Comment les forêts font pleuvoir, les VOCs

Voila encore un homme de la forêt, celui du radeau des cimes. Un puits de science, un calme dans la transmission d'une vie de savoir.

On savait que les forêts faisaient pleuvoir, je savais pas qu'elles appelaient la pluie quand elles avaient soif en emmenant des VOCs

https://www.youtube.com/watch?v=uDLndGA7qw4&index=8&list=PLFC50ntG-sqwc0Svf15pf0kqoUKYimtzf

tu vas voir ce que jéjé va faire avec tes vocs et sa guitare enchanté

Je suis entre deux massifs forestiers. Les nuages, ont les voit bien prendre une ou l'autre des zones d’attraction.

un vioc qui parle de voc

Je ne sais pas si je fais pleuvoir, je ne m'appelle pas Mimolette moi.

fergie62 a écrit:tu vas voir ce que jéjé va faire avec tes vocs et sa guitare enchanté

Hé bien, même pas

On sait déjà que l'évapotranspiration des sols, mais aussi des végétaux (et donc bien entendu des forêts), permet dans certains endroits très particuliers, d'apporter un surplus local d'humidité dans les basses couches de l'atmosphère, fournissant ainsi un peu plus de carburant pour le développement d'orages, qui en temps normal, ne pourraient pas se développer.

La forêt des Landes est un excellent exemple en la matière.

On sait aussi que pour favoriser la formation de gouttelettes d'eau, il faut un minimum de poussière dans l'atmosphère (je ne vais pas rentrer dans les détails), donc après tout... pourquoi pas... j'ai regardé le doc. et je me dis qu'il y a une certaine logique dedans, même si le terme " attiré " est un peu gros et fort mal utilisé... parce que les nuages et la pluie ne peuvent pas être " attirés ", à la base...

Et puis, je ne suis pas un expert, ni un connaisseur et même pas un amateur dans le domaine des végétaux et des forêts, donc je me garderais de tout commentaire supplémentaire et de dire " des conneries ", car quand je ne sais pas et que ça n'est pas mon domaine : je ne dis rien

Je pensais aussi que c'était l'humidité qui attirait la pluie sur les massifs forestiers. Ici on parle d'ensemencement de la masse nuageuse.

Ceux qui ont volé savent que ça porte pas pareil au dessus des bois

toute facon jéjé33 la météo c'est comme l'élevage .... y'a pleins de modeles soit disant fiables pour toutes les situations ... et pourtant tout le monde s'est déja trompé et se trompera encore ... c'est la beauté de la nature ......

bingo a écrit:toute facon jéjé33 la météo c'est comme l'élevage .... y'a pleins de modeles soit disant fiables pour toutes les situations ... et pourtant tout le monde s'est déja trompé et se trompera encore ... c'est la beauté de la nature ......

On parle de modèles numériques, qui permettent de faire des prévisions, une fois leurs données brutes expertisées.

On ne parle pas de fiabilité au niveau de ces modèles, mais de performances de calcul au travers d’algorithmes plus pointus les uns que les autres. Et leurs performances sont vérifiés, tous les ans.

A la base, si nos modèles gèrent mal une situation, on se retrouve avec des données brutes plus ou moins erronées, et de ce fait, les résultats s'en ressentent sur le papier et au final.

Mais quand on connaît le climat, ses aléas, ses variabilités et le chaos son nom qui domine notre atmosphère, on comprends dès lors pourquoi parfois, les modèles ont plus de mal à appréhender certaines situations. On prend aussi du recul, beaucoup de recul et on saisit facilement pourquoi une situation ne s'est pas produite comme prévu ou pourquoi il y a eu des divergences.

Le problème, c'est que les gens ne comprennent même pas les cartes de prévision du bulletin météo présenté à la TV (oui oui, je l'ai très souvent remarqué) et prennent pour argent comptant toutes les données brutes de sites sur internet ou d'applications en tous genres... si on y rajoute les inepties débitées par les journalistes et l'absence d’efforts fait pour " essayer de comprendre un minimum ", on se retrouve avec des réactions du genre :

- La météo s'est tout le temps faux
- La météo fait que se tromper
- Les prévisionnistes branlent rien, se sont des fonctionnaires payer à ne rien faire

Putain que c'est facile de critiquer quand on ne sait pas...

Si des gens pensent ça ici, je les invite à rencontrer leur centre départemental de prévisions et d'y faire un stage, vous verrez s'il se roule les pouces et dorment devant leurs bureaux...

Bref, il y a des progrès de fait tous les ans, c'est indéniable et les modèles Européens donnent de bons résultats dans l'ensemble. Je ne dis pas ça comme ça, je le sais, car j'observe depuis 10 ans leur progression.

Mais une météo fiable à 100 %, avec une prévision sans faille, ce ne sera jamais le cas... même dans 1000 ans.

GL a écrit:Je pensais aussi que c'était l'humidité qui attirait la pluie sur les massifs forestiers. Ici on parle d'ensemencement de la masse nuageuse.

Du tout, il n'y a pas d'attraction à ce niveau-là. Par contre, cet apport d'humidité relatif, qui va s'élever dans l'atmosphère, peut parfois servir à fournir un peu plus de carburant pour la formation d'une cellule orageuse, comme je l'ai expliqué plus haut.

PatogaZ a écrit:Ceux qui ont volé savent que ça porte pas pareil au dessus des bois

je crois qu'un champ de blé qui murit est suffisant pour relancer un planeur
un feu de brousaille aussi

hermine 22 a écrit:

PatogaZ a écrit:Ceux qui ont volé savent que ça porte pas pareil au dessus des bois

je crois qu'un champ de blé qui murit est suffisant pour relancer un planeur
un feu de brousaille aussi

Oui, la surchauffe des vastes plaines céréalières, amplifie un peu, le phénomène de convection, avec une augmentation des bulles thermiques.

Pour les forêts, elles créent automatiquement quelques turbulences.

hermine 22 a écrit:

PatogaZ a écrit:Ceux qui ont volé savent que ça porte pas pareil au dessus des bois

je crois qu'un champ de blé qui murit est suffisant pour relancer un planeur
un feu de brousaille aussi

le problème est qu'un air chaud est moins dense qu'un air tempéré, donc portance diminuée qu'il faut corriger en augmentant la vitesse (piqué), pas facile à gérer,
et au dessus d'un feu de broussailles vaut mieux virer pour l'éviter !!!
En France, (1960) la formation des pilotes comprenait un stage en planeur, excellente école pour savoir utiliser les courants quand on a plus de moteur, maintenant je sais pas.

les forets sont des puits de carbone, c'est bien connu,
ce qui fait cogiter nos chers (en €) chercheurs:
<<
je résume: la foret pousse mieux quand il pleut !!!
Les analyses démontreraient une forte variabilité interannuelle dans les stocks avec des gains lors des années très humides (2011 et 2013) et des pertes au cours des années très sèches comme 2015. Les auteurs de l'étude en concluent que sur le court terme, le climat contrôle les variations de stocks de carbone à grande échelle.

L'étude s'est basée sur les données recueillies grâce à un nouvel outil de l'Inra

L'étude a été réalisée à partir des données recueillies grâce à un outil développé par les chercheurs de l'Inra et leurs collègues du CEA, du Cnes et du CNRS.

Donc lorsqu'on irrigue on augmente le taux d'humidité dans les basses couches de l'atmosphère ?





Pas tapé, pas tapé