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Roy Lewis
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: temps libre , loisirs culture :: Loisirs, passe-temps, lecture, écriture...
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Roy Lewis
nous sommes aux balbutiements de l' humanité !! compte rendu de la premiére drague de l' humanité
il fallait trouver femme dans une autre tribu !
bon ,me dis-je ,elle l'emporte au sprint ,je ne suis pas un léopard ,mais en course de fond ,je l'aurai à l'usure .ma seule crainte ,c'etait qu'elle ne courût en rond et ne revint à son point de départ .
aussi devais-je faire de grands efforts pour la rabattre ,chaque fois qu'elle me semblait en avoir l'intention .l'aria ,c'etait qu'elle le faisait toujours quand cela m'astreignait à obliquer par un marécage .à croire qu'elle savait lesquels seraient les plus boueux,les plus inféstés de sangsues .
je n'allais pas me laisser abattre par de tels stratagèmes mais quand je débouchais d'un de ces marais ,couvert des pieds à la tête de boue et de sangsues troquant le cri du léopard pour celui de l'hippopotame ,elle fuyait de nouveau et me faisait faire du footing à travers les herbes hautes .
elle courrait avec la vitesse et l'endurance d'une autruche et comme une autruche elle semblait immunisée contre les tiques qui s'attachaient a moi !mais je ne perdais pas de vue cet arriére train tout frétillant et refusais de me laisser dépister !
elle tentais de le faire en se jettant a l'eau ,si elle courrait comme une autruche ,elle nageait comme un crocodile .faisait elle exprès de les réveiller ,les crocodiles ,en barbotant bruyamment ,tel un gibbon tombé d'un arbre ?en tout cas quand je plongeais ,moi,ils avaient déja pas mal d'avançe et, faute de la rattrapper, ils avaient tendance a s'interesser a moi .
je n'aurais pas été peu fier du nouveau crawl rapide que j'inventais à l'instant même ,si ,j'avais eu le loisir d'y penser !
à d'autres moments ,elle me lançait parmi de lions se chauffant au soleil ,ou des femelles de machérodes allaitant leurs petits,histoire de me compliquer la poursuite . de préference,bien entendu ,quand il y avait pour elle un arbre a proximité,et rien pour moi .nous avons passés plusieurs nuits dans des arbres distants de moins de deux cents pas et je me préparais pour être prêt dès que les lions se lasseraient d'attendre ,mais chaque fois elle était descendue et repartie avant moi !!
elle me fit franchir plusieurs montagnes ,dans l'ascension je l'aurais rattrappée si il n'y avait pas eu les cailloux et les roches qu'elle délogeait avec ses pieds dans des efforts désespérés pour m'échapper et qui me dégringolaient sur la tête ,generalement dans un couloir ou une cheminée difficile !
mais a la descente elle me distancait a nouveau ,peut être que j'avais la migraine .
du fait qu elle était toujours la premiére ,elle attrappait tout en courant un lièvre ,un écureuil,de sorte qu' elle déjeunait et soupait .tandis que quand j'arrivais, moi , plus personne ! tout le monde avait fui !. et je devais me contenter de ses restes genéralement indigestes !
de sorte que ou bien j'étais affamé ou bien j'avais la colique !
plus d'une fois je me demandai si vraiment elle valait toute cette peine ?si même j 'avais besoin d'une compagne , de toute manière .
et si , du fait de cette indifference qu' en somme je découvrais en moi ,je n'étais pas plutot fait pour le célibat ?je ralentissais l'allure .mais alors la donzelle jaillissait d'un buisson a moins de vingts pas de moi avec un hurlement de terreur misérable ,et l'occasion de lui dammer le pion d'un bon coup de gourdin semblait trop bonne pour ne pas reprendre la chasse , mais toujours par quelque ruse habile elle m'échappait de nouveau .
à la longue je finis par avoir marre de toute cette affaire . je n'avais plus le moindre élan même quand la fille s'emmêlait dans les lianes quasiment à portée de ma main ;
je venais de renonçer quand je débouchai,transpirant ,titubant ,dans une clairière ;et la ,assise sur le tronc d'un chêne renversé ,et peignant avec une arête de poisson sa longue chevelure d'un geste désinvolte ,elle me souriait ...
on dirait ,cher ,que je vous ai fait suer ,s'inquiéta t-elle d'un ton compatissant ...
cette fois vous ne m'echapperez pas ,bredouillai-je abruti et je levai mon gourdin .
venez vous asseoir près de moi,dit- elle en tapotant le chêne a côté d'elle ,et parlez moi de vous . je meurs de tout savoir ...
extrait du livre de Roy Lewis
pourquoi j'ai mangé mon père .
il fallait trouver femme dans une autre tribu !
bon ,me dis-je ,elle l'emporte au sprint ,je ne suis pas un léopard ,mais en course de fond ,je l'aurai à l'usure .ma seule crainte ,c'etait qu'elle ne courût en rond et ne revint à son point de départ .
aussi devais-je faire de grands efforts pour la rabattre ,chaque fois qu'elle me semblait en avoir l'intention .l'aria ,c'etait qu'elle le faisait toujours quand cela m'astreignait à obliquer par un marécage .à croire qu'elle savait lesquels seraient les plus boueux,les plus inféstés de sangsues .
je n'allais pas me laisser abattre par de tels stratagèmes mais quand je débouchais d'un de ces marais ,couvert des pieds à la tête de boue et de sangsues troquant le cri du léopard pour celui de l'hippopotame ,elle fuyait de nouveau et me faisait faire du footing à travers les herbes hautes .
elle courrait avec la vitesse et l'endurance d'une autruche et comme une autruche elle semblait immunisée contre les tiques qui s'attachaient a moi !mais je ne perdais pas de vue cet arriére train tout frétillant et refusais de me laisser dépister !
elle tentais de le faire en se jettant a l'eau ,si elle courrait comme une autruche ,elle nageait comme un crocodile .faisait elle exprès de les réveiller ,les crocodiles ,en barbotant bruyamment ,tel un gibbon tombé d'un arbre ?en tout cas quand je plongeais ,moi,ils avaient déja pas mal d'avançe et, faute de la rattrapper, ils avaient tendance a s'interesser a moi .
je n'aurais pas été peu fier du nouveau crawl rapide que j'inventais à l'instant même ,si ,j'avais eu le loisir d'y penser !
à d'autres moments ,elle me lançait parmi de lions se chauffant au soleil ,ou des femelles de machérodes allaitant leurs petits,histoire de me compliquer la poursuite . de préference,bien entendu ,quand il y avait pour elle un arbre a proximité,et rien pour moi .nous avons passés plusieurs nuits dans des arbres distants de moins de deux cents pas et je me préparais pour être prêt dès que les lions se lasseraient d'attendre ,mais chaque fois elle était descendue et repartie avant moi !!
elle me fit franchir plusieurs montagnes ,dans l'ascension je l'aurais rattrappée si il n'y avait pas eu les cailloux et les roches qu'elle délogeait avec ses pieds dans des efforts désespérés pour m'échapper et qui me dégringolaient sur la tête ,generalement dans un couloir ou une cheminée difficile !
mais a la descente elle me distancait a nouveau ,peut être que j'avais la migraine .
du fait qu elle était toujours la premiére ,elle attrappait tout en courant un lièvre ,un écureuil,de sorte qu' elle déjeunait et soupait .tandis que quand j'arrivais, moi , plus personne ! tout le monde avait fui !. et je devais me contenter de ses restes genéralement indigestes !
de sorte que ou bien j'étais affamé ou bien j'avais la colique !
plus d'une fois je me demandai si vraiment elle valait toute cette peine ?si même j 'avais besoin d'une compagne , de toute manière .
et si , du fait de cette indifference qu' en somme je découvrais en moi ,je n'étais pas plutot fait pour le célibat ?je ralentissais l'allure .mais alors la donzelle jaillissait d'un buisson a moins de vingts pas de moi avec un hurlement de terreur misérable ,et l'occasion de lui dammer le pion d'un bon coup de gourdin semblait trop bonne pour ne pas reprendre la chasse , mais toujours par quelque ruse habile elle m'échappait de nouveau .
à la longue je finis par avoir marre de toute cette affaire . je n'avais plus le moindre élan même quand la fille s'emmêlait dans les lianes quasiment à portée de ma main ;
je venais de renonçer quand je débouchai,transpirant ,titubant ,dans une clairière ;et la ,assise sur le tronc d'un chêne renversé ,et peignant avec une arête de poisson sa longue chevelure d'un geste désinvolte ,elle me souriait ...
on dirait ,cher ,que je vous ai fait suer ,s'inquiéta t-elle d'un ton compatissant ...
cette fois vous ne m'echapperez pas ,bredouillai-je abruti et je levai mon gourdin .
venez vous asseoir près de moi,dit- elle en tapotant le chêne a côté d'elle ,et parlez moi de vous . je meurs de tout savoir ...
extrait du livre de Roy Lewis
pourquoi j'ai mangé mon père .
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