Découragement

WH 26 a écrit:Hier c'est pas mon ETA qui est passé mais un commercial de matos. En discutant il m'a dit que 2009 était une trés bonne année pour lui et que depuis longtemps il n'avait pas bosser entre noël et jour de l'an car cette année les commandes marchent trés bien.

C'est pourtant un vieux de la vieille, je pense pas qu'il me raconte des bobards. Pourtant il a un secteur céréales, vignes, elevage, arbo, aulx, tout ce qui tourne à l'envers quoi. J'y perd mon latin.

laurent53 a écrit:bon alors pato!tu nous incite en debut de file à relever la tête pour mieux nous remettre une pichenette derriere les etiquettes !

PatogaZ a écrit:ce sera bloody , comme disent les anglais (il va y avoir de la viande sur les murs )

Franki 41 a écrit:Perso , j'ai du mal à m'inquiéter pour l'avenir , sans doute suis-je un éternel inconscient .
Non , je crois plutôt que j'ai d'autres problèmes en tête , comme quoi un souci chasse l'autre , et tout est relatif .
En ce moment , je suis en train de découvrir que la haine peut être motivante , mais je suis pas sûr que ce soit une bonne chose .

bzh centre a écrit:pato tes petits amis de l'au dela ne peuvent ils pas nous aidés un peu pour 2010

massey8210 a écrit:je sais pas si 2010 sera dure mais par chez ca investi a donf pour regarder le soleil brillé; alors les banques doivent y croire encore?????????????

massey8210 a écrit:je sais pas si 2010 sera dure mais par chez ca investi a donf pour regarder le soleil brillé; alors les banques doivent y croire encore?????????????

moulinos a écrit:

massey8210 a écrit:je sais pas si 2010 sera dure mais par chez ca investi a donf pour regarder le soleil brillé; alors les banques doivent y croire encore?????????????

c 'est ce que je vois aussi par ici
certain investisse pour s agrandir (9 voir 10000€/ha
d autre du matos ((un pret qui tombe et en refond un autre
du matos payer comptant ((on sort d une bonne année

pas vu ton message pato

tiantian a écrit:Pareil par ici ,un agri qui part en retraite aprés la prochaine moisson .Ben ,, il a jamais eu autant d'amis !!
Ls enchéres vont bon train ,tant mieux pour lui !!!

westvar a écrit:J'espère que cette folie de "pas de porte" pour reprendre une exploitation ne va pas venir ici ! Un loyer à payer , c'est déja pas si mal ! Un type à déja éssayer de refourguer une partie de son exploitation en "pack" , mais j'avais déja promit auparavant à un de ses proprio que je ne lui laisserais pas tomber ses vignes , en plus il en a une juste devant ma maison ! J'ai traité directement avec le proprio pour ses terres , et les autres ont fait pareil pour ce qui les interressaient ! Bon , je dois tout arracher et replanter mais je n'aurais pas aimer voir travailler un autre à 10m de mes fenètres !
Après quand ces vignes seront en bon rapport , je compte laisser tomber un autre proprio , qui me demande beaucoup cher en loyer , et puis j'approcherais de la cinquantaine , et comme cela , si un jeune à besoin d'un peu plus pour se lancer , ça lui fera plaisir ! Les AOC ici sont dur à trouver en fermage , surtout pour un jeune . Et j'en ais bien assez .

sevi a écrit:Agriculteurs en difficulté: un numéro vert en Charente-Maritime



Publié le mardi 29 décembre 2009 |


«Nous sentions qu’il se passait quelque chose, que la situation risquait d’empirer», explique Florence Guiberteau, responsable du département de l'économie et du territoire de la chambre d'agriculture de la Charente-Maritime, «Nous avons voulu participer et montrer que nous étions présents le moment venu.»

Au bout du fil, une quinzaine de salariés de la chambre sont à l’écoute. Ils sont conseillers d’entreprise, chefs de département, conseillers techniques en élevage ou en viticulture…


Leur rôle est d’aider celui qui appelle à faire le point sur sa situation pour mieux l’accompagner dans ses démarches: auprès du technicien compétent s’il s’agit d’un problème lié à la conduite de son exploitation, avec la MSA, les banques ou les fournisseurs. La chambre d'agriculture aide aussi à mettre en place une éventuelle procédure Agridif, à monter un dossier de RMI ou de RSA.

Quinze jours avant la mise en place du numéro vert, les exploitants ont reçu les aides Pac. «Ça a été un appel d’air pour les trésoreries», souligne Florence Guiberteau. «Avec la fin de l’année est venu le solde. Mais on constate que dans des exploitations, cet argent a déjà disparu.»

Le numéro vert a été mis en place au début d'octobre et a encore reçu peu d’appels, venant surtout de laitiers et de maraîchers. «Mais le pire est à venir», prévoit Luc Servant, président de la chambre de la Charente-Maritime. «Nous savons que les difficultés, notamment en trésorerie, vont arriver en 2010, au premier et surtout au deuxième trimestre, parce qu’il n’y aura pas, d’ici là, de rentrée de trésorerie.»

Surtout, parler de ses problèmes est une démarche qui est tout sauf facile. «Les agriculteurs ont une grande capacité à faire le dos rond et à le faire longtemps», regrette Florence Guiberteau. «On se serre la ceinture, on décapitalise un peu… Et souvent, quand on tire la sonnette d’alarme, c’est que la situation est déjà catastrophique.»

Elle évoque des situations personnelles et familiales difficiles, des exploitants sans revenus depuis plusieurs mois. Et même des réfrigérateurs vides, des hommes qui avouent ne pas même savoir ce qu’ils donneront le soir à manger à leurs enfants. «On lève d’abord les difficultés du quotidien. Puis on cherche une solution pour l’exploitation.»

poun47 a écrit:

sevi a écrit:Agriculteurs en difficulté: un numéro vert en Charente-Maritime



Publié le mardi 29 décembre 2009 |


«Nous sentions qu’il se passait quelque chose, que la situation risquait d’empirer», explique Florence Guiberteau, responsable du département de l'économie et du territoire de la chambre d'agriculture de la Charente-Maritime, «Nous avons voulu participer et montrer que nous étions présents le moment venu.»

Au bout du fil, une quinzaine de salariés de la chambre sont à l’écoute. Ils sont conseillers d’entreprise, chefs de département, conseillers techniques en élevage ou en viticulture…


Leur rôle est d’aider celui qui appelle à faire le point sur sa situation pour mieux l’accompagner dans ses démarches: auprès du technicien compétent s’il s’agit d’un problème lié à la conduite de son exploitation, avec la MSA, les banques ou les fournisseurs. La chambre d'agriculture aide aussi à mettre en place une éventuelle procédure Agridif, à monter un dossier de RMI ou de RSA.

Quinze jours avant la mise en place du numéro vert, les exploitants ont reçu les aides Pac. «Ça a été un appel d’air pour les trésoreries», souligne Florence Guiberteau. «Avec la fin de l’année est venu le solde. Mais on constate que dans des exploitations, cet argent a déjà disparu.»

Le numéro vert a été mis en place au début d'octobre et a encore reçu peu d’appels, venant surtout de laitiers et de maraîchers. «Mais le pire est à venir», prévoit Luc Servant, président de la chambre de la Charente-Maritime. «Nous savons que les difficultés, notamment en trésorerie, vont arriver en 2010, au premier et surtout au deuxième trimestre, parce qu’il n’y aura pas, d’ici là, de rentrée de trésorerie.»

Surtout, parler de ses problèmes est une démarche qui est tout sauf facile. «Les agriculteurs ont une grande capacité à faire le dos rond et à le faire longtemps», regrette Florence Guiberteau. «On se serre la ceinture, on décapitalise un peu… Et souvent, quand on tire la sonnette d’alarme, c’est que la situation est déjà catastrophique.»

Elle évoque des situations personnelles et familiales difficiles, des exploitants sans revenus depuis plusieurs mois. Et même des réfrigérateurs vides, des hommes qui avouent ne pas même savoir ce qu’ils donneront le soir à manger à leurs enfants. «On lève d’abord les difficultés du quotidien. Puis on cherche une solution pour l’exploitation.»

Voila ce que j'aimerais entendre dire plus souvent par les médias que ce soit à la télé ,à la radio et autres que n'on pas toujours les mèmes ranguènes johny,la grippe A,aider les uns les autres,ben laden etc......les éboueurs,les cheminots, c'est quand triste quand 2010 les agriculteurs qui produisent pour nourir la population ne peuvent pas en premier nourir leurs famille dignement.C'est une HONTE,un SCANDALE.

françois57 a écrit:comme je l'ais toujours dis le gros malaise de notre métier c'est d'être en bas de l'échelle!! nous sommes le seul secteur où quand l'on vend quelque chose, on appelle l'acheteur pour lui demander "combien tu me donnes?" alors qu'on devrait dire " c'est X €! " mais bon après nous, y'en a plein qui margent grassement vu qu'ils n'ont pas le droit de vendre a perte!!! nous si.....