Moutons solitaires

Bonjour,
je préviens déjà que je ne connais absolument rien à l'élevage, mais que je suis en recherche de conseils.
J'aimerais savoir s'il est possible de laisser deux ou trois moutons seuls sur une parcelle avec un accès à l'eau, et une bergerie pour s'abriter.
Et dans ce cas quelle surface de prés est nécessaire pour qu'ils trouvent de quoi se nourrir en abondance.
Peuvent ils être laissés livrés à eux mêmes pendant plusieurs semaines ?
Merci de vos réponses.
François

Plusieurs semaines sans donner un coup d’œil en élevage , c'est  un peu être un peux fou , ne le prend pas mal mais il y a toujours une merde. L'élevage c'est comme le lait sur le feu
Tout dépend de la qualité de la prairie, tu peux aller a 10 brebis ha jusqu'en juin et 4ou 5 après. Le mieux est d'alterné pâturage et fauche pour limité le parasitisme .
La bergerie est juste utile au moment de la mise bas, les éleveurs bovins qui ont quelques moutons, ils sont ramener au bâtiment (vache) pour agnelage lorsque les vache sont ressorti en avril .

habitant paris je vous précise que le jardin du luxembourg est interdit aux animaux non tenus en laisse..

sinon sans blague tout dépend de la surface que vous avez, ce qu'il y a dessus comme herbe et si il y a une cloture...donc beaucoup de si.. sinon oui 2 ou 3 moutons peuvent rester seuls en dehors de la période de l'Aïd

merci pour la réponse.
En fait je ne cherche pas à faire un élévage, mais à entretenir cinq hectares de prés
et comme je ne suis pas encore sur place à temps plein...

François 46 a écrit:merci pour la réponse.
En fait je ne cherche pas à faire un élévage, mais à entretenir cinq hectares de prés
et comme je ne suis pas encore sur place à temps plein...

ce serait pas plus simple de demander à un paysan du coin d'y faire passer son troupeau occasionnellement ?

erwin a écrit:

François 46 a écrit:merci pour la réponse.
En fait je ne cherche pas à faire un élévage, mais à entretenir cinq hectares de prés
et comme je ne suis pas encore sur place à temps plein...

 ce serait pas plus simple de demander à un paysan du coin d'y faire passer son troupeau occasionnellement ?

Ce serait plus sage car les moutons ne disparaissent pas qu'à l'Aïd !

François 46 a écrit:merci pour la réponse.
En fait je ne cherche pas à faire un élévage, mais à entretenir cinq hectares de prés
et comme je ne suis pas encore sur place à temps plein...

5 ha pour 2 ou 3 moutons! Jamais ils n'arriveront à bout...oui il vaut mieux faire faire un passage de temps en temps mais attention aux conditions pour que vous ne vous trouviez pas avec unnfermier à l'insu de votre plein gré! ....

Quand y a-t-il indiscutablement vente d’herbe et non location d’herbage ?

Si le vendeur peut prouver que le contrat n’a pas été conclu dans l’intention de faire obstacle à l’application du statut du fermage. La démonstration est faite si :

   le propriétaire du pré (le vendeur) est un exploitant agricole déclarant au titre de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (I.R.P.P.) un bénéfice agricole au micro BA ou réel, et versant des cotisations à la Caisse de Mutualité Sociale Agricole ;
   le vendeur se livre à l’entretien des prés par toutes façons culturales (épandage d’engrais, entretien des clôtures, taille des haies, étaupinage...) qui s’imposent. Et s’il n’a pas lui-même le matériel nécessaire, le vendeur est conduit à les faire exécuter à ses frais, mais par toute autre personne que l’acheteur d’herbe ;
   la période de jouissance des prés est limitée dans l’année à la période des foins ou de la pâture (du printemps ou de l’été à la fin de l’automne) ;
   le contrat n’est pas renouvelé plusieurs saisons de suite avec le même acheteur. L’agriculteur qui souhaite recourir régulièrement à la vente d’herbe doit changer d’acquéreur tous les ans ;
   L’acheteur n’effectue sur le fonds aucun des travaux de culture ou d’entretien traditionnellement mis à la charge du locataire.

Quand y a-t-il présomption de bail rural ?

Il y a présomption de bail rural en cas :

   de jouissance continue (12 mois sur 12) et/ou répétée (année après année) des prés ;
   de jouissance, en plus de celle des prés, de véritables bâtiments (étables, salles de traite...) ;
   de contribution par l’acheteur à la pousse de l’herbe par l’emploi de toute méthode culturale.

Merci de ces précisions.
Etes-vous sûr qu'il faut absolument ne pas vendre l'herbe à la personne qui l'aurait fauchée contre rétribution ?
Cela se complique, les moutons au moins ne prétendraient pas avoir un bail oral !