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Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
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PV 53
Vento-Sol
alain
mccain
GL
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Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Regardez la 4° vidéo à 1:00, vous ne serez pas déçu.
http://www.mediapart.fr/journal/international/241114/banques-les-confessions-dun-ancien-maitre-du-monde
http://www.mediapart.fr/journal/international/241114/banques-les-confessions-dun-ancien-maitre-du-monde
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Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
faut être abonné
mccain- + membre techno +
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marne
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
http://television.telerama.fr/tele/films/master-of-the-universe,74776755.php
Tourne-toi vers le soleil, l’ombre sera derrière toi.
(proverbe Maori)
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Haute-Savoie
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
mccain a écrit:faut être abonné
Il y a des abonnement qui me paraissent important. Cet article là mérite le détour, dans la vidéo, cet homme nous revèlle un point incontournable pour l'avenir.
Médiapart nous lève de gros lièvres depuis pas mal de temps.
Si tu me passe une adresse courriel en MP, je peux te passer le lien.
GL- + membre techno +
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Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Voici une partie du texte mccain
Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
24 novembre 2014 | Par martine orange
Un ancien banquier d’affaires allemand a accepté de raconter devant la caméra les trente années de dérégulation financière, qui a mené le monde au bord de l’explosion. Extraits du documentaire Master of Universe, réalisé par Marc Bauder.
L’exercice est devenu un classique depuis la crise financière de 2008. Écœurés par leur renvoi, furieux contre le sort qui leur a été réservé, d’anciens banquiers racontent à intervalles réguliers les turpitudes du système financier, dénoncent ses pratiques et ses dérives. Même si ces récits de l’intérieur apportent des éclairages précieux sur les méthodes réelles de la finance, il y a souvent quelque gêne à lire les confessions de ces banquiers repentis. Les mêmes questions reviennent. Mais pourquoi n’ont-ils pas dénoncé les folies du système financier avant ? Pourquoi tout ce qu’ils ont connu, supporté, voire encensé pendant des années leur paraît-il intolérable, seulement à partir du moment où ils ont été chassés de ce monde ?
Le documentaire Master of Universe (Maître du monde), réalisé par Marc Bauder, qui sera en salles le 26 novembre, évite en partie l’écueil. Cherchant à prendre de la distance, l’ancien banquier d’affaires allemand Rainer Voss choisit d’expliquer les ressorts internes plutôt que d’épouser une indignation furieuse et tardive. Le but du film est de démonter les forces psychologiques, culturelles, historiques, financières qui ont conduit à la construction de ce monde à part. Un monde désormais incontrôlable, qui peut mettre à terre des sociétés entières, quand il le veut.
Dans les locaux vides d’une immense tour située dans le quartier financier de Francfort, Rainer Voss raconte ce qu’il était : un jeune de milieu modeste, arrivé au bon moment. Celui où l’informatique est en train de révolutionner le monde bancaire, offrant une voie royale aux jeunes bien plus à l’aise que les cadres installés face à un ordinateur. Celui où la dérégulation bat son plein en Europe et où les banquiers américains débarquent, tels des dieux capables « de marcher sur l’eau », sur le vieux continent avec des milliers d’innovations financières totalement inconnues en Europe. Le moment où tout semble possible pour le monde financier, à l’image de ces tours toujours plus hautes, toujours plus nombreuses ayant envahi le centre de Francfort.
Une véritable industrie financière est née alors, développant une culture de puissance et d’impunité. Pour entrer dans ce monde, raconte le banquier, « il faut être prêt à renoncer à sa vie ». On entre dans la banque comme on entre dans les ordres : il faut ne plus se poser de questions, renoncer à avoir des idées politiques, accepter de perdre ses amis. Peu à peu, la réalité s’éloigne. Les repères disparaissent. Les salariés de la banque s’installent dans un monde clos, presque concentrationnaire où le contrat d’un jour devient la chose la plus importante du monde, même s’il n’a guère de sens.
Le trader est devenu la figure symbolique de cette finance déchaînée. Il est l’homme qui se présente à chaque instant à la table du grand casino mondial, celui qui d’un simple clic peut faire chavirer la vie de milliers de personnes. Pourtant, rappelle Rainer Voss, le trader dans la banque est l’équivalent de l’ouvrier sur la chaîne de montage chez BMW, l’homme tout en bas de l’échelle mais muni d’une capacité d’action considérable, qui peut faire des dégâts monstrueux. Revenant sur l’affaire Kerviel, il décrypte la culture bancaire qui met une pression infernale sur les traders pour les conduire à maximiser toujours plus les profits, quelles que soient les circonstances, quels que soient les dangers.
Au jeu du grand casino, les banques ne veulent jamais perdre. Elles ont mis au point des systèmes à la nanoseconde – le trading à haute fréquence –, s’approchent au mètre près des serveurs pour pouvoir échanger le plus rapidement possible. Que valent les arguments en faveur d’un capitalisme entrepreneurial, ou la création de valeurs pour l’actionnaire si chère aux néolibéraux depuis les années 1990, quand le temps moyen de détention d’une action est désormais de 22 secondes, comme le souligne Rainer Voss ?
Dans leur recherche éperdue des gains assurés à tout coup, les banques ont redoublé d’ingéniosité pour inventer des produits nouveaux. Comme en France, les banques allemandes ont élaboré leurs prêts toxiques, yen contre franc suisse, swap sur Libor. Des produits jamais présentés à des grands groupes comme Siemens ou Daimler, « parce qu’ils ont les mêmes modèles que les banques », explique le banquier, mais « aux clients qui n’ont pas accès aux mêmes informations » comme les municipalités, par exemple. Aujourd’hui, certaines collectivités allemandes se retrouvent, comme leurs homologues françaises, piégées par ces produits toxiques. « Est-ce que les clients comprenaient ce qu’ils achetaient ? » lui demande l’intervieweur. Le banquier demande alors de couper la caméra. Il y a des secrets qui manifestement ne peuvent être dévoilés.
Sur une des vitres de la salle de marchés abandonnée, Rainer Voss a fait une rapide addition du coût des faillites bancaires en Allemagne : 488 milliards d’euros. La somme, sans surprise, est pour l’essentiel à la charge de l’État. Dans la panique, les États ont su trouver des centaines de milliards en quelques jours pour éviter l’effondrement des banques. Ils ont accepté de payer pour les dérives d’un système, qui a nourri une spéculation sans retenue. Mais les banques n’ont rien retenu de cette crise. « Le système ne se réformera pas de l’intérieur », insiste le banquier allemand qui ne voit « aucune chance pour que cela se termine bien ».
La crise de la dette en Europe, une crise née essentiellement des abus du secteur privé, rappelle Rainer Voss, en est l’illustration la plus frappante. Le système financier a mis des pays de l’Europe du Sud en déroute. Revenant sur l’Espagne, il décrit une infrastructure qui se détruit, un pays qui s’écroule, des gens désespérés. Mais cela ne s’arrêtera pas selon lui. Les financiers vont continuer à attaquer les uns après les autres les maillons faibles de l’Europe. Le prochain sur la liste ? « La France », dit-il. « Après, c’est game over. »
Le documentaire, qui sort en salles le 26 novembre, est déjà disponible sur certains sites de VOD.
Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
24 novembre 2014 | Par martine orange
Un ancien banquier d’affaires allemand a accepté de raconter devant la caméra les trente années de dérégulation financière, qui a mené le monde au bord de l’explosion. Extraits du documentaire Master of Universe, réalisé par Marc Bauder.
L’exercice est devenu un classique depuis la crise financière de 2008. Écœurés par leur renvoi, furieux contre le sort qui leur a été réservé, d’anciens banquiers racontent à intervalles réguliers les turpitudes du système financier, dénoncent ses pratiques et ses dérives. Même si ces récits de l’intérieur apportent des éclairages précieux sur les méthodes réelles de la finance, il y a souvent quelque gêne à lire les confessions de ces banquiers repentis. Les mêmes questions reviennent. Mais pourquoi n’ont-ils pas dénoncé les folies du système financier avant ? Pourquoi tout ce qu’ils ont connu, supporté, voire encensé pendant des années leur paraît-il intolérable, seulement à partir du moment où ils ont été chassés de ce monde ?
Le documentaire Master of Universe (Maître du monde), réalisé par Marc Bauder, qui sera en salles le 26 novembre, évite en partie l’écueil. Cherchant à prendre de la distance, l’ancien banquier d’affaires allemand Rainer Voss choisit d’expliquer les ressorts internes plutôt que d’épouser une indignation furieuse et tardive. Le but du film est de démonter les forces psychologiques, culturelles, historiques, financières qui ont conduit à la construction de ce monde à part. Un monde désormais incontrôlable, qui peut mettre à terre des sociétés entières, quand il le veut.
Dans les locaux vides d’une immense tour située dans le quartier financier de Francfort, Rainer Voss raconte ce qu’il était : un jeune de milieu modeste, arrivé au bon moment. Celui où l’informatique est en train de révolutionner le monde bancaire, offrant une voie royale aux jeunes bien plus à l’aise que les cadres installés face à un ordinateur. Celui où la dérégulation bat son plein en Europe et où les banquiers américains débarquent, tels des dieux capables « de marcher sur l’eau », sur le vieux continent avec des milliers d’innovations financières totalement inconnues en Europe. Le moment où tout semble possible pour le monde financier, à l’image de ces tours toujours plus hautes, toujours plus nombreuses ayant envahi le centre de Francfort.
Une véritable industrie financière est née alors, développant une culture de puissance et d’impunité. Pour entrer dans ce monde, raconte le banquier, « il faut être prêt à renoncer à sa vie ». On entre dans la banque comme on entre dans les ordres : il faut ne plus se poser de questions, renoncer à avoir des idées politiques, accepter de perdre ses amis. Peu à peu, la réalité s’éloigne. Les repères disparaissent. Les salariés de la banque s’installent dans un monde clos, presque concentrationnaire où le contrat d’un jour devient la chose la plus importante du monde, même s’il n’a guère de sens.
Le trader est devenu la figure symbolique de cette finance déchaînée. Il est l’homme qui se présente à chaque instant à la table du grand casino mondial, celui qui d’un simple clic peut faire chavirer la vie de milliers de personnes. Pourtant, rappelle Rainer Voss, le trader dans la banque est l’équivalent de l’ouvrier sur la chaîne de montage chez BMW, l’homme tout en bas de l’échelle mais muni d’une capacité d’action considérable, qui peut faire des dégâts monstrueux. Revenant sur l’affaire Kerviel, il décrypte la culture bancaire qui met une pression infernale sur les traders pour les conduire à maximiser toujours plus les profits, quelles que soient les circonstances, quels que soient les dangers.
Au jeu du grand casino, les banques ne veulent jamais perdre. Elles ont mis au point des systèmes à la nanoseconde – le trading à haute fréquence –, s’approchent au mètre près des serveurs pour pouvoir échanger le plus rapidement possible. Que valent les arguments en faveur d’un capitalisme entrepreneurial, ou la création de valeurs pour l’actionnaire si chère aux néolibéraux depuis les années 1990, quand le temps moyen de détention d’une action est désormais de 22 secondes, comme le souligne Rainer Voss ?
Dans leur recherche éperdue des gains assurés à tout coup, les banques ont redoublé d’ingéniosité pour inventer des produits nouveaux. Comme en France, les banques allemandes ont élaboré leurs prêts toxiques, yen contre franc suisse, swap sur Libor. Des produits jamais présentés à des grands groupes comme Siemens ou Daimler, « parce qu’ils ont les mêmes modèles que les banques », explique le banquier, mais « aux clients qui n’ont pas accès aux mêmes informations » comme les municipalités, par exemple. Aujourd’hui, certaines collectivités allemandes se retrouvent, comme leurs homologues françaises, piégées par ces produits toxiques. « Est-ce que les clients comprenaient ce qu’ils achetaient ? » lui demande l’intervieweur. Le banquier demande alors de couper la caméra. Il y a des secrets qui manifestement ne peuvent être dévoilés.
Sur une des vitres de la salle de marchés abandonnée, Rainer Voss a fait une rapide addition du coût des faillites bancaires en Allemagne : 488 milliards d’euros. La somme, sans surprise, est pour l’essentiel à la charge de l’État. Dans la panique, les États ont su trouver des centaines de milliards en quelques jours pour éviter l’effondrement des banques. Ils ont accepté de payer pour les dérives d’un système, qui a nourri une spéculation sans retenue. Mais les banques n’ont rien retenu de cette crise. « Le système ne se réformera pas de l’intérieur », insiste le banquier allemand qui ne voit « aucune chance pour que cela se termine bien ».
La crise de la dette en Europe, une crise née essentiellement des abus du secteur privé, rappelle Rainer Voss, en est l’illustration la plus frappante. Le système financier a mis des pays de l’Europe du Sud en déroute. Revenant sur l’Espagne, il décrit une infrastructure qui se détruit, un pays qui s’écroule, des gens désespérés. Mais cela ne s’arrêtera pas selon lui. Les financiers vont continuer à attaquer les uns après les autres les maillons faibles de l’Europe. Le prochain sur la liste ? « La France », dit-il. « Après, c’est game over. »
Le documentaire, qui sort en salles le 26 novembre, est déjà disponible sur certains sites de VOD.
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Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Pendant que nos politiciens et leurs courtisans, nous donnent le triste spectacle, de leurs ambitions, leurs coup bas, leurs vaudevilles et leurs pantalonnades se joue des choses plus sérieuses. Les pompes à frics tournent à pleine vitesse.
Les financiers vont continuer à attaquer les uns après les autres les maillons faibles de l’Europe. Le prochain sur la liste ? « La France », dit-il. « Après, c’est game over.
Les financiers vont continuer à attaquer les uns après les autres les maillons faibles de l’Europe. Le prochain sur la liste ? « La France », dit-il. « Après, c’est game over.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Le plus fou dans cette histoire de finance est le système de création monétaire. On nous ment depuis tellement de temps.
- contrairement à ce qu'on pense, ce n'est pas la Banque de France ou les Etats qui créent la monnaie: ce sont les banques privées. Même l'Etat est obligé d'emprunter aux banques privées l'argent dont il a besoin, et doit rembourser avec intérêts.
- contrairement à ce qu'on pense, quand on demande un crédit, les banques ne prêtent pas l'argent des épargnants qu'elles ont dans leurs caisses. Elles créent de l'argent à partir de rien. Donc, quand on demande un crédit, l'argent que la banque nous "prête" a été créé à partir de rien... et on doit rembourser des intérêts sur de l'argent qui a été créé à partir de rien.
Si on additionne tous les intérêts qui ont été payés par la France depuis que ce système existe, on constate que quasiment 100% de la dette de la France est composée de ces intérêts.
On peut trouver de l'information sur le sujet facilement, en cherchant sur un moteur de recherche "l'origine de la dette" ou "comment est créé la monnaie" ou la "création monétaire".
- contrairement à ce qu'on pense, ce n'est pas la Banque de France ou les Etats qui créent la monnaie: ce sont les banques privées. Même l'Etat est obligé d'emprunter aux banques privées l'argent dont il a besoin, et doit rembourser avec intérêts.
- contrairement à ce qu'on pense, quand on demande un crédit, les banques ne prêtent pas l'argent des épargnants qu'elles ont dans leurs caisses. Elles créent de l'argent à partir de rien. Donc, quand on demande un crédit, l'argent que la banque nous "prête" a été créé à partir de rien... et on doit rembourser des intérêts sur de l'argent qui a été créé à partir de rien.
Si on additionne tous les intérêts qui ont été payés par la France depuis que ce système existe, on constate que quasiment 100% de la dette de la France est composée de ces intérêts.
On peut trouver de l'information sur le sujet facilement, en cherchant sur un moteur de recherche "l'origine de la dette" ou "comment est créé la monnaie" ou la "création monétaire".
Dernière édition par Vento-Sol le 25.11.14 9:54, édité 1 fois (Raison : erreur de grammaire)
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Vento-Sol a écrit:Le plus fou dans cette histoire de finance est le système de création monétaire. On nous ment depuis tellement de temps.
- contrairement à ce qu'on pense, ce n'est pas la Banque de France ou les Etats qui créent la monnaie: ce sont les banques privées. Même l'Etat est obligé d'emprunter aux banques privées l'argent dont il a besoin, et doit rembourser avec intérêts.
- contrairement à ce qu'on pense, quand on demande un crédit, les banques ne prêtent pas l'argent des épargnants qu'elles ont dans leurs caisses. Elles créent de l'argent à partir de rien. Donc, quand on demande un crédit, l'argent que la banque nous "prête" a été créé à partir de rien... et on doit rembourser des intérêts sur de l'argent qui a été créé à partir de rien.
Si on additionne tous les intérêts qui ont été payés par la France depuis que ce système existe, on constate que quasiment 100% de la dette de la France est composée de ces intérêts.
On peut trouver de l'information sur le sujet facilement, en cherchant sur un moteur de recherche "l'origine de la dette" ou "comment est créé la monnaie" ou la "création monétaire".
oui les banques creent de l argent " ex nihilo"
y a des controles quand meme.......
l’évolution de la quantité de monnaie : la masse monétaire n’est pas figée, elle évolue avec les besoins et les résultats de l’activité économique, et cela grâce aux banques qui accordent des crédits. La banque inscrit le montant du crédit au compte de l’emprunteur : elle a créé de la monnaie. Quand l’emprunteur rembourse le crédit, la quantité de monnaie diminue.
- les limites à la création monétaire : chaque banque est limitée dans sa création de monnaie : elle doit avoir chaque jour la trésorerie suffisante pour faire face à tous ses règlements envers les autres banques (les clients et fournisseurs de sa clientèle peuvent avoir des comptes dans d’autres banques) et pour satisfaire les retraits en argent liquide de sa clientèle. Pour maintenir leur situation en équilibre, les banques font appel au marché interbancaire où elles échangent chaque jour entre elles de la monnaie qu’elles s’empruntent les unes aux autres : c’est la monnaie centrale, inscrite dans les comptes qu’elles ont à la Banque de France, qui est donc la banque des banques. Quand les banques ont toutes besoin de liquidités au même moment, sans parvenir à s’équilibrer entre elles, le pays connaît une crise de liquidités. C’est ce genre de phénomène qu’ont connu les banques américaines au cours de l’été 2007 sous le nom de crise des subprimes
le systeme repose sur la confiance
voir ce qui se passe en russie depuis des semaines et le rouible qui vaut plus un kopec........
si un jour on decide tous de retirer nos economies en meme temps (le bank run) c est mort
ils ferment t outes les banques et tous les DAB
l armée un peu partout ^pour proteger le peu qu il restera a sauver du systeme
ce jour la les fournisseurs de biens de premiere necessité redeviendront a la mode plus que les phon shop
Dernière édition par PV 53 le 25.11.14 10:09, édité 1 fois
PV 53- + membre techno +
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SO 53
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
GL a écrit:Voici une partie du texte mccain
Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
24 novembre 2014 | Par martine orange
Au jeu du grand casino, les banques ne veulent jamais perdre. Elles ont mis au point des systèmes à la nanoseconde – le trading à haute fréquence –, s’approchent au mètre près des serveurs pour pouvoir échanger le plus rapidement possible. .
ca me rappel l'an dernier il y avait un article , ils ont poser un cable sous marin entre la bourse de londres et new york pour gagner...5 millisecondes qui vu les fortunes engagées dans ce cable doivent etre cruciales et surtout rentable
j'etais chez un de mes proprietaires pour payer mon dernier fermage hier, il y avait son kiné , il nous a dit " moi j'avais 150 000 euros d'epargne , j'ai tout divisé , quelques terres et des bois, mais j'ai aussi tout placé a l'etranger sur plusieurs pays, suisse allemagne, malte " je ne sais pas s'il faut y voir de la parano , une faible foi en la france, une vraie precaution ou un peu de tout
il se dit avec quelques terres et bois il pourra toujours se nourrir se chauffer, il est proprietaire en france et a une petite proriété a l'etranger et que si vraiment ca tourne mal il s'en va
cdric22- + membre techno +
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Montargis
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Le principal problème de ce système de création monétaire, ce sont les intérêts, qui ne peuvent qu'augmenter. De plus, les intérêts sont de l'argent qui n'a pas été créé au départ.
Ainsi, si une personne demande 100, la banque va lui prêter 100... mais va lui demander 120 (avec les intérêts). Les 20 de plus n'existent pas. Pour pouvoir les payer, il y a plusieurs solutions:
- créer toujours plus de monnaie: c'est la raison pour laquelle on nous parle toujours de croissance économique.
- prendre l'argent aux autres: là il y a plusieurs solutions:
..... - exporter: grâce à cela, on fait entrer sur le territoire de l'argent provenant d'ailleurs,
..... - faire une guerre (et la gagner), pour prendre les richesses des autres (argent, or, pétrole, etc.),
- valoriser des ressources naturelles gratuites. Plusieurs possibilités aussi:
..... - exploiter les ressources naturelles offertes par notre planètes pour récupérer tout ce qu'elle peut donner gratuitement, et les transformer en biens commercialisables,
..... - l'esclavage: cela permet de transformer le travail gratuit en richesses,
Bref, on constate que beaucoup des problèmes qui existent proviennent directement du système de création monétaire.
Ainsi, si une personne demande 100, la banque va lui prêter 100... mais va lui demander 120 (avec les intérêts). Les 20 de plus n'existent pas. Pour pouvoir les payer, il y a plusieurs solutions:
- créer toujours plus de monnaie: c'est la raison pour laquelle on nous parle toujours de croissance économique.
- prendre l'argent aux autres: là il y a plusieurs solutions:
..... - exporter: grâce à cela, on fait entrer sur le territoire de l'argent provenant d'ailleurs,
..... - faire une guerre (et la gagner), pour prendre les richesses des autres (argent, or, pétrole, etc.),
- valoriser des ressources naturelles gratuites. Plusieurs possibilités aussi:
..... - exploiter les ressources naturelles offertes par notre planètes pour récupérer tout ce qu'elle peut donner gratuitement, et les transformer en biens commercialisables,
..... - l'esclavage: cela permet de transformer le travail gratuit en richesses,
Bref, on constate que beaucoup des problèmes qui existent proviennent directement du système de création monétaire.
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Il y aussi bastamag qui donne de l'info là dessus:
http://www.bastamag.net/Les-gouvernements-ont-tres-peur
http://www.bastamag.net/Les-gouvernements-ont-tres-peur
Titi- + membre techno +
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Saône et Loire
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Oh, toi, tu vas te faire traiter de suppôt des crypto-communistes (insulte suprème) si le chien noir passe par làGL a écrit:mccain a écrit:faut être abonné
Il y a des abonnement qui me paraissent important. Cet article là mérite le détour, dans la vidéo, cet homme nous revèlle un point incontournable pour l'avenir.
Médiapart nous lève de gros lièvres depuis pas mal de temps.
Si tu me passe une adresse courriel en MP, je peux te passer le lien.
Invité- Invité
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Attention GL, vous tombez du côté noir de la Force avec vos lectures.
La création monétaire par les banques privées n'est pas un souci si les emprunts qui en sont la base permettent la création future de richesse.
Il est certain qu'une déflation, une chute violente de l'économie aurait, par contre, des conséquences systémiques en mettant ce système financier en faillite.
Tant que les capitaux créés sont investis correctement, ça va. La crainte est que les bas taux actuels entraînent une mauvaise allocation du capital, investis pour gonfler les actifs (actions.etc) ou dans les produits financiers de casino sans rapport avec l'économie réelle, ou bien pour financer les largesses des Etats comme la France, à fonds perdus.
Le système est effectivement sur le fil du rasoir, s'il tombe du mauivais côté on ne le devra qu'à la démagogie de nos dirigeants pour qui le financement de leurs promesses électorales est l'alpha et l'omega de leurs politiques.
Tant qu'ils ont du pognon a distribuer...
La création monétaire par les banques privées n'est pas un souci si les emprunts qui en sont la base permettent la création future de richesse.
Il est certain qu'une déflation, une chute violente de l'économie aurait, par contre, des conséquences systémiques en mettant ce système financier en faillite.
Tant que les capitaux créés sont investis correctement, ça va. La crainte est que les bas taux actuels entraînent une mauvaise allocation du capital, investis pour gonfler les actifs (actions.etc) ou dans les produits financiers de casino sans rapport avec l'économie réelle, ou bien pour financer les largesses des Etats comme la France, à fonds perdus.
Le système est effectivement sur le fil du rasoir, s'il tombe du mauivais côté on ne le devra qu'à la démagogie de nos dirigeants pour qui le financement de leurs promesses électorales est l'alpha et l'omega de leurs politiques.
Tant qu'ils ont du pognon a distribuer...
Invité- Invité
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Et çà tu en quoi
Le Bigaro (dont ce n'est pas la saison)
L'OCDE dresse un diagnostic sévère de la croissance française
Le diagnostic de l'OCDE sur la croissance française publié ce mardi est sévère. Après une croissance de 0,4% cette année, l'OCDE table sur une amélioration à 0,8% du PIB en 2015, inférieur à la moyenne de la zone euro, et 1,5% en 2016.
Le diagnostic est sévère sur les répercussions budgétaires et sévère sur la politique menée. Si les réformes annoncées par le gouvernement Valls vont dans le bon sens, il faut passer à la vitesse supérieure, en particulier sur le volet des dépenses publiques.«Le démarrage des différentes composantes ne sera que très progressif», précise Peter Jarrett, économiste en charge de la France. La consommation des ménages restera modérée en raison du faible soutien des salaires. L'achat de résidence va continuer de baisser bien qu'à un rythme plus lent.
En d'autre terme, comment devenir un pays pauvre ?.
Le Bigaro (dont ce n'est pas la saison)
L'OCDE dresse un diagnostic sévère de la croissance française
Le diagnostic de l'OCDE sur la croissance française publié ce mardi est sévère. Après une croissance de 0,4% cette année, l'OCDE table sur une amélioration à 0,8% du PIB en 2015, inférieur à la moyenne de la zone euro, et 1,5% en 2016.
Le diagnostic est sévère sur les répercussions budgétaires et sévère sur la politique menée. Si les réformes annoncées par le gouvernement Valls vont dans le bon sens, il faut passer à la vitesse supérieure, en particulier sur le volet des dépenses publiques.«Le démarrage des différentes composantes ne sera que très progressif», précise Peter Jarrett, économiste en charge de la France. La consommation des ménages restera modérée en raison du faible soutien des salaires. L'achat de résidence va continuer de baisser bien qu'à un rythme plus lent.
En d'autre terme, comment devenir un pays pauvre ?.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
La croissance est faible mais le pire est la chute de l'investissement car les entreprises ont des marges bénéficiaires insuffisantes.
Invité- Invité
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
on peut avoir l' extra ball avant le Game Over ????
same player can shoot again
same player can shoot again
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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au bout de la baie de Somme
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Il y a aussi TILT
22bretagne- + membre techno +
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bretagne
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
22bretagne a écrit:Il y a aussi TILT
A force de secouer le juke box, on ne voit pas comment il peut ne pas faire tilt.
Par contre on peut préparer ce moment mais c'est une autre histoire.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19547805&cfilm=224315.html
La bande annonce de ce film.
La bande annonce de ce film.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Banques : les confessions d'un ancien maître du monde
Voila comment
- on mets à la porte 7 millions de personnes à USA
- on provoque une énorme faillite bancaire en 2008
- on attaque l'Europe par la Grèce
Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde
http://vimeo.com/49904381
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Date d'inscription : 10/09/2009
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