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60 millions d'ennemis
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laurent
pig
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60 millions d'ennemis
Et trente millions d’amis, heureusement. Voici une comparaison intéressante à faire entre le cabinet vétérinaire et le cabinet médical.
Avant que n’existe la notion de personnel soignant, le médecin de famille d’autrefois nous recevait dans sa maison cossue de notable, d’où une accorte soubrette nous ouvrait la lourde porte quand maman et moi avions tiré la sonnette parce que mon visage était parsemé de boutons rouges un dimanche matin. Grâce au modernisme et à l’Etat, l’accueil aux souffrants s’est transposé depuis quelques décennies dans des préfabriqués aux gazons mal entretenus, d’où une standardiste qui n’a qu’un bouton à appuyer pour vous ouvrir dédaigne à peine lever le nez quand vous vous précipitez vers la salle d’attente. Au téléphone, ce n’est guère mieux : alors que dans n’importe quelle entreprise commerciale on vous accueillera d’un dynamique « cabinet vétérinaire, bonjour » pour vous rassurer sur l’interlocuteur et solliciter l’expression de vos problèmes, vous n’obtiendrez qu’un « Allo » sur un ton traînant comme celui d’un fonctionnaire de la sécu de la part de la standardiste « médicale » depuis trente-cinq ans sur le même tabouret, le calendrier des postes scotché au mur derrière elle faisant foi.
Si le cabinet médical a les mêmes horaires d’ouverture que la Poste, alors que le cabinet vétérinaire affiche fièrement sur sa vitrine ses heures d’ouverture (de 8 à 19 heures, même le samedi ) les médecins des hommes signalent d’une façon plutôt discrète leurs nombreuses absences : Docteur Maboul, ancien interne aux hôpitaux de Paris, reçoit les mardi et jeudi après-midi. Le docteur Chapatte, le mercredi et le vendredi matin, avant son golf.
Au cabinet vétérinaire, c’est une tout autre paire de manche : Parking, Urgences 24 heures sur 24 en lettres capitales sur la vitrine, avec le numéro s’il vous plaît, mais pas de numérus clausus limitant drastiquement le nombre de patriciens, la profession est plus ouverte, et vous croisez à peine arrivé la voiture d’un véto partant plein pot faire sa tournée, ou l’arrivée de la jeune et souriante assistante venu prendre son service de l’après-midi. Médor à mal à la papatte ? Dans quelques minutes vous aurez trois jeunes et beaux étudiants chevronnés penchés sur le gentil chienchien, alors que pépé, pour ses problèmes de prostate a dû attendre trois mois pour passer un examen et simplement pisser dans un bocal. Quelle vie de chien !
Auparavant Diafoirus l’avait accueilli d’un « à qui le tour » en entrebâillant la porte de la salle d’attente, si on peut appeler une salle un simple réduit où les malades sont occupés à feuilleter des vieilles revues déjà touchées par des tuberculeux en phase finale.
Après lui avoir serré la main, dos au mur dans l’étroit couloir menant au cabinet proprement dit, le médecin vous expédie la consultation en quatre minutes cinquante secondes chronos, à comparer aux cinq minutes que consacrera l’assistante vétérinaire blonde à faire des patounes à votre petit protégé à poils pendant qu’il se réveille un peu groggy mais réparé. Et vous repartez en ayant pris trois sacs de granulés de 25 kilos et un litre de shampoing anti-puces, choisi parmi les multiples références soigneusement présentées derrière le comptoir qu’on se croirait chez un marchand de bonbons. La veille, en quittant votre médecin après la consultation, la standardiste était déjà parti.
Avant que n’existe la notion de personnel soignant, le médecin de famille d’autrefois nous recevait dans sa maison cossue de notable, d’où une accorte soubrette nous ouvrait la lourde porte quand maman et moi avions tiré la sonnette parce que mon visage était parsemé de boutons rouges un dimanche matin. Grâce au modernisme et à l’Etat, l’accueil aux souffrants s’est transposé depuis quelques décennies dans des préfabriqués aux gazons mal entretenus, d’où une standardiste qui n’a qu’un bouton à appuyer pour vous ouvrir dédaigne à peine lever le nez quand vous vous précipitez vers la salle d’attente. Au téléphone, ce n’est guère mieux : alors que dans n’importe quelle entreprise commerciale on vous accueillera d’un dynamique « cabinet vétérinaire, bonjour » pour vous rassurer sur l’interlocuteur et solliciter l’expression de vos problèmes, vous n’obtiendrez qu’un « Allo » sur un ton traînant comme celui d’un fonctionnaire de la sécu de la part de la standardiste « médicale » depuis trente-cinq ans sur le même tabouret, le calendrier des postes scotché au mur derrière elle faisant foi.
Si le cabinet médical a les mêmes horaires d’ouverture que la Poste, alors que le cabinet vétérinaire affiche fièrement sur sa vitrine ses heures d’ouverture (de 8 à 19 heures, même le samedi ) les médecins des hommes signalent d’une façon plutôt discrète leurs nombreuses absences : Docteur Maboul, ancien interne aux hôpitaux de Paris, reçoit les mardi et jeudi après-midi. Le docteur Chapatte, le mercredi et le vendredi matin, avant son golf.
Au cabinet vétérinaire, c’est une tout autre paire de manche : Parking, Urgences 24 heures sur 24 en lettres capitales sur la vitrine, avec le numéro s’il vous plaît, mais pas de numérus clausus limitant drastiquement le nombre de patriciens, la profession est plus ouverte, et vous croisez à peine arrivé la voiture d’un véto partant plein pot faire sa tournée, ou l’arrivée de la jeune et souriante assistante venu prendre son service de l’après-midi. Médor à mal à la papatte ? Dans quelques minutes vous aurez trois jeunes et beaux étudiants chevronnés penchés sur le gentil chienchien, alors que pépé, pour ses problèmes de prostate a dû attendre trois mois pour passer un examen et simplement pisser dans un bocal. Quelle vie de chien !
Auparavant Diafoirus l’avait accueilli d’un « à qui le tour » en entrebâillant la porte de la salle d’attente, si on peut appeler une salle un simple réduit où les malades sont occupés à feuilleter des vieilles revues déjà touchées par des tuberculeux en phase finale.
Après lui avoir serré la main, dos au mur dans l’étroit couloir menant au cabinet proprement dit, le médecin vous expédie la consultation en quatre minutes cinquante secondes chronos, à comparer aux cinq minutes que consacrera l’assistante vétérinaire blonde à faire des patounes à votre petit protégé à poils pendant qu’il se réveille un peu groggy mais réparé. Et vous repartez en ayant pris trois sacs de granulés de 25 kilos et un litre de shampoing anti-puces, choisi parmi les multiples références soigneusement présentées derrière le comptoir qu’on se croirait chez un marchand de bonbons. La veille, en quittant votre médecin après la consultation, la standardiste était déjà parti.
Dernière édition par Béret vert le Jeu 29 Avr - 7:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
Bien vu Beret vert
GL- + membre techno +
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Assis
Re: 60 millions d'ennemis
et ben je suis bien content de ne pas avoir de médecin comme ça ! on est heureusement très bien pourvu sur mon secteur (environ 1 pour 120 habitants), la montagne ça attire les jeunes toubibs.
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
Vu la description que tu fais de l' assistante vétérinaire,t'as le meme veto que moi.
En plus mon véto en a pour tous les gouts
Le matin ,une tres jolie blonde et l'apres midi une brune tout aussi jolie.
En plus mon véto en a pour tous les gouts
Le matin ,une tres jolie blonde et l'apres midi une brune tout aussi jolie.
JJ- + membre techno +
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barrois 52
Re: 60 millions d'ennemis
c'est bien le souci...pour nousbaba a écrit:et ben je suis bien content de ne pas avoir de médecin comme ça ! on est heureusement très bien pourvu sur mon secteur (environ 1 pour 120 habitants), la montagne ça attire les jeunes toubibs.
il y a dans la commune voisine 2 médecins ...qui partent mais pas a la retraite
un dans un labo et l'autre pour faire ostéopathe
et personne pour les remplacer ...sauf peut être une roumaine qui venait se présenter lundi dernier
source :le maire de la dite commune que je connait bien est qui est très soucieux du problème
pourtant il me semble bien gagner leur vie
si on prend 4 patients /h 7h/jour20jours /mois x22€ ===12320€
et étant large il doit bien leur rester 6000 €/mois
et aucune contrainte ni garde entre 18h et 9 h du matin pas comme les vétos c'est sur
pig- + membre techno +
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sud vendée ou hautes pyrénées
Re: 60 millions d'ennemis
Béret vert a écrit:Et trente millions d’amis, heureusement. Voici une comparaison intéressante à faire entre le cabinet vétérinaire et le cabinet médical.
Avant que n’existe la notion de personnel soignant, le médecin de famille d’autrefois nous recevait dans sa maison cossue de notable, d’où une accorte soubrette nous ouvrait la lourde porte quand maman et moi avions tiré la sonnette parce que mon visage était parsemé de boutons rouges un dimanche matin. Grâce au modernisme et à l’Etat, l’accueil aux souffrants s’est transposé depuis quelques décennies dans des préfabriqués aux gazons mal entretenus, d’où une standardiste qui n’a qu’un bouton à appuyer pour vous ouvrir dédaigne à peine lever le nez quand vous vous précipitez vers la salle d’attente. Au téléphone, ce n’est guère mieux : alors que dans n’importe quelle entreprise commerciale on vous accueillera d’un dynamique « cabinet vétérinaire, bonjour » pour vous rassurer sur l’interlocuteur et solliciter l’expression de vos problèmes, vous n’obtiendrez qu’un « Allo » sur un ton traînant comme celui d’un fonctionnaire de la sécu de la part de la standardiste « médicale » depuis trente-cinq ans sur le même tabouret, le calendrier des postes scotché au mur derrière elle faisant foi.
Si le cabinet médical a les mêmes horaires d’ouverture que la Poste, alors que le cabinet vétérinaire affiche fièrement sur sa vitrine ses heures d’ouverture (de 8 à 19 heures, même le samedi ) les médecins des hommes signalent d’une façon plutôt discrète leurs nombreuses absences : Docteur Maboul, ancien interne aux hôpitaux de Paris, reçoit les mardi et jeudi après-midi. Le docteur Chapatte, le mercredi et le vendredi matin, avant son golf.
Au cabinet vétérinaire, c’est une tout autre paire de manche : Parking, Urgences 24 heures sur 24 en lettres capitales sur la vitrine, avec le numéro s’il vous plaît, mais pas de numérus clausus limitant drastiquement le nombre de patriciens, la profession est plus ouverte, et vous croisez à peine arrivé la voiture d’un véto partant plein pot faire sa tournée, ou l’arrivée de la jeune et souriante assistante venu prendre son service de l’après-midi. Médor à mal à la papatte ? Dans quelques minutes vous aurez trois jeunes et beaux étudiants chevronnés penchés sur le gentil chienchien, alors que pépé, pour ses problèmes de prostate a dû attendre trois mois pour passer un examen et simplement pisser dans un bocal. Quelle vie de chien !
Auparavant Diafoirus l’avait accueilli d’un « à qui le tour » en entrebâillant la porte de la salle d’attente, si on peut appeler une salle un simple réduit où les malades sont occupés à feuilleter des vieilles revues déjà touchées par des tuberculeux en phase finale.
Après lui avoir serré la main, dos au mur dans l’étroit couloir menant au cabinet proprement dit, le médecin vous expédie la consultation en quatre minutes cinquante secondes chronos, à comparer aux cinq minutes que consacrera l’assistante vétérinaire blonde à faire des patounes à votre petit protégé à poils pendant qu’il se réveille un peu groggy mais réparé. Et vous repartez en ayant pris trois sacs de granulés de 25 kilos et un litre de shampoing anti-puces, choisi parmi les multiples références soigneusement présentées derrière le comptoir qu’on se croirait chez un marchand de bonbons. La veille, en quittant votre médecin après la consultation, la standardiste était déjà parti.
C'est comme çà que çà se passe et les discours de culpabilisation de nos dirigeants? sur les dépenses de santé, la sécu dont on veut se débarrasser car elle coûte..., l'hôpital où j'ai parfois eu honte de travailler quand j'écoute les récits vrais et à peine exagérés d'ex patients dans leurs mésaventures médicales.
Et qui se prends les charges à votre avis?
Celle ou celui qui est le plus facile à engueuler, l'infirmier, qui doit produire du soin car l'hôpital doit être rentable, alors que notre formation nous a plutôt ciblé sur le "prendre soin", ce qui est assez différent.
C'est le paradoxe de l'infirmier et des autres médicaux et paramédicaux, sachant que la formation est moins axée sur le " care", fondamental pour nous car il reprends les 14 besoins fondamentaux de l'homme en bonne santé, définis par Virginia Anderson.
J'ai cru en la tarification à l'activité mise en place en 2007 et censé maitriser les dépenses de l'hôpital en donnant des budgets de fonctionnement selon l'activité produite, ce qui devait "trier" les établissements selon leur compétences et fonctionnement et offrir la meilleure médecine à la population.
De fait, çà ne marche pas que dans ce sens.
Réduction de lits hospitaliers, on ne sait plus où mettre les patients, fermetures de services, suppression de postes de soignants pour augmenter les effectifs administratifs ( multiplié par deux dans l'avant dernier établissement où j'ai bossé) censés contrôler, calculer, protocoliser, gérer, rentabiliser, manager, mettre la pression: tant de minutes pour un soin x ou y par exemple, pas de remplacement en cas d'absence de personnel, on tourne à l'effectif minimum de plus en plus souvent.
Et trouver un médecin dispo et qui veut faire de la médecine n'est pas facile tous les jours non plus, même pour nous!!
ils se renvoient la balle, ne s'entendent pas toujours pour les gardes, personne ne veut se déplacer, çà tombe alors toujours sur le même qui fini par en avoir assez...
Je posterais un article sur ce thème, un de ces jours si çà intéresse, il faut que j'aille bosser.
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
JJ a écrit:Vu la description que tu fais de l' assistante vétérinaire,t'as le meme veto que moi.
En plus mon véto en a pour tous les gouts
Le matin ,une tres jolie blonde et l'apres midi une brune tout aussi jolie.
Comme chez moi!!!
Elles sont super mimies et éfficaces,l'ideale quoi.
Pour notre doc famillale je me plains pas mais son prédésseceur prenait plus de responssabilité comme les points de sutures quand je fesais le cascadeur en herbe,il s'occuper des perfusions aux patients qui ne voulaient pas etre hospitalisé...etc tout ceci aujourd hui c'est direction urgences.
+1 avec idepro j'ai des amies infirmières et aides soignante je trouve quelles ont beaucoup de responsabilités par rapport a la base de leur métier pour ça, chapeau bas mesdames.
laurent- + membre techno +
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Cantal
Re: 60 millions d'ennemis
Se que je retiens, (à part que dans les maisons médicales, ils sont pas aimable) c'est que tu repars du véto avec des produits qui coutent 2 fois plus cher que la normal tous ca parsque si le véto les vends, c'est que c'est le meilleur...
pierraug- + membre techno +
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à l'est de l'ouest
Re: 60 millions d'ennemis
Je ne commenterais pas sur les cabinets vétérinaires car n'ayant pas d'animaux je n'y vais jamais .
je ne me plains pas de mon médecin de famille , je le connais depuis longtemps Il gagne certainement bien sa vie et se fait remplacer a l'occasion mais en contrepartie est toujours très disponible pour ses patients il n'hésite pas a rajouter un RDV en fin de journée si c'est urgent quitte a finir très tard .C'est loin d'être le cas dans d'autres cabinets dont j'entend parler ici ou la .
Un grand respect aux infirmières et personnels soignants j'en ai dans ma famille , je sais qu'elles assurent une très grande partie du boulot en millier hospitalier .
Je serais beaucoup réservé sur certains médecins en milieu hospitalier , un exemple mon beau père doit se faire dialyser 3 fois par semaine la ou il va il y a un grand espace de soin avec environ une quinzaine de poste de dialyse et la même chose a l'étage . Durant ses séances passe a chaque fois le fameux médecin "bonjour Mr Dupond ça va ? " et sans trop attendre la réponse passe au patient suivant sans oublier de signer la feuille au pied du lit si vous dormez c'est pas grave il signe aussi !!!! ... en même pas une demi heure pour les deux étages et une trentaine de signatures ( et donc de "consultations" ) plus tard il repart .Cela une fois le matin et une fois l'après midi bien sur
. Mon beau père a regardé sur ses décomptes la consultation est a 38 euros ...
je ne me plains pas de mon médecin de famille , je le connais depuis longtemps Il gagne certainement bien sa vie et se fait remplacer a l'occasion mais en contrepartie est toujours très disponible pour ses patients il n'hésite pas a rajouter un RDV en fin de journée si c'est urgent quitte a finir très tard .C'est loin d'être le cas dans d'autres cabinets dont j'entend parler ici ou la .
Un grand respect aux infirmières et personnels soignants j'en ai dans ma famille , je sais qu'elles assurent une très grande partie du boulot en millier hospitalier .
Je serais beaucoup réservé sur certains médecins en milieu hospitalier , un exemple mon beau père doit se faire dialyser 3 fois par semaine la ou il va il y a un grand espace de soin avec environ une quinzaine de poste de dialyse et la même chose a l'étage . Durant ses séances passe a chaque fois le fameux médecin "bonjour Mr Dupond ça va ? " et sans trop attendre la réponse passe au patient suivant sans oublier de signer la feuille au pied du lit si vous dormez c'est pas grave il signe aussi !!!! ... en même pas une demi heure pour les deux étages et une trentaine de signatures ( et donc de "consultations" ) plus tard il repart .Cela une fois le matin et une fois l'après midi bien sur
. Mon beau père a regardé sur ses décomptes la consultation est a 38 euros ...
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
les médecins en milieu hospitalier sont de vrais cons, ma soeur est infirmière (beaucoup de mes cousines aussi) a chaque fois qu'il y a un problèmes, les médecins fons les enc...lés et à chaque fois qu'un médecin fait une connerie, ca retombe sur le dos des infirmières... Une fois, mais soeur m'a racontée qu'il manquait des infirmières, les médecins ont appelés toutes celles du service qui n'était pas en service cette nuit là, et celles qui décrochées étaient obligé d'aller bosser sans peine de blâme (ou autre connerie comme ca, je sais plus sque c'était) ils ont même était chez une infirmière qui habitait pas loin de l'hosto pour aller la chercher (elle était pas là, heureusement!!!), au fait, ma soeur est enceinte (de 7 mois casi)et va encore bosser (service réanimation neuro chirurgique...) bien qu'elle ne fasse que 50kg...
Donc grand respect pour toutes les infirmières et les médecins libéraux!!!
Donc grand respect pour toutes les infirmières et les médecins libéraux!!!
pierraug- + membre techno +
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Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: 60 millions d'ennemis
et ma femme les veilles de ces 3 accouchements elle bossait aussi !!
quand une grossesse se passe bien ,il n'y a pas de soucis !
quand une grossesse se passe bien ,il n'y a pas de soucis !
herve56- + membre techno +
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Date d'inscription : 11/09/2009
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56 sud
Re: 60 millions d'ennemis
Ma cousine aussi, et elle est véto!
Se que je voulais dire, c'est que pour une infirmière, ca doit être très dur de bosse étant enceinte, ptet plus dur que pour d'autres professions (pas toutes biensûr)
Se que je voulais dire, c'est que pour une infirmière, ca doit être très dur de bosse étant enceinte, ptet plus dur que pour d'autres professions (pas toutes biensûr)
pierraug- + membre techno +
- département : 85
Messages : 3787
Date d'inscription : 19/10/2009
Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: 60 millions d'ennemis
Je crois que les médecins sont comme une bonne partie de la population, ils acceptent mal les contraintes, que ce soit pour les horaires, ou pour l'endroit où ils exercent.
En effet, et dans le même ordre d'idée, pourquoi l'hôtellerie et la restauration ont tant de mal à recruter ? ou plus proche de nous, les concessionnaires pour trouver des mécaniciens ? (en dehors des salaires pas forcément motivants).
Les métiers avec des longues journées, ou durs physiquement, ou avec des vacances décalées par rapport aux autres, n'ont plus vraiment la cote.
Un docteur, représentant de la profession, à qui un journaliste radiophonique parlait d'une éventuelle "carte médicale" , répondit que ce serait un comble de ne pas pouvoir choisir son lieu de travail après de si longues études.
J'ai l'impression que le serment d'Hippocrate ne prépare pas vraiment à l'humilité, ce qui exacerbe le problème.
Mais le mystère, c'est pourquoi les vétérinaires ne seraient pas touchés par le phénomène ?
En effet, et dans le même ordre d'idée, pourquoi l'hôtellerie et la restauration ont tant de mal à recruter ? ou plus proche de nous, les concessionnaires pour trouver des mécaniciens ? (en dehors des salaires pas forcément motivants).
Les métiers avec des longues journées, ou durs physiquement, ou avec des vacances décalées par rapport aux autres, n'ont plus vraiment la cote.
Un docteur, représentant de la profession, à qui un journaliste radiophonique parlait d'une éventuelle "carte médicale" , répondit que ce serait un comble de ne pas pouvoir choisir son lieu de travail après de si longues études.
J'ai l'impression que le serment d'Hippocrate ne prépare pas vraiment à l'humilité, ce qui exacerbe le problème.
Mais le mystère, c'est pourquoi les vétérinaires ne seraient pas touchés par le phénomène ?
Franki- interdit de cachot
- Messages : 11890
Date d'inscription : 14/09/2009
Loir-et-Cher / Beauce / 113 ha
Re: 60 millions d'ennemis
Y en a quand même pas beaucoup en campagne des vétérinaires (enfin pas partout, mais y a des coins, ou c'est chaud...) alors qu'en ville y en a plein
pierraug- + membre techno +
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Messages : 3787
Date d'inscription : 19/10/2009
Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: 60 millions d'ennemis
pierraug a écrit:les médecins en milieu hospitalier sont de vrais cons, ma soeur est infirmière (beaucoup de mes cousines aussi) a chaque fois qu'il y a un problèmes, les médecins fons les enc...lés et à chaque fois qu'un médecin fait une connerie, ca retombe sur le dos des infirmières... Une fois, mais soeur m'a racontée qu'il manquait des infirmières, les médecins ont appelés toutes celles du service qui n'était pas en service cette nuit là, et celles qui décrochées étaient obligé d'aller bosser sans peine de blâme (ou autre connerie comme ca, je sais plus sque c'était) ils ont même était chez une infirmière qui habitait pas loin de l'hosto pour aller la chercher (elle était pas là, heureusement!!!), au fait, ma soeur est enceinte (de 7 mois casi)et va encore bosser (service réanimation neuro chirurgique...) bien qu'elle ne fasse que 50kg...
Donc grand respect pour toutes les infirmières et les médecins libéraux!!!
L'ordre infirmier s'est donné comme mission principale "la reconnaissance de la profession". La reconnaissance sociale on l'a et de longtemps, vos messages le prouvent encore s'il en est besoin.
Belle idée de la part de l'ordre mais ils ont un certain retard sur ce thème et la reconnaissance çà commence avec un salaire qui tient compte du travail, des compétences exigées et acquises en exerçant.
1850 euros en travaillant à temps plein + 2 dimanches mensuels et je suis au 6ème échelon classe normale. Super! sans les dimanches, vous voyez ce que çà fait.
Et 130 euros de cotisation à l'ordre pour gagner le droit de travailler!?
Je suis inscrite sur le fichier Adeli à la DRASS depuis mon DE et je ne paie pas pour çà.
J'ai posé la question du salaire et donc du passage en catégorie A; l'ordre allait-il agir en ce sens?
La réponse: "c'est l'affaire des syndicats".
Idem pour la question sur les erreurs des infirmières et les suites pénales.
J'ai envisagé de faire la formation de cadre mais quand je vois qu'il faut passer son temps en réunions de crise car les plannings ne "tournent pas", rappeler les soignants chez eux sur leurs repos ou congés, ce n'est pas ce qui me motive!
Je vois quand même pas mal de collègues, y compris des jeunes qui partent faire autre chose car elles ne se retrouvent plus dans le métier et il faut savoir dire non aux supèrieurs à un moment, sachant qu'on laisse les collègues dans la "mouise", ce n'est pas facile.
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
enfin y'a des avantages en nature avec les "chefs"
dgé- schtroumpf grognon du forum
- Messages : 43696
Date d'inscription : 10/09/2009
000
Re: 60 millions d'ennemis
dgé a écrit:enfin y'a des avantages en nature avec les "chefs"
Peux tu préciser?
Pour les chefs, les avantages en nature ou pour les infirmières?
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
L'ordre infirmier s'est donné comme mission principale "la reconnaissance de la profession". La reconnaissance sociale on l'a et de longtemps, vos messages le prouvent encore s'il en est besoin.
Belle idée de la part de l'ordre mais ils ont un certain retard sur ce thème et la reconnaissance çà commence avec un salaire qui tient compte du travail, des compétences exigées et acquises en exerçant.
1850 euros en travaillant à temps plein + 2 dimanches mensuels et je suis au 6ème échelon classe normale. Super! sans les dimanches, vous voyez ce que çà fait.
Et 130 euros de cotisation à l'ordre pour gagner le droit de travailler!?
Je suis inscrite sur le fichier Adeli à la DRASS depuis mon DE et je ne paie pas pour çà.
J'ai posé la question du salaire et donc du passage en catégorie A; l'ordre allait-il agir en ce sens?
La réponse: "c'est l'affaire des syndicats".
Idem pour la question sur les erreurs des infirmières et les suites pénales.
J'ai envisagé de faire la formation de cadre mais quand je vois qu'il faut passer son temps en réunions de crise car les plannings ne "tournent pas", rappeler les soignants chez eux sur leurs repos ou congés, ce n'est pas ce qui me motive!
Je vois quand même pas mal de collègues, y compris des jeunes qui partent faire autre chose car elles ne se retrouvent plus dans le métier et il faut savoir dire non aux supèrieurs à un moment, sachant qu'on laisse les collègues dans la "mouise", ce n'est pas facile.
[/quote]
Je vois en lisant ton post, qu'effectivement , si nous agris nous sommes démotivés, il en est de même chez les personnels hospitaliers et dans combien d'autres corps de métier, là où il y a beaucoup d'heures à faire ...?
Belle idée de la part de l'ordre mais ils ont un certain retard sur ce thème et la reconnaissance çà commence avec un salaire qui tient compte du travail, des compétences exigées et acquises en exerçant.
1850 euros en travaillant à temps plein + 2 dimanches mensuels et je suis au 6ème échelon classe normale. Super! sans les dimanches, vous voyez ce que çà fait.
Et 130 euros de cotisation à l'ordre pour gagner le droit de travailler!?
Je suis inscrite sur le fichier Adeli à la DRASS depuis mon DE et je ne paie pas pour çà.
J'ai posé la question du salaire et donc du passage en catégorie A; l'ordre allait-il agir en ce sens?
La réponse: "c'est l'affaire des syndicats".
Idem pour la question sur les erreurs des infirmières et les suites pénales.
J'ai envisagé de faire la formation de cadre mais quand je vois qu'il faut passer son temps en réunions de crise car les plannings ne "tournent pas", rappeler les soignants chez eux sur leurs repos ou congés, ce n'est pas ce qui me motive!
Je vois quand même pas mal de collègues, y compris des jeunes qui partent faire autre chose car elles ne se retrouvent plus dans le métier et il faut savoir dire non aux supèrieurs à un moment, sachant qu'on laisse les collègues dans la "mouise", ce n'est pas facile.
[/quote]
Je vois en lisant ton post, qu'effectivement , si nous agris nous sommes démotivés, il en est de même chez les personnels hospitaliers et dans combien d'autres corps de métier, là où il y a beaucoup d'heures à faire ...?
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
idepro a écrit:dgé a écrit:enfin y'a des avantages en nature avec les "chefs"
Peux tu préciser?
Pour les chefs, les avantages en nature ou pour les infirmières?
eh bien il parait que les infimieres, et les mutualistes aimment cocusasez leurs ami ou mari avec leurs chef
dgé- schtroumpf grognon du forum
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000
Re: 60 millions d'ennemis
pinocio a écrit:L'ordre infirmier s'est donné comme mission principale "la reconnaissance de la profession". La reconnaissance sociale on l'a et de longtemps, vos messages le prouvent encore s'il en est besoin.
Belle idée de la part de l'ordre mais ils ont un certain retard sur ce thème et la reconnaissance çà commence avec un salaire qui tient compte du travail, des compétences exigées et acquises en exerçant.
1850 euros en travaillant à temps plein + 2 dimanches mensuels et je suis au 6ème échelon classe normale. Super! sans les dimanches, vous voyez ce que çà fait.
Et 130 euros de cotisation à l'ordre pour gagner le droit de travailler!?
Je suis inscrite sur le fichier Adeli à la DRASS depuis mon DE et je ne paie pas pour çà.
J'ai posé la question du salaire et donc du passage en catégorie A; l'ordre allait-il agir en ce sens?
La réponse: "c'est l'affaire des syndicats".
Idem pour la question sur les erreurs des infirmières et les suites pénales.
J'ai envisagé de faire la formation de cadre mais quand je vois qu'il faut passer son temps en réunions de crise car les plannings ne "tournent pas", rappeler les soignants chez eux sur leurs repos ou congés, ce n'est pas ce qui me motive!
Je vois quand même pas mal de collègues, y compris des jeunes qui partent faire autre chose car elles ne se retrouvent plus dans le métier et il faut savoir dire non aux supèrieurs à un moment, sachant qu'on laisse les collègues dans la "mouise", ce n'est pas facile.
Je vois en lisant ton post, qu'effectivement , si nous agris nous sommes démotivés, il en est de même chez les personnels hospitaliers et dans combien d'autres corps de métier, là où il y a beaucoup d'heures à faire ...?[/quote]
La motivation est encore là, on se plaint les uns et les autres mais il y a bien quelque chose qui nous fait continuer, en dehors de la nécessité de subvenir à nos besoins, on a choisi ce métier pour une raison et elle nous pousse encore cette raison, non? d'ailleurs, les heures ne comptent pas pour moi quand je suis engagée dans un projet qui me passionne et çà m'arrive assez souvent, même si ce sont des petits projets, réussir çà booste!
D"ailleurs, si des profs et des infirmières vivent souvent avec des agriculteurs ( dixit Franki41) il y a sûrement une vision commune des choses, un idéal de vie, des rêves communs ou une façon d'envisager un parcours professionnel; des valeurs... familiales et professionnelles?
Me revoilà avec les couples on dirait!
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
idepro a écrit:pinocio a écrit:L'ordre infirmier s'est donné comme mission principale "la reconnaissance de la profession". La reconnaissance sociale on l'a et de longtemps, vos messages le prouvent encore s'il en est besoin.
Belle idée de la part de l'ordre mais ils ont un certain retard sur ce thème et la reconnaissance çà commence avec un salaire qui tient compte du travail, des compétences exigées et acquises en exerçant.
1850 euros en travaillant à temps plein + 2 dimanches mensuels et je suis au 6ème échelon classe normale. Super! sans les dimanches, vous voyez ce que çà fait.
Et 130 euros de cotisation à l'ordre pour gagner le droit de travailler!?
Je suis inscrite sur le fichier Adeli à la DRASS depuis mon DE et je ne paie pas pour çà.
J'ai posé la question du salaire et donc du passage en catégorie A; l'ordre allait-il agir en ce sens?
La réponse: "c'est l'affaire des syndicats".
Idem pour la question sur les erreurs des infirmières et les suites pénales.
J'ai envisagé de faire la formation de cadre mais quand je vois qu'il faut passer son temps en réunions de crise car les plannings ne "tournent pas", rappeler les soignants chez eux sur leurs repos ou congés, ce n'est pas ce qui me motive!
Je vois quand même pas mal de collègues, y compris des jeunes qui partent faire autre chose car elles ne se retrouvent plus dans le métier et il faut savoir dire non aux supèrieurs à un moment, sachant qu'on laisse les collègues dans la "mouise", ce n'est pas facile.
Je vois en lisant ton post, qu'effectivement , si nous agris nous sommes démotivés, il en est de même chez les personnels hospitaliers et dans combien d'autres corps de métier, là où il y a beaucoup d'heures à faire ...?
La motivation est encore là, on se plaint les uns et les autres mais il y a bien quelque chose qui nous fait continuer, en dehors de la nécessité de subvenir à nos besoins, on a choisi ce métier pour une raison et elle nous pousse encore cette raison, non? d'ailleurs, les heures ne comptent pas pour moi quand je suis engagée dans un projet qui me passionne et çà m'arrive assez souvent, même si ce sont des petits projets, réussir çà booste!
D"ailleurs, si des profs et des infirmières vivent souvent avec des agriculteurs ( dixit Franki41) il y a sûrement une vision commune des choses, un idéal de vie, des rêves communs ou une façon d'envisager un parcours professionnel; des valeurs... familiales et professionnelles?
Me revoilà avec les couples on dirait![/quote]
La boucle est bouclée ! De plus Franki a une nouvelle explication à sa question .
Invité- Invité
Re: 60 millions d'ennemis
dgé a écrit:idepro a écrit:dgé a écrit:enfin y'a des avantages en nature avec les "chefs"
Peux tu préciser?
Pour les chefs, les avantages en nature ou pour les infirmières?
eh bien il parait que les infimieres, et les mutualistes aimment cocusasez leurs ami ou mari avec leurs chef
Je ne connais pas ce sujet dans ma profession car ne pas mélanger le professionnel avec le privé a toujours été ma ligne de conduite; après chacun voit, mais il parait qu'il y a de tout et cela dans toutes les professions, c'est sans doute un lieu commun de le dire?
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