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le lait a travers le monde!!
+5
GL
tiltou12
tekila
charlot50
hermine 22
9 participants
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Elevages en tout genre :: Bovins :: Bovins lait
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le lait a travers le monde!!
en 2011
+12%en n-z
+14%en argentine
+2,1%en union europeenne
+1,6%aux usa
c'est bien la première fois que je vois une telle augmentation sans que les prix degringole !!
+12%en n-z
+14%en argentine
+2,1%en union europeenne
+1,6%aux usa
c'est bien la première fois que je vois une telle augmentation sans que les prix degringole !!
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: le lait a travers le monde!!
Il serait interessant de faire la correlation avec l'augmentation de la consommation de produits laitiers , en tout cas pour la NZ qui je crois est le premier exportateur en asie.
Peut etre un debut d'explication.
Peut etre un debut d'explication.
charlot50- + membre techno +
- département : 50
Messages : 5366
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 36
A 2 pas du Mt St Michel.
Re: le lait a travers le monde!!
Croatie: des producteurs de lait furieux bloquent l'artère principale à Zagreb
Des producteurs de lait croates ont bloqué mercredi la principale artère de Zagreb pour protester contre le faible prix à l'acquisition de leurs produits imposé par la filiale locale du groupe français Lactalis, leader mondial des produits laitiers, a indiqué la police.
L'avenue Slavonska, qui traverse la ville de l'est à l'ouest, a été fermée à la circulation en milieu d'après-midi par des dizaines de tracteurs, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.
D'importantes forces de police étaient présentes sur place où des colonnes de voitures longues de plusieurs kilomètres se sont rapidement formées, selon des images des chaînes locales de télévision.
Les protestataires accusent le leader croate et régional du lait, Dukat, contrôlé depuis 2007 par Lactalis, d'avoir résilié unilatéralement un accord sur le prix à l'acquisition, initialement calculé par rapport au prix moyen au sein de l'Union européenne.
Selon eux, Dukat a proposé un prix de 2,30 kuna (0,30 euro) par litre de lait, alors qu'aux termes de l'accord le prix était de 0,36 euro par litre.
Dukat a pour sa part indiqué dans un communiqué espérer pouvoir parvenir prochainement à un accord avec les protestataires.
Quelque 14.500 producteurs de lait sont enregistrés en Croatie. Depuis 2009, les subventions accordées à ce secteur par l'Etat se sont élevées à quelque 200 millions d'euros, un montant qui risque d'être sérieusement révisé à la baisse en raison de la politique d'austérité du gouvernement.
ZAGREB, 22 fév 2012 (AFP)
Des producteurs de lait croates ont bloqué mercredi la principale artère de Zagreb pour protester contre le faible prix à l'acquisition de leurs produits imposé par la filiale locale du groupe français Lactalis, leader mondial des produits laitiers, a indiqué la police.
L'avenue Slavonska, qui traverse la ville de l'est à l'ouest, a été fermée à la circulation en milieu d'après-midi par des dizaines de tracteurs, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.
D'importantes forces de police étaient présentes sur place où des colonnes de voitures longues de plusieurs kilomètres se sont rapidement formées, selon des images des chaînes locales de télévision.
Les protestataires accusent le leader croate et régional du lait, Dukat, contrôlé depuis 2007 par Lactalis, d'avoir résilié unilatéralement un accord sur le prix à l'acquisition, initialement calculé par rapport au prix moyen au sein de l'Union européenne.
Selon eux, Dukat a proposé un prix de 2,30 kuna (0,30 euro) par litre de lait, alors qu'aux termes de l'accord le prix était de 0,36 euro par litre.
Dukat a pour sa part indiqué dans un communiqué espérer pouvoir parvenir prochainement à un accord avec les protestataires.
Quelque 14.500 producteurs de lait sont enregistrés en Croatie. Depuis 2009, les subventions accordées à ce secteur par l'Etat se sont élevées à quelque 200 millions d'euros, un montant qui risque d'être sérieusement révisé à la baisse en raison de la politique d'austérité du gouvernement.
ZAGREB, 22 fév 2012 (AFP)
Re: le lait a travers le monde!!
exemple suisse :
http://www.uniterre.ch/doc/petition_lait_vdef_f_004.pdf
http://www.uniterre.ch/doc/petition_lait_vdef_f_004.pdf
Re: le lait a travers le monde!!
la consommation dégringole mais pas le prix du lait ok
mais je pense que les indus vide les stoks , et prefere garder le prix stable comme ca au moment qu il y a plus de demande particulierement en été auquel la consommation est faible il restokeront en gardant les mm prix
mais je pense que les indus vide les stoks , et prefere garder le prix stable comme ca au moment qu il y a plus de demande particulierement en été auquel la consommation est faible il restokeront en gardant les mm prix
tiltou12- + membre techno +
- Messages : 4567
Date d'inscription : 23/09/2009
Age : 37
Re: le lait a travers le monde!!
tiltou12 a écrit:la consommation dégringole mais pas le prix du lait ok
mais je pense que les indus vide les stoks , et prefere garder le prix stable comme ca au moment qu il y a plus de demande particulierement en été auquel la consommation est faible il restokeront en gardant les mm prix
Einh, quesque tu dit??? Big embrouille là!!!!!
Invité- Invité
Re: le lait a travers le monde!!
tu croi ? en viande sa se passe comme sa quand ca baisse c est quand les stoks sont plein . et la sa casse non bertrand ,???
tiltou12- + membre techno +
- Messages : 4567
Date d'inscription : 23/09/2009
Age : 37
Re: le lait a travers le monde!!
http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2012/08/31/du-lait-plutot-que-du-champagne
Re: le lait a travers le monde!!
http://directinfo.webmanagercenter.com/2012/09/03/sidi-bouzid-sit-in-des-transporteurs-de-lait/
Re: le lait a travers le monde!!
http://french.china.org.cn/business/txt/2012-09/29/content_26677970.htm
Les importations moins chères portent préjudice aux producteurs chinois de lait en poudre
Le plan de Beingmate, producteur chinois de lait en poudre, d'investir dans un projet destiné à stimuler ses approvisionnements en matières premières pourrait ne pas voir le jour à cause de la baisse des prix du lait en poudre importé, selon un reportage du China Times publié samedi.
Le lait en poudre en vrac importé de Nouvelle Zélande affiche en effet un prix inférieur à 24 000 yuans (3 800 dollars) par tonne depuis le mois d'août, tandis que celui provenant des pays européens est moins cher encore, a indiqué le reportage.
Par comparaison, le prix du lait en poudre domestique se situe autour de 34 000 yuans par tonne. Le projet de pâturages de Beingmate, approuvé par le conseil d'administration de la société le 10 août, ne pourra pas compenser un tel écart de prix, selon des experts de la China Investment Corporation.
Les producteurs laitiers de la province du Heilongjiang (nord-est) où Beingmate envisageait de construire le projet, ont confirmé que le prix pour le seul lait frais devrait se situer au-dessus des 30 000 yuans par tonne, selon le reportage de China Times. F
Agence de presse Xinhua 2012/09/29
a part ça ,on n est pas competitif ici , en france !!!!!!
Les importations moins chères portent préjudice aux producteurs chinois de lait en poudre
Le plan de Beingmate, producteur chinois de lait en poudre, d'investir dans un projet destiné à stimuler ses approvisionnements en matières premières pourrait ne pas voir le jour à cause de la baisse des prix du lait en poudre importé, selon un reportage du China Times publié samedi.
Le lait en poudre en vrac importé de Nouvelle Zélande affiche en effet un prix inférieur à 24 000 yuans (3 800 dollars) par tonne depuis le mois d'août, tandis que celui provenant des pays européens est moins cher encore, a indiqué le reportage.
Par comparaison, le prix du lait en poudre domestique se situe autour de 34 000 yuans par tonne. Le projet de pâturages de Beingmate, approuvé par le conseil d'administration de la société le 10 août, ne pourra pas compenser un tel écart de prix, selon des experts de la China Investment Corporation.
Les producteurs laitiers de la province du Heilongjiang (nord-est) où Beingmate envisageait de construire le projet, ont confirmé que le prix pour le seul lait frais devrait se situer au-dessus des 30 000 yuans par tonne, selon le reportage de China Times. F
Agence de presse Xinhua 2012/09/29
a part ça ,on n est pas competitif ici , en france !!!!!!
Re: le lait a travers le monde!!
je crois que l'accord de constructions de tours de sechage en bzh est signé entre un industriel chinois et sodiaal il me semble!!
la raison de cette signature serait la qualité des produits made in france!!
mais avec la qualité et les prix les plus bas ,alors la pas de doute nous sommes les meilleurs et de loin !!
ca devrait faire la une de tout les journaleux !!!
la raison de cette signature serait la qualité des produits made in france!!
mais avec la qualité et les prix les plus bas ,alors la pas de doute nous sommes les meilleurs et de loin !!
ca devrait faire la une de tout les journaleux !!!
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: le lait a travers le monde!!
En France, c'est combien ?.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: le lait a travers le monde!!
en france ,les laiteries font 1 euro de chiffre d affaire par litre de lait collecté et ceci de 0.28 a 0.35 e du litre
et pour le prix payé par le consommateur ,il y faut ajouter la marge des gms ...
et pour le prix payé par le consommateur ,il y faut ajouter la marge des gms ...
Re: le lait a travers le monde!!
voici un discours du pdt des producteurs laitiers quebecois :
là bas , si loin ,ils parlent de la manif de bruxelles du 26 alors que nombre d eleveurs du nord picardie n en sont meme pas au courant !!!(ou ne prennent pas le soin de s y mettre (au courant )....
Notes pour la préparation de
l’allocution du président de la FPLQ
Assemblée générale spéciale - 29 novembre 2012
Merci Denis pour ta présentation.
Je veux d’abord souhaiter la bienvenue à nos invités, nos partenaires.
Merci d’être là. Votre présence est importante pour nous.
Je salue aussi les producteurs, les délégués, les membres du C. A. de la Fédération. Je suis heureux de m’adresser à vous aujourd’hui.
C’est la deuxième fois que j’ai le privilège de le faire comme président de la FPLQ. C’est un privilège, mais surtout, c'est une très grande responsabilité, particulièrement dans la période actuelle.
Je vous avoue que je suis partagé entre la confiance et l’inquiétude.
En effet, malgré les importantes retombées économiques du secteur laitier, malgré sa performance soutenue, malgré la stabilité que la gestion de l’offre nous procure, malgré les faits, les résultats qui démontrent la pertinence de notre modèle pour tous les partenaires de la filière, j’ai le sentiment qu’il est plus menacé que jamais.
Et je vais être très franc avec vous, la plus grande menace ne vient pas de l’extérieur, ni des négociations commerciales ou de la concurrence étrangère. Elle vient de l’intérieur.
Si on n’y voit pas, on pourrait tout perdre. Nous, les producteurs, mais aussi nos transformateurs, nos fournisseurs, nos gouvernements, nos concitoyens.
2
Vous le savez, depuis 2008, le monde est plongé dans une crise économique majeure. Une crise dont plusieurs ont beaucoup de mal à sortir, l’Europe et les États-Unis particulièrement.
Le Canada s’en est assez bien tiré jusqu’à maintenant. La demande des pays émergents pour nos ressources naturelles a aidé, mais aussi la règlementation des marchés financiers et bancaires, plus serrée chez nous. Il faut se rappeler que la crise est due principalement à la déréglementation du marché financier et à la cupidité des spéculateurs aux États-Unis.
Certains économistes et dirigeants politiques l’ont compris.
Ils ont tiré des leçons et ils proposent une certaine réforme du capitalisme, mais plusieurs continuent de proposer plus de libéralisation et de déréglementation des marchés comme solution à cette crise.
Comme si on pouvait éteindre un feu en l’arrosant d’essence.
L’agriculture mondiale n’a pas été épargnée par la crise. Plusieurs y voient une situation conjoncturelle, temporaire.
On nous prédit même un âge d’or pour l’agriculture et l’agroalimentaire dans les décennies qui viennent, notamment en raison de la croissance démographique et du développement des pays émergents, ce qui ferait augmenter la demande et les prix.
Il ne faudrait pas perdre de vue que le secteur agricole est différent des autres secteurs de l’économie. En particulier pour ceux qui cultivent la terre, pour nous les agriculteurs.
Le marché libre ne nous rémunère pas adéquatement.
C’est pour ça que la plupart des États interviennent pour soutenir leur agriculture.
C’est vrai qu’actuellement, les prix des céréales, du maïs et du soya sont bons et profitent aux producteurs de grandes cultures.
Mais en Europe, aux États-Unis et en Asie centrale, la sécheresse ou les pluies trop abondantes ont réduit considérablement leur récolte.
3
2012. Mais que serait-il arrivé des prix si les prédictions de récoltes records de la FAO au printemps s’étaient concrétisées?
Les caprices de la nature sont un des facteurs qui font de l’agriculture un secteur à part. On travaille avec le vivant et on dépend de la température.
Quand on exploite une mine ou un puits de pétrole, le climat n’a pas d’importance. En agriculture, ça peut faire toute la
différence.
Dans le secteur des viandes et dans le secteur laitier de plusieurs pays, les producteurs subissent une grande volatilité des prix et une forte hausse des coûts d’alimentation. Nos confrères producteurs de lait américains et européens, et au Canada, nos amis producteurs de bovins et de porcs, en savent quelque chose.
Le secteur laitier canadien, pour sa part, traverse avec beaucoup plus de stabilité cette période tourmentée.
Il y a deux ans à notre assemblée annuelle, ÉcoRessources Consultants nous a présenté les résultats de son étude sur les
retombées économiques de notre secteur. On y apprenait qu’en 2009, le secteur laitier québécois générait plus de 81 000 emplois, 5,1 milliards de dollars de PIB et des retombées fiscales de 1,2 milliard de dollars. Tout ça, sans que les gouvernements versent un sou en subvention pour soutenir notre revenu.
ÉcoRessources vient de mettre à jour ces données.
Les résultats sont remarquables.
De 2009 à 2011, nos ventes totales, notre contribution au PIB et les taxes et impôts versés aux gouvernements ont augmenté de 7 %. Une performance plus qu’appréciable dans une période économique difficile.
4
Ces dernières années, au Québec, on a beaucoup parlé de l’exploitation des ressources du Nord. Le Plan Nord du
gouvernement Charest prévoyait 80 milliards d’investissements, majoritairement publics, sur 25 ans pour générer des retombées de 5,9 milliards par an en PIB, 37 000 emplois créés et 780 millions de retombées fiscales.
Notre secteur est durable et entièrement renouvelable, il faut le rappeler. Il génère déjà, année après année, sans subventions ou investissements gouvernementaux, deux fois plus d’emplois et de retombées fiscales qu’on en aura avec le développement du Nord.
Il est temps qu’on reconnaisse les retombées considérables de notre secteur. Un secteur dynamique, créateur d’emplois, qui contribue à la croissance économique de nos régions, année après année, tout en assurant un juste revenu aux producteurs laitiers, sans subventions pour soutenir notre revenu, ce qui est exceptionnel dans le monde
agricole.
Ces faits n’ont pas empêché ces derniers mois des leaders d’opinion, particulièrement dans les médias et dans certains milieux économiques du Canada anglais, de multiplier les attaques contre la gestion de l’offre et de réclamer son démantèlement. Pour le bénéfice de qui? Pour gagner quoi?
Franchement, je ne comprends pas, même si venant de certains commentateurs ou de certains « think tanks » aux positions idéologiques, cette position n’est pas surprenante.
Mais là où j’ai été extrêmement déçu et préoccupé, c’est en prenant connaissance d’une lettre de l’Association des transformateurs laitiers du Canada, adressée à la mi-novembre aux ministres de l’Agriculture et du Commerce international.
5
Ce sont nos partenaires. Nous avons besoin d’eux, ils ont besoin de nous. Notre avenir est très intimement lié. Pourtant, ce qu’ils réclament dans cette lettre, sous prétexte de moderniser la gestion de l’offre, conduirait à son effondrement. Ils veulent conserver la stabilité et les garanties d’approvisionnement de la gestion de l’offre pour eux et soumettre les producteurs aux conditions du libre marché pour le prix du lait.
Le beurre et l’argent du beurre.
Le libre marché dans le lait, si ça fonctionnait, on le saurait depuis longtemps. Toutes les tentatives d’assurer par la déréglementation un revenu suffisant aux producteurs de lait pour couvrir leurs coûts de production ont échoué. Partout dans le monde!
C’est justement pour ça que les producteurs et les gouvernements au Canada ont mis en place la gestion de l’offre. Et un des principes fondamentaux de la gestion de l’offre, c’est d’assurer aux producteurs un juste prix qui couvre leurs coûts de production.
Il serait temps que certains de nos partenaires regardent cette réalité en face et cessent de rêver de développer les exportations avec du lait bon marché. Nous produisons dans un pays nordique.
On a six mois de gel par année.
On ne pourra jamais concurrencer les Néo-Zélandais sur les marchés mondiaux.
Nous n’avons pas 10 mois de pâturage de qualité par année et une température moyenne de 15°C pour produire du lait à faible coût.
Nous n’avons pas de Fonterra, leur grande coop, avec un quasi-monopole sur l’achat du lait, sur sa transformation et son exportation. Pour avoir son équivalent, il faudrait que le gouvernement légifère pour forcer la fusion de Parmalat, Saputo, Agropur et tous les moyens transformateurs au Canada.
Est-ce qu’il y a quelqu’un dans la salle qui croit que c’est faisable?
6
Je vais vous donner deux petits exemples de ce qui nous attend si le Canada abandonne la gestion de l’offre.
Nos confrères européens vivent actuellement leur deuxième crise en l’espace de 3 ans, depuis que l’Europe a mis fin à son système de prix administrés et qu’elle laisse les prix mondiaux et les transformateurs fixer les prix d’achat du lait des producteurs. En 2008 et 2009, les producteurs ont jeté des milliers de litres de lait à cause de la baisse brutale de leurs prix. Malgré les subventions de la Politique agricole commune, qui peuvent représenter plus de 40 % de leur revenu (selon un rapport spécial de la Cour des comptes européenne publié en 2009), des milliers d’entre eux ont été acculés à la faillite.
Après une courte période de meilleurs prix, en 2010-2011, comme le chanterait Lisa Leblanc, pour les producteurs européens aujourd’hui, le prix du lait c’est de la m…!
Au début de la semaine, mille tracteurs conduits par des producteurs de lait de toute l’Europe ont défilé devant le parlement européen à Bruxelles.
Ce n’était pas pour féliciter les politiciens pour leurs réformes.
Même dans des régions de France où les producteurs sont généralement mieux payés à cause des AOC, les fromages d’appellation d’origine contrôlée, les producteurs en arrachent.
La députée de la Haute-Savoie a posé une question en leur nom au ministre de l’Agriculture français à la fin octobre. Je vous la lis :
« J’attire l’attention de M. le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt sur l’inquiétude des producteurs de lait de Haute-Savoie. Coincés entre la baisse du prix du lait et la flambée du prix des aliments du bétail, les producteurs de lait dénoncent la “guerre” qui règne entre les grands groupes [et] dont ils font les frais. Les producteurs laitiers ne cachent pas leur colère par rapport à ces baisses décidées de façon unilatérale [par les transformateurs]. Ils sont aussi très inquiets, car la fin des quotas.
7
laitiers européens, destinés à garantir une certaine stabilité des prix, est prévue en 2015. Or, depuis plusieurs années, déjà la profession doit faire face à des crises à répétition en raison de la baisse du [prix du] lait. Aussi, je lui demande quelles mesures il compte prendre pour les rassurer et remédier à la crise générale de cette filière? ». Lire la suite...
http://www.apli-nationale.org/index.php
là bas , si loin ,ils parlent de la manif de bruxelles du 26 alors que nombre d eleveurs du nord picardie n en sont meme pas au courant !!!(ou ne prennent pas le soin de s y mettre (au courant )....
Notes pour la préparation de
l’allocution du président de la FPLQ
Assemblée générale spéciale - 29 novembre 2012
Merci Denis pour ta présentation.
Je veux d’abord souhaiter la bienvenue à nos invités, nos partenaires.
Merci d’être là. Votre présence est importante pour nous.
Je salue aussi les producteurs, les délégués, les membres du C. A. de la Fédération. Je suis heureux de m’adresser à vous aujourd’hui.
C’est la deuxième fois que j’ai le privilège de le faire comme président de la FPLQ. C’est un privilège, mais surtout, c'est une très grande responsabilité, particulièrement dans la période actuelle.
Je vous avoue que je suis partagé entre la confiance et l’inquiétude.
En effet, malgré les importantes retombées économiques du secteur laitier, malgré sa performance soutenue, malgré la stabilité que la gestion de l’offre nous procure, malgré les faits, les résultats qui démontrent la pertinence de notre modèle pour tous les partenaires de la filière, j’ai le sentiment qu’il est plus menacé que jamais.
Et je vais être très franc avec vous, la plus grande menace ne vient pas de l’extérieur, ni des négociations commerciales ou de la concurrence étrangère. Elle vient de l’intérieur.
Si on n’y voit pas, on pourrait tout perdre. Nous, les producteurs, mais aussi nos transformateurs, nos fournisseurs, nos gouvernements, nos concitoyens.
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Vous le savez, depuis 2008, le monde est plongé dans une crise économique majeure. Une crise dont plusieurs ont beaucoup de mal à sortir, l’Europe et les États-Unis particulièrement.
Le Canada s’en est assez bien tiré jusqu’à maintenant. La demande des pays émergents pour nos ressources naturelles a aidé, mais aussi la règlementation des marchés financiers et bancaires, plus serrée chez nous. Il faut se rappeler que la crise est due principalement à la déréglementation du marché financier et à la cupidité des spéculateurs aux États-Unis.
Certains économistes et dirigeants politiques l’ont compris.
Ils ont tiré des leçons et ils proposent une certaine réforme du capitalisme, mais plusieurs continuent de proposer plus de libéralisation et de déréglementation des marchés comme solution à cette crise.
Comme si on pouvait éteindre un feu en l’arrosant d’essence.
L’agriculture mondiale n’a pas été épargnée par la crise. Plusieurs y voient une situation conjoncturelle, temporaire.
On nous prédit même un âge d’or pour l’agriculture et l’agroalimentaire dans les décennies qui viennent, notamment en raison de la croissance démographique et du développement des pays émergents, ce qui ferait augmenter la demande et les prix.
Il ne faudrait pas perdre de vue que le secteur agricole est différent des autres secteurs de l’économie. En particulier pour ceux qui cultivent la terre, pour nous les agriculteurs.
Le marché libre ne nous rémunère pas adéquatement.
C’est pour ça que la plupart des États interviennent pour soutenir leur agriculture.
C’est vrai qu’actuellement, les prix des céréales, du maïs et du soya sont bons et profitent aux producteurs de grandes cultures.
Mais en Europe, aux États-Unis et en Asie centrale, la sécheresse ou les pluies trop abondantes ont réduit considérablement leur récolte.
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2012. Mais que serait-il arrivé des prix si les prédictions de récoltes records de la FAO au printemps s’étaient concrétisées?
Les caprices de la nature sont un des facteurs qui font de l’agriculture un secteur à part. On travaille avec le vivant et on dépend de la température.
Quand on exploite une mine ou un puits de pétrole, le climat n’a pas d’importance. En agriculture, ça peut faire toute la
différence.
Dans le secteur des viandes et dans le secteur laitier de plusieurs pays, les producteurs subissent une grande volatilité des prix et une forte hausse des coûts d’alimentation. Nos confrères producteurs de lait américains et européens, et au Canada, nos amis producteurs de bovins et de porcs, en savent quelque chose.
Le secteur laitier canadien, pour sa part, traverse avec beaucoup plus de stabilité cette période tourmentée.
Il y a deux ans à notre assemblée annuelle, ÉcoRessources Consultants nous a présenté les résultats de son étude sur les
retombées économiques de notre secteur. On y apprenait qu’en 2009, le secteur laitier québécois générait plus de 81 000 emplois, 5,1 milliards de dollars de PIB et des retombées fiscales de 1,2 milliard de dollars. Tout ça, sans que les gouvernements versent un sou en subvention pour soutenir notre revenu.
ÉcoRessources vient de mettre à jour ces données.
Les résultats sont remarquables.
De 2009 à 2011, nos ventes totales, notre contribution au PIB et les taxes et impôts versés aux gouvernements ont augmenté de 7 %. Une performance plus qu’appréciable dans une période économique difficile.
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Ces dernières années, au Québec, on a beaucoup parlé de l’exploitation des ressources du Nord. Le Plan Nord du
gouvernement Charest prévoyait 80 milliards d’investissements, majoritairement publics, sur 25 ans pour générer des retombées de 5,9 milliards par an en PIB, 37 000 emplois créés et 780 millions de retombées fiscales.
Notre secteur est durable et entièrement renouvelable, il faut le rappeler. Il génère déjà, année après année, sans subventions ou investissements gouvernementaux, deux fois plus d’emplois et de retombées fiscales qu’on en aura avec le développement du Nord.
Il est temps qu’on reconnaisse les retombées considérables de notre secteur. Un secteur dynamique, créateur d’emplois, qui contribue à la croissance économique de nos régions, année après année, tout en assurant un juste revenu aux producteurs laitiers, sans subventions pour soutenir notre revenu, ce qui est exceptionnel dans le monde
agricole.
Ces faits n’ont pas empêché ces derniers mois des leaders d’opinion, particulièrement dans les médias et dans certains milieux économiques du Canada anglais, de multiplier les attaques contre la gestion de l’offre et de réclamer son démantèlement. Pour le bénéfice de qui? Pour gagner quoi?
Franchement, je ne comprends pas, même si venant de certains commentateurs ou de certains « think tanks » aux positions idéologiques, cette position n’est pas surprenante.
Mais là où j’ai été extrêmement déçu et préoccupé, c’est en prenant connaissance d’une lettre de l’Association des transformateurs laitiers du Canada, adressée à la mi-novembre aux ministres de l’Agriculture et du Commerce international.
5
Ce sont nos partenaires. Nous avons besoin d’eux, ils ont besoin de nous. Notre avenir est très intimement lié. Pourtant, ce qu’ils réclament dans cette lettre, sous prétexte de moderniser la gestion de l’offre, conduirait à son effondrement. Ils veulent conserver la stabilité et les garanties d’approvisionnement de la gestion de l’offre pour eux et soumettre les producteurs aux conditions du libre marché pour le prix du lait.
Le beurre et l’argent du beurre.
Le libre marché dans le lait, si ça fonctionnait, on le saurait depuis longtemps. Toutes les tentatives d’assurer par la déréglementation un revenu suffisant aux producteurs de lait pour couvrir leurs coûts de production ont échoué. Partout dans le monde!
C’est justement pour ça que les producteurs et les gouvernements au Canada ont mis en place la gestion de l’offre. Et un des principes fondamentaux de la gestion de l’offre, c’est d’assurer aux producteurs un juste prix qui couvre leurs coûts de production.
Il serait temps que certains de nos partenaires regardent cette réalité en face et cessent de rêver de développer les exportations avec du lait bon marché. Nous produisons dans un pays nordique.
On a six mois de gel par année.
On ne pourra jamais concurrencer les Néo-Zélandais sur les marchés mondiaux.
Nous n’avons pas 10 mois de pâturage de qualité par année et une température moyenne de 15°C pour produire du lait à faible coût.
Nous n’avons pas de Fonterra, leur grande coop, avec un quasi-monopole sur l’achat du lait, sur sa transformation et son exportation. Pour avoir son équivalent, il faudrait que le gouvernement légifère pour forcer la fusion de Parmalat, Saputo, Agropur et tous les moyens transformateurs au Canada.
Est-ce qu’il y a quelqu’un dans la salle qui croit que c’est faisable?
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Je vais vous donner deux petits exemples de ce qui nous attend si le Canada abandonne la gestion de l’offre.
Nos confrères européens vivent actuellement leur deuxième crise en l’espace de 3 ans, depuis que l’Europe a mis fin à son système de prix administrés et qu’elle laisse les prix mondiaux et les transformateurs fixer les prix d’achat du lait des producteurs. En 2008 et 2009, les producteurs ont jeté des milliers de litres de lait à cause de la baisse brutale de leurs prix. Malgré les subventions de la Politique agricole commune, qui peuvent représenter plus de 40 % de leur revenu (selon un rapport spécial de la Cour des comptes européenne publié en 2009), des milliers d’entre eux ont été acculés à la faillite.
Après une courte période de meilleurs prix, en 2010-2011, comme le chanterait Lisa Leblanc, pour les producteurs européens aujourd’hui, le prix du lait c’est de la m…!
Au début de la semaine, mille tracteurs conduits par des producteurs de lait de toute l’Europe ont défilé devant le parlement européen à Bruxelles.
Ce n’était pas pour féliciter les politiciens pour leurs réformes.
Même dans des régions de France où les producteurs sont généralement mieux payés à cause des AOC, les fromages d’appellation d’origine contrôlée, les producteurs en arrachent.
La députée de la Haute-Savoie a posé une question en leur nom au ministre de l’Agriculture français à la fin octobre. Je vous la lis :
« J’attire l’attention de M. le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt sur l’inquiétude des producteurs de lait de Haute-Savoie. Coincés entre la baisse du prix du lait et la flambée du prix des aliments du bétail, les producteurs de lait dénoncent la “guerre” qui règne entre les grands groupes [et] dont ils font les frais. Les producteurs laitiers ne cachent pas leur colère par rapport à ces baisses décidées de façon unilatérale [par les transformateurs]. Ils sont aussi très inquiets, car la fin des quotas.
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laitiers européens, destinés à garantir une certaine stabilité des prix, est prévue en 2015. Or, depuis plusieurs années, déjà la profession doit faire face à des crises à répétition en raison de la baisse du [prix du] lait. Aussi, je lui demande quelles mesures il compte prendre pour les rassurer et remédier à la crise générale de cette filière? ». Lire la suite...
http://www.apli-nationale.org/index.php
Re: le lait a travers le monde!!
http://www.agroinformacion.com/noticias/13/vacuno%20leche/56793/arias%20canete%20anuncia%20un%20gran%20acuerdo%20con%20la%20industria%20lactea%20y%20la%20de%20distribucion.aspx
c est de l espagnol mais on peut en comprendre l essentiel :
c est de l espagnol mais on peut en comprendre l essentiel :
Re: le lait a travers le monde!!
tekila a écrit:http://www.agroinformacion.com/noticias/13/vacuno%20leche/56793/arias%20canete%20anuncia%20un%20gran%20acuerdo%20con%20la%20industria%20lactea%20y%20la%20de%20distribucion.aspx
c est de l espagnol mais on peut en comprendre l essentiel :
je l'ai traduit !
Le ministre de l'Agriculture Miguel Arias Cañete, a annoncé la signature d'un «accord national grand" avec les laiteries et les chaînes de distribution, de «rechercher un système commercial durable» dans ce secteur, de sorte que le lait ne vendre en dessous des coûts de production et de maintenir un système objectif de la formation des prix d'origine. Arias Cañete a été de parler aux médias après l'inauguration de l'Agri-Food Technology Centre Lugo (cétal), accompagné par le maire, le socialiste José López Orozco, et le ministre régional des Affaires rurales, Rosa Quintana, entre autres, autorités.
Le ministre a expliqué que cet accord sera officialisé le 12 de ce mois, servira à «à la fois le commerce de détail et sont pleinement conscients des coûts de production pour les produits laitiers et disposent d'un système de formation des prix qui permet à ces 22.000 les producteurs de lait en Espagne "pour maintenir son activité.
À cet égard, indiqué que l'accord prévoit la création d'un "label de qualité", ce qui peut paraître tous ces «produits qui respectent les règles du jeu», un badge qui mettra en vedette une "campagne de commercialisation" pour les consommateurs savoir »soutiennent les producteurs qui ont investi leur capital, leur travail, leur passion et leur amour de la terre et le bétail."
De leur point de vue, cet accord sera «important» pour l'industrie laitière, car elle permettra la mise en œuvre d'un «système de compréhension et de collaboration», dans lequel le CETAL jouera un rôle clé, car il sera un point focal pour le système de surveillance des prix.
«Rapport à l'industrie du détail et quels sont les coûts réels de production des agriculteurs dans différentes parties du territoire espagnol. Il coûte le même prix à produire du lait en Estrémadure, l'Andalousie et la Galice, mais nous devons être pleinement conscients des systèmes formation des prix ", at-il dit.
"Il s'agit d'un accord entre l'industrie et le commerce de détail pour une laitière durable», a déclaré Arias Cañete. En parallèle, a rappelé que lors du prochain Conseil des ministres présentera «deux lois très importantes", l'un destiné à encourager «l'intégration coopérative» et «faciliter coopérative a plus puissante en Espagne", parce que dans notre pays "Nous avons 4.000 coopératives, 19.000 millions de dollars facturée », alors que dans les Pays-Bas" une seule facture 9.000 millions, dont la moitié "que tous les espagnols ensemble.
"En outre, le gouvernement proposera un projet de loi visant à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire à établir un meilleur équilibre entre l'industrie, la production et la vente au détail", a déclaré le ministre.
Selon lui, "l'application du droit communautaire, le droit de l'intégration coopérative, la chaîne alimentaire et des accords de distribution avec l'industrie et doivent permettre un cadre réglementaire complet, pour assurer la rentabilité du secteur laitier espagnol, qui a fait un effort considérable pour améliorer leur compétitivité. "
Selon le ministre, le gouvernement cherche «la compréhension des mécanismes» pour le «secteur de la production ne perd pas des unités" sont en train de disparaître parce que «les fermes chaque semaine", et "dans de nombreuses régions d'Espagne, Galicia, y compris le prix reçu par l'élevage est bien en dessous du coût de production.
Merci google traduction
ça avance ! à quand chez nous ?
Invité- Invité
Re: le lait a travers le monde!!
un probleme dans du lait allemand :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1537/Consommation/article/detail/1588698/2013/03/01/Une-toxine-cancerigene-decouverte-dans-du-fourrage-en-Allemagne.dhtml
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1537/Consommation/article/detail/1588698/2013/03/01/Une-toxine-cancerigene-decouverte-dans-du-fourrage-en-Allemagne.dhtml
Re: le lait a travers le monde!!
vu sur agi-web .be :
Lait : revue du marché.
ajouté par JM Moreau, le 03 Avril 2013 10h45
En début de mois, il est classique de voir certains habitués du site s'interroger sur le prix qu'ils vont recevoir pour leurs livraisons passées. C'est l'occasion de proposer une petite revue du marché.
La séance d'enchères de ce mardi 2 avril de la plate-forme Global Dairy Trade (GDT ) a confirmé les hausses des précédentes sessions. Le graphique donne l'évolution du prix moyen pondéré des produits reflété par l'indice GDT.
Cette fois, la hausse du prix moyen des produits laitiers offerts a été de 14,2%, atteignant 4.966 USD/t, soit une valeur supérieure de 51 % à celle atteinte la première quinzaine d'avril 2012.
C'est le lait écrémé en poudre qui a affiché la hausse la plus forte, soit 27,8%. Il a clôturé à $ 5.142 USD/t en moyenne, prix jamais atteint auparavent. C'est dû à la forte demande chinoise qui n'a pas les capacités pour en fabriquer suffisamment. La poudre grasse a clôturé à 5.100 USD/t en moyenne, en hausse de 7% et le cheddar, également présenté lors ces enchères a été coté à 4.622 USD/t ( 6,6%). La MGLA a enregistré une hausse moyenne de 6,7% à 4.695 USD/t. Rappelons que ces prix sont des « prix FAS ». Arla était présent avec de la poudre de lait écrémé livrable en juin à 3.900 USD/t à comparer avec la poudre Fonterra qui, pour la même échéance, s'est vendue à 6.310 USD/t.
La forte reprise constatée lors des dernières séances d'enchères traduit les difficultés observées ces dernières semaines dans la fourniture de lait au départ de l'Océanie, difficultés qui se reflètent dans les volumes offerts lors des dernières enchères (± 50% des quantités offertes l'an passé à la même époque). Rappelons que près d'un tiers des volumes commercialisés sur le marché international vient d'Océanie, ce qui explique l'influence qu'ils ont sur les cotations. Les conditions de sécheresse actuelle font craindre aux acheteurs un manque de produit. En Australie, par exemple, on a constaté une chute de production de l'ordre de 5% en février. La question se pose donc de savoir si, au vu de cette diminution des volumes présentés (une partie vient de Dairy of America et de Arla), les enchères GDT demeurent un bon indicateur des prix mondiaux.
En effet, les prix constatés sur les autres grands marchés (UE et USA), même s'ils sont en hausse, ne ne le sont pas dans la même proportion que ceux enregistrés sur GTD depuis une quarantaine de jours. On peut toutefois estimer que les prix resteront fermes au moins jusqu'en août prochain et la prochaine campagne néo-zélandaise : les contrats pour livraisons septembre et octobre sont en effet à des niveaux plus bas. Signalons toutefois que les abattages de laitières ont fortement augmenté en Nouvelle-Zélande, nombreux étant les fermiers qui, pour éviter de trop fortes charges d'alimentation en raison de la sécheresse, réforment une partie de leur troupeau. Les abattages de bovins sont 77% supérieurs à ceux de l'an passé. En Australie, on a enregistré dans l’État de Victoria (le plus gros producteur de lait), une hausse de 15% des abattages.
Pendant ce temps, les espoirs de voir la production de l'hémisphère nord prendre le relais, à l'approche du classique "flux de printemps" s'amenuisent avec la conjonction prix élevé des aliments et temps anormalement froid qui frappe le Nord de notre continent et qui a limité la croissance des pâturages, retardant la sortie des troupeaux.
En ce qui concerne les perspectives, signalons, outre la fermeté des produits industriels, certains signes d'espoir pour les producteurs. Le prix des céréales, influencé par les données de semis, l'état des stocks, les bonnes productions sud-américaines et les perspectives de récoltes historiques rapportées par les analystes, sont en net recul, ce qui pourrait amener une amélioration des marges, d'autant plus que les prix à la production semblent se relever. Il a, en effet, déjà été rapporté sur ce site les annonces de FrieslandCampina d'un relèvement du prix à la production, tandis qu'au RU, la chaîne Sainsbury UK a annoncé un relèvement du prix qu'elle paie pour le lait, à la suite d'une annonce similaire de la chaîne de supermarchés Tesco. Les craintes de voir leur approvisionnement s’assécher (les livraisons au RU, ont diminué de 8,2% !) poussent les supermarchés à relever le prix. Bien entendu, la comparaison n'est pas de mise avec notre marché : au RU, la toute grosse partie du lait est commercialisée sous forme de "lait blanc", ce qui n'est pas le cas chez nous où nous dépendons des marchés des produits industriels. Il sera intéressant de suivre les évolutions qui annoncent une recomposition du paysage de la collecte avec la montée en puissance annoncée d'Arla.
Pour terminer, il faut aussi signaler que Fonterra a relevé ses prévisions de payement final à ses membres de 5,30 USD/100 kg de "solides" à 5,80, vu les bons prix actuels et les profits réalisés par la coopérative. C'est une hausse de 7,8% par rapport à l'an passé.
Lait : revue du marché.
ajouté par JM Moreau, le 03 Avril 2013 10h45
En début de mois, il est classique de voir certains habitués du site s'interroger sur le prix qu'ils vont recevoir pour leurs livraisons passées. C'est l'occasion de proposer une petite revue du marché.
La séance d'enchères de ce mardi 2 avril de la plate-forme Global Dairy Trade (GDT ) a confirmé les hausses des précédentes sessions. Le graphique donne l'évolution du prix moyen pondéré des produits reflété par l'indice GDT.
Cette fois, la hausse du prix moyen des produits laitiers offerts a été de 14,2%, atteignant 4.966 USD/t, soit une valeur supérieure de 51 % à celle atteinte la première quinzaine d'avril 2012.
C'est le lait écrémé en poudre qui a affiché la hausse la plus forte, soit 27,8%. Il a clôturé à $ 5.142 USD/t en moyenne, prix jamais atteint auparavent. C'est dû à la forte demande chinoise qui n'a pas les capacités pour en fabriquer suffisamment. La poudre grasse a clôturé à 5.100 USD/t en moyenne, en hausse de 7% et le cheddar, également présenté lors ces enchères a été coté à 4.622 USD/t ( 6,6%). La MGLA a enregistré une hausse moyenne de 6,7% à 4.695 USD/t. Rappelons que ces prix sont des « prix FAS ». Arla était présent avec de la poudre de lait écrémé livrable en juin à 3.900 USD/t à comparer avec la poudre Fonterra qui, pour la même échéance, s'est vendue à 6.310 USD/t.
La forte reprise constatée lors des dernières séances d'enchères traduit les difficultés observées ces dernières semaines dans la fourniture de lait au départ de l'Océanie, difficultés qui se reflètent dans les volumes offerts lors des dernières enchères (± 50% des quantités offertes l'an passé à la même époque). Rappelons que près d'un tiers des volumes commercialisés sur le marché international vient d'Océanie, ce qui explique l'influence qu'ils ont sur les cotations. Les conditions de sécheresse actuelle font craindre aux acheteurs un manque de produit. En Australie, par exemple, on a constaté une chute de production de l'ordre de 5% en février. La question se pose donc de savoir si, au vu de cette diminution des volumes présentés (une partie vient de Dairy of America et de Arla), les enchères GDT demeurent un bon indicateur des prix mondiaux.
En effet, les prix constatés sur les autres grands marchés (UE et USA), même s'ils sont en hausse, ne ne le sont pas dans la même proportion que ceux enregistrés sur GTD depuis une quarantaine de jours. On peut toutefois estimer que les prix resteront fermes au moins jusqu'en août prochain et la prochaine campagne néo-zélandaise : les contrats pour livraisons septembre et octobre sont en effet à des niveaux plus bas. Signalons toutefois que les abattages de laitières ont fortement augmenté en Nouvelle-Zélande, nombreux étant les fermiers qui, pour éviter de trop fortes charges d'alimentation en raison de la sécheresse, réforment une partie de leur troupeau. Les abattages de bovins sont 77% supérieurs à ceux de l'an passé. En Australie, on a enregistré dans l’État de Victoria (le plus gros producteur de lait), une hausse de 15% des abattages.
Pendant ce temps, les espoirs de voir la production de l'hémisphère nord prendre le relais, à l'approche du classique "flux de printemps" s'amenuisent avec la conjonction prix élevé des aliments et temps anormalement froid qui frappe le Nord de notre continent et qui a limité la croissance des pâturages, retardant la sortie des troupeaux.
En ce qui concerne les perspectives, signalons, outre la fermeté des produits industriels, certains signes d'espoir pour les producteurs. Le prix des céréales, influencé par les données de semis, l'état des stocks, les bonnes productions sud-américaines et les perspectives de récoltes historiques rapportées par les analystes, sont en net recul, ce qui pourrait amener une amélioration des marges, d'autant plus que les prix à la production semblent se relever. Il a, en effet, déjà été rapporté sur ce site les annonces de FrieslandCampina d'un relèvement du prix à la production, tandis qu'au RU, la chaîne Sainsbury UK a annoncé un relèvement du prix qu'elle paie pour le lait, à la suite d'une annonce similaire de la chaîne de supermarchés Tesco. Les craintes de voir leur approvisionnement s’assécher (les livraisons au RU, ont diminué de 8,2% !) poussent les supermarchés à relever le prix. Bien entendu, la comparaison n'est pas de mise avec notre marché : au RU, la toute grosse partie du lait est commercialisée sous forme de "lait blanc", ce qui n'est pas le cas chez nous où nous dépendons des marchés des produits industriels. Il sera intéressant de suivre les évolutions qui annoncent une recomposition du paysage de la collecte avec la montée en puissance annoncée d'Arla.
Pour terminer, il faut aussi signaler que Fonterra a relevé ses prévisions de payement final à ses membres de 5,30 USD/100 kg de "solides" à 5,80, vu les bons prix actuels et les profits réalisés par la coopérative. C'est une hausse de 7,8% par rapport à l'an passé.
Re: le lait a travers le monde!!
http://www.7sur7.be/7s7/fr/3007/Bruxelles/article/detail/1642985/2013/05/30/Manneken-Pis-urinera-du-lait-le-1er-juin.dhtml
1 juin = journée mondiale du lait
1 juin = journée mondiale du lait
Re: le lait a travers le monde!!
http://www.clal.it/en/index.php?section=siero_francia
apres avoir degouter pas mal d eleveurs français a cause d un prix qui ne tient pas la route ,on ne profitera meme pas des cours mondiaux par manque de lait en france !
apres avoir degouter pas mal d eleveurs français a cause d un prix qui ne tient pas la route ,on ne profitera meme pas des cours mondiaux par manque de lait en france !
Re: le lait a travers le monde!!
pour info : (par telephone)
venant d un medecin qui travaille pour l unicef et qui est originaire de mon village :
a pekin ,le lait chinois est vendu 1.2e le litre en magasin
et le lait d origine europeenne est vendu a 2.14e le l
et nous ,en france , on dit qu avec la crise ,les gens ne peuvent pas payer plus cher que 0.6e le l
candia,sodiaal nous dit qu ils manquent de lait ,qu ils ne peuvent pas faire assez de poudre (qui est tres chere )
et pourtant on voit des pallettes de lait candia viva en promotion en magasin !!
comprenne qui pourra...
venant d un medecin qui travaille pour l unicef et qui est originaire de mon village :
a pekin ,le lait chinois est vendu 1.2e le litre en magasin
et le lait d origine europeenne est vendu a 2.14e le l
et nous ,en france , on dit qu avec la crise ,les gens ne peuvent pas payer plus cher que 0.6e le l
candia,sodiaal nous dit qu ils manquent de lait ,qu ils ne peuvent pas faire assez de poudre (qui est tres chere )
et pourtant on voit des pallettes de lait candia viva en promotion en magasin !!
comprenne qui pourra...
Re: le lait a travers le monde!!
il faut que la nourriture soit pour rien pour que les "gens" puissent consommer des abonnements de portable ,de tv ,de salle de sport etc.....
et puis a 400 euros le litre on gagnerait trop ca nous ferait des revenus indécent( c'est pas le foll qui l' a dit ca!!) et comme les producteurs de lait ne savent pas gérer ils crameront tout cet argent dans du matériel au lieu de mettre de coté pour la prochaine baisse de prix....................(lu dans une revue de centre de gestion..)
et puis a 400 euros le litre on gagnerait trop ca nous ferait des revenus indécent( c'est pas le foll qui l' a dit ca!!) et comme les producteurs de lait ne savent pas gérer ils crameront tout cet argent dans du matériel au lieu de mettre de coté pour la prochaine baisse de prix....................(lu dans une revue de centre de gestion..)
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Re: le lait a travers le monde!!
l'usine où je livre mon lait ,fait actuellement des yaourts avec du lait en poudre de nouvelle zélande. il serait moins cher que notre lait qui est produit à moins de 10km de l'usine . je ne cherche plus à comprendre leurs conneries. le lait se sera bientôt sans moi
Invité- Invité
Re: le lait a travers le monde!!
t es vraiment sur que ,actuellement le lait est payé moins cher en nouvelle zelande qu en france ?
http://www.plm-magazine.com/Actualites/Prix-du-lait-en-Nouvelle-Zelande.-L-affaire-du-petit-lait-Fonterra-va-faire-du-mal-14214
vu sur agri-web.be
Pour la troisième fois cette saison, Fonterra relève le prix à la production
par Enibob, le 24 Septembre 2013 21h37
Diverses sources annoncent aujourd'hui que Fonterra a de nouveau relevé ses prévisions de payement pour les livraisons de lait de ses coopérateurs, portant ainsi le prix départ ferme à 8,30 $NZ par kg de MS. C'est, depuis le début de la saison (annonce de 7,00 $NZ par kg de MS, voir mon billet du 31 juillet), la troisième augmentation annoncée. Si on y ajoute un dividende prévisionnel d'environ 32 cents par kg de MS, cela ferait un prix record de 8,62 $NZ par kg de MS (ou, au cours du jour, ± 5.30 euros) !
Ce prix annoncé, qui vise à encourager les livraisons, reflète le fait que les prix internationaux des produits laitiers se maintiennent à des niveaux élevés, en particulier le lait entier en poudre. Ils sont tirés par la forte demande en provenance d'Asie, plus particulièrement la Chine. Selon Euromonitor, la consommation laitière chinoise aurait en effet connu une croissance moyenne de 10% par an au cours des cinq dernières années, les produits haut de gamme croissant même de 19% ! Et c'est la faiblesse de la production printanière européenne qui a tiré les prix internationaux ces derniers mois.
Attention toutefois, en fin d'année on atteint le pic de production dans l'hémisphère sud ce qui est susceptible d'apporter une baisse globale des prix pour la plupart des produits laitiers dès novembre ou décembre. Les conditions climatiques du début de saison en NZ ont permis un excellent développement des pâturages.
Outre les investissements chinois dans l'UE (divers billets), il faut relever un autre signe de la croissance de la demande en Chine : le fonds KKR basé aux USA vient de décider d'investir 140 millions de $ dans la construction de 2 fermes de 10.000 vaches dans la province de Shandong au cours des deux prochaines années ... pour rencontrer la demande de produits de qualité issus de grandes exploitations.
Malgré la croissance du secteur, la consommation annuelle laitière de la Chine est seulement de 10 kg par habitant, loin des 32 kg par tête au Japon ou des 78 kilogrammes par tête aux USA. Les champions sont les finlandais : 108 kg par an !
en bref - 4 commentaires
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http://www.plm-magazine.com/Actualites/Prix-du-lait-en-Nouvelle-Zelande.-L-affaire-du-petit-lait-Fonterra-va-faire-du-mal-14214
vu sur agri-web.be
Pour la troisième fois cette saison, Fonterra relève le prix à la production
par Enibob, le 24 Septembre 2013 21h37
Diverses sources annoncent aujourd'hui que Fonterra a de nouveau relevé ses prévisions de payement pour les livraisons de lait de ses coopérateurs, portant ainsi le prix départ ferme à 8,30 $NZ par kg de MS. C'est, depuis le début de la saison (annonce de 7,00 $NZ par kg de MS, voir mon billet du 31 juillet), la troisième augmentation annoncée. Si on y ajoute un dividende prévisionnel d'environ 32 cents par kg de MS, cela ferait un prix record de 8,62 $NZ par kg de MS (ou, au cours du jour, ± 5.30 euros) !
Ce prix annoncé, qui vise à encourager les livraisons, reflète le fait que les prix internationaux des produits laitiers se maintiennent à des niveaux élevés, en particulier le lait entier en poudre. Ils sont tirés par la forte demande en provenance d'Asie, plus particulièrement la Chine. Selon Euromonitor, la consommation laitière chinoise aurait en effet connu une croissance moyenne de 10% par an au cours des cinq dernières années, les produits haut de gamme croissant même de 19% ! Et c'est la faiblesse de la production printanière européenne qui a tiré les prix internationaux ces derniers mois.
Attention toutefois, en fin d'année on atteint le pic de production dans l'hémisphère sud ce qui est susceptible d'apporter une baisse globale des prix pour la plupart des produits laitiers dès novembre ou décembre. Les conditions climatiques du début de saison en NZ ont permis un excellent développement des pâturages.
Outre les investissements chinois dans l'UE (divers billets), il faut relever un autre signe de la croissance de la demande en Chine : le fonds KKR basé aux USA vient de décider d'investir 140 millions de $ dans la construction de 2 fermes de 10.000 vaches dans la province de Shandong au cours des deux prochaines années ... pour rencontrer la demande de produits de qualité issus de grandes exploitations.
Malgré la croissance du secteur, la consommation annuelle laitière de la Chine est seulement de 10 kg par habitant, loin des 32 kg par tête au Japon ou des 78 kilogrammes par tête aux USA. Les champions sont les finlandais : 108 kg par an !
en bref - 4 commentaires
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Re: le lait a travers le monde!!
je ne sais pas combien est payé le lait la bas mais je suis absolument sure que l'usine utilise du lait de NZ (j'ai 4 personnes de ma famille qui y travaille)
Invité- Invité
Re: le lait a travers le monde!!
merci l europe !!
http://www.laterre.ca/politique/ca-n-carrement-pas-dallure/
http://www.laterre.ca/politique/ca-n-carrement-pas-dallure/
Re: le lait a travers le monde!!
interressant a lire:
ceci explique cela :
http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0203090688987-pourquoi-l-allemagne-exporte-plus-de-fromage-que-la-france-624330.php
ceci explique cela :
http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0203090688987-pourquoi-l-allemagne-exporte-plus-de-fromage-que-la-france-624330.php
Re: le lait a travers le monde!!
Écoutez bien, on y parle français...
RTTV est une chaine russe traduite en anglais
coucou a isabelle ,la secretaire de l apli nationale
Re: le lait a travers le monde!!
moi ça me fout trop la haine quand je lis qu'en allemagne le lait est à 408€ de moyenne (ils doivent rigoler ceux qui ont photovoltaique + méthanisation + lait là bas!), prix payé 427 en Hollande... tous les gros producteurs d'Europe sont payés plus que nousfc56 a écrit:il faut que la nourriture soit pour rien pour que les "gens" puissent consommer des abonnements de portable ,de tv ,de salle de sport etc.....
et puis a 400 euros le litre on gagnerait trop ca nous ferait des revenus indécent( c'est pas le foll qui l' a dit ca!!) et comme les producteurs de lait ne savent pas gérer ils crameront tout cet argent dans du matériel au lieu de mettre de coté pour la prochaine baisse de prix....................(lu dans une revue de centre de gestion..)
Pu... mais comment ce fait-il qu'en France ça ne réagisse pas! On tire toujours tout vers le bas, avant c'était la faute aux allemands qui nous piquaient des parts de marché, mais là faut m'expliquer!
Preuve en est qu'à 400€ le système tourne sans que les consommateurs voient rouge!
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auvergne 43
Re: le lait a travers le monde!!
http://www.pleinchamp.com/actualites-generales/actualites/lait-des-differences-de-prix-et-d-organisation-en-europe
Invité- Invité
Re: le lait a travers le monde!!
il est ou le probleme excusez moi je suis un utopiste
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ille et vilaine
Re: le lait a travers le monde!!
de l article de plein champs:
"La marge réalisée dans les autres pays où la coopérative a des installations, comme le Nigeria ou l’Indonésie, est reversée aux producteurs.”
"
c est a peu prés comme yoplait et candia etc ....alors ..
"La marge réalisée dans les autres pays où la coopérative a des installations, comme le Nigeria ou l’Indonésie, est reversée aux producteurs.”
"
c est a peu prés comme yoplait et candia etc ....alors ..
Re: le lait a travers le monde!!
bien dans le titre du sujet :
le lait a travers le monde :
http://wikiagri.fr/articles/et-si-laccord-europe-canada-signait-la-fin-de-la-crise-laitiere-/789
le lait a travers le monde :
http://wikiagri.fr/articles/et-si-laccord-europe-canada-signait-la-fin-de-la-crise-laitiere-/789
Re: le lait a travers le monde!!
Friesland fait plus de revenu à l'international qu'en Europe. Pour eux, le marché intérieur, ce n'est pas les pays bas mais bien l'Europe...
Pas sûr que beaucoup de coops françaises sont à ce niveau toutes filières confondues.
Comment peut-on comparer une telle structure qui n'est que le fruit de la vision des agriculteurs de là bas depuis des années avec nos structures françaises?
Une seule à mon sens est dans la même logique, c'est une coop betteravière : Tereos.
Je vais encore me faire des amis mais fallait-il abandonner les zones à faible densité laitière pour avoir un développement rationnel à la mode Friesland?
Pas sûr que beaucoup de coops françaises sont à ce niveau toutes filières confondues.
Comment peut-on comparer une telle structure qui n'est que le fruit de la vision des agriculteurs de là bas depuis des années avec nos structures françaises?
Une seule à mon sens est dans la même logique, c'est une coop betteravière : Tereos.
Je vais encore me faire des amis mais fallait-il abandonner les zones à faible densité laitière pour avoir un développement rationnel à la mode Friesland?
Invité- Invité
Re: le lait a travers le monde!!
ok pour tereos !
mais on ne peut quand meme pas tout mettre sur le dos du cout du ramassage du lait en ferme (plus ou moins concentrées )
on peut aussi parler de la valorisation du lait sur le marché interieur national pour laquelle ,j ai tjs entendu qu elle etait plus elevée en france ....
mais on ne peut quand meme pas tout mettre sur le dos du cout du ramassage du lait en ferme (plus ou moins concentrées )
on peut aussi parler de la valorisation du lait sur le marché interieur national pour laquelle ,j ai tjs entendu qu elle etait plus elevée en france ....
Re: le lait a travers le monde!!
les prélèvements obligatoires ponctionnées dans les entreprises en France font que le lait sera toujours payé moins chère en France
ce sont aussi les vaches a lait du social
ce serait bien de pouvoir comparer ce poste la avec nos concurents
ce sont aussi les vaches a lait du social
ce serait bien de pouvoir comparer ce poste la avec nos concurents
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bretagne
Re: le lait a travers le monde!!
@Tekila :
Quand tu collectes 2 fois moins sur 2 fois plus de distances, forcement, ça se voit quelque part, non? Je ne dis pas que c'est mal et qu'il faut abandonner des zones, je dis bien que vouloir continuer du lait partout a un coût.
Pour ta dernière remarque, peut-on comparer un pays où les producteurs sont en monopole et un autre où les acheteurs sont en cartel non dénoncé pour des raisons politiques?
Quand tu collectes 2 fois moins sur 2 fois plus de distances, forcement, ça se voit quelque part, non? Je ne dis pas que c'est mal et qu'il faut abandonner des zones, je dis bien que vouloir continuer du lait partout a un coût.
Pour ta dernière remarque, peut-on comparer un pays où les producteurs sont en monopole et un autre où les acheteurs sont en cartel non dénoncé pour des raisons politiques?
Invité- Invité
Re: le lait a travers le monde!!
oui,continuer du lait partout a un cout et c est normal de la faire mais ,il n y a rien d insurmontable !
quand on voit encore 2 ou 3 semi remorques differents venir collecter du lait dans le meme village en france ,y a du boulot !
que l on s inspire (au moins pour cela ) de la methode quebecoise :un camion part a vide de l usine et ramasse tout le lait qu il trouve sur la route en suivant quelque soit la laiterie ! et là,la densité kilometrique
et le cartel ,c est qui ?
LES GMS ?oui d accord aussi
mais c est aussi les laiteries ,privées ou coops ,en france (surtout en ce moment)!!
quand on voit encore 2 ou 3 semi remorques differents venir collecter du lait dans le meme village en france ,y a du boulot !
que l on s inspire (au moins pour cela ) de la methode quebecoise :un camion part a vide de l usine et ramasse tout le lait qu il trouve sur la route en suivant quelque soit la laiterie ! et là,la densité kilometrique
et le cartel ,c est qui ?
LES GMS ?oui d accord aussi
mais c est aussi les laiteries ,privées ou coops ,en france (surtout en ce moment)!!
Re: le lait a travers le monde!!
[quote="agritof"]@Tekila :
Quand tu collectes 2 fois moins sur 2 fois plus de distances, forcement, ça se voit quelque part, non? Je ne dis pas que c'est mal et qu'il faut abandonner des zones, je dis bien que vouloir continuer du lait partout a un coût.
Fais attention car dans la Marne l'Aube la Seine et Marne on a augmenté la concentration par point de collecte mais aprés on a cassé le nombre de point de collecte, et il me semble que le paysage laitier du 80 prend la même tournure, et la facilité est de dire: oh ben je fais que des céréales car ça gagne alors que le lait j'ai toujours perdu de l'argent.
Pour le cartel en France on ne pourra pas faire grand chose, malheureusement l'herbe est toujours plus verte chez le voisin que l'on veut croquer et en plus chaque canton a ses spécificités alors je te parles pas au niveau régional!!!!
En plus tout les grands pensants ( à pas grands choses) ne veulent même pas écouter la base et les concurrents
Quand tu collectes 2 fois moins sur 2 fois plus de distances, forcement, ça se voit quelque part, non? Je ne dis pas que c'est mal et qu'il faut abandonner des zones, je dis bien que vouloir continuer du lait partout a un coût.
Fais attention car dans la Marne l'Aube la Seine et Marne on a augmenté la concentration par point de collecte mais aprés on a cassé le nombre de point de collecte, et il me semble que le paysage laitier du 80 prend la même tournure, et la facilité est de dire: oh ben je fais que des céréales car ça gagne alors que le lait j'ai toujours perdu de l'argent.
Pour le cartel en France on ne pourra pas faire grand chose, malheureusement l'herbe est toujours plus verte chez le voisin que l'on veut croquer et en plus chaque canton a ses spécificités alors je te parles pas au niveau régional!!!!
En plus tout les grands pensants ( à pas grands choses) ne veulent même pas écouter la base et les concurrents
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argonne
Re: le lait a travers le monde!!
Oui d'accord surtout plutôt. Tu connais beaucoup de pays où les GMS font autant la pluie et le beau temps avec le soutien des sphères politiques en plus.tekila a écrit:
et le cartel ,c est qui ?
LES GMS ?oui d accord aussi
Invité- Invité
Re: le lait a travers le monde!!
bien sur ,on n a jamais dit le contraire !
mais aprés l avoir dit ou constater ,qu est ce que l on fait ?
on compte sur les politiques ? ,pas la peine ,droite ou gauche ! on l a bien vu avec BLM ,qu a t il fait "concretement" pour le renforcement des producteurs ?
on bloque les centrales comme a amiens en 2009?
si c est pour finir comme ça a fini ,pas la peine ,je n irai plus !
on regarde les industriels laitiers ,se battre pour placer maximum de volumes en gms ,donc casser parfois les prix ,comme au printemps 2012 pour le lait uht (ils s en foutent puisqu ils repercutent aux producteurs aprés !)
(pourquoi y a t il aujourd hui tant de promotion en lait uht par exemple ,en candia ou lait d ici notamment (8l pour le prix de 6) etc ....alors que les laiteries manquent plutot de lait ,ou du moins n en ont pas assez pour profiter de l embellie des cours a l export ! je n arrete pas de le demander a ma laiterie ,ils ne savent pas repondre !
pour ma part ,j ai choisi d agir en s impliquant dans la filiere ,en prenant en main une commercialisation de lait (et plus a l avenir) ,donc en travaillant avec des gms (parce que c est là que les consommateurs sont les plus nombreux) ,mais s en se mettre a genoux non plus !
en expliquant aux consommateurs qui ne demandent qu a etre informer (pas tous bien sur)
quand je vois le boulot que l on y a fait ,le nombre de consommateurs touchés (et meme conquis) sans beaucoup de monde ,sans aides ,subventions ,sans cvo,sans cols blancs ,
je me dit que c est incroyable ce que l on peut faire avec de la motivation et que si tout le monde s y mettait ,il y aurait bien plus de gagnants que de perdants !
mais aprés l avoir dit ou constater ,qu est ce que l on fait ?
on compte sur les politiques ? ,pas la peine ,droite ou gauche ! on l a bien vu avec BLM ,qu a t il fait "concretement" pour le renforcement des producteurs ?
on bloque les centrales comme a amiens en 2009?
si c est pour finir comme ça a fini ,pas la peine ,je n irai plus !
on regarde les industriels laitiers ,se battre pour placer maximum de volumes en gms ,donc casser parfois les prix ,comme au printemps 2012 pour le lait uht (ils s en foutent puisqu ils repercutent aux producteurs aprés !)
(pourquoi y a t il aujourd hui tant de promotion en lait uht par exemple ,en candia ou lait d ici notamment (8l pour le prix de 6) etc ....alors que les laiteries manquent plutot de lait ,ou du moins n en ont pas assez pour profiter de l embellie des cours a l export ! je n arrete pas de le demander a ma laiterie ,ils ne savent pas repondre !
pour ma part ,j ai choisi d agir en s impliquant dans la filiere ,en prenant en main une commercialisation de lait (et plus a l avenir) ,donc en travaillant avec des gms (parce que c est là que les consommateurs sont les plus nombreux) ,mais s en se mettre a genoux non plus !
en expliquant aux consommateurs qui ne demandent qu a etre informer (pas tous bien sur)
quand je vois le boulot que l on y a fait ,le nombre de consommateurs touchés (et meme conquis) sans beaucoup de monde ,sans aides ,subventions ,sans cvo,sans cols blancs ,
je me dit que c est incroyable ce que l on peut faire avec de la motivation et que si tout le monde s y mettait ,il y aurait bien plus de gagnants que de perdants !
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