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Automobile : le crépuscule du diesel
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Parlons de tout et de rien :: Sujets "à la con " par gingko
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Automobile : le crépuscule du diesel
Automobile : le crépuscule du diesel
À la concession Peugeot de Montbéliard (Doubs), la plus grosse d’Europe, les motorisations essence ont pris le pouvoir. Avant de le lâcher au profit des chaînes de traction électriques ?
Kaci, 53 ans, et son épouse sont repartis de la concession Peugeot de Montbéliard, il y a quelques jours, avec une 308 diesel de 2014.
« Les voitures essence sont peut-être plus silencieuses, mais les voitures diesel continuent de consommer moins.
À la concession Peugeot de Montbéliard (Doubs), la plus grosse d’Europe, les motorisations essence ont pris le pouvoir. Avant de le lâcher au profit des chaînes de traction électriques ?
Kaci, 53 ans, et son épouse sont repartis de la concession Peugeot de Montbéliard, il y a quelques jours, avec une 308 diesel de 2014.
« Les voitures essence sont peut-être plus silencieuses, mais les voitures diesel continuent de consommer moins.
D’une injection intraveineuse à la pose d’un pansement, d’une prise de sang à une ablation d’agrafes, Pauline roule beaucoup. « Cinq cents kilomètres en moyenne par semaine », soupèse cette infirmière libérale âgée de 24 ans. Problème : « Ma voiture essence, une Citroën C2, me coûte trop cher à la pompe. » Elle a décidé de basculer vers le diesel.
À la concession Peugeot du groupe Nedey à Montbéliard, dans le Doubs, son choix s’est arrêté sur une 208 BlueHDi, une occasion.
La perspective d’un alignement, d’ici 2020, de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence ne lui fait pas peur. « Un diesel, ça consomme quand même un peu moins », analyse-t-elle, même si, au-delà du gros écart entre consommation homologuée et consommation en usage réel, les moteurs essence de dernière génération de PSA sont réputés pour leur sobriété. « Je pourrai faire plus de kilomètres et le garder plus longtemps. »
Le désamour profond des automobilistes
Pauline roule à contresens d’une tendance lourde, car le désamour des automobilistes pour cette motorisation ne cesse de s’amplifier, en France comme partout en Europe.
Selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les voitures diesel neuves ont représenté, dans l’Hexagone et sur les neuf premiers mois de 2017, 47,76 % des immatriculations (73 % en 2012) et les voitures essence, 47,3 %. À la concession Peugeot de Montbéliard, la baisse est encore plus impressionnante : sur la même période, les ventes de diesel ont plongé sous la barre des 30 % (76 % en 2012).
« Nous sommes dans le berceau de Peugeot », rappelle Alexandre Valière, responsable des ventes des véhicules neufs du groupe Nedey. « Dans le pays de Montbéliard, la population est friande d’actualité automobile : tout le monde a au moins un proche, un voisin qui travaille ou a travaillé un jour chez Peugeot. » L’anathème jeté contre le diesel, avec les scandales des moteurs truqués à répétition et avec une volonté politique croissante de l’interdire dans les grandes villes, influence manifestement plus qu’ailleurs le comportement des consommateurs (lire encadré ci-dessous).
« +5 % par an pour la voiture électrique »
L’argumentaire des clients qui se convertissent à l’essence est rodé, sans surprise : prix d’achat sensiblement inférieur (avec un surplus de 1700 à 2220 euros pour un diesel), passage à la pompe de moins en moins favorable au diesel, meilleures opportunités de revente du véhicule.
« À terme, le diesel va totalement disparaître pour les particuliers », avance Alexandre Valière, alors que le groupe PSA s’est engagé dans une dynamique de mutation technologique. À l’horizon 2023, celui-ci promet à ses clients 80 % de véhicules équipés d’une chaîne de traction électrifiée, soit 100 % électrique (full electric), soit hybride rechargeable (plug-in hybrid).
La concession Peugeot montbéliardaise vend environ 1 % de véhicules électriques, avec le Partner pour les collectivités et les entreprises (70 %) et la iOn pour les particuliers (30 %). C’est peu, « mais les ventes progressent de 5 % par an. L’intérêt pour l’électrique est en train de grandir parmi notre clientèle ».
À la concession Peugeot du groupe Nedey à Montbéliard, dans le Doubs, son choix s’est arrêté sur une 208 BlueHDi, une occasion.
La perspective d’un alignement, d’ici 2020, de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence ne lui fait pas peur. « Un diesel, ça consomme quand même un peu moins », analyse-t-elle, même si, au-delà du gros écart entre consommation homologuée et consommation en usage réel, les moteurs essence de dernière génération de PSA sont réputés pour leur sobriété. « Je pourrai faire plus de kilomètres et le garder plus longtemps. »
Le désamour profond des automobilistes
Pauline roule à contresens d’une tendance lourde, car le désamour des automobilistes pour cette motorisation ne cesse de s’amplifier, en France comme partout en Europe.
Selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les voitures diesel neuves ont représenté, dans l’Hexagone et sur les neuf premiers mois de 2017, 47,76 % des immatriculations (73 % en 2012) et les voitures essence, 47,3 %. À la concession Peugeot de Montbéliard, la baisse est encore plus impressionnante : sur la même période, les ventes de diesel ont plongé sous la barre des 30 % (76 % en 2012).
« Nous sommes dans le berceau de Peugeot », rappelle Alexandre Valière, responsable des ventes des véhicules neufs du groupe Nedey. « Dans le pays de Montbéliard, la population est friande d’actualité automobile : tout le monde a au moins un proche, un voisin qui travaille ou a travaillé un jour chez Peugeot. » L’anathème jeté contre le diesel, avec les scandales des moteurs truqués à répétition et avec une volonté politique croissante de l’interdire dans les grandes villes, influence manifestement plus qu’ailleurs le comportement des consommateurs (lire encadré ci-dessous).
« +5 % par an pour la voiture électrique »
L’argumentaire des clients qui se convertissent à l’essence est rodé, sans surprise : prix d’achat sensiblement inférieur (avec un surplus de 1700 à 2220 euros pour un diesel), passage à la pompe de moins en moins favorable au diesel, meilleures opportunités de revente du véhicule.
« À terme, le diesel va totalement disparaître pour les particuliers », avance Alexandre Valière, alors que le groupe PSA s’est engagé dans une dynamique de mutation technologique. À l’horizon 2023, celui-ci promet à ses clients 80 % de véhicules équipés d’une chaîne de traction électrifiée, soit 100 % électrique (full electric), soit hybride rechargeable (plug-in hybrid).
La concession Peugeot montbéliardaise vend environ 1 % de véhicules électriques, avec le Partner pour les collectivités et les entreprises (70 %) et la iOn pour les particuliers (30 %). C’est peu, « mais les ventes progressent de 5 % par an. L’intérêt pour l’électrique est en train de grandir parmi notre clientèle ».
Re: Automobile : le crépuscule du diesel
Même à 80 ans on ignore la règle de politesse de base : se présenter
C'est bien demandé à l'inscription il me semble
C'est bien demandé à l'inscription il me semble
Invité- Invité
Re: Automobile : le crépuscule du diesel
oui alors a bravo (surtout pour dire ça)!
Sparthakus- + membre techno +
- Messages : 13209
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 63
le pays des fossoyeurs de l'agriculture
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