Cette demande de maïs est tirée par un grand nombre de facteurs au premier rang desquels figure la hausse de la consommation de viande (vaches, porcs et poulets mangent des céréales).

Selon l'US Grain Council, l'organisme chargé de promouvoir les exportations de céréales américaines, la production de nourriture va augmenter "sur tous les marchés d'Asie du Sud-Est ", notamment en Indonésie, en Malaisie, en Thaïlande et au Vietnam. Adel Yusopov, directeur régional de l'USGC, souligne que l'appétit croissant de l'Asie du Sud-Est pour la viande ainsi que la pénurie de production locale "va créer un marché du maïs plus grand qu'en Corée du Sud et, peut-être, qu'au Mexique" (le Mexique et la Corée du Sud sont les 2e et 3e consommateurs du monde).
C'est encore une fois le marché chinois qui nous permet de prendre la mesure des changements qui s'opèrent dans cette partie du monde. Selon la Banque mondiale, les troupeaux de vaches laitières ont triplé depuis 2000 en Chine, et la consommation de porc par tête a augmenté de 26%. Pour 2012, la consommation de viande en Chine devrait encore progresser de 3,5% comparée à 2011. Cette prévision est d'autant plus impressionnante que le pays vit actuellement un ralentissement de son économie. Le changement de régime alimentaire peut ainsi être abordé comme une tendance lourde, solidement ancrée désormais dans la culture asiatique.

Les vraquiers américains portés par les vents du Pacifique
Comme le soulignait Adel Yusopov, la hausse de la demande a rapidement surpassé les capacités de production en maïs des pays asiatiques. A l'augmentation de la consommation de viande, on peut ajouter deux autres raisons : le ralentissement de la progression des rendements agricoles et la pénurie de terres due à l'urbanisation galopante de l'Asie.

Ces trois raisons ont eu pour principal effet de renforcer la dépendance de cette zone géographique aux importations de denrées agricoles. Or un seul pays dispose des capacités suffisantes pour exporter en quantité ces denrées : les Etats-Unis.

Pour vous donner un simple ordre de grandeur, sur les six premiers mois de cette année, les exportations américaines de maïs vers l'Asie du Sud-Est ont atteint 397 000 tonnes. C'est 10 fois le niveau de 2010 sur la même période.

De manière globale, le commerce transpacifique a littéralement ignoré le ralentissement actuel de l'économie mondiale, avec une progression de 10,4% des échanges au troisième trimestre 2011. Ce sont les exportations agricoles qui ont tiré vers le haut les échanges.

Les échanges ont mêmes décollé à Taïwan, en Corée du Sud et en Australie, avec des taux de progression respectifs de 24%, 12% et 19%. Les exportations vers la Chine, quant à elles, ont progressé de 13%. Sur les six premiers mois de cette année, et en comparaison au premier semestre 2010, les importations chinoises de maïs ont été multipliées par 6. D'ailleurs, depuis l'année dernière, la Chine est le premier marché pour les produits agricoles américains.

Hausse des exportations agricoles vers l'Asie : une manne pour les Etats-Unis
Désormais, les exportations vers le Pacifique représentent 56% des exportations américaines. Et cette dynamique n'est pas prête de s'arrêter.

L'agriculture est au centre des accords de libre-échange signés cette année par Barack Obama. Cela a d'abord commencé avec la Corée du Sud, la Colombie et le Panama. L'agriculture est également au coeur du projet de zone de libre-échange dans le Pacifique annoncé le 12 novembre dernier. L'abaissement des barrières douanières et la réduction des subventions en Australie, à Brunei, au Chili, en Malaisie, en Nouvelle-Zélande, au Pérou, à Singapour et au Vietnam, permettra de renforcer le potentiel d'exportation agricole des Etats-Unis. Le potentiel est d'autant plus important que depuis cette annonce, le Japon a rejoint le projet. Or le Japon maintient par exemple un droit de douane de 800% sur le riz.

Le problème de cette stratégie, c'est que les Etats-Unis viennent de connaître une baisse importante de leurs rendements agricoles, ce qui a fait baisser la production des agriculteurs américains.

La solution ? L'augmentation des rendements. Augmentation qui passe en grande partie par les engrais.

tof a écrit:

petite fontaine a écrit: j'ai juste pour habitude et principe de n'ecrire jamais un chiffre sur le forum ni en prix de vente ni en rendement .

Tu as peur de quoi ?

on sait pas qui lit les forums

je ne sais pas ou ils pompent leurs infos sur ouest france mais je lisais un article ce matin
qui affirmait que le prix des céréales resterait en dessous du niveau de 2011

dugers a écrit:

cereal.be a écrit:réaction : assurer son revenu est une première priorité ; bien vendre est la seconde .
Etre le meilleur Vendeur ou meilleur Acheteur , chaque année sur plusieurs années = mission impossible car il y a une part de chance , et statisquement parlant .........

Je ne lancerais pas la pierre à ODA ; c'est vrai que certains sont plus performants en prenant plus de risques .
Toutes les sociétés de conseil vivent à " nos crochets" , par définition, ( nous en sommes Clients ) . A nous de nous en défaire , si nous en sommes capables .

+1 et j'ajouterais que pour avoir l'info Oda et agritel sont indispensable ;la plus part de ce qui suivent( et qui fanfaronne par ci par là) ou connaissent les marchés tirent une grosse partie du fondamental (et du graphique) de chez eux ...plus quelques autres sources .Après en 2010 la stratégie ODA c'est une moins value ;surement pas une perte ;190 euro en blé peut être ....Le problème des stratégie c'est de les appliquer après sur 5ans que ce soit agritel ou oda ils sont plutôt bon ...

le hic c'est qu'ils sont là pour eviter ça justement

petite fontaine a écrit:

tof a écrit:

petite fontaine a écrit: j'ai juste pour habitude et principe de n'ecrire jamais un chiffre sur le forum ni en prix de vente ni en rendement .

Tu as peur de quoi ?

on sait pas qui lit les forums

je vais vous dire















il a mieux vendu que moi

bon 2 eme jour de formation donc et franchement assez content
aprés de la a allez plus loin sur un club ou autre je sais pas
vous avez des compta a terme ouvert ou vous faite avec vos os
et pour les put et les call vous les acheté chez les os ou sur euronext

un compte chez newedge

ça monte !

pour la recolte 2011,

est-ce que qqn a l'échéance matif la + élévée aprés moisson ?( j'ai 206 mais il me manque des notes )

pour avant-récolte 2011,le 10/02/2011, j'ai 278.50 base matif ech mars2011

même question pour récolte 2012,( j'ai 229.50 sur nov2012 en date du 27/05/2011)

carlo s a écrit:ça monte !

faut le dire vite

ça monte de 0.0000000000000000000001 après avoir baissé

on a pas les meme source
2011 + 3
203 donc 185 net !

je vois 205.75 sur mars 2012

ACV, qui s'est présenté récemment, a développé un site avec cotations, infos et analyses :

http://www.agricultureetvous.com/

Il envoie aussi une newsletter quotidienne si on veut.

pig a écrit:je vois 205.75 sur mars 2012

oui ça monte encore

avec le gel annoncé sur l'europe il va peut etre y avoir un petit moment d'incertitudes qui peut faire monter a mon avis.

lauva a écrit:avec le gel annoncé sur l'europe il va peut etre y avoir un petit moment d'incertitudes qui peut faire monter a mon avis.

oui ils lisent les previsions de jéjé33 les traders

carlo s a écrit:

lauva a écrit:avec le gel annoncé sur l'europe il va peut etre y avoir un petit moment d'incertitudes qui peut faire monter a mon avis.

oui ils lisent les previsions de jéjé33 les traders

C'est certain c'est l'effet jéjé 33

quel puissance ACE