Les couples

Vi, tout ça c'est des a priori, t'a qu'a mettre un grand avec une twingo et un apparte a gennevillier a coté d'un petit avec une mercedes et une petite propriété de 200 ou 300 ha tu verra de quel coté penche son coeur...
Et la que ce soit classe aisée ou populaire c'est pareil.



En tout cas la mienne m'a choisie parce qu'elle a bon gout ce qui n'est pas le cas de celle qui n'ont pas voulu!

Le Mecreant a écrit:Vi, tout ça c'est des a priori, t'a qu'a mettre un grand avec une twingo et un apparte a gennevillier a coté d'un petit avec une mercedes et une petite propriété de 200 ou 300 ha tu verra de quel coté penche son coeur...
Et la que ce soit classe aisée ou populaire c'est pareil.



En tout cas la mienne m'a choisie parce qu'elle a bon gout ce qui n'est pas le cas de celle qui n'ont pas voulu!

Un peu vrai...

La belle voiture fera la différence sur le moment, après il y aura le physique, la relation qui s'établie, la conversation, l'humour, puis le lieu et le mode de vie qui le feront ou pas.


Qui va avec qui ?







Les contraires s'attirent ? Qui se ressemble s'assemble ?

Faut-il être différents pour s'aimer longtemps ?

Cendrillon épouse-t-elle toujours le Prince Charmant ?

Amour-hasard ou amour-conditionné ?

♥

La plupart des gens répondront évidemment amour-hasard, amour-mystique et même amour-magique. Il répondront que leur amour ne s'explique pas. C'est d'ailleurs ce qu'exprimait Blaise Pascal lorsqu'il avançait que "Le cœur a ses raisons que la raison ignore".

Et bien il avait tort, n'importe qui ne va pas avec n'importe qui et la plupart des couples ne naissent pas grâce à la seule force du hasard.



Si n’importe qui n’épouse pas n’importe qui, c’est d’abord que n’importe qui ne fréquente pas n’importe qui, et ne le fait pas en n’importe quel lieu (voir "Où trouve t-on l'amour ?").
♥
♥

Tableau d'homogamie : Représentation des couples selon les Professions et Catégories Socio-professionnelle des conjoints

EFFECTIFS	Agricultrices	Artisans Commerçantes	Cadres supérieures	Professions Intermédiaires	Employées	Ouvrières
Agriculteurs	93.37% 77.06%	2.00% 2.10%	0.98% 0.94%	1.81% 5.41%	1.51% 11.11%	1.47% 3.36%
Artisans Commerçants	2.3% 1.16%	69.94% 42.80%	7.46% 4.19%	7.28% 12.67%	7.67% 32.98%	4.61% 6.17%
Cadres Supérieurs	0.62% 0.26%	6.30% 3.25%	64.34% 30.45%	24.37% 35.88%	7.84% 28.33%	1.63% 1.83%
Professions Intermédiaires	1.44% 0.35%	8.18% 2.43%	18.68% 5.10%	40.22% 34.10%	23.39% 48.81%	14.17% 9.22%
Employés	0.64% 0.31%	3.59% 2.16%	4.27% 2.36%	9.80% 16.86%	16.11% 68.21%	7.64% 10.08%
Ouvriers	4.41% 0.68%	10.00% 1.90%	4.22% 0.74%	16.4% 8.96%	43.48% 58.27%	70.49% 29.44%

Données de l'INSEE, 1999


Le tableau ci dessus est à lire de la façon suivante : On différencie les valeurs inscrites en violet, qui correspondent au pourcentage de femmes ayant un conjoint appartenant à la même PCS qu'elles, et les valeurs inscrites en noir, qui correspondent au pourcentage d'hommes ayant une conjointe appartenant à la même PCS qu'eux.

Le tableau du message précédent nous montre bien que la mixité sociale est un leurre, les couples s'assemblent en majorité à l'intérieur d'un même niveau professionnel, fils d'agriculteur avec fille d'agriculteur ...etc, sans doute effectivement parce qu'ils fréquentent des endroits communs.

ben moi la mienne est plus jeune comme ça je serais à la retraite 7 ans avant ele !

Franki 41 a écrit:Le tableau du message précédent nous montre bien que la mixité sociale est un leurre, les couples s'assemblent en majorité à l'intérieur d'un même niveau professionnel, fils d'agriculteur avec fille d'agriculteur ...etc, sans doute effectivement parce qu'ils fréquentent des endroits communs.

Jusqu'à l'arrivée de la voiture pour tous, le fait de ne pas pouvoir élargir son "horizon de rencontres", faisait que les uns et les autres se rencontraient souvent par le travail mais aussi par l'après travail, d'où des assemblages qui demeuraient dans le milieu professionnel.
Depuis que les distances ne sont plus vraiment un frein, ce principe n'a quasiment pas varié, pourquoi ?

pinocio a écrit:

Franki 41 a écrit:Le tableau du message précédent nous montre bien que la mixité sociale est un leurre, les couples s'assemblent en majorité à l'intérieur d'un même niveau professionnel, fils d'agriculteur avec fille d'agriculteur ...etc, sans doute effectivement parce qu'ils fréquentent des endroits communs.

Jusqu'à l'arrivée de la voiture pour tous, le fait de ne pas pouvoir élargir son "horizon de rencontres", faisait que les uns et les autres se rencontraient souvent par le travail mais aussi par l'après travail, d'où des assemblages qui demeuraient dans le milieu professionnel.
Depuis que les distances ne sont plus vraiment un frein, ce principe n'a quasiment pas varié, pourquoi ?

c'est pourtant le meilleur moyen de s'éloigner des belles mères !

Franki 41 a écrit:Le tableau du message précédent nous montre bien que la mixité sociale est un leurre, les couples s'assemblent en majorité à l'intérieur d'un même niveau professionnel, fils d'agriculteur avec fille d'agriculteur ...etc, sans doute effectivement parce qu'ils fréquentent des endroits communs.

Les endroits communs sont les sites de rencontre aussi. il faudrait avoir une enquête plus récente; ce tableau date de 1999.

Si la tendance se confirmait, çà voudrait peut être dire que le virtuel ne change pas les préférences dans le milieu social et professionnel, même quand les distances sont gommées.
On rechercherait la sécurité plus que l'aventure?
L'âme soeur, le double; ces mots tendent à nous prouver que nous devons retrouver en l'autre une "connaissance", je veux dire quelque chose de connu de notre désir ( au sens être désirant, pas sexuel)- la recherche de l'objet, théorie de l'inconscient qui nous gouverne... malgré nous.

pinocio a écrit:

Franki 41 a écrit:Le tableau du message précédent nous montre bien que la mixité sociale est un leurre, les couples s'assemblent en majorité à l'intérieur d'un même niveau professionnel, fils d'agriculteur avec fille d'agriculteur ...etc, sans doute effectivement parce qu'ils fréquentent des endroits communs.

Jusqu'à l'arrivée de la voiture pour tous, le fait de ne pas pouvoir élargir son "horizon de rencontres", faisait que les uns et les autres se rencontraient souvent par le travail mais aussi par l'après travail, d'où des assemblages qui demeuraient dans le milieu professionnel.
Depuis que les distances ne sont plus vraiment un frein, ce principe n'a quasiment pas varié, pourquoi ?

Apparemment ce n'est effectivement pas une question de distances, sans doute plutôt de lieu de rencontre, mais alors quels endroits ?

idepro a écrit:Les endroits communs sont les sites de rencontre aussi. il faudrait avoir une enquête plus récente; ce tableau date de 1999.

Si la tendance se confirmait, çà voudrait peut être dire que le virtuel ne change pas les préférences dans le milieu social et professionnel, même quand les distances sont gommées.

Je ne sais pas si internet représente une source de rencontre importante pour les agriculteurs, a-tu des statistiques là-dessus ?

Il est préférable de prendre une de la campagne ! Les citadines sont compliquées !

aura t on un jour un couple "ACE" de forumeurs qui se seraient rencontrés sur nos files ?????

Qui sait ! Tout peut arriver !

PatogaZ a écrit:aura t on un jour un couple "ACE" de forumeurs qui se seraient rencontrés sur nos files ?????

tu sera papy ce jour là avec une belle canne

Faudrait-il une rubrique "rencontre" sur ce forum ?

Au passage, je salue Bertrand et Djé

par ancomex

Il est préférable de prendre une de la campagne ! Les citadines sont compliquées !


Hé oui c'est surment vrai!
Ben moi, j'ai trouvé une Parisienne pure jue et plus jeune!
Mais poussez vos voiture quand elle déboulle avec le tracteur car elle ne se laisse pas impréssionner (surtout pas les paysants un peu bas de plafond).

le belge a écrit:les femmes sont en genérales + jeunes que leurs conjoints,elles ont besoin de personnes murent pour les éduquer

PatogaZ a écrit:aura t on un jour un couple "ACE" de forumeurs qui se seraient rencontrés sur nos files ?????

Des fois y a des loupés ...................................................

PatogaZ a écrit:aura t on un jour un couple "ACE" de forumeurs qui se seraient rencontrés sur nos files ?????

Ou au repas des forumeurs !!!!!

Sylvestre va venir chez David , si il y a une belle forumeuse , qui sait !!!

PatogaZ a écrit:Sylvestre va venir chez David , si il y a une belle forumeuse , qui sait !!!

Il faudrait compter les célibataires qui viennent !!!

c'est pas boby qui vient avec des copines

avec des gamines.

Franki 41 a écrit:Faudrait-il une rubrique "rencontre" sur ce forum ?

Au passage, je salue Bertrand et Djé

Ce serait "rencontre du troisième type"?

ça peut se faire , mais c' est pas moi qui fait l' animatrice !!!

idepro a écrit:




Ce serait "rencontre du troisième type"?

T en as deja usé deux?

Franki 41 a écrit:

idepro a écrit:Les endroits communs sont les sites de rencontre aussi. il faudrait avoir une enquête plus récente; ce tableau date de 1999.

Si la tendance se confirmait, çà voudrait peut être dire que le virtuel ne change pas les préférences dans le milieu social et professionnel, même quand les distances sont gommées.

Je ne sais pas si internet représente une source de rencontre importante pour les agriculteurs, a-tu des statistiques là-dessus ?

Pas de stats, mais des sites rien que pour les agriculteurs, dont un "vachement" agricole!
Cependant, la littérature en ce domaine raconte que les sites en général servent plus le timide et le rêveur ou la rêveuse qui se sentent plus à l'aise derrière l'écran.
Il y aurait environ 5% de rencontres qui débouchent sur une relation durable, donc on peut dire que çà reste peu productif en terme de couples.
Il faut chercher ailleurs, peut être dans les OVS ( on va sortir), site qui propose aux célibataires de se retrouver dans un endroit pour une soirée.

le belge a écrit:

idepro a écrit:




Ce serait "rencontre du troisième type"?

T en as deja usé deux?

C'est pour Franki41, vu son avatar et son gout pour la science fiction.

idepro a écrit:

Franki 41 a écrit:Faudrait-il une rubrique "rencontre" sur ce forum ?

Au passage, je salue Bertrand et Djé

Ce serait "rencontre du troisième type"?

"Rencontre du troisième type", de Steven Spielberg, 1977, avec Richard Dreyfuss, François Truffaut ....
Je ne suis pas d'un enthousiasme débordant pour ce film, un peu trop intellectuel à mon goût.

Il ya déjà la rencontre des forumeurs qui est une sorte de rencontre du 3e type !

Cependant, l'organisation familiale des exploitations s'est profondément transformée ces cinquante dernières années. Tout d'abord, le modèle de l'agriculture `métier de couple' 14 n'est plus aussi unanimement accepté qu'avant. Non seulement ce modèle a été miné, surtout en bas de l'échelle sociale, par le célibat paysan 15, mais surtout le nombre de femmes actives salariées en dehors de l'exploitation de leur conjoint a connu une croissance continue depuis les années 1970. En 2000, parmi les jeunes ménages d'agriculteurs, deux tiers des conjointes occupaient un emploi salarié « à l'extérieur » (Rattin, 2002). Elles sont la plupart du temps employées (caissières, aides-soignantes, aides à domicile, etc.) et cumulent des handicaps en termes d'emploi (contrats à durée déterminée, temps partiel, chômage), de salaire et de progression de carrière. Malgré ces situations professionnelles peu enviables, les compagnes d'agriculteurs revendiquent leur travail salarié en termes d'émancipation féminine et d'autonomie financière personnelle. De leur côté, les agriculteurs encouragent ce « travail à l'extérieur » pour des raisons relevant de comptes familiaux : un salaire mensuel régulier, même modeste, leur permettant de desserrer leur contrainte budgétaire conjugale et de pouvoir investir davantage financièrement dans leur entreprise (Barthez, 1984 ; Bessière 2008).

Les compagnes d'agriculteurs sont ainsi, moins souvent qu'à la génération précédente, issues de familles agricoles, à l'heure où épouser un agriculteur ne signifie plus épouser systématiquement son métier. L'article de Christophe Giraud et Jacques Rémy, à partir d'une exploitation de l'enquête Emploi (de 1990 et 2000) sur le choix du conjoint en agriculture, permet d'affiner ce constat, selon la taille des exploitations et leur orientation productive. Ces deux paramètres contribuent à scinder le monde agricole entre les exploitations des secteurs les moins spécialisés (polyculture - élevage, élevages d'ovins), qui tendent à toujours se reproduire en grande partie par le travail du couple, et celles des secteurs les plus spécialisés (céréaliculture, élevages porcins et de volailles) où le travail agricole est réalisé sans apport direct de la conjointe. Certaines tâches, comme la traite en élevage laitier, sont toujours codées comme féminines. Contraignant sur les horaires, difficile à salarier, ce travail d'astreinte suppose dans nombre d'exploitations une participation féminine. D'autres exploitations peuvent plus facilement se passer de la main-d'œuvre conjugale, car leur orientation productive (et leur dimension économique) permet le recrutement de salariés ou le travail d'une seule personne.



(source : http://www.raestud.eu/pagint/recherche/affiche_art.php?cid=17 )

oups ?? moi c est tres complique !!!!! no comment !!!

rdomroy a écrit:Cependant, l'organisation familiale des exploitations s'est profondément transformée ces cinquante dernières années. Tout d'abord, le modèle de l'agriculture `métier de couple' 14 n'est plus aussi unanimement accepté qu'avant. Non seulement ce modèle a été miné, surtout en bas de l'échelle sociale, par le célibat paysan 15, mais surtout le nombre de femmes actives salariées en dehors de l'exploitation de leur conjoint a connu une croissance continue depuis les années 1970. En 2000, parmi les jeunes ménages d'agriculteurs, deux tiers des conjointes occupaient un emploi salarié « à l'extérieur » (Rattin, 2002). Elles sont la plupart du temps employées (caissières, aides-soignantes, aides à domicile, etc.) et cumulent des handicaps en termes d'emploi (contrats à durée déterminée, temps partiel, chômage), de salaire et de progression de carrière. Malgré ces situations professionnelles peu enviables, les compagnes d'agriculteurs revendiquent leur travail salarié en termes d'émancipation féminine et d'autonomie financière personnelle. De leur côté, les agriculteurs encouragent ce « travail à l'extérieur » pour des raisons relevant de comptes familiaux : un salaire mensuel régulier, même modeste, leur permettant de desserrer leur contrainte budgétaire conjugale et de pouvoir investir davantage financièrement dans leur entreprise (Barthez, 1984 ; Bessière 2008).

Les compagnes d'agriculteurs sont ainsi, moins souvent qu'à la génération précédente, issues de familles agricoles, à l'heure où épouser un agriculteur ne signifie plus épouser systématiquement son métier. L'article de Christophe Giraud et Jacques Rémy, à partir d'une exploitation de l'enquête Emploi (de 1990 et 2000) sur le choix du conjoint en agriculture, permet d'affiner ce constat, selon la taille des exploitations et leur orientation productive. Ces deux paramètres contribuent à scinder le monde agricole entre les exploitations des secteurs les moins spécialisés (polyculture - élevage, élevages d'ovins), qui tendent à toujours se reproduire en grande partie par le travail du couple, et celles des secteurs les plus spécialisés (céréaliculture, élevages porcins et de volailles) où le travail agricole est réalisé sans apport direct de la conjointe. Certaines tâches, comme la traite en élevage laitier, sont toujours codées comme féminines. Contraignant sur les horaires, difficile à salarier, ce travail d'astreinte suppose dans nombre d'exploitations une participation féminine. D'autres exploitations peuvent plus facilement se passer de la main-d'œuvre conjugale, car leur orientation productive (et leur dimension économique) permet le recrutement de salariés ou le travail d'une seule personne.



(source : http://www.raestud.eu/pagint/recherche/affiche_art.php?cid=17 )

Je suis allée sur le lien, intéressant ce que cette chercheuse raconte de l'histoire des agriculteurs. Je le garde dans mes favoris pour lecture appliquée ultèrieure; j'aime prendre le temps, là j'ai des invités du WE.
Bon dimanche.