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    Nouvel Economiste, ancien baratin?

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    Nouvel Economiste, ancien baratin? Empty Nouvel Economiste, ancien baratin?

    Message par Peccadille Jeu 19 Fév 2015, 18:00

    Le Nouvel Economiste.fr

    """"Fin du modèle unique, place aux schémas multiples
    Le modèle français d'agriculture familiale et patrimoniale n’est plus de taille

    Place à l'agriculture de groupe et/ou de proximité

    agriculture

    “La sortie de la France du podium mondial agricole est une aberration” déclare Xavier Beulin à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture. Et le président de la FNSEA de mettre ce déclassement sur le compte d’ une perte de compétitivité due à l’excès de charges, de réglementations et de normes. Et si le modèle d’une agriculture familiale de moyenne dimension, celui adopté par la France au début des années soixante était aussi en cause ?

    La question – taboue – se pose face à l’émergence d’agricultures concurrentes à dominante capitalistique que soit en Europe centrale ou dans les pays émergents. Et il n’est peut-être pas si loin le jour où l’on verra un fonds souverain étranger se porter acquéreur d’une ferme tricolore pour assurer la sécurité alimentaire de sa population, à défaut d’obtenir un placement véritablement rentable. Face à ces enjeux, c’est sans doute en jouant sur les deux tableaux – celui de la grande exportation et de la proximité – que l’agriculture familiale de demain – c’est-à-dire pratiquée à plusieurs – rendra le plus grand service au pays et …à sa balance commerciale. Pour dire vrai, elle n’a plus guère le choix.

    par Philippe Plassart

    La désormais célèbre “Ferme des 1 000 vaches” sera-t-elle l’avenir de l'agriculture française ? En la matière, il y a le fantasme, la réalité et la nécessité. La réalité, c’est ici le regroupement, dans une démarche de rationalisation, de trois ou quatre éleveurs, derrière un chef de file, un patron du BTP actionnaire, pour élever “hors sol” 500 bêtes – moitié moins donc qu’annoncé. Un projet ordinaire partout ailleurs, sauf en France.

    Le fantasme, c’est celui d’une agriculture entièrement dédiée à la rentabilité financière, et où la maltraitance animale ne serait – forcément – pas loin. Enfin la nécessité, celle pour l’agriculture familiale française, qui demeure la première agriculture d’Europe, d’affronter une concurrence nouvelle à forte composante “capitalistique” qui se déploie tout à fois à ses portes – dans les landërs de l’est de l’Allemagne, en Europe du Nord et Centrale (Hongrie, Roumanie…) – et dans les contrées lointaines des pays émergents (Brésil, Argentine…).

    Question : le modèle familial dans lequel l’exploitant est propriétaire de l’outil de travail (terres, bâtiment, équipements) derrière lequel se sont rangés depuis la Seconde guerre pouvoirs publics, organisations professionnelles, et agriculteurs, est-il le plus apte à relever le défi ? Un troupeau moyen de 53 vaches ou une surface moyenne de 56 hectares sont sûrement suffisants pour faire vivre un agriculteur et sa famille, mais pas forcément pour rivaliser avec les agricultures du “nouveau monde” agricole. Et peut-on vraiment s’en contenter, alors que l’agriculture française peine à suivre la demande mondiale de produits alimentaires pourtant en forte croissance ?

    Sa part dans les exportations mondiales a déjà diminué de 9 % en 1990 à 5 % en 2010. La prochaine grande négociation européenne du budget de la PAC (Politique agricole commune) et de son volet déterminant le montant des aides directes qui continuent d’assurer près de deux tiers des revenus agricoles, aura lieu en 2020. Cela laisse cinq ans à l’agriculture française pour se repositionner et conforter ses positions, en ne négligeant pas de jouer la carte de plus en plus souvent gagnante d’une agriculture de proximité. Tant il est vrai qu’on ne peut plus parler de l’agriculture en général, mais d’agricultures au pluriel.
    Le modèle familial propriétaire dans une impasse

    L’agriculture française est composée majoritairement de petites et moyennes exploitations à responsabilité individuelle. “Couvrir le territoire avec un maillage resserré d’exploitations a été un choix politique. Et cette option a recueilli l’assentiment des agriculteurs chez lesquels garder la main sur l’outil de travail est un leitmotiv”, explique Catherine Migault, experte à la Fédération nationale du Crédit Agricole (FNCA). Et voilà comment on se retrouve toujours, en 2014, avec près de 500 000 exploitations dans l’Hexagone, en quête de… capitaux. On connaît la formule, rappelle l’économiste Philippe Chalmin : l’agriculture est un métier de capitaliste avec des revenus de prolétaires. Un métier de capitaliste parce que les capitaux engagés sont importants – le foncier, le capital fixe et circulant – et un revenu de prolétaire… selon les années et les spécialités.

    “L’agriculture est un secteur à forte intensité capitalistique : il faut 7 euros d’investissements pour générer 1 euro de valeur ajoutée, un ratio équivalent à celui de la sidérurgie”, précise Patrick Ferrer, délégué général de la Société des agriculteurs de France. Quant aux durées d’amortissements – 4 à 5 ans pour les matériels, 10 à 15 ans pour les bâtiments, de 20 à 25 ans pour le foncier – elles donnent inévitablement à l’investissement agricole le caractère d’un projet de vie. D’où le fait que l’approche patrimoniale peut prendre le dessus sur la rationalité du compte d’exploitation. Métier de charges fixes, l’agriculture peine à rémunérer correctement le travail et le capital.

    “L’agriculture est un secteur à forte intensité capitalistique : il faut 7 euros d’investissements pour générer 1 euro de valeur ajoutée, un ratio équivalent à celui de la sidérurgie”

    “En agriculture, on ne raisonne pas en termes de pure rentabilité. L’objectif est de viser un revenu décent pour l’exploitant, lui assurant un niveau de vie convenable et un enrichissement pour la génération future”, explique Pascal Prot, président du groupe coopératif Vivescia. Ce que confirme l’expert de l’INRA François Purseigle, spécialiste des évolutions agricoles : “On travaille en famille dans l’objectif de transmettre un patrimoine, au point que parfois, la logique patrimoniale prend le pas sur la logique d’entreprise”. Le prix des terres arables a doublé en 20 ans, passant de 3 000 à 6 000 euros l’hectare (moyenne française).

    Ce schéma patrimonial se cogne à cette autre réalité : on compte actuellement quatre disparitions d’entreprise agricole pour une reprise. Avec – paradoxe supplémentaire – des mises de fonds nécessaires chaque fois plus élevées, comprises désormais dans une fourchette de 500 000 à 1 million d’euros par exploitation, une somme qui dépasse les capacités de financement des impétrants hors du cadre familial. “Mais même dans le cadre d’une transmission familiale, dans le cadre de notre Code civil, la charge pour le repreneur est lourde, car il doit indemniser ses collatéraux” précise Philippe Chalmin. Le modèle familial n’est pas loin d’être alors dans une impasse.
    L’émergence d’une agriculture en groupe

    Verra-t-on alors demain, comme dans la viticulture de grands crus, des fonds étrangers reprendre des exploitations agricoles pour pallier ce vice de forme ? Le retour sur investissement est tout sauf évident dans la sphère agricole. Gérald Evin, qui a monté un fonds de 20 millions d’euros investis dans l’agriculture (Labeliance Invest), escompte une rentabilité annuelle de 5,5 %, “un objectif qui serait considéré on ne peut plus modeste hors agriculture”, reconnaît-il. Une faiblesse compensée par un autre avantage : la robustesse du modèle agricole, avec un taux de défaillance dans le secteur très faible. Ce qui n’empêche pas le secteur de se restructurer à toute vitesse.

    “On travaille en famille dans l’objectif de transmettre un patrimoine, au point que parfois, la logique patrimoniale prend le pas sur la logique d’entreprise”

    “Il y a par exemple cinq fois moins de fermes laitières aujourd’hui qu’il y a trente ans Or la France produit autant de lait. Il n’y a pas beaucoup de secteurs où l’on a vu de tels gains de productivité”, explique Vincent Chatellier, chercheur à l’INRA. “L’exploitant engagé personnellement est très performant et motivé. Il prend tout sur lui”, explique Patrick Ferrer. Et surtout, il sait se montrer pragmatique quand il le faut. Le modèle familial de 2015 n’est déjà plus celui de 2005. “Les entrepreneurs agricoles travaillent de moins en moins de façon isolée. Ils se regroupent, mettent en commun leurs moyens, n’hésitent pas à monter des partenariats”, observe Gérard Evin.

    D’où ainsi le succès des formules sociétaires du type GAEC (Groupement agricole d’exploitation en commun), au sein desquelles s’organisent de plus en plus des reprises progressives d’exploitation. Constitution de réseaux d’étables à travers des consortiums, rapprochements d’exploitation avec des assolements en commun, un capital d’exploitation partagé, des achats groupés et des bourses de main-d’œuvre : c’est une agriculture française à multiples facettes en cours de modernisation, et qui a rompu avec la forme traditionnelle familiale que décrit le sociologue Bertrand Hervieu.
    Le choix nécessaire d’une agriculture plurielle

    À cette nouvelle aune, la question de la taille optimale doit être relativisée et n’appelle sans doute pas de réponse unique. “L’existence de rendements d’échelle dans l’agriculture n’est pas évidente”, soulève Vincent Chatellier. “La taille joue, mais ce n’est pas le facteur numéro de succès. Le facteur clé, c’est la maîtrise de la technique et des investissements”, reprend l’expert. Être agriculteur demain, ce n’est donc pas forcément être un grand agriculteur : ce qu’il faut viser, c’est un business model véritablement créateur de richesse. Ce qui peut très bien passer par exemple par une agriculture bio sur une surface modeste, branchée via un circuit court sur la demande urbaine.

    Sans compter le défi désormais incontournable de pratiquer une agriculture plus économe en énergie et plus soucieuse de l’environnement. Comme l’écrit le journaliste Jean-Marie Séronie, dans L’agriculture française, une diva à réveiller (ed Quae), l’agriculteur doit être sans doute moins producteur et davantage gestionnaire et stratège, davantage agronome, zootechnicien et moins machiniste ou chimiste. C’est en jouant sur ces différents tableaux – la grande exportation d’un côté, l’agriculture de proximité de l’autre –, voire de plus en plus en les mêlant, que les agriculteurs rendront le meilleur service au pays et… à sa balance commerciale. À dire vrai, ils n’ont sans doute plus le choix.
    Sur le même sujet...
    Perrine Hervé-Gruyer, "Une autre agriculture, la permaculture, est possible"
    Par Philippe Plassart
    Publié le 19/02/2015   """""""


    Dernière édition par Peccadille le Jeu 19 Fév 2015, 21:36, édité 1 fois
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    Message par Invité Jeu 19 Fév 2015, 18:15

    pourrais tu nous faire part de ton analyse concernant la Suisse stp ?

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    Message par Peccadille Jeu 19 Fév 2015, 19:36

    imanol a écrit:pourrais tu nous faire part de ton analyse concernant la Suisse stp ?

    Zut, j'avais écris toute une babillarde et effacement par erreur :tb
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    Message par Invité Jeu 19 Fév 2015, 19:49

    Peccadille a écrit:
    imanol a écrit:pourrais tu nous faire part de ton analyse concernant la Suisse stp ?

    Zut, j'avais écris toute une babillarde et effacement par erreur :tb

    merde alors, à l'occasion se serait super que vous nous parliez un peu de votre pays et de votre place dedans : victoire

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    Message par Peccadille Jeu 19 Fév 2015, 21:35

    Re

    Je n'ai pas la prétention de saisir avec justesse la situation CH, mais en vrac, quelques explications en relation avec l'article du Nouvel Economiste NE.

    Voilà donc:

    - pas d'aquisition de terres et bâtiments agricoles pour les non-agris
    . Mais terres fréquemment financées par réalisation de biens non-agricoles par des agris. Pas d'agriculture "capitaliste" donc. Pour des cultures habituelles, rentabilité faible, mais sécurité très élevée.

    - charges structures et directes très élevées. A la louche et +- variable selon la nature des charges, rapport 1/2 par rapport à la France. Aucune chance d'être concurrentiel vis-à-vis de l'europe/monde pour des produits banalisés. Ni aujourd'hui, ni demain.

    - grand écart de la politique agricole entre le soucis de se rapprocher des prix mondiaux et les exigences très élevées pour la protection animaux + environnement. Le second distributeur du pays COOP vient d'être nommé no 1 mondial pour le respect de l'environnement.
    -
    Fortes aides publiques et bonne (pas excellente!) acceptabilité par la population. Il faut dire que l'alimentation ne vaut que 6% du panier de la ménagère. Record mondial?

    - dans les régions peu / pas favorisées, temps partiel systématique. S'en sortent parfois très très  bien (bon encrage régional, fortes aides publiques jusqu'à 2/3 du revenu, produits de niches, touristes etc).  Peu de restructuration, entraide familiale, subv. interne en faveur l'activité agricole. Peu sensible aux cours mondiaux. Un monde à part. Idem Savoie par ex.

    - zone favorisée du plateau, qui devrait, selon les vues politiques, être largement (sic!) indépendante. Forte restructuration. On arrive à des unités impensables ils y a seulement 20 ans (style 300 vaches, légumes 300 ha 300 salariés)  cf le NE, l'agriculture familiale est aussi de plus en plus malmenée. Dans les moins de 40 ans, je dirais que l'épouse travaille hors expl. dans 80%  des cas et n'intervient plus sur la ferme et, parfois, gagne très bien sa vie. Il faut dire que le marché du travail CH est très très demandeur en général. Les gens H / F du milieu agricole ont la cote pour la fiabilité légendaire:lol: Les distances réduites contribuent aussi aux jobs de toutes sortes. Les opportunités professionnelles hors agriculture déclenchent souvent l'arrêt de la ferme. Cela change la donne par rapport au plateau des Mille-Vaches, par ex.

    Egalement, par rapport aux années 80, disons, bp + grandes diversités du types d'agriculture, spécialisation et chacun essaie de se dém..der. ETA, job accessoire, inscription aux programmes écologique à outrance, etc. Dans ce contexte, des fermes moyennes. disons de 35 ha, sans trop de dettes, s'en sortent très bien.

    En général, le savoir-faire agricole n'est plus très bien valorisé. Des rentes de situation sont ainsi crées. Je pense que c'est sans importance pour des guss de 55 ans, mais assez grave pour des gars formés de 30 piges. Une tendance certaine au système socialo quoi ... Mentalité de "à quoi bon". Tu optimises les PD  Very Happy (Paiements Directs!) et hop tu vis pas si mal.

    Perso, je roule à contre-sens lol. Installé hors cadre familial à 37 ans, j'essaie d'être le plus libre possible des aides, j'investis dès que j'ai 2 sous et j'aime bien quand c'est difficile. Mais bon, pas téméraire non-plus...

    -   Une tendance forte est la proximité (de 10 km à toute la Suisse selon le produit). - proximité = critère d'achat no 1 selon une étude récente (avant bio, labels, prix, etc)   Egalement il faut savoir qu'env .50% de la nourriture est importée. Le consommateur est versatile, zappeur. Fonctionne par coup de coeur est choisi un produit estampillé Swissness (80% ou 100% de contenu CH) et l'instant d'après achète un gigot NZ en méga-promo. Tout l'art consite à augmenter les parts de produits du pays avec une bonne valeur ajoutée jusqu'au producteur. Pas d'autres alternatives pour le péquenot CH.

    - quelques exports pour des produits premiums (fromage surtout).

    En résumé, on ne joue pas dans la même ligue, mais on s'amuse aussi  Laughing

    Pis encore... sache que 3-4 Inamol's pourraient cultiver le pays (1 mio ha hors alpage), mais en réalité on est env. 60'000 fermes:  Laughing  .  Tu vois, on traaaaavaille pas viiiite. Laughing   mais bien  Laughing Laughing
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