et ça va aboutir a quoi ???

... espérons qque chose de concret et d'utile...mouai...
Agricultures produisons autrement, la conférence qui lance la politique de Stéphane Le Foll0ParJeandey Antoine
26NOV2012
Il en a beaucoup parlé depuis sa prise de fonction, il le met en place : en organisant une grande conférence intitulée "agricultures, produisons autrement" le 18 décembre 2012 au CESE (conseil économique, social et environnemental), Stéphane Le Foll débute une campagne en faveur de nouveaux modèles agricoles.

Le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt est directement l'organisateur de cet événement. Dans la droite ligne de la volonté de Stéphane Le Foll de "promouvoir un modèle agricole plus respectueux de l’environnement, plus en phase avec les attentes de la société", la conférence vise à mettre en lumière les initiatives agricoles qui répondent aux enjeux écologiques. Le projet politique de Stéphane Le Foll consiste à partir des expériences des agriculteurs eux-mêmes, plus précisément de ceux qui se sont engagés dans la voie d’une production durable.

Ainsi, avant la mise en place de textes législatifs favorisant ces initiatives (une loi agricole est programmée pour le second semestre 2013), Stéphane Le Foll cherche à communiquer sur ses intentions, au travers des témoignages de spécialistes et d'agriculteurs. En termes de communication, c'est plutôt bien joué : il recherche d'abord l'adhésion avant d'exposer les mesures.

Cinq thèmes pour une agriculture nouvelle
La conférence en question promet ainsi d'aborder le sujet par le fond, en étant d'un très haut niveau. Je vous mets le lien en fin d'article pour le programme précis, mais sachez déjà qu'elle abordera cinq thèmes : tirer parti du potentiel naturel du sol pour produire mieux en céréales ; renforcer l'équilibre économique en production laitière par la diversité et l’autonomie dans l’alimentation du bétail ; associer arbres et haies avec les cultures pour des systèmes plus performants ; diminuer sa consommation d’intrants, moins de charges, mieux pour l’environnement ; mettre en mouvement tous les acteurs et accompagner le changement.

A noter, parmi les intervenants pressentis, la présence de Thierry Doré, professeur d'agronomie à Agro Paris Tech également président de l'association française d'agronomie. Nous l'avions interviewé dans le n°4 de notre magazine dédié à la nouvelle agronomie (il était notre grand témoin). Il avait alors notamment déclaré qu'il "n'existe pas de modèle unique" d'agriculture, en argumentant en disant : "L'agriculteur a besoin des nouveautés trouvées par la recherche, le chercheur doit vérifier le rendu pratique du terrain. La communication doit exister entre les deux." Ou encore : "Il n'y a pas de bonne agronomie sans observation et raisonnement". Avec enfin une posiiton qui devrait faire débat : "On ne peut pas, dans toutes les situations, supprimer le travail du sol."

Stéphane le Foll entamera et clôturera les débats, au cours desquels on retrouvera également quelques sommités faisant référence sur le sujet, comme Marion Guillou, Michel Griffon ou encore Bertrand Hervieu. Pour le ministre, la qualité des intervenants doit rendre incontestables ses options politiques qui découleront directement des témoignages des uns et des autres.

En savoir plus : http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3470 (le programme de la conférence "Agricultures, produisons autrement" du 18 décembre 2012).

Qu'il s'occupe de son ministère et qu'il laisse les paysans s'occuper de la terre, les vaches seront bien gardées, parce que au vu des résultats, les politiques qui viennent dire comment faire de la culture ou de l'élevage ...

çà pue l'écologie à plein nez cette affaire ...
si les intervenants arrivent à convaincre notre ministre c'est que leur discours aura déjà été bien vert ...

Le Mecreant a écrit:Qu'il s'occupe de son ministère et qu'il laisse les paysans s'occuper de la terre, les vaches seront bien gardées, parce que au vu des résultats, les politiques qui viennent dire comment faire de la culture ou de l'élevage ...

le tout ce sera qu'on manque de tout assez rapidement , pour que les attentes de la société soient de payer leur alimentation moins chère , et tout rentrera dans l' ordre

Une baisse de 30% des indemnités PAC se profile, ne croyez-vous pas?

INFOCLEM a écrit:Une baisse de 30% des indemnités PAC se profile, ne croyez-vous pas?

Heu c'est pas du tout ça, notre ministre après de dures nuits de bataille a obtenu de haute lutte, de la commission européene, le maintient du niveau des aides PAC sur la base de 70 % des aides anterieures.
ou encore le maintien des aides au niveau anterieur avec une modulation de 30%

(reconnais que le communiqué a une autre gueule)

au sujet des aides pac, j'ai pas les mêmes chiffres, dixit un de nos responsables de groupement hier qui sort ça d'une réunion de paris 2014: -20% sur les dpu, 2019: -60 %, donc sur des dpu a 400 €, en 2019 il en restera que 240 ... et les SET qui vont passer de 3 a 7%et bien sur nous éleveurs, sommes encore ceux qui allons le plus charger aux dires de paris, , bien sur pas dit aussi clairement, je nous plains très fortement nous éleveurs car on est tjrs les plus touchés mais je plaindrais aussi les céréaliers, quand les dpu auront pris cette branlée, et que les prix des céréales auront baissé de moitié, ça a sarclé dans l’élevage mais ça risque de sarcler dans les céréales aussi, après faut se dire chacun sont tour, car si les céréales baissent on pourra les valoriser en élevage alors que les céréaliers attendrons péniblement que ça remonte, ce qui me console quelque part, c'est que on y passe tous, a noter que je ne critique aucunement les céréaliers au cas ou ça viendrait a l’idée de certains, c'est juste un constat... j’espère seulement que nous en sortirons tous vivants...

franck40 a écrit:au sujet des aides pac, j'ai pas les mêmes chiffres, dixit un de nos responsables de groupement hier qui sort ça d'une réunion de paris 2014: -20% sur les dpu, 2019: -60 %, donc sur des dpu a 400 €, en 2019 il en restera que 240 ... et les SET qui vont passer de 3 a 7%et bien sur nous éleveurs, sommes encore ceux qui allons le plus charger aux dires de paris, , bien sur pas dit aussi clairement, je nous plains très fortement nous éleveurs car on est tjrs les plus touchés mais je plaindrais aussi les céréaliers, quand les dpu auront pris cette branlée, et que les prix des céréales auront baissé de moitié, ça a sarclé dans l’élevage mais ça risque de sarcler dans les céréales aussi, après faut se dire chacun sont tour, car si les céréales baissent on pourra les valoriser en élevage alors que les céréaliers attendrons péniblement que ça remonte, ce qui me console quelque part, c'est que on y passe tous, a noter que je ne critique aucunement les céréaliers au cas ou ça viendrait a l’idée de certains, c'est juste un constat... j’espère seulement que nous en sortirons tous vivants...

Ca me surprendrais... helas.

De la bouffe il en faudra, c'est l'energie du corps humain.
Donc a fortiori, la nouriture restera sur les devants de la scène.

Maintenant il faut savoir s'adapter, évoluer, changer, même si c'est vrai il faut le dire, l'envie n'est pas toujours la et les moyens aussi.

On rencontre actuellement le même problème dans l'industrie, il y a une dizaine d'années, en entreprise, on ne parlait que de sous traitance, alors qu'au sein d'une entreprise on retrouvait toutes sortes de corps de métiers, qui ont disparu et voila qu'aujourd'hui on se rend compte que finallement, la sous traitance ce n'est peut être plus un aussi bon plan, et qu'il serait peut etre bien de pouvoir refaire certaines choses en interne.

Malheureusement il est plus facile de faire disparaitre un métier plutôt que d'en créer.

franck40 a écrit:au sujet des aides pac, j'ai pas les mêmes chiffres, dixit un de nos responsables de groupement hier qui sort ça d'une réunion de paris 2014: -20% sur les dpu, 2019: -60 %, donc sur des dpu a 400 €, en 2019 il en restera que 240 ... et les SET qui vont passer de 3 a 7%et bien sur nous éleveurs, sommes encore ceux qui allons le plus charger aux dires de paris, , bien sur pas dit aussi clairement, je nous plains très fortement nous éleveurs car on est tjrs les plus touchés mais je plaindrais aussi les céréaliers, quand les dpu auront pris cette branlée, et que les prix des céréales auront baissé de moitié, ça a sarclé dans l’élevage mais ça risque de sarcler dans les céréales aussi, après faut se dire chacun sont tour, car si les céréales baissent on pourra les valoriser en élevage alors que les céréaliers attendrons péniblement que ça remonte, ce qui me console quelque part, c'est que on y passe tous, a noter que je ne critique aucunement les céréaliers au cas ou ça viendrait a l’idée de certains, c'est juste un constat... j’espère seulement que nous en sortirons tous vivants...

est ce que ceux qui ont des dpu a 240 € ?? vont monter a 300€ ?????