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Terrena situation en mai 2018
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Terrena situation en mai 2018
Bonjour à tous,
j'ai pensé que ce résumé de la situation de Terrena peut-être intéressant pour certains d'entre nous qui n'ont pas accès à Ouest France,
<<
Le groupe coopératif d’Ancenis a perdu 97 millions d’euros en 2017. En grande partie à cause des difficultés de sa filiale poulet export, aujourd’hui liquidée et reprise par le tandem Al Munajem-LDC.
Entretien avec Maxime Vandoni, directeur général et Hubert Garaud, président de Terrena.
Basée à Ancenis, la coopérative Terrena tiendra son assemblée générale, mardi 29 mai. Les résultats économiques de l’année 2017, déficitaires de près de 100 millions d’euros, ont été lourdement impactés par les difficultés de la filiale poulet export Doux. La société Doux a été mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Rennes, le 4 avril. Puis reprise par le groupe LDC, numéro un de la volaille et par le groupe saoudien Al Munajem, sur décision du tribunal, le 18 mai. Le point avec Hubert Garaud, président et Maxime Vandoni, directeur général du groupe Terrena.
Quels sont les résultats économiques du groupe Terrena, à l’issue de l’exercice 2017 ?
Le groupe (15 600 salariés, 29 000 agriculteurs sociétaires) a réalisé un chiffre d’affaires de 5,1 milliards d’euros, en léger repli (- 1,1 %) par rapport à 2016.Son résultat net est déficitaire de 97 millions d’euros. Les pertes de l’exercice 2016 s’élevaient à 22 millions d’euros. Ces résultats négatifs sont dus, en grande partie, aux pertes de la filiale poulet grand export Doux et des provisions exceptionnelles que nous avons constituées pour désensibiliser au plus vite la coopérative de ce dossier. Sans les pertes de Doux, nous serions à l’équilibre. Si on considère le bénéfice avant impôts et amortissement (Ebitda), ce ratio, véritable indicateur de la performance économique, est positif à 76 millions d’euros.
Terrena a tiré un trait définitif sur Doux. C’est une épine sortie du pied ?
Nous avons poursuivi trois objectifs : donner des perspectives aux salariés, aux producteurs et dynamiser une filière avicole nationale dans laquelle 45 % des volailles consommées sont importées. Après le jugement du tribunal de commerce de Rennes, la production de volailles continue, les producteurs seront repris, les salariés se voient proposer des solutions de reclassement. La partie export de Doux est reprise par le groupe saoudien Al Munajem, son client principal. Le groupe LDC va investir à Châteaulin (Finistère) 55 millions d’euros pour construire une nouvelle usine. Et nous sommes partie prenante dans la nouvelle société Yer Breizh qui reprend les activités amont (couvoirs, usines de nutrition animale, fermes repro…).
Quel est le nouveau visage de Galliance, le pôle volaille de Terrena ?
C’est la même organisation, sans Doux. Galliance comprend quatre divisions : Soprat Père dodu pour les produits élaborés, Bodin pour les volailles bio, Gastronome pour les volailles fraîches, la filiale « dindes ».
C’est tout de même une sérieuse cure d’amaigrissement…Galliance reste le numéro deux de la volaille en France (après LDC), avec un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Nous sommes leader en bio, numéro deux en frais, dindes et produits élaborés.
L’échec de Doux refroidit-il vos ambitions sur le marché mondial, très volatile et très concurrentiel ?
Sur le marché mondial, il y a forcément une prise de risque. En reprenant Doux, en 2016, nous n’avons jamais dit que nous voulions nous battre sur le marché du premier prix. Notre ambition était de transformer le modèle, de monter en gamme, de capter des marchés émergents créateurs de valeur. C’est ce que nous avions commencé à faire avec le poulet Nouvelle agriculture nourri au lin et riche en omega trois. Mais la conjoncture ne nous en a pas laissé le temps : les marchés se sont retournés. La tonne de poulet est descendue à 1 200 dollars US, ce qui ne s’était jamais produit ces dix dernières années. Et puis, on a subi une série de cataclysmes : la guerre au Yémen, notre deuxième client, la grippe aviaire qui a fermé des frontières, les industriels brésiliens ont redoublé de concurrence…À l’avenir, on appréhendera les risques différemment. Mais ça ne veut pas dire que nous ne ferons plus d’opération à l’international. Notre marque La Nouvelle agriculture se développe. Elle peut aussi répondre aux attentes d’une clientèle internationale soucieuse de qualité nutritionnelle.
Avez-vous essuyé des critiques de la part de coopérateurs vous reprochant de faire payer aux autres branches de Terrena les déboires de Doux ?
Pendant cette période difficile, on a continué à soutenir les agriculteurs en leur retournant 16 millions d’euros en 2017. On a payé le lait au-dessus du prix du marché. Nous avons payé nos producteurs laitiers 7 centimes de plus par litre que Laïta (la branche laitière commune à Terrena, Triskalia et Even). La situation de Doux n’a pas pénalisé les autres branches de la coopérative. Aucune de nos productions n’a été payée au-dessous du prix du marché à cause de Doux.
j'ai pensé que ce résumé de la situation de Terrena peut-être intéressant pour certains d'entre nous qui n'ont pas accès à Ouest France,
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Le groupe coopératif d’Ancenis a perdu 97 millions d’euros en 2017. En grande partie à cause des difficultés de sa filiale poulet export, aujourd’hui liquidée et reprise par le tandem Al Munajem-LDC.
Entretien avec Maxime Vandoni, directeur général et Hubert Garaud, président de Terrena.
Basée à Ancenis, la coopérative Terrena tiendra son assemblée générale, mardi 29 mai. Les résultats économiques de l’année 2017, déficitaires de près de 100 millions d’euros, ont été lourdement impactés par les difficultés de la filiale poulet export Doux. La société Doux a été mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Rennes, le 4 avril. Puis reprise par le groupe LDC, numéro un de la volaille et par le groupe saoudien Al Munajem, sur décision du tribunal, le 18 mai. Le point avec Hubert Garaud, président et Maxime Vandoni, directeur général du groupe Terrena.
Quels sont les résultats économiques du groupe Terrena, à l’issue de l’exercice 2017 ?
Le groupe (15 600 salariés, 29 000 agriculteurs sociétaires) a réalisé un chiffre d’affaires de 5,1 milliards d’euros, en léger repli (- 1,1 %) par rapport à 2016.Son résultat net est déficitaire de 97 millions d’euros. Les pertes de l’exercice 2016 s’élevaient à 22 millions d’euros. Ces résultats négatifs sont dus, en grande partie, aux pertes de la filiale poulet grand export Doux et des provisions exceptionnelles que nous avons constituées pour désensibiliser au plus vite la coopérative de ce dossier. Sans les pertes de Doux, nous serions à l’équilibre. Si on considère le bénéfice avant impôts et amortissement (Ebitda), ce ratio, véritable indicateur de la performance économique, est positif à 76 millions d’euros.
Terrena a tiré un trait définitif sur Doux. C’est une épine sortie du pied ?
Nous avons poursuivi trois objectifs : donner des perspectives aux salariés, aux producteurs et dynamiser une filière avicole nationale dans laquelle 45 % des volailles consommées sont importées. Après le jugement du tribunal de commerce de Rennes, la production de volailles continue, les producteurs seront repris, les salariés se voient proposer des solutions de reclassement. La partie export de Doux est reprise par le groupe saoudien Al Munajem, son client principal. Le groupe LDC va investir à Châteaulin (Finistère) 55 millions d’euros pour construire une nouvelle usine. Et nous sommes partie prenante dans la nouvelle société Yer Breizh qui reprend les activités amont (couvoirs, usines de nutrition animale, fermes repro…).
Quel est le nouveau visage de Galliance, le pôle volaille de Terrena ?
C’est la même organisation, sans Doux. Galliance comprend quatre divisions : Soprat Père dodu pour les produits élaborés, Bodin pour les volailles bio, Gastronome pour les volailles fraîches, la filiale « dindes ».
C’est tout de même une sérieuse cure d’amaigrissement…Galliance reste le numéro deux de la volaille en France (après LDC), avec un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Nous sommes leader en bio, numéro deux en frais, dindes et produits élaborés.
L’échec de Doux refroidit-il vos ambitions sur le marché mondial, très volatile et très concurrentiel ?
Sur le marché mondial, il y a forcément une prise de risque. En reprenant Doux, en 2016, nous n’avons jamais dit que nous voulions nous battre sur le marché du premier prix. Notre ambition était de transformer le modèle, de monter en gamme, de capter des marchés émergents créateurs de valeur. C’est ce que nous avions commencé à faire avec le poulet Nouvelle agriculture nourri au lin et riche en omega trois. Mais la conjoncture ne nous en a pas laissé le temps : les marchés se sont retournés. La tonne de poulet est descendue à 1 200 dollars US, ce qui ne s’était jamais produit ces dix dernières années. Et puis, on a subi une série de cataclysmes : la guerre au Yémen, notre deuxième client, la grippe aviaire qui a fermé des frontières, les industriels brésiliens ont redoublé de concurrence…À l’avenir, on appréhendera les risques différemment. Mais ça ne veut pas dire que nous ne ferons plus d’opération à l’international. Notre marque La Nouvelle agriculture se développe. Elle peut aussi répondre aux attentes d’une clientèle internationale soucieuse de qualité nutritionnelle.
Avez-vous essuyé des critiques de la part de coopérateurs vous reprochant de faire payer aux autres branches de Terrena les déboires de Doux ?
Pendant cette période difficile, on a continué à soutenir les agriculteurs en leur retournant 16 millions d’euros en 2017. On a payé le lait au-dessus du prix du marché. Nous avons payé nos producteurs laitiers 7 centimes de plus par litre que Laïta (la branche laitière commune à Terrena, Triskalia et Even). La situation de Doux n’a pas pénalisé les autres branches de la coopérative. Aucune de nos productions n’a été payée au-dessous du prix du marché à cause de Doux.
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Terrena situation en mai 2018
laïta ne paie aucun producteur de lait
c'est juste un regroupement de terrena ,triskallia et even
chaque coop fait ce qu'elle peut
c'est juste un regroupement de terrena ,triskallia et even
chaque coop fait ce qu'elle peut
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: Terrena situation en mai 2018
Ah ce H.Garaud, quel clown !!! Ça fait 2 ans qu' ils payent le lait en de dessous de LSDH ou Lactalis ! Par contre le quota B ça y va à fond ...
Fanchon- + membre techno +
- Messages : 526
Date d'inscription : 22/12/2014
Age : 37
Anjou
Re: Terrena situation en mai 2018
autre lien terrena :https://www.mediacites.fr/nantes/enquete-nantes/2018/05/31/pays-de-la-loire-les-deboires-de-terrena-le-geant-de-lagro-business/?fbclid=IwAR0_ktdUUQA1jWI5RPXYBGqOyIwLIvI9ul98l5EwcxirmXkKaly4zocXPz4
camito- + membre techno +
- Messages : 2890
Date d'inscription : 07/12/2009
Age : 59
Plateau Picard sud
Re: Terrena situation en mai 2018
camito a écrit:autre lien terrena :https://www.mediacites.fr/nantes/enquete-nantes/2018/05/31/pays-de-la-loire-les-deboires-de-terrena-le-geant-de-lagro-business/?fbclid=IwAR0_ktdUUQA1jWI5RPXYBGqOyIwLIvI9ul98l5EwcxirmXkKaly4zocXPz4
Interessant
forbo17- + membre techno +
- Messages : 2764
Date d'inscription : 21/11/2012
Age : 42
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