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Thé, café, sucre et cacao battent des records
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Gestion de l'entreprise :: Cours, mise en marché, commercialisation, trades
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Thé, café, sucre et cacao battent des records
Anne Cheyvialle
30/12/2009
Les prix des matières premières tropicales atteignent des niveaux historiques. En cause : le climat, le manque d'investissements et la spéculation.
La note du petit déjeuner risque de s'envoler en 2010. Les cours des «soft commodities», les matières premières tropicales, ont grimpé en flèche depuis le début d'année : + 32% pour le cacao, + 48,9% pour le jus d'orange, + 11,6% pour le café, jusqu'à 90% de hausse pour le sucre et 95% pour le thé. «Des prix records, du jamais-vu depuis trente ans !, souligne Emmanuel Jayet, analyste à la Société générale. Les marchés du sucre vont rester tendus tout au long de 2010, vraisemblablement au-dessus des 16 dollars.» Des hausses attribuées aux phénomènes climatiques, notamment El Nino qui assèche l'Asie et inonde l'Amérique latine, deux continents où sont concentrées les productions de ces denrées agricoles.
Résultat : l'Inde, deuxième producteur de sucre et surtout premier consommateur mondial, ne parvient plus à être autosuffisant et doit importer sur les marchés internationaux. Tandis que le Brésil, leader mondial de la production, a revu à la baisse ses prévisions à cause des fortes pluies. «Frappée par la crise, l'industrie sucrière a également dû suspendre de nombreux projets d'investissement. Même si les financements reprennent, il faudra deux à trois ans de délais», ajoute Emmanuel Jayet.
Inquiétudes en Côte d'Ivoire
En 2010, la demande mondiale de sucre devrait progresser de 2,3%, alors que l'offre serait en baisse de 7%, à 155 millions de tonnes. La crise n'a pas que des effets négatifs ; en pesant sur la consommation de cacao, elle a certainement contenu la hausse des cours. La pénurie de fèves (28.000 tonnes pour la saison 2008-2009), qui a en fait démarré depuis quatre ans, aurait pu être bien pire !
Les inquiétudes viennent de Côte d'Ivoire - 40% de la production mondiale - en raison du climat politique, de la corruption et du manque d'investissement… Surtaxés, les producteurs n'entretiennent pas leurs plantations vieillissantes et morcelées. « Cette tendance haussière est structurelle », affirme l'analyste de la Société générale. Aujourd'hui, le Ghana ne peut compenser la faiblesse de la Côté d'Ivoire et la maladie du cacaoyer indonésien.
Quant au café, il bénéficie de l'effet dosette vanté par George Clooney et de moins bonnes récoltes des trois acteurs principaux acteurs du marché : le Brésil, la Colombie et le Vietnam. Ajouté à cela, la baisse du dollar et l'effet spéculation - la hausse appelle la hausse. L'appétit des investisseurs ne devrait pas se démentir en 2010, surtout si la reprise se confirme.
30/12/2009
Les prix des matières premières tropicales atteignent des niveaux historiques. En cause : le climat, le manque d'investissements et la spéculation.
La note du petit déjeuner risque de s'envoler en 2010. Les cours des «soft commodities», les matières premières tropicales, ont grimpé en flèche depuis le début d'année : + 32% pour le cacao, + 48,9% pour le jus d'orange, + 11,6% pour le café, jusqu'à 90% de hausse pour le sucre et 95% pour le thé. «Des prix records, du jamais-vu depuis trente ans !, souligne Emmanuel Jayet, analyste à la Société générale. Les marchés du sucre vont rester tendus tout au long de 2010, vraisemblablement au-dessus des 16 dollars.» Des hausses attribuées aux phénomènes climatiques, notamment El Nino qui assèche l'Asie et inonde l'Amérique latine, deux continents où sont concentrées les productions de ces denrées agricoles.
Résultat : l'Inde, deuxième producteur de sucre et surtout premier consommateur mondial, ne parvient plus à être autosuffisant et doit importer sur les marchés internationaux. Tandis que le Brésil, leader mondial de la production, a revu à la baisse ses prévisions à cause des fortes pluies. «Frappée par la crise, l'industrie sucrière a également dû suspendre de nombreux projets d'investissement. Même si les financements reprennent, il faudra deux à trois ans de délais», ajoute Emmanuel Jayet.
Inquiétudes en Côte d'Ivoire
En 2010, la demande mondiale de sucre devrait progresser de 2,3%, alors que l'offre serait en baisse de 7%, à 155 millions de tonnes. La crise n'a pas que des effets négatifs ; en pesant sur la consommation de cacao, elle a certainement contenu la hausse des cours. La pénurie de fèves (28.000 tonnes pour la saison 2008-2009), qui a en fait démarré depuis quatre ans, aurait pu être bien pire !
Les inquiétudes viennent de Côte d'Ivoire - 40% de la production mondiale - en raison du climat politique, de la corruption et du manque d'investissement… Surtaxés, les producteurs n'entretiennent pas leurs plantations vieillissantes et morcelées. « Cette tendance haussière est structurelle », affirme l'analyste de la Société générale. Aujourd'hui, le Ghana ne peut compenser la faiblesse de la Côté d'Ivoire et la maladie du cacaoyer indonésien.
Quant au café, il bénéficie de l'effet dosette vanté par George Clooney et de moins bonnes récoltes des trois acteurs principaux acteurs du marché : le Brésil, la Colombie et le Vietnam. Ajouté à cela, la baisse du dollar et l'effet spéculation - la hausse appelle la hausse. L'appétit des investisseurs ne devrait pas se démentir en 2010, surtout si la reprise se confirme.
Invité- Invité
Re: Thé, café, sucre et cacao battent des records
NOUVEAU PLUS HAUT SUR LE SUCRE : +14 $ pour l'instant
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Invité- Invité
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