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Cruiser OSR: la réponse de syngenta au ministère de l'agriculture
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Cultures et tours de plaines :: Grandes cultures et céréales
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Cruiser OSR: la réponse de syngenta au ministère de l'agriculture
Syngenta conteste l’intention du ministère de l’agriculture exprimée le 1er juin de retirer l’autorisation de Cruiser OSR, produit de protection des semences de colza à base de thiaméthoxam.
Nous dénonçons une intention de retrait incompréhensible, basée sur une seule expérience très éloignée de la pratique, en totale contradiction avec les résultats issus d’années d’observations terrain en France et en Europe.
En toute transparence, lisez la réponse adressée au ministère le 15 juin
Voir la lettre : http://www3.syngenta.com/country/fr/SiteCollectionDocuments/retrait-Cruiser-OSR-r%E9ponse-dgal.pdf
En résumé :
Il est surprenant qu’une intention de retrait puisse se baser sur les résultats préliminaires d’une seule expérience non validée aux niveaux nationaux et internationaux et qui montre un nombre important de lacunes expérimentales relevées à la fois par l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) :
Une exposition irréaliste : la dose utilisée dans l’expérience est très largement supérieure à celle rencontrée sur le terrain.
Une seule étude à une seule dose : l’expérience a utilisé une seule dose très supérieure à celle de la pratique, n’a pas fait varier la dose pour observer l’évolution des effets et surtout n’a jamais été reproduite. Nous parlons donc d’une seule expérience.
Une analyse statistique inappropriée : le test utilisé n’est pas le bon.
Le protocole utilisé n’a jamais été validé au regard de l’évaluation du risque abeilles par des groupes d’experts nationaux et internationaux : en effet l’intégration de nouveaux protocoles expérimentaux au sein des documents guides officiels en vue de leur utilisation dans le cadre de l’évaluation du risque des produits phytopharmaceutiques se fait selon un processus rigoureux. Il inclut plusieurs passages obligés commençant par l’identification de l’intérêt de conduire des essais sur un sujet spécifique et se concluant sur la validation par les groupes d’experts ad hoc (CEB au niveau national ou OCDE au niveau international) du protocole d’étude retenu. L’étude de Henry et al. n’a pas suivi les différentes étapes de validation qu’indique la position scientifique de l’EFSA.
L’ANSES conclut d’ailleurs que « Les résultats présentés dans l'article de Henry et al. 2012 ne sont pas considérés comme remettant en cause les conclusions de l'évaluation des risques menée dans le cadre du dossier de demande d'autorisation de mise sur le marché de la préparation Cruiser OSR selon les critères réglementaires actuels.»
L’EFSA confirme d’ailleurs « Néanmoins, avant de tirer des conclusions définitives sur les effets des néonicotinoïdes sur le comportement des abeilles butineuses et des colonies d’abeilles sur la base des doses effectives, il serait nécessaire de réitérer les expériences réalisées dans les études en prenant en considération d’autres niveaux d’exposition et d’autres situations. »
Les explications précédentes mettent en exergue les nombreuses carences de l’expérience et soulèvent donc de forts doutes quant à la validité de cette étude et a fortiori de sa possible utilisation pour l’évaluation des risques. Compte tenu des conclusions dénuées de toute ambiguïté de l’ANSES et de l’EFSA aux questions qui leur étaient posées, il apparait très surprenant, et pour le moins infondé, et contraire à toute démarche scientifique et rationnelle, d’envisager le retrait du produit Cruiser OSR sur la base de ces résultats préliminaires. En effet, les futures évaluations réglementaires peuvent conduire à la sélection de meilleurs protocoles d’études (ou à de forts amendements de la méthode utilisée). De plus, la simple répétition de cette même étude pourrait aboutir à des résultats inverses qui viendraient en invalider les conclusions dans un futur proche, rendant un retrait éventuel complètement injustifié.
Compte tenu des intentions de semis de colza traité avec Cruiser OSR, le préjudice pour les agriculteurs français pour l’année 2013 (semis 2012) en cas de retrait de l’autorisation de mise sur le marché, pourrait aller de 140 à 230 millions d’euros.
Une interdiction en France provoquerait une distorsion de concurrence avec les autres pays européens et aurait une conséquence dramatique pour la filière de production de semences de colza qui serait rapidement délocalisée, soit une perte nette de 72 millions d’euros de PIB et des conséquences importantes sur les emplois.
Ce préjudice se reproduirait chaque année jusqu’à l’arrivée éventuelle de solutions aussi performantes que Cruiser OSR.
Syngenta met en œuvre tous les moyens à sa disposition pour contester cette intention et défendre l’autorisation de mise sur le marché de Cruiser OSR.
http://www3.syngenta.com/country/fr/SiteCollectionDocuments/retrait-Cruiser-OSR-r%E9ponse-dgal.pdf
Nous dénonçons une intention de retrait incompréhensible, basée sur une seule expérience très éloignée de la pratique, en totale contradiction avec les résultats issus d’années d’observations terrain en France et en Europe.
En toute transparence, lisez la réponse adressée au ministère le 15 juin
Voir la lettre : http://www3.syngenta.com/country/fr/SiteCollectionDocuments/retrait-Cruiser-OSR-r%E9ponse-dgal.pdf
En résumé :
Il est surprenant qu’une intention de retrait puisse se baser sur les résultats préliminaires d’une seule expérience non validée aux niveaux nationaux et internationaux et qui montre un nombre important de lacunes expérimentales relevées à la fois par l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) :
Une exposition irréaliste : la dose utilisée dans l’expérience est très largement supérieure à celle rencontrée sur le terrain.
Une seule étude à une seule dose : l’expérience a utilisé une seule dose très supérieure à celle de la pratique, n’a pas fait varier la dose pour observer l’évolution des effets et surtout n’a jamais été reproduite. Nous parlons donc d’une seule expérience.
Une analyse statistique inappropriée : le test utilisé n’est pas le bon.
Le protocole utilisé n’a jamais été validé au regard de l’évaluation du risque abeilles par des groupes d’experts nationaux et internationaux : en effet l’intégration de nouveaux protocoles expérimentaux au sein des documents guides officiels en vue de leur utilisation dans le cadre de l’évaluation du risque des produits phytopharmaceutiques se fait selon un processus rigoureux. Il inclut plusieurs passages obligés commençant par l’identification de l’intérêt de conduire des essais sur un sujet spécifique et se concluant sur la validation par les groupes d’experts ad hoc (CEB au niveau national ou OCDE au niveau international) du protocole d’étude retenu. L’étude de Henry et al. n’a pas suivi les différentes étapes de validation qu’indique la position scientifique de l’EFSA.
L’ANSES conclut d’ailleurs que « Les résultats présentés dans l'article de Henry et al. 2012 ne sont pas considérés comme remettant en cause les conclusions de l'évaluation des risques menée dans le cadre du dossier de demande d'autorisation de mise sur le marché de la préparation Cruiser OSR selon les critères réglementaires actuels.»
L’EFSA confirme d’ailleurs « Néanmoins, avant de tirer des conclusions définitives sur les effets des néonicotinoïdes sur le comportement des abeilles butineuses et des colonies d’abeilles sur la base des doses effectives, il serait nécessaire de réitérer les expériences réalisées dans les études en prenant en considération d’autres niveaux d’exposition et d’autres situations. »
Les explications précédentes mettent en exergue les nombreuses carences de l’expérience et soulèvent donc de forts doutes quant à la validité de cette étude et a fortiori de sa possible utilisation pour l’évaluation des risques. Compte tenu des conclusions dénuées de toute ambiguïté de l’ANSES et de l’EFSA aux questions qui leur étaient posées, il apparait très surprenant, et pour le moins infondé, et contraire à toute démarche scientifique et rationnelle, d’envisager le retrait du produit Cruiser OSR sur la base de ces résultats préliminaires. En effet, les futures évaluations réglementaires peuvent conduire à la sélection de meilleurs protocoles d’études (ou à de forts amendements de la méthode utilisée). De plus, la simple répétition de cette même étude pourrait aboutir à des résultats inverses qui viendraient en invalider les conclusions dans un futur proche, rendant un retrait éventuel complètement injustifié.
Compte tenu des intentions de semis de colza traité avec Cruiser OSR, le préjudice pour les agriculteurs français pour l’année 2013 (semis 2012) en cas de retrait de l’autorisation de mise sur le marché, pourrait aller de 140 à 230 millions d’euros.
Une interdiction en France provoquerait une distorsion de concurrence avec les autres pays européens et aurait une conséquence dramatique pour la filière de production de semences de colza qui serait rapidement délocalisée, soit une perte nette de 72 millions d’euros de PIB et des conséquences importantes sur les emplois.
Ce préjudice se reproduirait chaque année jusqu’à l’arrivée éventuelle de solutions aussi performantes que Cruiser OSR.
Syngenta met en œuvre tous les moyens à sa disposition pour contester cette intention et défendre l’autorisation de mise sur le marché de Cruiser OSR.
http://www3.syngenta.com/country/fr/SiteCollectionDocuments/retrait-Cruiser-OSR-r%E9ponse-dgal.pdf
Invité- Invité
Re: Cruiser OSR: la réponse de syngenta au ministère de l'agriculture
faut plus se fatigué avec ça ??? avec un groupe ecolo a l assemblee ?? on a pas fini de voir disparaitre une multitude de choses ???? et tomber aussi une multitude de contrainte environnementales en plus ??
williams 475- + membre techno +
- département : 47
Messages : 4428
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 62
SEYCHES
Re: Cruiser OSR: la réponse de syngenta au ministère de l'agriculture
aujourd hui le cruiser demain le gaucho et le proteus, a mon avis ça sent la fin pour ses produits
yoda- + membre techno +
- Messages : 1405
Date d'inscription : 23/01/2010
Age : 54
centre
Re: Cruiser OSR: la réponse de syngenta au ministère de l'agriculture
On va tous faire du bio et des rendements de merde Par contre les cours vont s'envoler
sibalo- + membre techno +
- Messages : 27759
Date d'inscription : 09/08/2010
Age : 36
Somme (Plateau Picard)
Re: Cruiser OSR: la réponse de syngenta au ministère de l'agriculture
a la fin malheureusement il y en a qui vont crever de faim si on continue comme çasibalo a écrit:On va tous faire du bio et des rendements de merde Par contre les cours vont s'envoler
yoda- + membre techno +
- Messages : 1405
Date d'inscription : 23/01/2010
Age : 54
centre
Re: Cruiser OSR: la réponse de syngenta au ministère de l'agriculture
sibalo a écrit: Par contre les cours vont s'envoler
Non, car on est les seuls gros cons à se fouttre des batons dans les roues, les TS insecticides colza sont largement répandus partout en Europe, y'a que chez nous qu'on fait des "caca mous" avec ca
la clothianidine, ca c'est une arme de guerre qu'ils ont à l'étranger, le Cruiser c'est du touche pipi à coté ... mais si on vire le Cruiser, on ferme la porte aux autres produits potentiels, donc il faut défendre ardemment ce sujet, meme si vous n'etes pas utilisateur ou intéressés !
bidou02- + membre techno +
- Messages : 51464
Date d'inscription : 21/09/2009
Age : 39
Pas loin de Marly Gomont (02)
Re: Cruiser OSR: la réponse de syngenta au ministère de l'agriculture
Suis utilisateur.
En colza pour la semence
En pomme de terre avec l'actara
En colza pour la semence
En pomme de terre avec l'actara
sibalo- + membre techno +
- Messages : 27759
Date d'inscription : 09/08/2010
Age : 36
Somme (Plateau Picard)
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