En mémoire du centenaire de l'armistice 14-18

Je voulais savoir si les cloches sonneront dans vos communes respectives à 11 H demain 11 novembre 2018 en mémoire de l'armiste 14-18 ?

on va à Rochefort voir le défilé militaire...

la cigogne a écrit:Je voulais savoir si les cloches sonneront dans vos communes respectives à 11 H demain 11 novembre 2018 en mémoire de l'armiste 14-18 ?

Oui c'est prévu

oui consternant!!!
https://www.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20181110.OBS5199/trump-critique-pour-avoir-annule-la-visite-d-un-cimetiere-americain-a-cause-de-la-meteo.html

Nos politiques montrent l'exemple. Ils prennent le bus !!!

non les cloches n ont pas sonnés
et pas de citations de péguy ( lamentable se pays )

J'entends à cette instant tous les clochers alentours sonnés.
C'est émouvant.

je suis allé au monument de ma commune pas grand monde a par les politiques qui se font tout et toutes la bise , je suis dégouté et je me dit qu avec toute cette bande de nullités on est foutus

https://www.lesoir.be/189379/article/2018-11-11/centenaire-de-larmistice-paris-deux-militantes-femen-se-jettent-sur-la-voiture

Une petite diversion pas prévue au programme officiel, mais pas désagréable !

pas mal ce site, on peut revoir les fiche militaire de nos grand parents
http://www.culture.fr/Genealogie/Grand-Memorial

De retour de la cérémonie, un monde comme jamais je n'ai vu pour un 11 novembre
Cloches de l'église en action à 11h, dépose d'une rose par les enfants des écoles au carré militaire, lâcher de colombes, etc...

Par contre je dois sûrement être de la vieille école ou un vieux con, mais applaudir à tout va à la fin de la Marseillaise et ne pas arrêter de jacasser durant la minute de silence ou consulter son smartphone (même des élus...), je supporte pas On applaudit pas un hymne national lors d'une commémoration, pour un match de foot admettons (et encore...), mais pas pour un moment de recueillement et de respect

102 eme d infanterie a écrit:je suis allé au monument de ma commune pas grand monde a par les politiques qui se font tout et toutes la bise , je suis dégouté et je me dit qu avec toute cette bande de nullités on est foutus    

Je suis bien d'accord.
J'ai fait comme toi 102 , chez moi il y avait un peu de monde ,mais pas foule comme pour célébrer une coupe du monde !
La responsabilité vient du peuple lui même , plus apte à son confort matériel et ses loisirs , qu'à son devoir de mémoire !
Vu comme cela ,oui la France est foutue.

carlo s a écrit:

et si c'était justement les frontières qui ont posé problème ??

Mendoza a écrit:pas mal ce site, on peut revoir les fiche militaire de nos grand parents
http://www.culture.fr/Genealogie/Grand-Memorial

merci pour le lien:81:
j'ai retrouvé un arriere grand pere du coté de ma mere qui a combattu un peu partout marne meuse somme bléssé plusieurs fois pour finir évacué gazé dans la Somme
medaille militaire -croix de guerre il est décédé en 1930 a l'age de 45 ans des suites de ses blessures

J'étais dans un village marnais aujourd'hui ,jumelé avec un village allemand .La commémoration du 11/11/1918 a été célébrée conjointement ,dépots de gerbe par le maire marnais et le maire allemand ;les textes lus dans les 2 langues .
Lecture par des enfants des noms des soldats marnais gravés sur le monument aux morts ,et par le maire allemand des soldats de son village tombés au combat ,il y en avait au moins 8 ou 9 qui portaient le même nom de famille ...
Puis sonnerie aux morts ,puis les hymnes français et allemand ,et aussi l'hymne européen .
C'était tres émouvant ...

iris a écrit:J'étais dans un village marnais aujourd'hui ,jumelé avec un village allemand .La commémoration du 11/11/1918 a été célébrée conjointement ,dépots de gerbe par le maire marnais et le maire allemand ;les textes lus dans les 2 langues .
Lecture par des enfants des noms des soldats marnais gravés sur le monument aux morts ,et par le maire allemand des soldats de son village tombés au combat ,il y en avait au moins 8 ou 9 qui portaient le même nom de famille ...
Puis sonnerie aux morts ,puis les hymnes français et allemand ,et aussi l'hymne européen .
C'était tres émouvant ...

belle initiative

Le centenaire de la Grande Guerre va s’achever avec la célébration de l’armistice du 11 novembre 1918.
L’occasion de s’incliner une nouvelle fois devant le million et demi de jeunes Français tombés au champ d’honneur avec leurs alliés ; de méditer sur le sacrifice consenti par une génération entière, récompensée par la victoire si âprement conquise – car nous parlons bien d’une victoire. Cette reconnaissance éternelle de la Nation n’interdit certainement pas l’empathie pour les soldats ennemis des autres nations engagées. Hélas, tout porte néanmoins à croire que les cérémonies n’en resteront pas à ces dignes hommages.
Alors que l’Europe aborde des mois décisifs pour son avenir, la tentation est forte pour les incapables qui nous ont conduit dans le mur et qui ne veulent rien changer, Emmanuel Macron et Angela Merkel en tête, de récupérer à tout prix le souvenir toujours vif des souffrances passées pour réduire au silence aux patriotes qui proposent une autre voie !
Ce chantage a été rabâché à toutes les occasions, mais il sert encore : l’Union Européenne, ce serait la paix. Autrement dit, les Français auraient le choix entre la soumission à la Commission de Bruxelles ou le carnage de la bataille de Verdun – sans autre option en vue.
Heureusement, un tel chantage ne fonctionne plus sur les peuples européens qui font bien la différence entre ceux qui aiment vraiment l’Europe comme nous, et ceux qui la manipulent pour le malheur des démocraties
Emmanuel Macron rejouera le sempiternel procès de la Nation : des peuples fanatisés par l’attachement sans borne à leurs patries respectives auraient mené le continent dans l’abîme. D’où l’impérieuse nécessité de diluer ces appartenances sous la coupe d’institutions échappant aux passions démocratiques.
Et tant pis si le patriotisme n’a évidemment rien à voir avec le nationalisme et que l’Histoire est plus complexe que les slogans. Car le premier conflit mondial devait autant à la frustration des sentiments nationaux qu’à leur exacerbation. L’étincelle de Sarajevo a surgi de l’oppression que la monarchie autrichienne autoritaire faisait peser sur les peuples balkaniques, trop longtemps privés du droit à disposer d’eux-mêmes. Le contentieux franco-allemand s’enracinait dans l’occupation illégitime et inacceptable des Français d’Alsace et de Moselle, arbitrairement détachés de leur vrai pays. Tant pis également si la culpabilité était plutôt à chercher du côté de l’impérialisme allemand, antithèse naturelle d’un patriotisme républicain français.
Cette confusion volontairement entretenue entre nationalisme et patriotisme a toujours visé à faire disparaître les nations au profit d’un ordre international fantasmagorique et dangereux. Cette folie a porté des fruits pourris dès les lendemains de la guerre. Elle a marqué de son empreinte l’expérience délétère de la Société des Nations. Elle a inspiré la politique de faiblesse promue par Aristide Briand durant les années 1920, au nom (déjà !) d’un hypothétique « lien fédéral » entre les Etats européens. Le prix en fut payé quelques années plus tard. En prétendant étouffer les pulsions mauvaises, on a permis l’éclosion du cancer hitlérien.
60 années plus tard, les mêmes internationalistes béats n’ont retenu aucune leçon du passé. Le mandat finissant du Parlement européen a vu le retour de scènes que l’on pouvait espérer remisées aux archives. Des manifestations grecques où le drapeau allemand se trouvait brûlé en place publique. Des dirigeants européens hystériques comme Emmanuel Macron insultant le choix souverain des Britanniques et les chefs légitimes des gouvernements de l’Est.
Que dire enfin, de l’incurie de l’Union Européenne à gérer la crise yougoslave hier, la crise ukrainienne aujourd’hui. Les provocations incendiaires de la Commission Européenne, cherchant à étendre son influence sans limite à Kiev ont embrasé le théâtre ukrainien et amené la guerre aux frontières de l’Europe. Drôle de bilan pour ceux qui aiment à poser en gardiens de la paix perpétuelle.
La coopération européenne est évidemment un bien précieux. Mais celle-ci a été possible à partir de 1958 parce que la paix avait été conclu entre les nations auparavant. L’Europe est la fille de la paix et non l’inverse.
Face aux défis d’un monde aux menaces multiples, nos pays peuvent trouver dans leurs réalisations communes un gage de survie collective – et de concorde solide. Hélas, l’Union européenne s’est éloignée depuis longtemps de ce chemin d’harmonie et de projets d’avenir.
Il nous appartient de renouer avec l’esprit généreux de la coopération européenne entre des nations libres et démocratiques : une Communauté durable, reposant sur le respect de chacun des Etats membres. Les peuples d’Europe restent profondément attachés à leurs nations d’origine.
Gloire à nos morts ! Qu’ils reposent en paix loin des manipulations politiciennes. Avec leur souvenir et pour notre avenir, le sentier de la paix en Europe passera par ses nations.
Nicolas Dupont-Aignan