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les grecs au guichet
les grecs au guichet
on n arrete pas de nous dire que tout va mieux en grece
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/04/08/04016-20100408ARTFIG00381-les-grecs-au-guichet-pour-retirer-leur-argent-.php
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/04/08/04016-20100408ARTFIG00381-les-grecs-au-guichet-pour-retirer-leur-argent-.php
PV 53- + membre techno +
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SO 53
Re: les grecs au guichet
maxou le roumain a écrit:Moi j'ai la taupe au guichet
on va peut etre pas rire longtemps des grecs!!
Quelle limite devra être franchie avant que la Grèce appelle l'Europe à la rescousse? La question taraude les investisseurs, faisant grimper les taux d'intérêt sur la dette grecque à 7,5%, un record. La Bourse d'Athènes dévisse de 5%.
Les taux d'intérêts grecs ne cessent de grimper. Ils atteignent ce jeudi un record absolu, à 7,508% sur les obligations à 10 ans, plus éloignés que jamais du taux de référence, le Bund allemand. Les taux à 2 ans ont même dépassé les rendements longs, touchant les 7,80%, ce qui trahit les inquiétudes du marché sur le court terme. Les nouvelles en provenance d'Athènes ne contribuent pas à calmer les marchés, alors que le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) devait se réunir jeudi.
Le coût de l'assurance sur l'obligation grecque (CDS, «Credit Default Swaps») bondit également ce jeudi matin, atteignant lui aussi des niveaux record à plus de 470 points de base, le spécialiste de l'information crédit CMA News. «Le marché bouge très vite», commente Markit News sur Twitter.
La Grèce va malgré tout contineur à emprunter, a affirmé jeudi matin le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou devant le Parlement.Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a rappelé jeudi après-midi qu'il était du ressort de la Grèce de faire appel ou non au plan d'aide. La réponse d'Athènes a été immédiate. «Il n'est pas nécessaire pour le moment d'activer le plan d'aide UE-FMI», a déclaré un porte-parole du gouvernement.
Contamination
«Le problème grec commence à contaminer les autres marchés périphériques, comme l'Espagne et le Portugal où les taux s'écartent par rapport au Bund», remarque Patrick Jacq, stratégiste Taux chez BNP Paribas, qui souligne que les volumes échangés d'obligations grecques depuis jeudi matin sont très faibles. «Concernant la Grèce, les mouvements actuels n'ont pas encore de conséquence macroéconomique dramatique. Athènes a de quoi affronter la hausse des taux actuels, qui représentent, en cas d'émission obligataires, un surcoût somme toute modique par rapport aux 10 milliards d'euros à trouver dans les prochaines semaines.»
Après les rumeurs sur une opposition grecque aux conditions du Fonds monétaire international (FMI) en cas d'intervention, ce sont les banques grecques qui se retrouvent au centre des attentions. Le Financial Times rapporte en Une que ces dernières font face à des retraits d'un montant total de 10 milliards d'euros depuis le début de l'année. Il n'en faut pas plus à certains analystes pour craindre une fuite des capitaux
c est toute l europe qui est en point de mire !!!!
d aillleurs TRICHET ce matin fait des grands moulinets avec ses petits bras (a part brasser du vent pour la grece c est angela qui commande et nicolas suit de pres)
PV 53- + membre techno +
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SO 53
Re: les grecs au guichet
L'exposition des banques françaises à la Grèce ne suscite "pas d'inquiétude particulière", a estimé, vendredi 9 avril, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, admettant néanmoins que les autorités de régulation françaises surveillent "de près" la situation. M. Noyer a rappelé, sur la base des chiffres publiés par la Banque des règlements internationaux (BRI), que l'exposition des banques françaises à la Grèce atteignait "une cinquantaine de milliards d'euros". Cette exposition est importante parce que les banques françaises "sont les seules à avoir des filiales" en Grèce, a indiqué le gouverneur de la Banque de France en marge de la présentation du rapport annuel de la commission
PV 53- + membre techno +
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SO 53
Re: les grecs au guichet
l avis de mr Jorion!
On en est revenu au même climat que celui qu’on avait connu en 2008, durant les derniers jours de Bear Stearns d’abord, de Lehman Brothers ensuite : une lente érosion, confirmée de jour en jour, ponctuée de commentaires lénifiants que la fin attendue est hors de question car des mesures importantes « prises en haut lieu » interviendront aussitôt que cela s’avèrera réellement nécessaire.
Personne n’y croit bien entendu car ce qu’on sait des mesures en question suggère qu’elles visent un problème différent : du même nom sans doute, mais d’un tout autre ordre de grandeur, soulignant que le ou les chevaliers blancs en puissance n’ont pas compris grand-chose au drame en train de se dérouler. C’est ce qui explique pourquoi le défaut de la Grèce a basculé du côté de l’inexorabilité aussitôt que furent connues les mesures envisagées au niveau européen et à celui du FMI.
Quand les experts du FMI sont arrivés hier à Athènes, les marchés ont aussitôt pénalisé le coût de la dette grecque à dix ans de 31 points de base supplémentaires, la barre des 7% a été enfoncée (1) : il en coûte à la Grèce depuis hier près d’un tiers de pourcent de plus pour emprunter sur dix ans. C’est dire si ces fameux marchés sont rassurés par la qualité des mesures envisagées par la prestigieuse institution internationale.
Bien sûr quand la dynamique en arrive là : quand la prime de risque réclamée des obligations d’une nation passe à la verticale, les dés sont jetés, parce que ce ne sont plus uniquement les spéculateurs qui poussent alors à la faute, ce sont tous ceux qui ont quelque chose à perdre : y compris les banques-mêmes du pays en question qui cherchent à se couvrir dans la débandade générale. Rien de neuf sous le soleil : on se souviendra que durant la crise obligataire de 1994, les banques françaises ont joué contre la France, confrontées au même problème que tout le monde : sauver les meubles dans une situation de sauve qui peut. Quand on en arrive là, le patriotisme ne fait plus partie de la donne, et ce sont les banques grecques elles-mêmes qui apportent depuis quelques jours leur propre eau au moulin.
La nouvelle finance que nous avons laissé s’installer depuis 1980 est sujette à la rétroaction positive, plus connue sous les noms de « réaction en chaîne » et d’« effet boule de neige ». Ni les financiers, ni les politiques ne l’ont encore compris. Je rappelle ce que j’ai dit aussitôt qu’il a été question du caractère préoccupant de la dette grecque : le jour où la Grèce fera défaut, le sort de la dette portugaise sera scellé – et pas pour le mieux, je le précise. Ceux qui prennent aujourd’hui des décisions en notre nom n’ont pas encore pris la mesure de la crise que nous traversons. Ils la prendront j’en suis sûr un jour mais il ne restera alors que ruines et désolation
https://www.dailymotion.com/video/xcvvh5_paul-jorion-le-temps-qu-il-fait-le_news?start=9
bon week end a tous
On en est revenu au même climat que celui qu’on avait connu en 2008, durant les derniers jours de Bear Stearns d’abord, de Lehman Brothers ensuite : une lente érosion, confirmée de jour en jour, ponctuée de commentaires lénifiants que la fin attendue est hors de question car des mesures importantes « prises en haut lieu » interviendront aussitôt que cela s’avèrera réellement nécessaire.
Personne n’y croit bien entendu car ce qu’on sait des mesures en question suggère qu’elles visent un problème différent : du même nom sans doute, mais d’un tout autre ordre de grandeur, soulignant que le ou les chevaliers blancs en puissance n’ont pas compris grand-chose au drame en train de se dérouler. C’est ce qui explique pourquoi le défaut de la Grèce a basculé du côté de l’inexorabilité aussitôt que furent connues les mesures envisagées au niveau européen et à celui du FMI.
Quand les experts du FMI sont arrivés hier à Athènes, les marchés ont aussitôt pénalisé le coût de la dette grecque à dix ans de 31 points de base supplémentaires, la barre des 7% a été enfoncée (1) : il en coûte à la Grèce depuis hier près d’un tiers de pourcent de plus pour emprunter sur dix ans. C’est dire si ces fameux marchés sont rassurés par la qualité des mesures envisagées par la prestigieuse institution internationale.
Bien sûr quand la dynamique en arrive là : quand la prime de risque réclamée des obligations d’une nation passe à la verticale, les dés sont jetés, parce que ce ne sont plus uniquement les spéculateurs qui poussent alors à la faute, ce sont tous ceux qui ont quelque chose à perdre : y compris les banques-mêmes du pays en question qui cherchent à se couvrir dans la débandade générale. Rien de neuf sous le soleil : on se souviendra que durant la crise obligataire de 1994, les banques françaises ont joué contre la France, confrontées au même problème que tout le monde : sauver les meubles dans une situation de sauve qui peut. Quand on en arrive là, le patriotisme ne fait plus partie de la donne, et ce sont les banques grecques elles-mêmes qui apportent depuis quelques jours leur propre eau au moulin.
La nouvelle finance que nous avons laissé s’installer depuis 1980 est sujette à la rétroaction positive, plus connue sous les noms de « réaction en chaîne » et d’« effet boule de neige ». Ni les financiers, ni les politiques ne l’ont encore compris. Je rappelle ce que j’ai dit aussitôt qu’il a été question du caractère préoccupant de la dette grecque : le jour où la Grèce fera défaut, le sort de la dette portugaise sera scellé – et pas pour le mieux, je le précise. Ceux qui prennent aujourd’hui des décisions en notre nom n’ont pas encore pris la mesure de la crise que nous traversons. Ils la prendront j’en suis sûr un jour mais il ne restera alors que ruines et désolation
https://www.dailymotion.com/video/xcvvh5_paul-jorion-le-temps-qu-il-fait-le_news?start=9
bon week end a tous
PV 53- + membre techno +
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Re: les grecs au guichet
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/04/16/la-grece-se-rapproche-d-une-demande-d-aide-financiere-d-urgence_1334460_3214.html
pour ceux qui croyaient que le grecs etaient sortis d affaire!
et maintenant le portugal est en ligne de de mire
http://www.nytimes.com/2010/04/16/business/global/16escudo.html?ref=business
pour ceux qui croyaient que le grecs etaient sortis d affaire!
et maintenant le portugal est en ligne de de mire
http://www.nytimes.com/2010/04/16/business/global/16escudo.html?ref=business
PV 53- + membre techno +
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SO 53
Re: les grecs au guichet
de pire en pire
NOUS Y SOMMES !
La dynamique de la crise européenne joue désormais à plein.
Tandis que les taux obligataires continuent de grimper (dépassant pour les obligations à 10 ans le seuil de 11% dans le cas de la Grèce et celui de 5% pour le Portugal), deux autres alarmes retentissent. Les taux courts grecs (à deux ans), sont plus élevés que les taux longs, signe de la crainte que la Grèce fasse désormais défaut. Les unes après les autres, les bourses baissent brutalement, en raison de la chute des valeurs financières, c’est à dire des banques. Ceci en raison de leur exposition à la dette grecque, de leurs engagements auprès des établissements grecs, ainsi que de l’existence de filiales grecques quand elles en ont une.
Un autre aspect de la crise n’est pas encore apparu mais est menaçant : l’abaissement de la note de la dette souveraine de plusieurs pays, en cours, va avoir comme conséquence la fermeture du guichet de liquidités de la BCE pour leurs banques, ne pouvant plus donner en garantie les obligations d’Etat, les déstabilisant totalement alors et induisant un effet domino dans toute l’Europe. La crise atteint le système bancaire de plein fouet. A tel point que l’économiste en chef de Citi, Willem Buiter, a rompu son silence et vient d’expliquer dans une note publiée par le Financial Times que les pays de la zone euro n’avaient désormais plus d’autre choix que de sauver les pays attaqués par les marchés ou bien se préparer à renflouer leur système bancaire. Précisant qu’à son avis la première solution serait la moins onéreuse.
Tandis que le FMI, l’OCDE et la BCE font depuis ce mercredi matin le siège des autorités allemandes à Berlin, car le calendrier de prise de décision qui était hier encore envisagé n’est plus tenable, la convocation d’une réunion des chefs d’Etat se précise : pour l’instant Herman Van Rompuy, président en exercice du Conseil Européen, évoque la date du 10 mai. Visionnaire mais un peu décalé, Nicolas Sarkozy vient pour sa part de commencer sa visite en Chine, accompagné de son épouse, afin de préparer « un nouvel ordre monétaire multipolaire »…ainsi que sa présidence à venir du G20.
Le FMI vient d’annoncer qu’il envisageait d’augmenter de 10 milliards d’euros sa part des prêts qui seraient consentis à la Grèce, alors que les estimations des besoins de financement de celle-ci ne font que croître, mettant en évidence qu’une restructuration partielle de la dette grecque est de plus en plus inévitable, avec une décote pour l’instant estimée à au moins 30%, qui affecterait sérieusement le système bancaire européen, et en premier lieu les banques allemandes et françaises.
Mais au delà de la crise grecque, et en dépit des dénégations absurdes qui continuent de fleurir sur le thème « Il s’agit de voir la Grèce comme un cas singulier » (Jürgen Stark, chef économiste de la BCE), il apparaît de plus en plus que la zone euro n’est ni adéquatement outillée, ni politiquement préparée, pour faire face à la séquence engagée. Les chefs d’Etat européens vont donc se trouver à très court terme devant un choix et devoir trancher. Soit ils décident d’adopter un dispositif financier, quel qu’il soit, qui reviendra à mutualiser la dette publique des pays de la zone euro, soit ils devront faire face à son éclatement.
Il va aussi falloir arrêter de parler économie et finance et intégrer dans le discours la crise sociale, déjà engagée et qui va s’approfondir, si l’annonce de coupes budgétaires et d’augmentations d’impôts ne peut plus être différée. Car les dernières nouvelles en provenance du système bancaire européen et de la distribution par ses soins du crédit, issues d’une enquête effectuée par la BCE, montrent que son resserrement se poursuit. La croissance économique de la zone euro n’est donc pas une option
bon c est ^pas grave les medias sont plus occupés a nous raconter les histoires de RIBERY et Cie.......
NOUS Y SOMMES !
La dynamique de la crise européenne joue désormais à plein.
Tandis que les taux obligataires continuent de grimper (dépassant pour les obligations à 10 ans le seuil de 11% dans le cas de la Grèce et celui de 5% pour le Portugal), deux autres alarmes retentissent. Les taux courts grecs (à deux ans), sont plus élevés que les taux longs, signe de la crainte que la Grèce fasse désormais défaut. Les unes après les autres, les bourses baissent brutalement, en raison de la chute des valeurs financières, c’est à dire des banques. Ceci en raison de leur exposition à la dette grecque, de leurs engagements auprès des établissements grecs, ainsi que de l’existence de filiales grecques quand elles en ont une.
Un autre aspect de la crise n’est pas encore apparu mais est menaçant : l’abaissement de la note de la dette souveraine de plusieurs pays, en cours, va avoir comme conséquence la fermeture du guichet de liquidités de la BCE pour leurs banques, ne pouvant plus donner en garantie les obligations d’Etat, les déstabilisant totalement alors et induisant un effet domino dans toute l’Europe. La crise atteint le système bancaire de plein fouet. A tel point que l’économiste en chef de Citi, Willem Buiter, a rompu son silence et vient d’expliquer dans une note publiée par le Financial Times que les pays de la zone euro n’avaient désormais plus d’autre choix que de sauver les pays attaqués par les marchés ou bien se préparer à renflouer leur système bancaire. Précisant qu’à son avis la première solution serait la moins onéreuse.
Tandis que le FMI, l’OCDE et la BCE font depuis ce mercredi matin le siège des autorités allemandes à Berlin, car le calendrier de prise de décision qui était hier encore envisagé n’est plus tenable, la convocation d’une réunion des chefs d’Etat se précise : pour l’instant Herman Van Rompuy, président en exercice du Conseil Européen, évoque la date du 10 mai. Visionnaire mais un peu décalé, Nicolas Sarkozy vient pour sa part de commencer sa visite en Chine, accompagné de son épouse, afin de préparer « un nouvel ordre monétaire multipolaire »…ainsi que sa présidence à venir du G20.
Le FMI vient d’annoncer qu’il envisageait d’augmenter de 10 milliards d’euros sa part des prêts qui seraient consentis à la Grèce, alors que les estimations des besoins de financement de celle-ci ne font que croître, mettant en évidence qu’une restructuration partielle de la dette grecque est de plus en plus inévitable, avec une décote pour l’instant estimée à au moins 30%, qui affecterait sérieusement le système bancaire européen, et en premier lieu les banques allemandes et françaises.
Mais au delà de la crise grecque, et en dépit des dénégations absurdes qui continuent de fleurir sur le thème « Il s’agit de voir la Grèce comme un cas singulier » (Jürgen Stark, chef économiste de la BCE), il apparaît de plus en plus que la zone euro n’est ni adéquatement outillée, ni politiquement préparée, pour faire face à la séquence engagée. Les chefs d’Etat européens vont donc se trouver à très court terme devant un choix et devoir trancher. Soit ils décident d’adopter un dispositif financier, quel qu’il soit, qui reviendra à mutualiser la dette publique des pays de la zone euro, soit ils devront faire face à son éclatement.
Il va aussi falloir arrêter de parler économie et finance et intégrer dans le discours la crise sociale, déjà engagée et qui va s’approfondir, si l’annonce de coupes budgétaires et d’augmentations d’impôts ne peut plus être différée. Car les dernières nouvelles en provenance du système bancaire européen et de la distribution par ses soins du crédit, issues d’une enquête effectuée par la BCE, montrent que son resserrement se poursuit. La croissance économique de la zone euro n’est donc pas une option
bon c est ^pas grave les medias sont plus occupés a nous raconter les histoires de RIBERY et Cie.......
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