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Le fil des bonimenteurs
Rappel du premier message :
Michel Barnier, le Sganarelle des temps modernes, après avoir été au chevet de l’agriculture française où il s’illustra comme ministre en tentant de soigner le mal par le mal, a décidé cette fois-ci en tant que commissaire de s’attaquer à la fièvre de l’endettement des Etats européens.
Si, comme moi, vous avez un peu oublié la pièce de Molière et Sganarelle, « Le médecin malgré lui », Internet vous est d’un grand secours : au troisième acte Sganarelle rencontre Perrin et Thibaut, un vieux paysan ; ils sont venus lui demander de l’aide pour soigner la femme de ce dernier en train de mourir. Sans vergogne, Sganarelle leur soutire tout leur argent avant de leur proposer un remède incongru.
Voilà donc aujourd’hui notre économiste malgré lui obligé devant l’urgence de trouver une solution à la crise de la dette, les saignées utilisées jusqu’alors n’ayant eu pour effet qu’empirer la santé du malade. C’est donc après avoir consulté toutes les sommités et experts disponibles à la Cour de Bruxelles, ce qui lui pris quelques années, que le commissaire au marché intérieur et aux services trouva cette idée de génie : puisque tous les remèdes avaient échouées, il ne restait qu’une ultime solution avant le décès du patient : faire croire qu’il allait bien, et pour y arriver, on peut dire que le commissaire Barnier fut un maître en la matière.
Notre commissaire fou avait plus d’un atout dans sa besace, le concours de tout ce que la Cour et ses parages compte de gens importants n’étant pas le moindre, des courtisans vibrionnant au coeur du château belge jusqu’aux plus fameux publicistes et faiseurs d’opinions qu’on saurait remercier à la première occasion qui se présenterait.
Assuré d’avoir de bonnes retombées médiatiques, Michel et les commissaires s’attelèrent à la tâche qu’ils connaissent le mieux, pour la pratiquer depuis des lustres : la création d’une nouvelle réglementation interdisant l’usage des thermomètres.
C’est à une gazette connue pour son sérieux et son entregent qu’il offrit l’exclusivité de la nouvelle : celle-ci saura s’en faire écho auprès des milieux autorisés avant d’être jetée en pâture à la populace toujours avide de pouvoir vaquer à ses occupations sans avoir à se soucier d’un avenir considéré entre de bonnes mains.
Bruxelles décida donc de préparer une proposition de législation afin d’interdire la notation financière des Etats sous assistance respiratoire.
« Il y a un traitement spécifique à adopter lorsqu'un pays est sous programme de négociation avec le FMI ou l'Union européenne. Si on considère que ce n'est pas opportun, on peut interdire ou suspendre cette notation. C'est une mesure à laquelle je réfléchis », a expliqué hier le Michel Barnier, commissaire au Haut Château.
En filigrane, les plus fins observateurs d’entre vous auront noté la menace qui pèse sur certains pays de l’Oignon : que leur gouvernement se retrouve sous les diktats du Fond Monétaire International, le grand gendarme de la finance étatique. Souvenez-vous de l’Argentine…
En d’autres lieux et à une autre époque, le Royaume d’Angleterre s’était vu menacé de se retrouver sous la tutelle du FMI. Le gouvernement britannique et socialiste avait dû laisser la place à la Dame de fer, une Margaret pas Royale pour un penny, elle était fille d’épicier, Thatcher qui réussira à éviter la honte absolue à cette nation des plus fières en prenant les rênes du pouvoir et en administrant un remède de cheval à son pays.
« C'est peu de dire que les agences de notation n'ont pas vu la crise arriver, qu'elles n'ont pas noté correctement certains pays ou entreprises et qu'elles peuvent donc à ce titre être considérées comme une des causes de la crise que nous vivons », a stigmatisé hier Michel Barnier.
C’est peu dire que notre grand Barnier n’a rien vu venir lui non plus. Son seul espoir est donc de durer le plus longtemps possible et de tenir son rang jusqu’à la retraite qu’il espère encore atteindre avant qu’un peuple en colère ne le chasse d’ici là.
Au pays des aveugles les borgnes sont rois…
Michel Barnier, le Sganarelle des temps modernes, après avoir été au chevet de l’agriculture française où il s’illustra comme ministre en tentant de soigner le mal par le mal, a décidé cette fois-ci en tant que commissaire de s’attaquer à la fièvre de l’endettement des Etats européens.
Si, comme moi, vous avez un peu oublié la pièce de Molière et Sganarelle, « Le médecin malgré lui », Internet vous est d’un grand secours : au troisième acte Sganarelle rencontre Perrin et Thibaut, un vieux paysan ; ils sont venus lui demander de l’aide pour soigner la femme de ce dernier en train de mourir. Sans vergogne, Sganarelle leur soutire tout leur argent avant de leur proposer un remède incongru.
Voilà donc aujourd’hui notre économiste malgré lui obligé devant l’urgence de trouver une solution à la crise de la dette, les saignées utilisées jusqu’alors n’ayant eu pour effet qu’empirer la santé du malade. C’est donc après avoir consulté toutes les sommités et experts disponibles à la Cour de Bruxelles, ce qui lui pris quelques années, que le commissaire au marché intérieur et aux services trouva cette idée de génie : puisque tous les remèdes avaient échouées, il ne restait qu’une ultime solution avant le décès du patient : faire croire qu’il allait bien, et pour y arriver, on peut dire que le commissaire Barnier fut un maître en la matière.
Notre commissaire fou avait plus d’un atout dans sa besace, le concours de tout ce que la Cour et ses parages compte de gens importants n’étant pas le moindre, des courtisans vibrionnant au coeur du château belge jusqu’aux plus fameux publicistes et faiseurs d’opinions qu’on saurait remercier à la première occasion qui se présenterait.
Assuré d’avoir de bonnes retombées médiatiques, Michel et les commissaires s’attelèrent à la tâche qu’ils connaissent le mieux, pour la pratiquer depuis des lustres : la création d’une nouvelle réglementation interdisant l’usage des thermomètres.
C’est à une gazette connue pour son sérieux et son entregent qu’il offrit l’exclusivité de la nouvelle : celle-ci saura s’en faire écho auprès des milieux autorisés avant d’être jetée en pâture à la populace toujours avide de pouvoir vaquer à ses occupations sans avoir à se soucier d’un avenir considéré entre de bonnes mains.
Bruxelles décida donc de préparer une proposition de législation afin d’interdire la notation financière des Etats sous assistance respiratoire.
« Il y a un traitement spécifique à adopter lorsqu'un pays est sous programme de négociation avec le FMI ou l'Union européenne. Si on considère que ce n'est pas opportun, on peut interdire ou suspendre cette notation. C'est une mesure à laquelle je réfléchis », a expliqué hier le Michel Barnier, commissaire au Haut Château.
En filigrane, les plus fins observateurs d’entre vous auront noté la menace qui pèse sur certains pays de l’Oignon : que leur gouvernement se retrouve sous les diktats du Fond Monétaire International, le grand gendarme de la finance étatique. Souvenez-vous de l’Argentine…
En d’autres lieux et à une autre époque, le Royaume d’Angleterre s’était vu menacé de se retrouver sous la tutelle du FMI. Le gouvernement britannique et socialiste avait dû laisser la place à la Dame de fer, une Margaret pas Royale pour un penny, elle était fille d’épicier, Thatcher qui réussira à éviter la honte absolue à cette nation des plus fières en prenant les rênes du pouvoir et en administrant un remède de cheval à son pays.
« C'est peu de dire que les agences de notation n'ont pas vu la crise arriver, qu'elles n'ont pas noté correctement certains pays ou entreprises et qu'elles peuvent donc à ce titre être considérées comme une des causes de la crise que nous vivons », a stigmatisé hier Michel Barnier.
C’est peu dire que notre grand Barnier n’a rien vu venir lui non plus. Son seul espoir est donc de durer le plus longtemps possible et de tenir son rang jusqu’à la retraite qu’il espère encore atteindre avant qu’un peuple en colère ne le chasse d’ici là.
Au pays des aveugles les borgnes sont rois…
Dernière édition par Béret vert le Lun 21 Nov 2011 - 16:44, édité 8 fois (Raison : Changement du titre)
Invité- Invité
Re: Le fil des bonimenteurs
comme dit un auditeur il va falloir l'armée pour prendre la main sur l'anarchie ambiante
car la politique gauchiste qu'on a depuis miterrand nous a menée au bordel actuel et à la guerre civile qui se profile avec ces idées mondialistes et communautaristes
à avoir fait monter le fn comme ils le font tous par magouillage électoral on va finir par y arriver
car la politique gauchiste qu'on a depuis miterrand nous a menée au bordel actuel et à la guerre civile qui se profile avec ces idées mondialistes et communautaristes
à avoir fait monter le fn comme ils le font tous par magouillage électoral on va finir par y arriver
pig- + membre techno +
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Date d'inscription : 18/09/2009
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