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Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Elevages en tout genre :: Bovins :: Bovins lait
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Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Une article de notre journal, Le Télescope d'Amiens (letelescope.info) qui pourrait vous intéresser:
Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Jérôme compte les jours.
Comme chaque matin, cet agriculteur de Toutencourt, au nord d'Amiens, se lève à 6 heures pétantes, à la fraîche. Il allume les lumières de son étable, va chercher ses 25 vaches en pâture, et passe une heure à les traire, entre le ronronnement des pompes et le meuglement des animaux.
Mais dans quatre mois et demi, tout ça, c'est fini. «J'ai décidé d'arrêter le lait».
Pourtant, Jérôme n'est pas au bord de la banqueroute. Comme beaucoup d'agriculteurs samariens, il est à la fois éleveur et cultivateur. Mais il a décidé de ne plus produire de lait pour se consacrer uniquement aux cultures. De bon gré. Ce sera en février.
Dans la Somme, beaucoup d'agriculteurs arrêtent le lait de leur plein gré
Selon le recensement agricole du ministère de l'Agriculture, la Somme a enregistré une baisse d'un tiers de ses élevage laitiers entre 2000 et 2010. Une hécatombe? Pas seulement.
Ce que ne disent pas ces chiffres, c'est que beaucoup d'agriculteurs samariens, comme Jérôme Nigaut, ne disparaissent pas lorsqu'ils arrêtent de produire du lait: ils se spécialisent vers les cultures.
Avec une production laitière de moins en moins attractive dans les campagnes, beaucoup d'agriculteurs pensent à troquer leurs vaches et leurs prairies contre des champs de céréales. Derrière ce phénomène, pas de dépôt de bilan, peu de drames. Les agriculteurs concernés se réjouissent souvent à l'idée de ne plus traire leurs vaches.
Pour Jérôme, ça ressemble à une libération. «Les grosses semaines, je travaille 70 à 80 heures». Arrêter le lait, c'est un tournant dans sa vie professionnelle et personnelle. Moins de travail, mais surtout, fini les deux traites quotidiennes, à heures fixes, chaque jour de la semaine, tout au long de l'année.
«Je ne regarderai plus ma montre pendant les repas de famille.» Ce jeune éleveur prévoit déjà de se lever une heure plus tard le matin. «Je pourrai m'occuper un peu de mes enfants». Le plus âgé de ses fils a sept ans et son père regrette de ne jamais l'avoir emmené à l'école. En février, il pourra.
Pour arrêter le lait, deux choix s'offraient à lui. Ils pouvait confier ses vaches à un voisin, comme c'est le cas dans le projet des 1000 vaches près d'Abbeville, ou les vendre et toucher une prime allouée par l'État, l'Aide à la cessation d'activité laitière (Acal). C'est ce qu'il compte faire.
À partir de 100 hectares, les agriculteurs peuvent se passer des vaches
Arrêter le lait, encore faut-il pouvoir se le permettre. Jérôme Nigaut a de la chance. À côté de ses vaches, il cultive une bonne centaine d'hectares en blé, colza, escourgeon et betteraves. Une taille d'exploitation de plus en plus courante dans la Somme, et suffisante pour se passer du lait.
«D'un point de vue purement économique, on ne garde le lait que parce que l'exploitation est trop petite», explique Emmanuel Béguin de l'Institut de l'élevage. «Avec 100 hectares, une personne seule peut arriver à vivre sans lait.»
Cela n'a pas toujours été le cas. Il y a vingt ans, la ferme qu'exploitaient les beaux-parents de Jérôme ne pouvait pas se passer des revenus du lait. «Quand je me suis installé en 1995, je n'avais pas le choix. Le lait était essentiel.». Depuis, il a développé son exploitation, en grappillant ça et là, des surfaces de terres cultivables. De 48 hectares, sa ferme est passée à 125 hectares. Désormais, il n'est plus dépendant du lait, comme l'étaient ses beaux-parents.
Le lait: cinq à dix fois plus de travail à l'hectare
Que lui en couterait-il d'arrêter de traire ses vaches? Entre 2000 et 3000 euros par an, lui a répondu sa conseillère de gestion. Un prix qu'il estime raisonnable pour améliorer son confort de vie.
«Pourquoi travailler nuit et jour, 365 jours par an, alors que ça pourrait être plus calme?», explique Jérôme Nigaut.
Jérôme n'est pas seul dans ce cas. La taille moyenne des exploitations samariennes avoisine justement les 100 hectares. Alors, comme lui, les agriculteurs de la région sont de plus en plus nombreux à se spécialiser dans les cultures. Le tracteur plutôt que les vaches. C'est moins de travail et moins d'astreinte «Ce qui accélère les arrêts, c'est l'intérêt comparé du lait et des cultures», explique Emmanuel Béguin. «Le lait apporte une meilleure marge brute mais nécessite cinq à dix fois plus de travail à l'hectare que les cultures.»
Ce phénomène de désaffection pourrait transformer la campagne samarienne dans les années à venir, et il est bien parti pour s'empirer. «Nous savons que la restructuration de l'élevage laitier va se poursuivre dans le département», prévoit Emmanuel Béguin. Chaque année, on compte de 70 à 100 élevages laitiers en moins dans la Somme. «Et la restructuration risque de s'accélérer».
400 exploitations laitières en moins dans la Somme, d'ici 5 ans
À ce rythme, sur les 1500 éleveurs laitiers que compte aujourd'hui le département, seules quelques dizaines de grosses fermes industrielles pourraient survivre d'ici 20 ans. C'est déjà le cas dans les Yvelines ou le Val d'Oise. La Somme, à l'exception du Vimeu, serait alors une terre entièrement dédiée aux cultures, ce qui ne serait pas sans conséquences sur les emplois ruraux, dont l'élevage est pourvoyeur. «On voit déjà l'élevage se concentrer dans l'ouest du département», note Emmanuel Béguin.
En France, les exploitations alliant cultures et élevage, que l'on retrouve couramment dans la Somme, sont en forte régression. Leur nombre a chuté d'environs 20% entre 2000 et 2010. Dans le même temps, le nombre de céréaliers a, lui, légèrement augmenté.
Dans ce paysage, la trajectoire de Jérôme Nigaut - polyculteur-éleveur en passe de devenir cultivateur - est symptomatique : avec la disparition des «polyculteurs-éleveurs», l'heure est plus que jamais à la spécialisation des territoires.
Dans la Somme, les prochaines années seront décisives pour la survie de la filière laitière. De plus en plus d'agriculteurs approchent de la retraite. Or comme l'explique, Emmanuel Béguin: «Les arrêts des ateliers laitiers se passent souvent au moment de la reprise de la ferme, lorsque les parents n'ont pas modernisé l'outil, et que le jeune n'est pas spécialement motivé par le lait.» Mais les conditions sont aujourd'hui loin d'être réunies pour que ce renouvellement des générations se fasse efficacement.
Une filière plongée dans l'expectative
Jérôme possède le plus petit troupeau du village et des installations vieillissantes. Pour les mettre aux normes, il lui faudrait débourser 15 à 20 000 euros. Ce qu'il n'a jamais envisagé. «En m'installant, je savais que j'arrêterai le lait au court de ma carrière. Ce n'est pas rentable d'investir et puis mon bâtiment est coincé dans le village. Ma belle-mère est un peu triste, mais elle sait que je n'avais pas d'avenir dans le lait.»
Son premier problème, une charge de travail pesante. Contrairement à ses beaux-parents, Jérôme est seul sur son exploitation. Et comme beaucoup de jeunes agriculteurs, sa femme travaille «à l'extérieur».
S'associer avec un autre agriculteur pour partager les investissements et le travail? Jérôme y a pensé, mais pas longtemps. «C'est la loterie. Il faut bien s'entendre avec l'associé. J'en connais beaucoup qui ont fait machine arrière.».
Il envisage d'autant moins d'investir que la filière laitière lui offre peu de raisons de croire en l'avenir, sur sa petite ferme. Pas garantie de prix, et l'impression que l'avenir appartient aux grosses exploitations, comme les «1000 vaches».
Pour couronner le tout, en France et dans toute l'Europe, la filière laitière est soumise à l'expectative. Depuis dix ans l'Union européenne s'évertue à déréguler le marché de la production laitière. Exit les stocks et les prix garantis.
Dans les campagnes, les éleveurs s'en rendent compte. Les cours du lait sont de plus en plus fluctuants. Et parfois ça casse, comme en 2009, où les prix étaient au plus bas, bien en dessous des coûts de production.
En 2015, le dernier rempart devrait sauter. L'Europe a annoncé qu'elle mettrait fin au régime des quotas laitiers en vigueur depuis 1984. Dès lors, la puissance publique ne contrôlera plus les volumes de lait produits sur son territoire. Nul ne sait encore exactement ce qu'il adviendra des prix, beaucoup s'attendent au pire.
Face à tant d'incertitudes, difficile d'investir dans une salle de traite, une fosse à lisier ou une nouvelle étable, quand on est petit producteur, mais pas seulement. «Je connais beaucoup de fermes qui se posent la question d'arrêter en ce moment, même à un million de litres [une centaine de vaches, ndlr]», assure Jérôme.
Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Jérôme compte les jours.
Comme chaque matin, cet agriculteur de Toutencourt, au nord d'Amiens, se lève à 6 heures pétantes, à la fraîche. Il allume les lumières de son étable, va chercher ses 25 vaches en pâture, et passe une heure à les traire, entre le ronronnement des pompes et le meuglement des animaux.
Mais dans quatre mois et demi, tout ça, c'est fini. «J'ai décidé d'arrêter le lait».
Pourtant, Jérôme n'est pas au bord de la banqueroute. Comme beaucoup d'agriculteurs samariens, il est à la fois éleveur et cultivateur. Mais il a décidé de ne plus produire de lait pour se consacrer uniquement aux cultures. De bon gré. Ce sera en février.
Dans la Somme, beaucoup d'agriculteurs arrêtent le lait de leur plein gré
Selon le recensement agricole du ministère de l'Agriculture, la Somme a enregistré une baisse d'un tiers de ses élevage laitiers entre 2000 et 2010. Une hécatombe? Pas seulement.
Ce que ne disent pas ces chiffres, c'est que beaucoup d'agriculteurs samariens, comme Jérôme Nigaut, ne disparaissent pas lorsqu'ils arrêtent de produire du lait: ils se spécialisent vers les cultures.
Avec une production laitière de moins en moins attractive dans les campagnes, beaucoup d'agriculteurs pensent à troquer leurs vaches et leurs prairies contre des champs de céréales. Derrière ce phénomène, pas de dépôt de bilan, peu de drames. Les agriculteurs concernés se réjouissent souvent à l'idée de ne plus traire leurs vaches.
Pour Jérôme, ça ressemble à une libération. «Les grosses semaines, je travaille 70 à 80 heures». Arrêter le lait, c'est un tournant dans sa vie professionnelle et personnelle. Moins de travail, mais surtout, fini les deux traites quotidiennes, à heures fixes, chaque jour de la semaine, tout au long de l'année.
«Je ne regarderai plus ma montre pendant les repas de famille.» Ce jeune éleveur prévoit déjà de se lever une heure plus tard le matin. «Je pourrai m'occuper un peu de mes enfants». Le plus âgé de ses fils a sept ans et son père regrette de ne jamais l'avoir emmené à l'école. En février, il pourra.
Pour arrêter le lait, deux choix s'offraient à lui. Ils pouvait confier ses vaches à un voisin, comme c'est le cas dans le projet des 1000 vaches près d'Abbeville, ou les vendre et toucher une prime allouée par l'État, l'Aide à la cessation d'activité laitière (Acal). C'est ce qu'il compte faire.
À partir de 100 hectares, les agriculteurs peuvent se passer des vaches
Arrêter le lait, encore faut-il pouvoir se le permettre. Jérôme Nigaut a de la chance. À côté de ses vaches, il cultive une bonne centaine d'hectares en blé, colza, escourgeon et betteraves. Une taille d'exploitation de plus en plus courante dans la Somme, et suffisante pour se passer du lait.
«D'un point de vue purement économique, on ne garde le lait que parce que l'exploitation est trop petite», explique Emmanuel Béguin de l'Institut de l'élevage. «Avec 100 hectares, une personne seule peut arriver à vivre sans lait.»
Cela n'a pas toujours été le cas. Il y a vingt ans, la ferme qu'exploitaient les beaux-parents de Jérôme ne pouvait pas se passer des revenus du lait. «Quand je me suis installé en 1995, je n'avais pas le choix. Le lait était essentiel.». Depuis, il a développé son exploitation, en grappillant ça et là, des surfaces de terres cultivables. De 48 hectares, sa ferme est passée à 125 hectares. Désormais, il n'est plus dépendant du lait, comme l'étaient ses beaux-parents.
Le lait: cinq à dix fois plus de travail à l'hectare
Que lui en couterait-il d'arrêter de traire ses vaches? Entre 2000 et 3000 euros par an, lui a répondu sa conseillère de gestion. Un prix qu'il estime raisonnable pour améliorer son confort de vie.
«Pourquoi travailler nuit et jour, 365 jours par an, alors que ça pourrait être plus calme?», explique Jérôme Nigaut.
Jérôme n'est pas seul dans ce cas. La taille moyenne des exploitations samariennes avoisine justement les 100 hectares. Alors, comme lui, les agriculteurs de la région sont de plus en plus nombreux à se spécialiser dans les cultures. Le tracteur plutôt que les vaches. C'est moins de travail et moins d'astreinte «Ce qui accélère les arrêts, c'est l'intérêt comparé du lait et des cultures», explique Emmanuel Béguin. «Le lait apporte une meilleure marge brute mais nécessite cinq à dix fois plus de travail à l'hectare que les cultures.»
Ce phénomène de désaffection pourrait transformer la campagne samarienne dans les années à venir, et il est bien parti pour s'empirer. «Nous savons que la restructuration de l'élevage laitier va se poursuivre dans le département», prévoit Emmanuel Béguin. Chaque année, on compte de 70 à 100 élevages laitiers en moins dans la Somme. «Et la restructuration risque de s'accélérer».
400 exploitations laitières en moins dans la Somme, d'ici 5 ans
À ce rythme, sur les 1500 éleveurs laitiers que compte aujourd'hui le département, seules quelques dizaines de grosses fermes industrielles pourraient survivre d'ici 20 ans. C'est déjà le cas dans les Yvelines ou le Val d'Oise. La Somme, à l'exception du Vimeu, serait alors une terre entièrement dédiée aux cultures, ce qui ne serait pas sans conséquences sur les emplois ruraux, dont l'élevage est pourvoyeur. «On voit déjà l'élevage se concentrer dans l'ouest du département», note Emmanuel Béguin.
En France, les exploitations alliant cultures et élevage, que l'on retrouve couramment dans la Somme, sont en forte régression. Leur nombre a chuté d'environs 20% entre 2000 et 2010. Dans le même temps, le nombre de céréaliers a, lui, légèrement augmenté.
Dans ce paysage, la trajectoire de Jérôme Nigaut - polyculteur-éleveur en passe de devenir cultivateur - est symptomatique : avec la disparition des «polyculteurs-éleveurs», l'heure est plus que jamais à la spécialisation des territoires.
Dans la Somme, les prochaines années seront décisives pour la survie de la filière laitière. De plus en plus d'agriculteurs approchent de la retraite. Or comme l'explique, Emmanuel Béguin: «Les arrêts des ateliers laitiers se passent souvent au moment de la reprise de la ferme, lorsque les parents n'ont pas modernisé l'outil, et que le jeune n'est pas spécialement motivé par le lait.» Mais les conditions sont aujourd'hui loin d'être réunies pour que ce renouvellement des générations se fasse efficacement.
Une filière plongée dans l'expectative
Jérôme possède le plus petit troupeau du village et des installations vieillissantes. Pour les mettre aux normes, il lui faudrait débourser 15 à 20 000 euros. Ce qu'il n'a jamais envisagé. «En m'installant, je savais que j'arrêterai le lait au court de ma carrière. Ce n'est pas rentable d'investir et puis mon bâtiment est coincé dans le village. Ma belle-mère est un peu triste, mais elle sait que je n'avais pas d'avenir dans le lait.»
Son premier problème, une charge de travail pesante. Contrairement à ses beaux-parents, Jérôme est seul sur son exploitation. Et comme beaucoup de jeunes agriculteurs, sa femme travaille «à l'extérieur».
S'associer avec un autre agriculteur pour partager les investissements et le travail? Jérôme y a pensé, mais pas longtemps. «C'est la loterie. Il faut bien s'entendre avec l'associé. J'en connais beaucoup qui ont fait machine arrière.».
Il envisage d'autant moins d'investir que la filière laitière lui offre peu de raisons de croire en l'avenir, sur sa petite ferme. Pas garantie de prix, et l'impression que l'avenir appartient aux grosses exploitations, comme les «1000 vaches».
Pour couronner le tout, en France et dans toute l'Europe, la filière laitière est soumise à l'expectative. Depuis dix ans l'Union européenne s'évertue à déréguler le marché de la production laitière. Exit les stocks et les prix garantis.
Dans les campagnes, les éleveurs s'en rendent compte. Les cours du lait sont de plus en plus fluctuants. Et parfois ça casse, comme en 2009, où les prix étaient au plus bas, bien en dessous des coûts de production.
En 2015, le dernier rempart devrait sauter. L'Europe a annoncé qu'elle mettrait fin au régime des quotas laitiers en vigueur depuis 1984. Dès lors, la puissance publique ne contrôlera plus les volumes de lait produits sur son territoire. Nul ne sait encore exactement ce qu'il adviendra des prix, beaucoup s'attendent au pire.
Face à tant d'incertitudes, difficile d'investir dans une salle de traite, une fosse à lisier ou une nouvelle étable, quand on est petit producteur, mais pas seulement. «Je connais beaucoup de fermes qui se posent la question d'arrêter en ce moment, même à un million de litres [une centaine de vaches, ndlr]», assure Jérôme.
Dernière édition par Letelescope le Mer 17 Oct 2012 - 9:29, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
a un moment c'etait 10000 producteurs par an qui arretait la production laitière !!
a moins de 400e tonne l'hemorragie n'est pas finie !!
a moins de 400e tonne l'hemorragie n'est pas finie !!
hermine 22- + membre techno +
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Age : 74
bretagne
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
et il ne peut pas se presenter ce petit nouveau
les doryphores font la vie dures aux moulins jaunes
bzh centre- + Admin Crevette du forum +
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56
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Mathieu Robert, journaliste au Télescope d'Amiens, ex-journaliste agricole dans le Nord-Pas de Calais pour Horizons.
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
j'ai arreté en 2008 dans une region qui n'est pas cerealiere ni tres "fertile" t je n'ai aucun regret.
avec le recul,je me dis que plus tu travailles plus moins tu reflechis et plus tu est vulnerable et dependant.
avec le recul,je me dis que plus tu travailles plus moins tu reflechis et plus tu est vulnerable et dependant.
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
bonjour
moi j'ai arrêté le lait (30 VL) sur mon exploitation en 2000 suite à un accident , le service de remplacement me demandai de me mettre aux normes (déplacement et reconstruction des installations laitières) pour me fournir quelq'un pour me remplacer provisoirement .
alors j'ai fais une convention avec un éleveur laitier voisin , ce qui a été un échec sur le plan sanitaire et qualité. donc j'ai arrêté totalement le lait depuis
moi j'ai arrêté le lait (30 VL) sur mon exploitation en 2000 suite à un accident , le service de remplacement me demandai de me mettre aux normes (déplacement et reconstruction des installations laitières) pour me fournir quelq'un pour me remplacer provisoirement .
alors j'ai fais une convention avec un éleveur laitier voisin , ce qui a été un échec sur le plan sanitaire et qualité. donc j'ai arrêté totalement le lait depuis
jean-pierre-45- + membre techno +
- département : 45
Messages : 3588
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 69
gatinais est loiret
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
en l'élevage il faut deux choses :
1/la passion
2l'économie
les deux ne vont pas l'un sans l'autre
1/la passion
2l'économie
les deux ne vont pas l'un sans l'autre
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Le truc qui me dérange c'est qu'on interdit aux céréaliers de retourner le moindre herbage sous le prétexte de "durabilité" alors que ceux qui arrêtent la production laitière ont le droit ( et en plus ils touchent quelque chose pour arrêter).
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Béret vert a écrit:Le truc qui me dérange c'est qu'on interdit aux céréaliers de retourner le moindre herbage sous le prétexte de "durabilité" alors que ceux qui arrêtent la production laitière ont le droit ( et en plus ils touchent quelque chose pour arrêter).
hop hop hop
c'est pas le cas partout
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Letelescope a écrit:Une article de notre journal, Le Télescope d'Amiens (letelescope.info) qui pourrait vous intéresser:
Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Jérôme compte les jours.
Comme chaque matin, cet agriculteur de Toutencourt, au nord d'Amiens, se lève à 6 heures pétantes, à la fraîche. Il allume les lumières de son étable, va chercher ses 25 vaches en pâture, et passe une heure à les traire, entre le ronronnement des pompes et le meuglement des animaux.
Mais dans quatre mois et demi, tout ça, c'est fini. «J'ai décidé d'arrêter le lait».
Pourtant, Jérôme n'est pas au bord de la banqueroute. Comme beaucoup d'agriculteurs samariens, il est à la fois éleveur et cultivateur. Mais il a décidé de ne plus produire de lait pour se consacrer uniquement aux cultures. De bon gré. Ce sera en février.
Dans la Somme, beaucoup d'agriculteurs arrêtent le lait de leur plein gré
Selon le recensement agricole du ministère de l'Agriculture, la Somme a enregistré une baisse d'un tiers de ses élevage laitiers entre 2000 et 2010. Une hécatombe? Pas seulement.
Ce que ne disent pas ces chiffres, c'est que beaucoup d'agriculteurs samariens, comme Jérôme Nigaut, ne disparaissent pas lorsqu'ils arrêtent de produire du lait: ils se spécialisent vers les cultures.
Avec une production laitière de moins en moins attractive dans les campagnes, beaucoup d'agriculteurs pensent à troquer leurs vaches et leurs prairies contre des champs de céréales. Derrière ce phénomène, pas de dépôt de bilan, peu de drames. Les agriculteurs concernés se réjouissent souvent à l'idée de ne plus traire leurs vaches.
Pour Jérôme, ça ressemble à une libération. «Les grosses semaines, je travaille 70 à 80 heures». Arrêter le lait, c'est un tournant dans sa vie professionnelle et personnelle. Moins de travail, mais surtout, fini les deux traites quotidiennes, à heures fixes, chaque jour de la semaine, tout au long de l'année.
«Je ne regarderai plus ma montre pendant les repas de famille.» Ce jeune éleveur prévoit déjà de se lever une heure plus tard le matin. «Je pourrai m'occuper un peu de mes enfants». Le plus âgé de ses fils a sept ans et son père regrette de ne jamais l'avoir emmené à l'école. En février, il pourra.
Pour arrêter le lait, deux choix s'offraient à lui. Ils pouvait confier ses vaches à un voisin, comme c'est le cas dans le projet des 1000 vaches près d'Abbeville, ou les vendre et toucher une prime allouée par l'État, l'Aide à la cessation d'activité laitière (Acal). C'est ce qu'il compte faire.
À partir de 100 hectares, les agriculteurs peuvent se passer des vaches
Arrêter le lait, encore faut-il pouvoir se le permettre. Jérôme Nigaut a de la chance. À côté de ses vaches, il cultive une bonne centaine d'hectares en blé, colza, escourgeon et betteraves. Une taille d'exploitation de plus en plus courante dans la Somme, et suffisante pour se passer du lait.
«D'un point de vue purement économique, on ne garde le lait que parce que l'exploitation est trop petite», explique Emmanuel Béguin de l'Institut de l'élevage. «Avec 100 hectares, une personne seule peut arriver à vivre sans lait.»
Cela n'a pas toujours été le cas. Il y a vingt ans, la ferme qu'exploitaient les beaux-parents de Jérôme ne pouvait pas se passer des revenus du lait. «Quand je me suis installé en 1995, je n'avais pas le choix. Le lait était essentiel.». Depuis, il a développé son exploitation, en grappillant ça et là, des surfaces de terres cultivables. De 48 hectares, sa ferme est passée à 125 hectares. Désormais, il n'est plus dépendant du lait, comme l'étaient ses beaux-parents.
Le lait: cinq à dix fois plus de travail à l'hectare
Que lui en couterait-il d'arrêter de traire ses vaches? Entre 2000 et 3000 euros par an, lui a répondu sa conseillère de gestion. Un prix qu'il estime raisonnable pour améliorer son confort de vie.
«Pourquoi travailler nuit et jour, 365 jours par an, alors que ça pourrait être plus calme?», explique Jérôme Nigaut.
Jérôme n'est pas seul dans ce cas. La taille moyenne des exploitations samariennes avoisine justement les 100 hectares. Alors, comme lui, les agriculteurs de la région sont de plus en plus nombreux à se spécialiser dans les cultures. Le tracteur plutôt que les vaches. C'est moins de travail et moins d'astreinte «Ce qui accélère les arrêts, c'est l'intérêt comparé du lait et des cultures», explique Emmanuel Béguin. «Le lait apporte une meilleure marge brute mais nécessite cinq à dix fois plus de travail à l'hectare que les cultures.»
Ce phénomène de désaffection pourrait transformer la campagne samarienne dans les années à venir, et il est bien parti pour s'empirer. «Nous savons que la restructuration de l'élevage laitier va se poursuivre dans le département», prévoit Emmanuel Béguin. Chaque année, on compte de 70 à 100 élevages laitiers en moins dans la Somme. «Et la restructuration risque de s'accélérer».
400 exploitations laitières en moins dans la Somme, d'ici 5 ans
À ce rythme, sur les 1500 éleveurs laitiers que compte aujourd'hui le département, seules quelques dizaines de grosses fermes industrielles pourraient survivre d'ici 20 ans. C'est déjà le cas dans les Yvelines ou le Val d'Oise. La Somme, à l'exception du Vimeu, serait alors une terre entièrement dédiée aux cultures, ce qui ne serait pas sans conséquences sur les emplois ruraux, dont l'élevage est pourvoyeur. «On voit déjà l'élevage se concentrer dans l'ouest du département», note Emmanuel Béguin.
En France, les exploitations alliant cultures et élevage, que l'on retrouve couramment dans la Somme, sont en forte régression. Leur nombre a chuté d'environs 20% entre 2000 et 2010. Dans le même temps, le nombre de céréaliers a, lui, légèrement augmenté.
Dans ce paysage, la trajectoire de Jérôme Nigaut - polyculteur-éleveur en passe de devenir cultivateur - est symptomatique : avec la disparition des «polyculteurs-éleveurs», l'heure est plus que jamais à la spécialisation des territoires.
Dans la Somme, les prochaines années seront décisives pour la survie de la filière laitière. De plus en plus d'agriculteurs approchent de la retraite. Or comme l'explique, Emmanuel Béguin: «Les arrêts des ateliers laitiers se passent souvent au moment de la reprise de la ferme, lorsque les parents n'ont pas modernisé l'outil, et que le jeune n'est pas spécialement motivé par le lait.» Mais les conditions sont aujourd'hui loin d'être réunies pour que ce renouvellement des générations se fasse efficacement.
Une filière plongée dans l'expectative
Jérôme possède le plus petit troupeau du village et des installations vieillissantes. Pour les mettre aux normes, il lui faudrait débourser 15 à 20 000 euros. Ce qu'il n'a jamais envisagé. «En m'installant, je savais que j'arrêterai le lait au court de ma carrière. Ce n'est pas rentable d'investir et puis mon bâtiment est coincé dans le village. Ma belle-mère est un peu triste, mais elle sait que je n'avais pas d'avenir dans le lait.»
Son premier problème, une charge de travail pesante. Contrairement à ses beaux-parents, Jérôme est seul sur son exploitation. Et comme beaucoup de jeunes agriculteurs, sa femme travaille «à l'extérieur».
S'associer avec un autre agriculteur pour partager les investissements et le travail? Jérôme y a pensé, mais pas longtemps. «C'est la loterie. Il faut bien s'entendre avec l'associé. J'en connais beaucoup qui ont fait machine arrière.».
Il envisage d'autant moins d'investir que la filière laitière lui offre peu de raisons de croire en l'avenir, sur sa petite ferme. Pas garantie de prix, et l'impression que l'avenir appartient aux grosses exploitations, comme les «1000 vaches».
Pour couronner le tout, en France et dans toute l'Europe, la filière laitière est soumise à l'expectative. Depuis dix ans l'Union européenne s'évertue à déréguler le marché de la production laitière. Exit les stocks et les prix garantis.
Dans les campagnes, les éleveurs s'en rendent compte. Les cours du lait sont de plus en plus fluctuants. Et parfois ça casse, comme en 2009, où les prix étaient au plus bas, bien en dessous des coûts de production.
En 2015, le dernier rempart devrait sauter. L'Europe a annoncé qu'elle mettrait fin au régime des quotas laitiers en vigueur depuis 1984. Dès lors, la puissance publique ne contrôlera plus les volumes de lait produits sur son territoire. Nul ne sait encore exactement ce qu'il adviendra des prix, beaucoup s'attendent au pire.
Face à tant d'incertitudes, difficile d'investir dans une salle de traite, une fosse à lisier ou une nouvelle étable, quand on est petit producteur, mais pas seulement. «Je connais beaucoup de fermes qui se posent la question d'arrêter en ce moment, même à un million de litres [une centaine de vaches, ndlr]», assure Jérôme.
bel article .
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
ac/dc59 a écrit:en l'élevage il faut deux choses :
1/la passion
les deux ne vont pas l'un sans l'autre
ouais , certains l'ont bien compris et en profitent allègrement pour nous faire travailler comme des esclaves .
dans bien d'autres métiers il existe des gens passionnés qui ne doivent pas tout sacrifier par et pour leur passion .
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
À propos des 1000 vaches, une tribune de Jocelyne Porcher (Inra): les vaches ne veulent pas travailler à l'usine
http://www.letelescope.info/tribune/pourquoi-les-vaches-ne-veulent-pas-travailler-a-lusine/
http://www.letelescope.info/tribune/pourquoi-les-vaches-ne-veulent-pas-travailler-a-lusine/
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
jacquou le croquant a écrit:ac/dc59 a écrit:en l'élevage il faut deux choses :
1/la passion
les deux ne vont pas l'un sans l'autre
ouais , certains l'ont bien compris et en profitent allègrement pour nous faire travailler comme des esclaves .
dans bien d'autres métiers il existe des gens passionnés qui ne doivent pas tout sacrifier par et pour leur passion .
vivre pour travailler ou travailler pour vivre ....?
carlo s- + membre techno +
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sud de l'ile
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
bonsoir
Béret vert le Mer 17 Oct 2012 - 14:53
Le truc qui me dérange c'est qu'on interdit aux céréaliers de retourner le moindre herbage sous le prétexte de "durabilité" fou2 alors que ceux qui arrêtent la production laitière ont le droit ( et en plus ils touchent quelque chose pour arrêter).
j'ai arrêté le lait mais pas les prairies car en zone inondable (interdit de cultures)
Béret vert le Mer 17 Oct 2012 - 14:53
Le truc qui me dérange c'est qu'on interdit aux céréaliers de retourner le moindre herbage sous le prétexte de "durabilité" fou2 alors que ceux qui arrêtent la production laitière ont le droit ( et en plus ils touchent quelque chose pour arrêter).
j'ai arrêté le lait mais pas les prairies car en zone inondable (interdit de cultures)
jean-pierre-45- + membre techno +
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gatinais est loiret
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
juste 1/3 en 10ans chez nous ont est pas loin des 2/3 d'après mon voisin ( 70%)
basto- + membre techno +
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dans le désert
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
le lait ,c'est tres prenant surtout quand on est tout seul
perso ,je ne me serais pas nstallé en lait seul
d'autres facteurs impactent sur le choix de continuer ou non le lait
meme ici ou le prix est correct(aoc comté a 40€ /1000l) des producteurs cessent!
perso ,je ne me serais pas nstallé en lait seul
d'autres facteurs impactent sur le choix de continuer ou non le lait
meme ici ou le prix est correct(aoc comté a 40€ /1000l) des producteurs cessent!
centkght- + membre techno +
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39 région des lacs
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
C!est la question!!!!carlo s a écrit:jacquou le croquant a écrit:ac/dc59 a écrit:en l'élevage il faut deux choses :
1/la passion
les deux ne vont pas l'un sans l'autre
ouais , certains l'ont bien compris et en profitent allègrement pour nous faire travailler comme des esclaves .
dans bien d'autres métiers il existe des gens passionnés qui ne doivent pas tout sacrifier par et pour leur passion .
vivre pour travailler ou travailler pour vivre ....?
marco- + membre techno +
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BELGIQUE
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
bv on peut arreter le lait et faire des cereales notamment en bzh la part de culture pour les vl est assez importante, il y a peu de prairie permanente ==> mais et prairie temporaire
massey8210- + membre techno +
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Age : 61
morbihan
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
TU as le droit de retourner que 50 % des pt ,dans le 35 en tous cas
8080- + membre techno +
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Age : 62
ille et vilaine
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
article intéressant qui reflète bien la réalité d'aujourd'hui et surtout des années à venir.
Le monde céréalier va changer aussi, augmentation des surfaces soit par agrandissment, travail en commun de plusieurs exploitations ou développement des prestations de service de A à Z.
Le monde céréalier va changer aussi, augmentation des surfaces soit par agrandissment, travail en commun de plusieurs exploitations ou développement des prestations de service de A à Z.
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Dans le pas de calais, les laitiers des flandres, boulonnais, et zones qui ont été inondées vont morfler financièrement!!!!
Le lait n'est pas payé cher, et là, ils doivent acheter de la bouffe alors qu'ils ont dépenser de l'argent pour faire leur bouffe qui est foutu par la flotte....
A force de critiquer les laitiers et de les envier, il va finir par ne plus en avoir...
Perso, si je n'étais pas en gaec, je ne ferais plus de lait, juste un peu de viande!!!
Le lait n'est pas payé cher, et là, ils doivent acheter de la bouffe alors qu'ils ont dépenser de l'argent pour faire leur bouffe qui est foutu par la flotte....
A force de critiquer les laitiers et de les envier, il va finir par ne plus en avoir...
Perso, si je n'étais pas en gaec, je ne ferais plus de lait, juste un peu de viande!!!
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
ah , ben si tu cultives en GREC !!!!
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
dans le 52,35 cessations laitieres acal +les autres.....Bertrand62 a écrit:Dans le pas de calais, les laitiers des flandres, boulonnais, et zones qui ont été inondées vont morfler financièrement!!!!
Le lait n'est pas payé cher, et là, ils doivent acheter de la bouffe alors qu'ils ont dépenser de l'argent pour faire leur bouffe qui est foutu par la flotte....
A force de critiquer les laitiers et de les envier, il va finir par ne plus en avoir...
Perso, si je n'étais pas en gaec, je ne ferais plus de lait, juste un peu de viande!!!
le signe=
le nbre de demande de tsst est en baisse de 40%
alors va t il falloir un plan de sauvegarde?
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
PatogaZ a écrit:ah , ben si tu cultives en GREC !!!!
Ouai, l'évolution à la grec c'est un peu l'issue qui attend les laitiers je croit???
Soit t'as beaucoup beaucoup de quota, et tu absorbe mieux les chocs (et t'es esclaves de ton taf), soit t'es moyen, et tu as une fin proche...
Les vendeurs d'aliment bétail de la somme veulent remonter des dépots dans le pas de calais, ils n'ont plus beaucoup de client dans la somme( presque plus d'élevage laitier et élevage en général)....
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
au train où ça va par ici , il va y avoir de la restructuration dans les filières chéries et adorées
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
Par ici, ça va venir aussi:
De lus en plus de fermes avec plus de 150-200 ha en gaec père -mère- fils ou fille.... Plus des vaches laitières.
Quand papa et maman arrèteront de traire à 70 ans, les vaches partiront en retraite aussi....
C'est quoi "chérie et adorée" Pato???
De lus en plus de fermes avec plus de 150-200 ha en gaec père -mère- fils ou fille.... Plus des vaches laitières.
Quand papa et maman arrèteront de traire à 70 ans, les vaches partiront en retraite aussi....
C'est quoi "chérie et adorée" Pato???
Invité- Invité
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
j'ai été à l'école avec elleLetelescope a écrit:À propos des 1000 vaches, une tribune de Jocelyne Porcher (Inra): les vaches ne veulent pas travailler à l'usine
http://www.letelescope.info/tribune/pourquoi-les-vaches-ne-veulent-pas-travailler-a-lusine/
plutôt la tête dans les nuages
plus proche des animaux que des éleveurs
m'enfin c'était y'a plus de 20 ans, elle a peut être évolué
laitier35- + membre techno +
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bretagne
Re: Comment la Somme perd ses éleveurs laitiers
laitier35 a écrit:j'ai été à l'école avec elleLetelescope a écrit:À propos des 1000 vaches, une tribune de Jocelyne Porcher (Inra): les vaches ne veulent pas travailler à l'usine
http://www.letelescope.info/tribune/pourquoi-les-vaches-ne-veulent-pas-travailler-a-lusine/
plutôt la tête dans les nuages
plus proche des animaux que des éleveurs
m'enfin c'était y'a plus de 20 ans, elle a peut être évolué
pas certain
seguim- + membre techno +
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Age : 56
entre la boulette d'avesnes et le maroilles
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