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Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
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hermine 22
Le Mecreant
6 participants
Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
La lecture de cet article met des mots sur quelque chose que je ressent intuitivement depuis longtemps: la collectivisation de fait des patrimoines fonciers (et immobiliers batis) au profit d'une nébuleuse sans visage d'intervenant qui chacun pretendent nous imposer ce que nous devons faire et ce que nous pouvons faire de nos biens.
Et non seulement cela intervient en tant qu'exploitant, mais aussi maintenant on voit se profiler une spoliation de fait qui ne nous laisse plus que le droit de payer des taxes et de la fermer.
http://www.wikiagri.fr/articles/proprietaires-fonciers-mais-pour-combien-de-temps-encore-/16477
Et non seulement cela intervient en tant qu'exploitant, mais aussi maintenant on voit se profiler une spoliation de fait qui ne nous laisse plus que le droit de payer des taxes et de la fermer.
http://www.wikiagri.fr/articles/proprietaires-fonciers-mais-pour-combien-de-temps-encore-/16477
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
Re: Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
j'ai déja entendu qu'un propriétaire pourra exiger la fcon dont ses terres pourront etre conduite
l'hystérie sociétale ,peut orienter les décisions politiques
l'hystérie sociétale ,peut orienter les décisions politiques
hermine 22- + membre techno +
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Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
hermine 22 a écrit:j'ai déja entendu qu'un propriétaire pourra exiger la fcon dont ses terres pourront etre conduite
l'hystérie sociétale ,peut orienter les décisions politiques
Ben la c'est la hulotte qui va te dire comment, quand et avec quoi tu doit biner tes patates, et aussi l'espece, la date de semis, et celle de recolte. Et s'il aime pas les patate il va t'obliger a mettre de l'herbe pour le repas vegan de la cantine.
Non mais des fois c'est pas les paysans qui vont commander non !!!!
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
Re: Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
Le Mecreant a écrit:La lecture de cet article met des mots sur quelque chose que je ressent intuitivement depuis longtemps: la collectivisation de fait des patrimoines fonciers (et immobiliers batis) au profit d'une nébuleuse sans visage d'intervenant qui chacun pretendent nous imposer ce que nous devons faire et ce que nous pouvons faire de nos biens.
Et non seulement cela intervient en tant qu'exploitant, mais aussi maintenant on voit se profiler une spoliation de fait qui ne nous laisse plus que le droit de payer des taxes et de la fermer.
http://www.wikiagri.fr/articles/proprietaires-fonciers-mais-pour-combien-de-temps-encore-/16477
oui, du communisme qui ne veut pas dire son nom !
c'est la raison pour laquelle j'investis dans plusieurs pays, l'idée est de ne pas se retrouver un jour tout nu, de ne pas voir se volatiliser en une décennie ce que plusieurs générations ont capitalisé à la sueur de leur front !
erwin- + membre techno +
- département : 54
Messages : 14431
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Age : 49
south Belgium
Re: Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
on parle aussi de réquisition des maisons insuffisamment occupées......
Honoré de Barzac- + membre techno +
- département : pyrénéezatlantiques
Messages : 9864
Date d'inscription : 03/01/2016
Age : 73
vraiment tout près de chez moi, c'est pour direre sinon Barzac parce que Balzac, écrivaillon avait déjà pris ce pseudo..
Re: Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
Et quid de la taxe foncière après la suppression de la taxe d'habitation? une forte augmentation serait une cata...
light83- + membre techno +
- Messages : 953
Date d'inscription : 20/03/2011
Age : 68
var
Re: Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
light83 a écrit:Et quid de la taxe foncière après la suppression de la taxe d'habitation? une forte augmentation serait une cata...
Mais non quelle idée... quand on a supprimé la patente des commerçants on a pas augmenté la taxe fonciere... On a crée la Contribution Fonciere des entrefprises plus la cotisation sur la valeur ajoutée.. Mais on a pas augmenté la taxe fonciere...
De toute manière c'est tres simple, la taxe d'habitation finançant les collectivité locale elle sera remplacée par un truc qui coutera plus cher.
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
Re: Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
La montée en puissance de la notion de patrimoine commun affaiblit le droit de propriété. L’Académie d’agriculture s’est penchée sur ce phénomène, lourd de conséquences.
« La propriété est un droit inviolable et sacré », affirmaient les auteurs de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, en 1789. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? L’Académie d’agriculture de France s’est posé la question lors d’une conférence organisée à Paris, le 29 novembre 2017.
« Nous entrons dans une zone de turbulence, la propriété foncière s’amenuise », ont constaté à cette occasion les intervenants. En cause, selon Carole Zakine, juriste et manager du cabinet Agrosolution : le renforcement du droit de l’environnement, l’intérêt général justifiant désormais de « limiter les droits des propriétaires sur leurs choses ».
Le poids des générations futures
Face à la reconnaissance d’un patrimoine commun de la nation, ou de l’humanité, « nous assistons à la fin du droit de propriété au sens révolutionnaire, c’est-à-dire avec un droit exclusif sur ses choses, explique la docteur en droit de l’environnement. Le propriétaire, qui était un monarque chez lui, devient un invité sur ses propres terres au regard des générations futures ».
Sur le terrain, ce basculement culturel devient « une source inépuisable de devoirs ». Parmi les exemples marquants, la gestion de l’eau, autrefois appréhendée sous le seul angle utilitaire, se trouve aujourd’hui soumise à des documents de planification (Sdage ou Sage) permettant à la puissance publique de l’encadrer comme elle le souhaite. De même pour les sols : « Ayant été reconnus comme patrimoine commun de la nation, l’État va pouvoir regarder de près l’usage qui en est fait. On pourrait imaginer dès lors une orientation des choix d’agriculture avec l’intégration des sols dans les documents d’urbanisme. »
« Colonialisme de l’intérieur »
Carole Zakine voit dans cette « transition juridique » une « nouvelle sorte d’accaparement des terres, un colonialisme de l’intérieur ». Même si, pour l’heure, le droit hésite encore. « Nous avons définitivement quitté les rives de la révolution française et nous sommes désormais au milieu du gué », considère-t-elle. Devant nous : « Une montée en puissance de la propriété commune dont on n’a pas encore vu tous les aboutissements juridiques. » Reconnaîtra-t-on bientôt aux générations futures le titre de sujet de droit ? « Toute la question qui en découle, en particulier pour les agriculteurs, est celle de l’équilibre entre celui qui est chez lui et qui exploite, et ceux qui attendent tellement de ces exploitants ».
Qui pour prendre le relais ?
Une autre inquiétude pointe : si le droit de propriété s’amenuise au point de perdre tout intérêt, qui prendra le relais des propriétaires fonciers ? Des coopératives ? Des firmes ? D’autres États ? Assistera-t-on à la même « inéluctable dépossession foncière » qu’en Europe centrale, dont l’exemple présenté lors de ce colloque témoigne de « stratégies d’accaparement foncier au profit d’investisseurs domestiques ou étrangers » ?
« L’essentiel de l’agriculture hongroise est aujourd’hui entre les mains de grands groupes sociétaires », rapportait notamment Marie-Claude Maurel, directrice d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Le fruit d’une histoire propre au pays, mais il serait dommage d’arriver en France au même résultat, sous couvert d’intérêt général. Une conclusion qui ne satisferait ni les générations futures, ni celles présentes.
« La propriété est un droit inviolable et sacré », affirmaient les auteurs de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, en 1789. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? L’Académie d’agriculture de France s’est posé la question lors d’une conférence organisée à Paris, le 29 novembre 2017.
« Nous entrons dans une zone de turbulence, la propriété foncière s’amenuise », ont constaté à cette occasion les intervenants. En cause, selon Carole Zakine, juriste et manager du cabinet Agrosolution : le renforcement du droit de l’environnement, l’intérêt général justifiant désormais de « limiter les droits des propriétaires sur leurs choses ».
Le poids des générations futures
Face à la reconnaissance d’un patrimoine commun de la nation, ou de l’humanité, « nous assistons à la fin du droit de propriété au sens révolutionnaire, c’est-à-dire avec un droit exclusif sur ses choses, explique la docteur en droit de l’environnement. Le propriétaire, qui était un monarque chez lui, devient un invité sur ses propres terres au regard des générations futures ».
Sur le terrain, ce basculement culturel devient « une source inépuisable de devoirs ». Parmi les exemples marquants, la gestion de l’eau, autrefois appréhendée sous le seul angle utilitaire, se trouve aujourd’hui soumise à des documents de planification (Sdage ou Sage) permettant à la puissance publique de l’encadrer comme elle le souhaite. De même pour les sols : « Ayant été reconnus comme patrimoine commun de la nation, l’État va pouvoir regarder de près l’usage qui en est fait. On pourrait imaginer dès lors une orientation des choix d’agriculture avec l’intégration des sols dans les documents d’urbanisme. »
« Colonialisme de l’intérieur »
Carole Zakine voit dans cette « transition juridique » une « nouvelle sorte d’accaparement des terres, un colonialisme de l’intérieur ». Même si, pour l’heure, le droit hésite encore. « Nous avons définitivement quitté les rives de la révolution française et nous sommes désormais au milieu du gué », considère-t-elle. Devant nous : « Une montée en puissance de la propriété commune dont on n’a pas encore vu tous les aboutissements juridiques. » Reconnaîtra-t-on bientôt aux générations futures le titre de sujet de droit ? « Toute la question qui en découle, en particulier pour les agriculteurs, est celle de l’équilibre entre celui qui est chez lui et qui exploite, et ceux qui attendent tellement de ces exploitants ».
Qui pour prendre le relais ?
Une autre inquiétude pointe : si le droit de propriété s’amenuise au point de perdre tout intérêt, qui prendra le relais des propriétaires fonciers ? Des coopératives ? Des firmes ? D’autres États ? Assistera-t-on à la même « inéluctable dépossession foncière » qu’en Europe centrale, dont l’exemple présenté lors de ce colloque témoigne de « stratégies d’accaparement foncier au profit d’investisseurs domestiques ou étrangers » ?
« L’essentiel de l’agriculture hongroise est aujourd’hui entre les mains de grands groupes sociétaires », rapportait notamment Marie-Claude Maurel, directrice d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Le fruit d’une histoire propre au pays, mais il serait dommage d’arriver en France au même résultat, sous couvert d’intérêt général. Une conclusion qui ne satisferait ni les générations futures, ni celles présentes.
ADBLUE- + membre techno +
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Age : 56
CHAMPAGNE ARDENNES
Re: Faut il (s')investir dans la terre ? ou le bolchevisme vert...
« L’essentiel de l’agriculture hongroise est aujourd’hui entre les mains de grands groupes sociétaires », rapportait notamment Marie-Claude Maurel, directrice d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Le fruit d’une histoire propre au pays, mais il serait dommage d’arriver en France au même résultat, sous couvert d’intérêt général. Une conclusion qui ne satisferait ni les générations futures, ni celles présentes.
On y va, a grand pas...
Le Mecreant- + membre techno +
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Age : 68
56 Bignan
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