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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Elevages en tout genre :: Bovins :: Bovins lait
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greve du lait
Rappel du premier message :
pour eviter de mettre des post partout ,je vous propose qu'il y est un seul post pour la greve du lait !!
pour eviter de mettre des post partout ,je vous propose qu'il y est un seul post pour la greve du lait !!
Invité- Invité
Re: greve du lait
http://www.businessnews.com.tn/Gr%C3%A8ve-des-producteurs-du-lait-et-pertes-de-centaines-de-milliers-de-litres-,520,33190,3
Re: greve du lait
http://www.lepoint.fr/auto-addict/actualites/loire-prison-avec-sursis-requise-pour-avoir-deverse-le-lait-de-la-colere-04-10-2012-1513533_683.php
Re: greve du lait
Ils auraient été de la CGT ça aurait passé comme une manifestation compréhensible de la colère des travailleurs (exploités par le grand capital aggravée par la politique de la droite depuis des décennies) à laquelle il fallait s'attendre.tekila a écrit:http://www.lepoint.fr/auto-addict/actualites/loire-prison-avec-sursis-requise-pour-avoir-deverse-le-lait-de-la-colere-04-10-2012-1513533_683.php
Invité- Invité
Re: greve du lait
et oui , mais , il y en a surement qui font semblant de ne pas voir que cela peut se reproduire car on ne peut pas dire que ces manifestants de 2009 ont ete ecouté ou entendu !!
Communiqué de presse
Le désespoir des éleveurs picto charentais
A l initiative de l’APLI nationale et de l’APLI 79, en collaboration avec la coordination rurale et la confédération paysanne, une manifestation d’éleveurs se déroulera
le jeudi 11 octobre.
Rassemblement prévu pour 11 h
sur une parcelle au carrefour de Bouillé Saint Varent ( 79330 ) sur la départementale 938 (direction monteil).
Appel à tous les éleveurs, toutes productions confondues, à venir manifester leurs mécontentements face à la conjoncture actuelle :
hausse des charges,
Volatilité des prix,
Contractualisation…etc
Face à cette situation critique (280 euros/1000l pour octobre avec terra lacta), l’APLI défend des prix à la production qui couvrent les couts de production grâce à une régulation des volumes nationaux et européens.
11h : rassemblement
12h : casse croute, intervention des dirigeants nationaux et politiques
13H30 : point presse
14H15 : épandage de lait
14H45 : opération escargot sur la D 938
Si possible chaque manifestant viendra avec un tracteur
Nous invitons également tous les acteurs de la filière, élus et politiques de la région à venir écouter nos revendications.
Communiqué de presse
Le désespoir des éleveurs picto charentais
A l initiative de l’APLI nationale et de l’APLI 79, en collaboration avec la coordination rurale et la confédération paysanne, une manifestation d’éleveurs se déroulera
le jeudi 11 octobre.
Rassemblement prévu pour 11 h
sur une parcelle au carrefour de Bouillé Saint Varent ( 79330 ) sur la départementale 938 (direction monteil).
Appel à tous les éleveurs, toutes productions confondues, à venir manifester leurs mécontentements face à la conjoncture actuelle :
hausse des charges,
Volatilité des prix,
Contractualisation…etc
Face à cette situation critique (280 euros/1000l pour octobre avec terra lacta), l’APLI défend des prix à la production qui couvrent les couts de production grâce à une régulation des volumes nationaux et européens.
11h : rassemblement
12h : casse croute, intervention des dirigeants nationaux et politiques
13H30 : point presse
14H15 : épandage de lait
14H45 : opération escargot sur la D 938
Si possible chaque manifestant viendra avec un tracteur
Nous invitons également tous les acteurs de la filière, élus et politiques de la région à venir écouter nos revendications.
Re: greve du lait
http://www.charentelibre.fr/2012/10/04/crise-du-lait-des-eleveurs-arretent-les-frais,1117596.php
ou
Crise du lait: des éleveurs arrêtent les frais
Le prix du lait ne cesse de baisser Les coûts de production, eux, explosent. Etranglés par les déficits récurrents, des éleveurs disent stop. Exemple avec deux éleveurs de La Couronne et Verneuil.
Réagir
Dans quelques mois, il n'y aura plus aucune laitière dans l'exploitation de Jacques Aupetit.Photo Phil MesseletPour faire du lait aujourd'hui, faut pas savoir compter.» Philippe Varacher et Jacques Aupetit, éleveurs laitiers à Verneuil et La Couronne, ont malheureusement appris à compter. Résultats de leurs additions qui prennent la forme de soustractions: il est temps d'arrêter les frais. Au 1er avril prochain, dernier délai, leurs exploitations ne produiront plus une goutte de lait.
Chez Jacques Aupetit, à l'EARL de La Pinotière à La Couronne, c'est la fin de trois générations d'élevage de laitières. «Là, c'est plus possible», regrette l'éleveur. L'année dernière, il a déjà perdu 15 000 euros. Cette année, rebelote. «Et puis mon salarié à mi-temps est parti en juin. Il fallait que je réinvestisse aussi pour des mises aux normes. Ce n'était plus tenable. J'arrête les frais», dit-il.
Idem pour Philippe Varacher, grande gueule de l'agriculture charentaise et président de l'Association des producteurs laitiers indépendants: «Tous les ans, il fallait que je remette au pot.» Il y a peu, il avait 130 laitières dans son exploitation de Verneuil. Il a commencé à réformer. Il n'en a plus que 30. Dans quelques mois, ce sera zéro. Jacques Aupetit se concentrera sur les céréales. Philippe Varacher passera à l'élevage à viande.
Depuis des mois, des années, les éleveurs laitiers de Charente tirent la sonnette d'alarme. Dans leur viseur, Terra Lacta, l'ex-Glac, la coopérative laitière de la région. Terra Lacta paie ce mois-ci la tonne de lait 280 euros, quand le prix moyen en France payé au producteur sera de 332 euros. «C'est la coopérative de France qui paie le moins bien les éleveurs», dénoncent les deux hommes. Qui insistent: «Mais pour vivre, c'est 400 euros la tonne qu'il faudrait.» Il y a quatre ans, le Glac achetait cette même tonne de lait près de 370 euros (voir infographie).
«La filière est au tapis»
Coûts de production qui explosent, concurrence européenne et même mondiale qui tire les prix vers le bas, normes qui obligent à investir et s'endetter... Parallèlement, des prix de vente, et donc des revenus, qui baissent, qui baissent. L'effet ciseau décapite la filière. Philippe Varacher l'assure: «En Charente, seuls 5 à 10% des éleveurs laitiers s'en sortent avec un prix à 300 euros. Ce sont des gens proches de la retraite, qui ont de toutes petites structures et ne sont pas forcément aux normes.»
Ils sont amers, mais font leur mea culpa. «Ce système libéral, on y a cru. On pensait que ça marcherait, qu'on serait les plus forts du monde.» Quand la concurrence était locale ou nationale, tout allait à peu près. Aujourd'hui, l'éleveur charentais doit faire face au lait danois, allemand, hollandais, polonais, néo-zélandais. Des pays où la production est dérégulée, où les normes environnementales - et donc les investissements - sont moins contraignantes. Ils en appellent aux politiques: «Qu'ils comprennent la détresse et agissent. Il faut réguler le marché. Et ça ne peut se faire qu'au niveau européen.» Les coopératives, qui revendent à l'industrie agroalimentaire, ont baissé leurs prix pour rester compétitives. Les éleveurs ont encaissé.
Aujourd'hui, ils jettent l'éponge. De plus en plus. À Claix, dans le Confolentais, le Balzacois..., les deux hommes égrènent les exemples d'éleveurs laitiers charentais qui jettent l'éponge. «La filière est au tapis.»
Mouvements de colère en préparation
Pourquoi ces éleveurs, si virulents contre la coopérative laitière Terra Lacta (lire ci-contre), continuent-ils de lui livrer leur lait? «Mais on ne peut pas faire autrement! On peut penser ce qu'on veut, mais 90% de la nourriture passe par les grandes surfaces. On est piégé.» Ils ont essayé les circuits courts, la vente directe. «Mais ça reste des niches.» Le mois dernier, Jacques Aupetit a écoulé 74 litres de lait en vente directe sur son exploitation. Chiffre d'affaire: 50 euros. Une goutte de lait qui ne met même pas de beurre dans les épinards.
Dans la campagne, la colère commence à bouillir. Samedi, un mouvement de protestation devrait animer le salon de l'élevage de Surgères. Et jeudi prochain, c'est dans les Deux-Sèvres qu'une manifestation spectaculaire devrait réunir les éleveurs laitiers en colère.
Alain Lebret montré du doigt
Philippe Varracher et Jacques Aupetit, comme nombre de leurs confrères, en ont gros contre Alain lebret, le président de Terra Lacta et président de la chambre d'agriculture de la Charente. «Il ne fait pas remonter la souffrance de la base, la réalité du terrain. Tout est bloqué dès le départ, les politiques ne sont pas alertés.»
Dans ces mêmes colonnes, il y a deux semaines, Alain Lebret jurait que la situation serait meilleure dans quelques mois. Qu'il héritait aujourd'hui d'une situation qu'il dénonçait il y a quelques années. Pas de quoi convaincre les éleveurs. «ça fait vingt ans qu'il nous dit que ça ira mieux demain. On ne le croit plus. Et s'il n'était pas d'accord à l'époque où de mauvaises décisions ont été prises, il n'avait qu'à claquer la porte de Terra Lacta et dénoncer tout haut ce qui se passait.» Aujourd'hui, Terra Lacta, qui collecte 80% du lait en Charente, est dans le rouge, en quête de partenaires pour s'écrire un avenir.
La semaine prochaine, lors des assemblées de section de la structure, Alain Lebret devrait présenter les propositions d'éventuels partenaires pour sortir Terra Lacta de l'ornière. Vu le contexte, les discutions devraient être houleuses.
ou
Crise du lait: des éleveurs arrêtent les frais
Le prix du lait ne cesse de baisser Les coûts de production, eux, explosent. Etranglés par les déficits récurrents, des éleveurs disent stop. Exemple avec deux éleveurs de La Couronne et Verneuil.
Réagir
Dans quelques mois, il n'y aura plus aucune laitière dans l'exploitation de Jacques Aupetit.Photo Phil MesseletPour faire du lait aujourd'hui, faut pas savoir compter.» Philippe Varacher et Jacques Aupetit, éleveurs laitiers à Verneuil et La Couronne, ont malheureusement appris à compter. Résultats de leurs additions qui prennent la forme de soustractions: il est temps d'arrêter les frais. Au 1er avril prochain, dernier délai, leurs exploitations ne produiront plus une goutte de lait.
Chez Jacques Aupetit, à l'EARL de La Pinotière à La Couronne, c'est la fin de trois générations d'élevage de laitières. «Là, c'est plus possible», regrette l'éleveur. L'année dernière, il a déjà perdu 15 000 euros. Cette année, rebelote. «Et puis mon salarié à mi-temps est parti en juin. Il fallait que je réinvestisse aussi pour des mises aux normes. Ce n'était plus tenable. J'arrête les frais», dit-il.
Idem pour Philippe Varacher, grande gueule de l'agriculture charentaise et président de l'Association des producteurs laitiers indépendants: «Tous les ans, il fallait que je remette au pot.» Il y a peu, il avait 130 laitières dans son exploitation de Verneuil. Il a commencé à réformer. Il n'en a plus que 30. Dans quelques mois, ce sera zéro. Jacques Aupetit se concentrera sur les céréales. Philippe Varacher passera à l'élevage à viande.
Depuis des mois, des années, les éleveurs laitiers de Charente tirent la sonnette d'alarme. Dans leur viseur, Terra Lacta, l'ex-Glac, la coopérative laitière de la région. Terra Lacta paie ce mois-ci la tonne de lait 280 euros, quand le prix moyen en France payé au producteur sera de 332 euros. «C'est la coopérative de France qui paie le moins bien les éleveurs», dénoncent les deux hommes. Qui insistent: «Mais pour vivre, c'est 400 euros la tonne qu'il faudrait.» Il y a quatre ans, le Glac achetait cette même tonne de lait près de 370 euros (voir infographie).
«La filière est au tapis»
Coûts de production qui explosent, concurrence européenne et même mondiale qui tire les prix vers le bas, normes qui obligent à investir et s'endetter... Parallèlement, des prix de vente, et donc des revenus, qui baissent, qui baissent. L'effet ciseau décapite la filière. Philippe Varacher l'assure: «En Charente, seuls 5 à 10% des éleveurs laitiers s'en sortent avec un prix à 300 euros. Ce sont des gens proches de la retraite, qui ont de toutes petites structures et ne sont pas forcément aux normes.»
Ils sont amers, mais font leur mea culpa. «Ce système libéral, on y a cru. On pensait que ça marcherait, qu'on serait les plus forts du monde.» Quand la concurrence était locale ou nationale, tout allait à peu près. Aujourd'hui, l'éleveur charentais doit faire face au lait danois, allemand, hollandais, polonais, néo-zélandais. Des pays où la production est dérégulée, où les normes environnementales - et donc les investissements - sont moins contraignantes. Ils en appellent aux politiques: «Qu'ils comprennent la détresse et agissent. Il faut réguler le marché. Et ça ne peut se faire qu'au niveau européen.» Les coopératives, qui revendent à l'industrie agroalimentaire, ont baissé leurs prix pour rester compétitives. Les éleveurs ont encaissé.
Aujourd'hui, ils jettent l'éponge. De plus en plus. À Claix, dans le Confolentais, le Balzacois..., les deux hommes égrènent les exemples d'éleveurs laitiers charentais qui jettent l'éponge. «La filière est au tapis.»
Mouvements de colère en préparation
Pourquoi ces éleveurs, si virulents contre la coopérative laitière Terra Lacta (lire ci-contre), continuent-ils de lui livrer leur lait? «Mais on ne peut pas faire autrement! On peut penser ce qu'on veut, mais 90% de la nourriture passe par les grandes surfaces. On est piégé.» Ils ont essayé les circuits courts, la vente directe. «Mais ça reste des niches.» Le mois dernier, Jacques Aupetit a écoulé 74 litres de lait en vente directe sur son exploitation. Chiffre d'affaire: 50 euros. Une goutte de lait qui ne met même pas de beurre dans les épinards.
Dans la campagne, la colère commence à bouillir. Samedi, un mouvement de protestation devrait animer le salon de l'élevage de Surgères. Et jeudi prochain, c'est dans les Deux-Sèvres qu'une manifestation spectaculaire devrait réunir les éleveurs laitiers en colère.
Alain Lebret montré du doigt
Philippe Varracher et Jacques Aupetit, comme nombre de leurs confrères, en ont gros contre Alain lebret, le président de Terra Lacta et président de la chambre d'agriculture de la Charente. «Il ne fait pas remonter la souffrance de la base, la réalité du terrain. Tout est bloqué dès le départ, les politiques ne sont pas alertés.»
Dans ces mêmes colonnes, il y a deux semaines, Alain Lebret jurait que la situation serait meilleure dans quelques mois. Qu'il héritait aujourd'hui d'une situation qu'il dénonçait il y a quelques années. Pas de quoi convaincre les éleveurs. «ça fait vingt ans qu'il nous dit que ça ira mieux demain. On ne le croit plus. Et s'il n'était pas d'accord à l'époque où de mauvaises décisions ont été prises, il n'avait qu'à claquer la porte de Terra Lacta et dénoncer tout haut ce qui se passait.» Aujourd'hui, Terra Lacta, qui collecte 80% du lait en Charente, est dans le rouge, en quête de partenaires pour s'écrire un avenir.
La semaine prochaine, lors des assemblées de section de la structure, Alain Lebret devrait présenter les propositions d'éventuels partenaires pour sortir Terra Lacta de l'ornière. Vu le contexte, les discutions devraient être houleuses.
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Date d'inscription : 23/02/2011
Age : 58
à 150 mêtres du centre du monde
Re: greve du lait
pour revenir là-dessus, quand on a fait la grève du lait le message était clair, on reste dans la légalité, et celui qui casse paie. en voici un exemple. De plus dans la loire, la conf en a profité pour régler ses comptes avec la chambre fédé, était-ce bien le moment pour ça ?tekila a écrit:http://www.lepoint.fr/auto-addict/actualites/loire-prison-avec-sursis-requise-pour-avoir-deverse-le-lait-de-la-colere-04-10-2012-1513533_683.php
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