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L’éclatante santé de l’agriculture américaine
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
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L’éclatante santé de l’agriculture américaine
L’éclatante santé de l’agriculture américaine
L’USDA s’attend forte tension sur les prix des principales matières premières agricoles en 2011 et 2012. Ce qui va encourager les farmers américains à accroître les ensemencements.
Trois ans après la flambée des prix de 2008, les marchés agricoles resteront tendus en 2011 et 2012, selon Joseph Glauber, l’économiste en chef de l’USDA, le ministère de l’Agriculture américain. Dès 2011, la tension serait forte sur le marché du blé avec une augmentation des prix annoncée de 31,6% aux Etats-Unis, loin devant le soja (+11,1%), le riz (+ 4,8%), et le maïs (+3,7%) même en cas de bonne récolte. Quant au coton, l’expert prévoit une augmentation de 35 % des prix à la production.
La flambée des cours du coton va attirer vers cette culture 2 millions d’acres supplémentaires (1) (800 000 ha), soit une augmentation de 20 % des surfaces qui y sont consacrées.
D’une façon générale et eu égard à la bonne orientation des marchés, les surfaces ensemencées pour les grandes productions végétales devraient augmenter de 4 % en 2011. Soit 10 millions d’acres supplémentaires (4 millions d’ha environ). Si bien que la sole qui leur est dédiée atteindrait 255 millions (102 Mha). C’est la progression la plus forte depuis 1996, mais le record de 280 millions d’acres semés en 1996 ne sera pas atteint.
Principal bénéficiaire de cette embellie, le blé d’hiver pour lequel les superficies enregistreraient une augmentation de 3,7 millions d’acres à 41 millions (16,4 millions d’ha). Par contre et en dépit de la hausse des cours, l’USDA prévoit une légère réduction des semis des blés de printemps en raison d’une forte compétition avec le soja et le colza. Au final, la production de blé aux Etats-Unis devrait diminuer de 6 %, malgré la progression des superficies.
L’élevage en retrait
Les surfaces en maïs devraient progresser de 3,8 % environ pour atteindre 92 millions d’acres (36,8 Mha) chiffre inférieur à celui à celui de 2007 quand le maïs avait tiré profit d’un transfert des surfaces de soja en raison de la hiérarchie des prix qui lui était favorable. Il n’en reste pas moins qu’aux Etats-Unis, l’éthanol devrait absorber 125 millions de tonnes, soit 36 à 37 % de la production de maïs. Mais, souligne l’USDA l’utilisation du maïs pour l’éthanol devrait plafonner malgré la poursuite de la défiscalisation.
Quant au soja, les superficies devraient être en légère augmentation à 78 millions d’acres (+0,6%). Toutefois, l’USDA estime que le marché devrait rester tendu en raison d’une forte demande de la Chine, qui absorbe désormais plus du quart de la production américaine La restauration du crédit d’impôt sur le biodiesel devrait également relancer la demande en huile de soja et donc soutenir également les prix.
Toujours selon l’USDA, les prix des productions animales devraient également progresser, respectivement de 10,6%, de 8,1%, et de 10,8% pour le bœuf, le porc et le lait, sauf pour le poulet où ils resteraient quasiment stables (-0,5%). Mais, comme en Europe, la hausse des prix des aliments pèsera lourdement sur la rentabilité des élevages, en 2011 comme en 2012. Et la production ne devrait guère progresser : +1,1% pour le poulet, +0,4% pour le porc et même reculer pour le bœuf (-1,5%).
(1) 1 acre = 0,4047 ha
L’USDA s’attend forte tension sur les prix des principales matières premières agricoles en 2011 et 2012. Ce qui va encourager les farmers américains à accroître les ensemencements.
Trois ans après la flambée des prix de 2008, les marchés agricoles resteront tendus en 2011 et 2012, selon Joseph Glauber, l’économiste en chef de l’USDA, le ministère de l’Agriculture américain. Dès 2011, la tension serait forte sur le marché du blé avec une augmentation des prix annoncée de 31,6% aux Etats-Unis, loin devant le soja (+11,1%), le riz (+ 4,8%), et le maïs (+3,7%) même en cas de bonne récolte. Quant au coton, l’expert prévoit une augmentation de 35 % des prix à la production.
La flambée des cours du coton va attirer vers cette culture 2 millions d’acres supplémentaires (1) (800 000 ha), soit une augmentation de 20 % des surfaces qui y sont consacrées.
D’une façon générale et eu égard à la bonne orientation des marchés, les surfaces ensemencées pour les grandes productions végétales devraient augmenter de 4 % en 2011. Soit 10 millions d’acres supplémentaires (4 millions d’ha environ). Si bien que la sole qui leur est dédiée atteindrait 255 millions (102 Mha). C’est la progression la plus forte depuis 1996, mais le record de 280 millions d’acres semés en 1996 ne sera pas atteint.
Principal bénéficiaire de cette embellie, le blé d’hiver pour lequel les superficies enregistreraient une augmentation de 3,7 millions d’acres à 41 millions (16,4 millions d’ha). Par contre et en dépit de la hausse des cours, l’USDA prévoit une légère réduction des semis des blés de printemps en raison d’une forte compétition avec le soja et le colza. Au final, la production de blé aux Etats-Unis devrait diminuer de 6 %, malgré la progression des superficies.
L’élevage en retrait
Les surfaces en maïs devraient progresser de 3,8 % environ pour atteindre 92 millions d’acres (36,8 Mha) chiffre inférieur à celui à celui de 2007 quand le maïs avait tiré profit d’un transfert des surfaces de soja en raison de la hiérarchie des prix qui lui était favorable. Il n’en reste pas moins qu’aux Etats-Unis, l’éthanol devrait absorber 125 millions de tonnes, soit 36 à 37 % de la production de maïs. Mais, souligne l’USDA l’utilisation du maïs pour l’éthanol devrait plafonner malgré la poursuite de la défiscalisation.
Quant au soja, les superficies devraient être en légère augmentation à 78 millions d’acres (+0,6%). Toutefois, l’USDA estime que le marché devrait rester tendu en raison d’une forte demande de la Chine, qui absorbe désormais plus du quart de la production américaine La restauration du crédit d’impôt sur le biodiesel devrait également relancer la demande en huile de soja et donc soutenir également les prix.
Toujours selon l’USDA, les prix des productions animales devraient également progresser, respectivement de 10,6%, de 8,1%, et de 10,8% pour le bœuf, le porc et le lait, sauf pour le poulet où ils resteraient quasiment stables (-0,5%). Mais, comme en Europe, la hausse des prix des aliments pèsera lourdement sur la rentabilité des élevages, en 2011 comme en 2012. Et la production ne devrait guère progresser : +1,1% pour le poulet, +0,4% pour le porc et même reculer pour le bœuf (-1,5%).
(1) 1 acre = 0,4047 ha
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