7 semoirs semis direct en démonstration cet après midi dans le 77

Le chambre d'agriculture met 7 semoirs côte à côte dans un champs cet après midi pas loin de Bézalles(77)

Une présentation du matériel sera faite par Jean Paul DAOUZE de la chambre 51 vers 14 H 30.

Je suis prêt à venir si tu fais un exposé avec tes graphiques

fergie62 a écrit:Je suis prêt à venir si tu fais un exposé avec tes graphiques

Ce n'est pas mon domaine. Par contre, je vais peut être emmener le caméscope.

Voici plus d'éléments :

Parmi les différents outils présenter, il en était un curieux.

Présenter et vendu par un agriculteur de l'Aisne, Eric de Wulf, le Weaving utilise en effet une technologie peu répandue.

Il s'agit de deux disques inclinés à 30 ° monter sur un pivot. Le plus grand ouvre un sillon incliné, le second plus petit décolle une lèvre sur la bande de terre ou sera déposé la graine. Une roue à pneu rentasse le travail.  

Après le semis, on ne voit pas de trace de passage, la graine est sous le mulch.

GL a écrit:Parmi les différents outils présenter, il en était un curieux.

Présenter et vendu par un agriculteur de l'Aisne, Eric de Wulf, le Weaving utilise en effet une technologie peu répandue.

Il s'agit de deux disques inclinés à 30 ° monter sur un pivot. Le plus grand ouvre un sillon incliné, le second plus petit décolle une lèvre sur la bande de terre ou sera déposé la graine. Une roue à pneu rentasse le travail.  

Après le semis, on ne voit pas de trace de passage, la graine est sous le mulch.

ouais pour avoir vu un essai, c'est bien surtout sur le papier

C'est un agriculteur qui le présentait.

Certain le connaisse peut être du côté du Chemin des Dames, pas loin de Laon ?.

avant de faire tout ce binz faudra savoir si on nous laisse le glypho parceque s'il saute fini le SD et l'agriculture de conservation

vu en démo il ya un mois,lors d'une réunion CA,j'ai un peu plombé l'ambiance en demandant comment on pourrait s'en servir sans l'utilisation du glypho...

Jean Pierre LAPLAIGE qui nous recevait répondait à la même question.

Sur dicot, on va y arriver, c'est sur graminées.

Une partie de la réponse est dans l'assolement, selon lui. Ce n'est pas une méthode pour nettoyer un champs. Si tu est envahi de ray grass, il faut trouver autre chose.

GL a écrit:Jean Pierre LAPLAIGE qui nous recevait répondait à la même question.

Sur dicot, on va y arriver, c'est sur graminées.

Une partie de la réponse est dans l'assolement, selon lui. Ce n'est pas une méthode pour nettoyer un champs. Si tu est envahi de ray grass, il faut trouver autre chose.

à part un troupeau de vaches , je vois pas

Alan.fr a écrit:

GL a écrit:Jean Pierre LAPLAIGE qui nous recevait répondait à la même question.

Sur dicot, on va y arriver, c'est sur graminées.

Une partie de la réponse est dans l'assolement, selon lui. Ce n'est pas une méthode pour nettoyer un champs. Si tu est envahi de ray grass, il faut trouver autre chose.

à part un troupeau de vaches , je vois pas

En Champagne, on mettait des moutons...

Couvert - broyage ou pâturages - weaving
Les premiers essais agri sont satisfaisant dans le coin

canb 02 a écrit:Couvert - broyage ou pâturages  - weaving
Les premiers essais agri sont satisfaisant dans le coin

Si tu as des remarques négatives, ce serait avec grand intérêt. Cela marque la limite d'une machine.

Une information technique que j'ai ramasser sur le site.

C'est la plasticité de l'argile qui va "restructurer le sol".

Les sols à très forte teneur en limon demandent plus de temps pour se remettre en ordre mécanique.

Avec de la craie, c'est pire. C'est celui qui faisait la présentation du matériel, un marnais, Jean Paul DAOUZE nous disait : "le sans labour en Champagne bute sur un point. En absence de travail mécanique, de l'eau et de la craie, tu fais un chemin, pas du blé."

Un autre élément qui est sorti de cette journée.

La présence d'un mulch important et humide pendant l'été permet une dégradation plus rapide des matières actives utilisées en culture.

On se retrouve avec l'équivalent d'un phyto bac.

Si on peut s'en réjouir quand à la rémanence dans le sol, ce n'est pas sans poser soucis pour certains produits à action racinaire.

un essai mesuré dans du raide (Rabastinois toulousain) par mon copain Archambaut via A2C ....

Donc
- Sol dur Weaving,
à proscrire trop faible pénétration

- par contre en matière de rapport qualité prix, pour du soja, un bon vieux chisel surmonter d'un semoir (il manque les chasses débris devant les dents)

imbattable.

imanol a écrit:un essai mesuré dans du raide (Rabastinois toulousain) par mon copain Archambaut via A2C ....

désolé on vois pas ta vidéo, qu'est ce que tu appelles du raide Rabastinois ? parceque Rabastens c'est beaucoup de Boulbennes.

Chez moi la vidéo tourne.

Par le chisel avec un semoir, c'est blufant en résultat.

Je me demande juste ce qui se passe en été sur un sol dur pour les racines de soja.

dans cet  essai , il  y a eu  réellement  un semis  ou  juste  du matériel en vitrine ? 

s il y a eu un semis , ca serait intéressant a  suivre

Alan.fr a écrit:

imanol a écrit:un essai mesuré dans du raide (Rabastinois toulousain) par mon copain Archambaut via A2C ....

désolé on vois pas ta vidéo, qu'est ce que tu appelles du raide Rabastinois ? parceque Rabastens c'est beaucoup de Boulbennes.

et bien ça m'aiderait si tu pouvais voir la vidéo , elle est faite en partenariat avec le Ceta du Rabastinois et on voit que la terre est bétonnée, c'est pas des boulbènes.

Ce que soulève les gens qui sont dans ces techniques est bien plus large que quelques litres de fuel économisés ou un taux de matière organique ici ou là dans le profil.

Le réseau mycorhizien sous terre est jusque là bien méconnu. La puissance de nos outils a permis de travailler plus souvent le profil ou se trouve bien des liaisons.




Quand Pato dit :
"On se contente salir la paille en été et
on ne fait qu'un travail profond par an"

La démarche va dans la même sens.

imanol a écrit:

Alan.fr a écrit:

imanol a écrit:un essai mesuré dans du raide (Rabastinois toulousain) par mon copain Archambaut via A2C ....

désolé on vois pas ta vidéo, qu'est ce que tu appelles du raide Rabastinois ? parceque Rabastens c'est beaucoup de Boulbennes.

et bien ça m'aiderait si tu pouvais voir la vidéo , elle est faite en partenariat avec le Ceta du Rabastinois et on voit que la terre est bétonnée, c'est pas des boulbènes.

c'est la vidéo qu'ils ont faites chez Cyril ? lui est en argilo effectivement , on avait pris modéle sur eux pour faire notre semoir à dent (comme celui de la vidéo) . Aprés une boulbéne séche c'est encore pire tu n'y fait pas rentrer un décompacteur .

tu veux dire chez Geneste ?
peut être ! je vais demander, on a TF76 qui y avait assisté si mes souvenirs sont bons !

c'est cette vidéo ?

oui

Quand on tire une ficelle, on trouve des choses surprenantes.

En matière de volatilisation de matières actives, Arvalis a fait des essais avec le Colzor Trio. Ce traitement représente 20 à 25 % des surfaces de colza.

Le protocole consistait à mettre "un pot" de folle avoine à 0.80 M du sol sur un tabouret après le traitement.

Quand le climat était sec et chaud dans les jours qui suivait, l'avoine était détruite sur son support.

Conséquence : Les conditions post épandage sont très importantes dans la dose utilisée sur des produits très volatiles. C'est à dire que si il pleut derrière votre pulvérisation, vous pouvez baisser de 20 % la dose à efficacité constante.

Ils ont dù oublier des choses chez ces gens dont la mission est :

Missions

ARVALIS – Institut du végétal
Pour une agriculture technologique, performante et résolument durable

Améliorer la compétitivité des exploitations, ouvrir des débouchés, améliorer la rentabilité des productions et des filières et satisfaire consommateurs et citoyens sont les objectifs d’ARVALIS-Institut du végétal.

avec le 2.4d on avait souvent des soucis avec les voisins

imanol a écrit:oui

si tu veux savoir ce que c'est une terre dure , demande à pato, je lui avais fait passer un échantillon à l'époque

Alan.fr a écrit:avec le 2.4d on avait souvent des soucis avec les voisins

Les dioxines sont des produit très volatils. C'est d'autant plus vrai qu'en période de forte croissance des plantes sensibles les effets visuels spectaculaires. En sortant d'un champs avec le pulvérisateur en conditions de croissance importante, on voyait déjà les effets de dérèglement de croissance sur les feuilles, je pense au chardon par exemple.

La gestion de cette famille de toxique a été particulièrement épouvantable.

Après des usages important sur le bourbier vietnamien ou se sont empêtrer les américains, se sont les familles des soldats US engagés dans ce conflits qui ont révélé l'ampleur des conséquences sanitaires de l'usage de ces molécules.

C'est nous, à l'étage agricole, avec des doses qui n'ont rien à voir avec les différentes sources (usine d'incinération, combustion du pyralène des transformateurs) de ce polluant qui payons les conséquences dans notre usage.

GL a écrit:Donc
- Sol dur Weaving,
à proscrire trop faible pénétration

- par contre en matière de rapport qualité prix, pour du soja, un bon vieux chisel surmonter d'un semoir (il manque les chasses débris devant les dents)

imbattable.

Concernant l'essai de semis de soja de juin 2016 en dérobé après une orge qui a fait l'objet de cette vidéo, le Weaving avait une avarie, le système hydraulique marchait mal, en conséquence il n'y avait pas de pression sur les disques.

De Wulf nous expliquait que le vérin sur les parallélogramme servait surtout à équilibrer les pression entre les éléments. Contrairement aux autres machines qui affichait 250 à 300 Kg par disque, le poids du semoir en porté ne permettait pas ce niveau. Pour cela il faudrait travailler avec une trémie pleine ou des masses comme çà lui est déjà arriver pour essais.

Par contre, la mobilité du groupe de semis autour du pivots permet d'"éviter" les cailloux.