Perturbateurs endocriniens

Enfin un accord sur les critères de définition


C’est la fin d’un feuilleton qui durait depuis quatre ans à Bruxelles. Les États membres de l’Union européenne (UE) se sont enfin accordés ce 4 juillet 2017 sur une définition des perturbateurs endocriniens (PE) utilisés dans les produits phytos. La France a d’ores et déjà annoncé « une accélération des mesures nationales ».


« Une fois appliqué, le texte assurera que toute substance active utilisée dans les pesticides identifiée comme perturbateur endocrinien pour les personnes ou les animaux pourra être évaluée et retirée du marché », a expliqué le commissaire européen à la Santé et à la Sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis.

Sans définition, pas de réglementation

L’absence d’une définition claire entravait la réglementation de ces substances susceptibles d’agir sur le système hormonal et d’être à l’origine de dysfonctionnements comme l’obésité ou l’infertilité, de malformations congénitales ou de retard de développement. Outre les pesticides, les PE se retrouvent dans de nombreux produits de la vie courante, les cosmétiques ou les jouets par exemple.


Ces critères de définition ont été finalement votés trois ans après la date initialement attendue, et un an après la proposition de texte préparée par la Commission européenne et immédiatement critiquée par les défenseurs de l’environnement, mais aussi des États membres comme la France.

6 mois pour établir un guide

Ils portent sur leur utilisation dans des produits phytosanitaires et doivent entrer en vigueur à l’issue d’une période de transition de 6 mois au cours de laquelle l’Agence européenne de la sécurité des aliments (Efsa) et l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) établiront un guide pour l’application des critères.


Le texte a été adopté au sein d’un comité technique composé de représentants des États membres et chapeauté par la Commission. Le Conseil, qui regroupe les 28 États membres, et le Parlement européen ont maintenant trois mois pour l’examiner avant son adoption finale.


Selon la Commission, les critères ainsi définis permettent d’identifier les PE « avérés et présumés », et « précisent que l’identification (de ces substances) devra être faite en tenant compte de toutes les preuves scientifiques pertinentes, dont les études sur les animaux, in vitro ou in silico (basées sur des modèles informatiques, N.D.L.R.), et en utilisant une approche basée sur les preuves ».

rapport sorti il pointe les plastiques les cosmétiques et on sanctionne l agriculture ....

http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/perturbateurs_endocriniens_plastique_mi

http://www.reseau-environnement-sante.fr/perturbateurs-endocriniens/

c'est eux les plus gros perturbateurs endocriniens :

https://duckduckgo.com/?q=photo+du+gouvernement&t=h_&iar=images&iax=images&ia=images

On en arrive à la situation absurde où sous prétexte de protéger la population,on interdit l'épandage de produits contenant des perturbateurs endocriniens à proximité des habitations mais où on continue à les utiliser à l'intérieur des mêmes habitations.

Ci dessous la liste des produits phytosanitaires susceptibles de contenir des p.e. (13 pages)
https://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/liste_ppp.pdf

Et la liste des biocides dans le même cas (14 pages,1 de plus que les phytos et écrit en plus petit! )
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/biocides%20susceptibles%20de%20contenir%20des%20substances%20PE.pdf
Ça date de 2017,il y a eu des interdictions depuis,enfin surtout pour les phytos,pour les biocides c'est peut-être moins sûr.
https://agriculture.gouv.fr/listes-de-produits-pesticides-susceptibles-de-contenir-des-substances-perturbatrices-endocriniennes

Et le soja avec les isoflavones?
C'est des phytooestrogènes.
Soit pour un homme, c'est comme prendre la pilule.

https://lestylefou.ru/sant-et-bien-tre/1654-11-effets-secondaires-graves-du-soja.html

Medard86 a écrit:On en arrive à la situation absurde où sous prétexte de protéger la population,on interdit l'épandage de produits contenant des perturbateurs endocriniens à proximité des habitations mais où on continue à les utiliser à l'intérieur des mêmes habitations.

Spoiler:

oui très bien vu!