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La vérité si je mens !
4 participants
La vérité si je mens !
Le telegramme du 28/9/2011 http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/crise-le-trader-dont-le-cynisme-affole-la-planete-28-09-2011-1445258.php
Crise. Le trader dont le cynisme affole la planète
28 septembre 2011 - 1 réaction(s)
.
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«Je vais me coucher tous les soirs et je rêve d'une autre récession». C'était il y a 48heures, lundi, sur la BBC. Un trader indépendant installé à Londres, Alessio Rastani, décrivait la crise comme une simple «opportunité». Annonçait en souriant que, de son point de vue, ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent le monde, mais la banque américaine Goldman Sachs. Et surtout que, d'ici à quelques mois, «les économies de millions de personnes se seront évaporées». Pas n'importe où: dans sa poche et celles de ses semblables.
Un activiste ?
Stupeur dans les studios, mais aussi chez les spectateurs, effrayés par tant de cynisme. La séquence, depuis, a fait le tour du monde, et ouvert la porte à toutes les suppositions. Et s'il s'agissait d'un activiste venu dénoncer, à la manière forte, les dérives de la finance mondiale? Les rédactions se mettent sur le coup, les archivistes revoient leurs séquences, la Toile recoupe l'identité du fauteur de troubles à grand renfort de tweets. Les «Yes Men», rendus célèbres par leurs coups médiatiques pour dénoncer le libéralisme, sont soupçonnés. Ils démentent et il faut se rendre à l'évidence: jusqu'à preuve du contraire, le trader au cynisme surdimensionné est bel et bien réel. Et ses déclarations sont vraiment le reflet de ce que pensent ceux qui se voient comme les gagnants de la crise. Recontacté par la BBC, il confirme ses dires et avoue son étonnement. «Je croyais que tout le monde connaissait ce genre de choses». Cynique jusqu'au bout.
Crise. Le trader dont le cynisme affole la planète
28 septembre 2011 - 1 réaction(s)
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«Je vais me coucher tous les soirs et je rêve d'une autre récession». C'était il y a 48heures, lundi, sur la BBC. Un trader indépendant installé à Londres, Alessio Rastani, décrivait la crise comme une simple «opportunité». Annonçait en souriant que, de son point de vue, ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent le monde, mais la banque américaine Goldman Sachs. Et surtout que, d'ici à quelques mois, «les économies de millions de personnes se seront évaporées». Pas n'importe où: dans sa poche et celles de ses semblables.
Un activiste ?
Stupeur dans les studios, mais aussi chez les spectateurs, effrayés par tant de cynisme. La séquence, depuis, a fait le tour du monde, et ouvert la porte à toutes les suppositions. Et s'il s'agissait d'un activiste venu dénoncer, à la manière forte, les dérives de la finance mondiale? Les rédactions se mettent sur le coup, les archivistes revoient leurs séquences, la Toile recoupe l'identité du fauteur de troubles à grand renfort de tweets. Les «Yes Men», rendus célèbres par leurs coups médiatiques pour dénoncer le libéralisme, sont soupçonnés. Ils démentent et il faut se rendre à l'évidence: jusqu'à preuve du contraire, le trader au cynisme surdimensionné est bel et bien réel. Et ses déclarations sont vraiment le reflet de ce que pensent ceux qui se voient comme les gagnants de la crise. Recontacté par la BBC, il confirme ses dires et avoue son étonnement. «Je croyais que tout le monde connaissait ce genre de choses». Cynique jusqu'au bout.
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
Re: La vérité si je mens !
cynique ???
est ce effronté que de dire tout haut ce que fait une minorite, de dire tout haut ce que le peuple est trop occupé a ne pas ecouter ou savoir car il s'occupe de Big Brother et autre L'amour est dans le Pre" ???
Je crois qu'il faut arreter de se voiler la face....si tout s'est casse la gueule depuis trois ans, c'est bien a cause des banques, et si tout continue de se casser la gueule, c'est encore a cause des banques et de nos politiques corrompus jusqu'a la moele !!!
PS : au fait, selon le sens primaire de "cynique "
est ce effronté que de dire tout haut ce que fait une minorite, de dire tout haut ce que le peuple est trop occupé a ne pas ecouter ou savoir car il s'occupe de Big Brother et autre L'amour est dans le Pre" ???
Je crois qu'il faut arreter de se voiler la face....si tout s'est casse la gueule depuis trois ans, c'est bien a cause des banques, et si tout continue de se casser la gueule, c'est encore a cause des banques et de nos politiques corrompus jusqu'a la moele !!!
PS : au fait, selon le sens primaire de "cynique "
Invité- Invité
Re: La vérité si je mens !
Il faut sauver les riches, que les autres crèvent de faim est sans importance.
737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales
Par Ivan du Roy (9 septembre 2011)
Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde.
Leur étude, à la frontière de l’économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l’Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier. Leur travail – « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) – porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l’OCDE. Ils ont mis en lumière les interconnexions financières complexes entre ces « entités » économiques : part du capital détenu, y compris dans les filiales ou les holdings, prise de participation croisée, participation indirecte au capital…
Résultat : 80 % de la valeur de l’ensemble des 43.000 multinationales étudiées est contrôlé par 737 « entités » : des banques, des compagnies d’assurances ou des grands groupes industriels. Le monopole de la possession du capital ne s’arrête pas là. « Par un réseau complexe de prises de participation », 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes entre elles, possèdent 40 % de la valeur économique et financière de toutes les multinationales du monde entier.
Une super entité de 50 grands détenteurs de capitaux
Enfin, au sein de ce groupe de 147 multinationales, 50 grands détenteurs de capital forment ce que les auteurs appellent une « super entité ». On y retrouve principalement des banques : la britannique Barclays en tête, ainsi que les « stars » de Wall Street (JP Morgan, Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley…). Mais aussi des assureurs et des groupes bancaires français : Axa, Natixis, Société générale, le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne ou BNP-Paribas. Les principaux clients des hedge fund et autres portefeuilles de placements gérés par ces institutions sont donc, mécaniquement, les maîtres du monde.
Cette concentration pose de sérieuses questions. Pour les auteurs, « un réseau financier densément connecté devient très sensible au risque systémique ». Quelques-uns flanchent parmi cette « super entité », et c’est le monde qui tremble, comme la crise des subprimes l’a prouvé. D’autre part, les auteurs soulèvent le problème des graves conséquences sociales que pose une telle concentration. Qu’une poignée de fonds d’investissement et de détenteurs de capital, situés au cœur de ces interconnexions, décident, via les assemblées générales d’actionnaires ou leur présence au sein des conseils d’administration, d’imposer des restructurations dans les entreprises qu’ils contrôlent… et les effets pourraient être dévastateurs. Enfin, quelle influence pourraient-ils exercer sur les États et les politiques publiques s’ils adoptent une stratégie commune ? La réponse se trouve probablement dans la brûlante actualité des plans d’austérité.
Ivan du Roy
737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales
Par Ivan du Roy (9 septembre 2011)
Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde.
Leur étude, à la frontière de l’économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l’Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier. Leur travail – « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) – porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l’OCDE. Ils ont mis en lumière les interconnexions financières complexes entre ces « entités » économiques : part du capital détenu, y compris dans les filiales ou les holdings, prise de participation croisée, participation indirecte au capital…
Résultat : 80 % de la valeur de l’ensemble des 43.000 multinationales étudiées est contrôlé par 737 « entités » : des banques, des compagnies d’assurances ou des grands groupes industriels. Le monopole de la possession du capital ne s’arrête pas là. « Par un réseau complexe de prises de participation », 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes entre elles, possèdent 40 % de la valeur économique et financière de toutes les multinationales du monde entier.
Une super entité de 50 grands détenteurs de capitaux
Enfin, au sein de ce groupe de 147 multinationales, 50 grands détenteurs de capital forment ce que les auteurs appellent une « super entité ». On y retrouve principalement des banques : la britannique Barclays en tête, ainsi que les « stars » de Wall Street (JP Morgan, Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley…). Mais aussi des assureurs et des groupes bancaires français : Axa, Natixis, Société générale, le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne ou BNP-Paribas. Les principaux clients des hedge fund et autres portefeuilles de placements gérés par ces institutions sont donc, mécaniquement, les maîtres du monde.
Cette concentration pose de sérieuses questions. Pour les auteurs, « un réseau financier densément connecté devient très sensible au risque systémique ». Quelques-uns flanchent parmi cette « super entité », et c’est le monde qui tremble, comme la crise des subprimes l’a prouvé. D’autre part, les auteurs soulèvent le problème des graves conséquences sociales que pose une telle concentration. Qu’une poignée de fonds d’investissement et de détenteurs de capital, situés au cœur de ces interconnexions, décident, via les assemblées générales d’actionnaires ou leur présence au sein des conseils d’administration, d’imposer des restructurations dans les entreprises qu’ils contrôlent… et les effets pourraient être dévastateurs. Enfin, quelle influence pourraient-ils exercer sur les États et les politiques publiques s’ils adoptent une stratégie commune ? La réponse se trouve probablement dans la brûlante actualité des plans d’austérité.
Ivan du Roy
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: La vérité si je mens !
Décidément, cette histoire rappelle les moment les plus sombres du XX° siècle.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: La vérité si je mens !
le fameux trader n'est qu' un imposteur !!!!!!!!!!
kerfanch- + membre techno +
- Messages : 3664
Date d'inscription : 11/09/2009
Re: La vérité si je mens !
Allons allons...
je me souviens parfaitement lors de la crise des subprimes, de Alain MADELIN ( ancien candidat à la prez) qui avait répondu à une journaleuse qui lui demandait ce qu'un libéral comme lui allait faire ( elle espérait peut-être qu'il allait s'acheter une corde) que c'était le moment idéal pour réaliser de bonnes affaires.
Ce conseil de gestion avisée est décrit dans tous les manuels du bon boursicouteur que l'on trouve à la FNAC.
Non, ce qui choque, c'est qu'aujourd"hui, avec les iphones et tout le tralala, même les discussions de bistro entre traders de Courbevoie arrive à faire du bruit dans les estaminets à Carnac.
je me souviens parfaitement lors de la crise des subprimes, de Alain MADELIN ( ancien candidat à la prez) qui avait répondu à une journaleuse qui lui demandait ce qu'un libéral comme lui allait faire ( elle espérait peut-être qu'il allait s'acheter une corde) que c'était le moment idéal pour réaliser de bonnes affaires.
Ce conseil de gestion avisée est décrit dans tous les manuels du bon boursicouteur que l'on trouve à la FNAC.
Non, ce qui choque, c'est qu'aujourd"hui, avec les iphones et tout le tralala, même les discussions de bistro entre traders de Courbevoie arrive à faire du bruit dans les estaminets à Carnac.
Invité- Invité
Re: La vérité si je mens !
kerfanch a écrit:le fameux trader n'est qu' un imposteur !!!!!!!!!!
il parle pas mal
goldman sachs rules the world il n y a pas que lui a le penser
nos politiques sont des fetus de paille face a ces geants de la finance
mr Portier d agritel expliquait comment GS avait fait baisser a lui seul le prix de la tonne de blé de 10 euros le meme jour!
moi ce genre de video meme si le gars n est pas un trader je trouve ca rafraichissant
c est pas sur tf1 que l on voit ca
PV 53- + membre techno +
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Date d'inscription : 17/09/2009
Age : 57
SO 53
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