merci les belges...

Vétérinaires ruraux. Merci les Belges!



10 mars 2011 -


Tandis que le nombre de vétérinaires ne cesse d'augmenter dans les villes, le recrutement est plus en plus difficile dans les zones rurales. Heureusement, pour l'instant, il y a «lesBelges».














Ceux que les vétérinaires appellent «les Belges» ne sont pas tous nés de l'autre côté de la frontière. Ce sont souvent des Français qui, recalés au concours d'entrée des écoles vétérinaires hexagonales, se sont momentanément exilés en Belgique. Ils y ont suivi des études délivrant le même diplôme... dans des universités qui ne pratiquaient pas de sélection à l'entrée jusqu'en 2006 (*). Une fois leur diplôme européen en poche, les Français reviennent généralement au pays.

«Les vaches plutôt que les chiens»

Étonnamment, de nombreux vétérinaires belges suivent le même chemin et s'installent dans les campagnes françaises. «10% des professionnels en France sont des Belges», se flatte l'un d'en eux, installé dans une petite commune du Morbihan. «Chez nous, un ?vrai? vétérinaire s'occupe des vaches, pas des chiens. Ici, c'est plutôt l'inverse. Et les Belges apprécientde s'installer en France pour s'occuper des gros animaux».

Trop de femmes dans les écoles?

Ça tombe bien. Car en Bretagne, en dehors des zones urbaines où les vétérinaires commencent à être bien trop nombreux, on a besoin de vétérinaires pour suivre les élevages. «Quand on passe une annonce, il n'y a pas pléthore de candidats, déplore un vétérinaire breton. La dernière fois, on en tenait un bon, mais sa compagne ne voulait pas habiter dans une ville de moins de 100.000 habitants... Finalement, nous avons recruté une femme qui a fait ses études en Belgique. Et ça se passe très bien». Pourtant, les femmes -largement majoritaires dans les écoles de vétérinaires (+70%)- sont accusées de délaisser les zones rurales. Question de morphologie? «Non, explique un véto de la région vannetaise, ce qu'on ne fait pas avec ses muscles, on le fait avec sa tête.En revanche, comme ce sont encore les femmes qui s'occupent le plus du foyer familial, elles ont du mal à travailler 50heures par semaine et à assurer des gardes de nuit. Alors, elles choisissent souvent le canin en ville ou une pratique mixte canin-gros animaux».

Une profession en pleine mutation

Hommes ou femmes, les vétérinaires constituent de plus en plus souvent des cabinets d'une dizaine de professionnels, en zone rurale. L'intérêt: moins d'astreintes par personne et du temps dégagé pour la formation continue. Car le métier ne cesse d'évoluer. «Les éleveurs ont de plus en plus de connaissances techniques. À l'avenir, nous serons de moins en moins des ?vétérinaires-pompiers ?appelés en urgence. Nous allons progressivement devenir des vétérinaires-conseils auprès des éleveurs».

L'enjeu des médicaments

Reste une inquiétude. Les vétérinaires redoutent que sous la pression des pharmaciens et des coopératives agricoles, on ne leur retire le droit de délivrer les médicaments. «Ce serait une vraie perte financière pour nous. Ça n'inciterait pas les jeunes à reprendre nos cabinets. Et dans ce cas, ce serait la fin du maillage du territoire pourtant montré en exemple à l'échelle mondiale en matière de surveillance sanitaire!».

* Depuis, l'Etat belge a mis en place un tirage au sort pour limiter l'afflux des étudiants étrangers.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/veterinaires-ruraux-merci-les-belges-10-03-2011-1230562.php

deux conditions en france pour retrouver des véto ruraux !!
changer les condititions de recrutement pour les écoles prépa !
et faire en sorte que ceux qui chisissent le rural(les vrai de vrai)ne soient plus la risée de leurs collégues écolovéto

Oui nous il y en a un mais au début franchement pour se comprendre sur les termes technique ou autres vocabulaires particuliers mon oncle criait au secours mais la derniere fois que je l'ai croisé il parlait limite le patois

Il est associé avec un "véto de ville" qui lui fait la partie chiens et chats et autres animaux domestiques qui fleurissent et le belge s'occupe des animaux de fermes

ceux qui viennent chez nous sont tous belges (4) et on a un roumain (le probleme du roumain c'est qu'il est peureux du coup faut pas que les vaches bougent une oreille sinon il ne s'en approche pas)

pistile19 a écrit:ceux qui viennent chez nous sont tous belges (4) et on a un roumain (le probleme du roumain c'est qu'il est peureux du coup faut pas que les vaches bougent une oreille sinon il ne s'en approche pas)

C'est pratique ça un veterinaire peureux !! Avec le temps cela vas venir je pense jusqu'a ce qu'une lui fasse une petite frayeur c'est repartis pour trois ans de crainte

beaucoups de femme et d'etranger dans nos université veterinaire!!!! et donc tres peu pour travailler avec les gros animeaux!!!!

mais on vois arriver la gente feminine dans les fermes, il ya quelques années pour l'insemination, et maintenant pour les gros animeaux....
mes deux vete viennent de s'associer avec une jeune dame d'environ 35 ans (epouse d'agriculteur) et meme si elle est deux fois plus legere que moi, elle ne recule devant rien.... j'en connais maintenant trois qui travaille dans les gros animeaux...

il y aura sans doute moins de belges à passer la frontiere dans l'avenir, car on risque de manquer de vete chez nous dans 10-15 ans...



PS: une cesarienne en belgique me coute 93 Eur, et c'est ce que les vete prefere.... je suis effaré par les tarifs en france!!!!

ce récurent problème de vétos pour les animaux ou de toubibs pour nous, va falloir que nos politiques s'en préoccupent sérieusement, il va falloir mettre un sévère coup de frein aux installations en ville... quelque soit la méthode choisie, celle ci devra être très dissuasive, ensuite ou en parallèle, revoir ce sacrosaint numérus closus pour les formations.

idem pour ceux en place, les pousser a dégager des zones urbaines pour un meilleur équilibre entre ville et campagne....

haddock a écrit:beaucoups de femme et d'etranger dans nos université veterinaire!!!! et donc tres peu pour travailler avec les gros animeaux!!!!

mais on vois arriver la gente feminine dans les fermes, il ya quelques années pour l'insemination, et maintenant pour les gros animeaux....
mes deux vete viennent de s'associer avec une jeune dame d'environ 35 ans (epouse d'agriculteur) et meme si elle est deux fois plus legere que moi, elle ne recule devant rien.... j'en connais maintenant trois qui travaille dans les gros animeaux...

il y aura sans doute moins de belges à passer la frontiere dans l'avenir, car on risque de manquer de vete chez nous dans 10-15 ans...



PS: une cesarienne en belgique me coute 93 Eur, et c'est ce que les vete prefere.... je suis effaré par les tarifs en france!!!!

Re-bonjour à tous! de retour, je n'ai eu aucune vrai disponibilité depuis ces derniers mois pour participer...

en ce qui concerne les véto, le mien est belge et j'en suis satisfait car à compétence égale il ne délègue pas après 35 heures, vient lui même la nuit et le we quand il le faut lorsque c'est grave (autrement on se débrouille tout seul). je n'aime pas travailler avec les cabinets qui ont un turnover important, des méthodes qui supposent trop de temps (lorsqu'on n'en a pas) et qui recherchent en priorité le travail "facile" ou le moins pénible et d'abord ramasser du fric. Le fait d'être un homme ou une femme n'a pour moi aucune espèce d'importance