On est tous des nazis!

"On" c'est tous les éleveurs, bien que ça n'ai pas été précisé, les éleveurs d'escargots aussi bien sûr!   
Hier l'éleveur des GG, Didier Giraud, a failli avaler sa moustache face à ce summum d'anthropomorphisme, un bisounours qui ne mégote pas avec la caricature, c'est le moins que l'on puisse en dire...

http://rmc.bfmtv.com/info/548519/defi-gg-demain-vegetariens-va-convaincre/

 

lui aussi finira comme apport d'atome pour la régénérescence en être vivant ,animale où végétale  

alors qu'il laisse chacun vivre comme il veut .

C'est ce genre de personne qu'il faut envoyer à l'abbatoir.

  l'éternel discours débile qu'on entend de la plupart des végétaliens  

erwin a écrit:  l'éternel discours débile qu'on entend de la plupart des végétaliens  

je pense que ce monsieur a oublié que les végétaux sont aussi des êtres vivants et qu' il peut derechef s' attaquer à la thèse du cri de détresse de la laitue qui voit arriver le couteau qui va trancher son pivot , de l' artichaut qui est plongé dans un bain de vapeur mortel , les hurlements de la framboise décapitée
c' est juste un des archétypes qu' on peut voir se développer dans les sociétés élaborées , prof à Oxford , maitre de conférence , et unique producteur dans toute sa vie de quelques tonnes de crottin , ayant rehaussé son aura somme toute bien terne par sa condition de végétarien ami des animaux que les éleveurs devront surement demain élever pour le laisser mourir de vieillesse
ben non , il ne les feront pas naitre puisque personne n' élèvera des veaux d' agrément et donc il restera dans le néant

Pas eu le temps de l' écouter "l' ami" Didier , rentré trop tôt ; mais c' est à chaque fois pareil avec ce genre de zouave ; on se confronte à ce genre de guignol , on est à chaque fois avec des caricatures ou des exemples de barbaries marginales qu' ils essaient de faire passer pour générales .
Brunet à eu le même problème dans son émission en voulant "défendre" le foie gras made in France de façon tradi .

Je pense en avoir parlé dans un autre post, quand j'ai en face de moi ce genre d’énergumène,

je lui explique calmement qu'en mangeant uniquement des végétaux, il tue beaucoup plus d'animaux que moi

( les insectes qui sont tués dans le cadre de la culture de ce qu'il mange sont bien plus nombreux que que les animaux que je tue pour me nourrir)

et en général ils sont à court d'arguments.

Jusque là on avait affaire à quelques allumés de la protection animale avec leurs actions d'ailleurs qui ne vont pas vraiment dans le sens de ce qu'ils défendent comme lâcher des visons dans la nature alors qu'ils ne l'ont jamais connu...
Avec l'appel des intellectuels sur le statut des animaux on passe au niveau supérieur et ce type a quand même un auditoire autre que les gesticulations citées plus haut...
On peut toujours opposer que comparaison n'est pas raison surtout dans ce cas là ou que tout ce qui est excessif est insignifiant, il n'empêche qu'à la longue ces penseurs commencent sérieusement à déraper!

Pour info, cette émission en podcast où je viens d'y laisser ma contribution.
http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-quelle-place-laissons-nous-aux-animaux-2013-12-04

"Eleveur ovin depuis + de 30 ans, par définition difficilement qualifiable d'élevage intensif ou industriel, je m'étonne que Mme la directrice de recherche à l'INRA parle d'abolition de l'élevage au sein de cette institution et fasse acte militant également... J'ignorais l'existence même de sa discipline dans cet établissement public dédié à l'agronomie.

C'est dommage que vous n'ayez pas abordé les comportements naturels des animaux d'élevage entre eux préférant laisser dévier votre approche vers cet anthropomorphique devenu coutumier. Pourtant les exemples sont légion dans toutes les catégories et paradoxalement plus souvent dans les élevages dits extensifs. Une poule blessée va attirer la convoitise de ses congénères jusqu'à la tuer, un agneau nouveau né sera étouffé par sa mère en se couchant sans faire attention ou parce qu'il n'aura pas eu la vivacité pour s'échapper, quand ce n'est pas un prompt refus de maternité qui l'envoi avec acharnement à trépas si l'éleveur n'intervient pas, sans parler des bousculades pour la nourriture ou les rivalités entre mâles qui laissent sur le tapis les moins forcenés.

Pour rappel, un éleveur quelque soit son mode d'élevage n'a aucun intérêt à faire souffrir ses animaux, il en va de la pérennité de son entreprise!

En écoutant votre émission et ces autres débats dans l'air du temps, cela évoque nettement une société repue sinon gavée et confortablement installée en décalage avec la dure réalité de la nature, qui a oublié les périodes antécédentes de vaches maigres, les disettes et les carences de nos ancêtres.
Oui il existe de l'élevage de masse parce que nous avons une population de masse qui a ses besoins, cette sphère intellectuelle qui semble le regretter n'envoie pas d'autre message qu'un vieux relent malthusien."

L'homo sapiens a des canines elles sont pas faites pour brouter

electron a écrit:L'homo sapiens a des canines elles sont pas faites pour brouter

par contre ces énergumènes commencent à me les brouter avec leurs conneries.

Hasard des esprits qui se rencontrent, je m'interrogeais ce matin sur le temps que met un végétal pour passer de vie a trépas, en constatant que les feuilles des chênes (sur les branches au sol) que nous avons émondés il y a environ un mois, semblent ne pas sécher et tomber plus vite que sur les branches toujours sur l'arbre. En fait elles semblent suivre le cycle normal de la chute des feuilles.
On peut donc penser que la mort n'est pas instantanée comme pour un animal a qui on coupe le cou.
Et l'on rejoint le cris de détresse de la salade qui tranchée et hachée se trouve en outre aspergée de vinaigrette !