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Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
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hermine 22
PatogaZ
GL
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Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
Space 2010
Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
(d'après AFP - 21/06/10)
Six éleveurs de l'APLI (Association des producteurs de lait indépendants) ont été exclus du prochain salon international de l'élevage de Rennes (Space) en raison de leur « attitude » lors de la dernière édition.
Dans une lettre en date du 15 juin dernier adressée aux éleveurs sanctionnés, le président du Space, Jean-Michel Lemétayer, également président de la FNSEA, explique que « compte tenu des événements qui se sont déroulés et de votre attitude pendant ces événements, le Conseil d'administration a décidé que votre élevage ne pourra pas participer à l'édition 2010 ».
L'édition 2009 du salon, s'était déroulée à la mi-septembre dans un climat tendu, quelques jours après le lancement d'un mot d'ordre de grève du lait contesté par la FNSEA. A l'ouverture, le 15 septembre 2009, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire et Jean-Michel Lemétayer, lui même, avaient été pris à partie par plusieurs centaines d'éleveurs favorables à la grève du lait.
Interrogé par l'AFP, l'un des éleveurs sanctionnés a contesté que lui-même et les autres éleveurs interdits de salon aient enfreint le réglement du Space, affirmant avoir simplement pris publiquement la « parole sur le malaise agricole lors d'un discours pacifique, en aucun cas fauteur de trouble ».
« Les éleveurs sanctionnés savent très bien qu'ils n'ont pas respecté les régles et l'attitude qui a été la leur », a confirmé M. Lemétayer interrogé samedi par l'AFP.
La démocratie, c'est pas sont truc à JMM.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
on peut pas à la fois avoir la dictature et la démocratie
il y a un moment où le vernis craque
il y a un moment où le vernis craque
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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au bout de la baie de Somme
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
l m a fait marche arriere depuis gl
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
et bien ,par solidarité il suffit de ne pas aller au salon !!!! ça leurs ferrait les pattes .... la grève des salon comme les bleus font grève de l'entraînement !!!
logo55- + membre techno +
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aux 3 frontières du 55,52 et 51
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
comme son non le porte , il est bien pour donner des ordres et faire faire des choses a la con jm lemétayer
jef81- + membre techno +
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gaillac TARN
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
ben, au risque d'etre mal vu, je dirais que c'est normal
vous etes des esclaves, alors vous devez la fermer
sinon, vous etes des marrons et alors on fait comme pour les marons, on coupe les pieds
dans le cas present le pieds c'est la participation au salon, donc privé de salon
vous etes des esclaves, alors vous devez la fermer
sinon, vous etes des marrons et alors on fait comme pour les marons, on coupe les pieds
dans le cas present le pieds c'est la participation au salon, donc privé de salon
Invité- Invité
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
Synonyme
agriculteur, bouseux, bucolique, campagnard, croquant, cultivateur, fellah, fermier, koulak, laboureur, métayer, moujik, prolétaire, rural, serf.
Je crois que le plus adapté, c'est le dernier.
Serf, servage, servitude, JMM, , Mangin, Beulin, Brichart, Pinta, ect..... Synonyme.
agriculteur, bouseux, bucolique, campagnard, croquant, cultivateur, fellah, fermier, koulak, laboureur, métayer, moujik, prolétaire, rural, serf.
Je crois que le plus adapté, c'est le dernier.
Serf, servage, servitude, JMM, , Mangin, Beulin, Brichart, Pinta, ect..... Synonyme.
GL- + membre techno +
- Messages : 24954
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Age : 110
Assis
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
"Il était notamment reproché à ces six éleveurs membres de l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) d'avoir "appelé à la grève du lait" dans un message qu'ils avaient lu pendant le concours Prim'Holstein, a rappelé Paul Kerdraon, commissaire général du salon.
Lors d'une réunion début juillet, les éleveurs concernés ont été entendus par les organisateurs du concours dont ils avaient été exclus et "ont exprimé leurs regrets", a assuré Paul Kerdraon.
"Le conseil d'administration a réfléchi depuis et décidé que les éleveurs pourraient finalement participer" à ce même concours de génétique, a-t-il précisé.
Selon M. Kerdraon, le président du Space Jean-Michel Lemétayer -par ailleurs président de la FNSEA- a rappelé durant la réunion que "tous les ans, une catégorie d'éleveurs avait une bonne raison de manifester" mais que le Space "n'était pas le bon lieu pour les revendications". "Les éleveurs l'ont compris", a affirmé le commissaire général.
L'édition 2009 du Space s'était déroulée dans un climat tendu, quelques jours après le lancement d'un mot d'ordre de grève du lait contesté par la FNSEA.
A l'ouverture du salon, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire avait été pris à partie par plusieurs centaines d'éleveurs favorables à cette grève et réclamant une meilleure rémunération pour leur production et une régulation du marché.
Auparavant, des slogans "Jean-Michel démission" avaient été lancés. Alors que des cris "Vendu, tu nous as trahis" retentissaient, un début de bagarre avait éclaté entre manifestants et gendarmes chargés de protéger le président de la FNSEA."
Faute avouee a moitie .....ou completement pardonnee....
Lors d'une réunion début juillet, les éleveurs concernés ont été entendus par les organisateurs du concours dont ils avaient été exclus et "ont exprimé leurs regrets", a assuré Paul Kerdraon.
"Le conseil d'administration a réfléchi depuis et décidé que les éleveurs pourraient finalement participer" à ce même concours de génétique, a-t-il précisé.
Selon M. Kerdraon, le président du Space Jean-Michel Lemétayer -par ailleurs président de la FNSEA- a rappelé durant la réunion que "tous les ans, une catégorie d'éleveurs avait une bonne raison de manifester" mais que le Space "n'était pas le bon lieu pour les revendications". "Les éleveurs l'ont compris", a affirmé le commissaire général.
L'édition 2009 du Space s'était déroulée dans un climat tendu, quelques jours après le lancement d'un mot d'ordre de grève du lait contesté par la FNSEA.
A l'ouverture du salon, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire avait été pris à partie par plusieurs centaines d'éleveurs favorables à cette grève et réclamant une meilleure rémunération pour leur production et une régulation du marché.
Auparavant, des slogans "Jean-Michel démission" avaient été lancés. Alors que des cris "Vendu, tu nous as trahis" retentissaient, un début de bagarre avait éclaté entre manifestants et gendarmes chargés de protéger le président de la FNSEA."
Faute avouee a moitie .....ou completement pardonnee....
Invité- Invité
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
il y a encore des agris qui cotisent a la féedé ?????jef81 a écrit:comme son non le porte , il est bien pour donner des ordres et faire faire des choses a la con jm lemétayer
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aux 3 frontières du 55,52 et 51
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
logo55 a écrit:il y a encore des agris qui cotisent a la féedé ?????jef81 a écrit:comme son non le porte , il est bien pour donner des ordres et faire faire des choses a la con jm lemétayer
C'est quoi la FDSEA avec le budget de la cotise je part en vacance
Invité- Invité
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
C'était bien à cet endroit que le responsable national des syndicats agricoles à du être protéger par des hommes en uniformes bleus et quelques accessoires percutants pour se protéger de ses adhérents.
Servir de courroie de transmission à un président qui a peur des paysans n'est pas tâche facile.
Heureusement, cette fonction est bien payée, comme le lait.
Servir de courroie de transmission à un président qui a peur des paysans n'est pas tâche facile.
Heureusement, cette fonction est bien payée, comme le lait.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
pour moi , si ils sont encore adhérents ,ils ne sont pas crédibles !!!!GL a écrit:C'était bien à cet endroit que le responsable national des syndicats agricoles à du être protéger par des hommes en uniformes bleus et quelques accessoires percutants pour se protéger de ses adhérents.
Servir de courroie de transmission à un président qui a peur des paysans n'est pas tâche facile.
Heureusement, cette fonction est bien payée, comme le lait.
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aux 3 frontières du 55,52 et 51
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
logo la fédé c 'est quoi, moi pas connaitre , pas communiste moi
jef81- + membre techno +
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gaillac TARN
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
Adhérent à la fédé quand on est laitier, il faut aimer çà.
Stivi, le copain de Ruquier, au moins on a l'étiquette qui va avec le produit. C'est la Sarthe.
Chez JMM, tu n'es pas prévenu au début, à la fin si.
Si tu aime tu reste, faut quand même mettre une capote si tu veux pas chopper la chteouille.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Lem%C3%A9tayer
Stivi, le copain de Ruquier, au moins on a l'étiquette qui va avec le produit. C'est la Sarthe.
Chez JMM, tu n'es pas prévenu au début, à la fin si.
Si tu aime tu reste, faut quand même mettre une capote si tu veux pas chopper la chteouille.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Lem%C3%A9tayer
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
si un des eleveurs qui a ete sanctionner vient sur ce site je serais tres curieux de savoir quels regrets ainsi que leurs version car la version a jean mimi !!!!! ont la deja vu car pour l intox il pourrait aussi etre le president en attendant vive l apli
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ille et vilaine
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
ils ont du pot que je ne fasse pas partie des 6 éleveurs , parce que le salon , il serait descendu à la cave façon AZF !!!!
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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au bout de la baie de Somme
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
Le plus adapté c'est vilain les serfs qui n'apartenaient pas aux seigneursGL a écrit:Synonyme
agriculteur, bouseux, bucolique, campagnard, croquant, cultivateur, fellah, fermier, koulak, laboureur, métayer, moujik, prolétaire, rural, serf.
Je crois que le plus adapté, c'est le dernier.
Serf, servage, servitude, JMM, , Mangin, Beulin, Brichart, Pinta, ect..... Synonyme.
Se sont des vilains ils ne veullent pas se prosterner devant la fnsea
electron- + membre techno +
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Creusois region Cheneraille
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
Il a plus grave.
C'est l'Allemagne qui est en train de pendre la main sur la production agricole.
Mon directeur de coop reviens du Nord de ce pays. Ils ont des molécules qui leurs ont permis de faire un bon de productivité de 30 %.
Chez nous, on a plus de semenciers, 40 ans de savoir faire perdus, on a plus d'usine d'azote.
Pour monter une extension de son silo, il lui a fallu 2 mois, je pense qu'il ne serra pas prêt pour la moisson.
Le transport des grains en train est quasi infaisable et coûte 10 % plus cher que la route.
Si çà ne vous rappelle pas des évènements vieux de 70 ans, c'est dommage. A cette époque, c'était le charbon et l'acier, aujourd'hui c'est le blé et des productions agricoles.
Pour cela, il faut des relais, des appuis en France.
C'est l'Allemagne qui est en train de pendre la main sur la production agricole.
Mon directeur de coop reviens du Nord de ce pays. Ils ont des molécules qui leurs ont permis de faire un bon de productivité de 30 %.
Chez nous, on a plus de semenciers, 40 ans de savoir faire perdus, on a plus d'usine d'azote.
Pour monter une extension de son silo, il lui a fallu 2 mois, je pense qu'il ne serra pas prêt pour la moisson.
Le transport des grains en train est quasi infaisable et coûte 10 % plus cher que la route.
Si çà ne vous rappelle pas des évènements vieux de 70 ans, c'est dommage. A cette époque, c'était le charbon et l'acier, aujourd'hui c'est le blé et des productions agricoles.
Pour cela, il faut des relais, des appuis en France.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
a méditer !!!! Prix de l'information sociale à une enquête sur
le syndicalisme agricole AFP | 05.07.10 | 15h40
L'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale) décerne lundi soir son prix annuel à
une enquête sur les fractures ouvertes au sein de la FNSEA, principal syndicat agricole, par la grève
du lait avec la montée d'une association contestataire. Le ministre du Travail Eric Woerth remettra
le prix à l'auteur, une élève du Celsa, pour cet article intitulé "La FNSEA au bord de l'ébullition",
dans les locaux du Centre d'analyse stratégique (CAS) à Paris, selon un communiqué de l'Ajis.
L'étudiante journaliste, Rozenn Le Saint, montre comment l'essor, en pleine "grève du lait" fin
2009, de l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) bouscule la FNSEA, la très
puissante organisation patronale historique du monde agricole français. L'enquête de cette élève du
Centre d'Etudes Littéraires et Scientifiques Appliquées, qui montre la perte d'adhérents et la crise de
représentativité de la FNSEA, pose aussi la question de la capacité des syndicats d'employeurs à
défendre les intérêts de tous leurs adhérents.
L’article du Prix 2010
La FNSEA au bord de l’ébullition
La grève du lait et ses torrents blancs déversés dans les champs a déclenché la guerre entre
l’Association des producteurs de lait indépendants et la FNSEA. Accusée de se faire du beurre sur
le dos des producteurs, la Fédération perd des adhérents et traverse une crise de représentativité.
Enquête sur une lutte ouverte entre une simple association et le principal syndicat agricole
français.
Les cheveux longs blonds, la barbe mal taillée, des petites lunettes rondes sur le nez, une langue
bien pendue et le sens de la formule ponctuée d’un fort accent du Sud. Pascal Massol, à la tête de
l’Association des producteurs de lait indépendants (Apli), est en quelque sorte l’opposé du président
de la FNSEA. Le leader charismatique de l’Apli, producteur de lait dans l’Aveyron, ne s’embarrasse
pas du protocole. Il monte à la capitale vêtu comme dans son exploitation, contrairement à Jean-
Michel Lemétayer, plus souvent en costard cravate à Paris qu’en bottes, dans sa ferme bretonne.
Créée en décembre 2008, l’Apli compte aujourd’hui près de 8000 adhérents. Même si un producteur
de lait sur dix en France en fait partie, l’association est exclue de la table des négociations officielle,
où seuls les syndicats représentatifs siègent. Mais depuis que l’Apli a déclenché la grève du lait,
Pascal Massol est régulièrement reçu par le cabinet du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire,
ou à la Commission européenne. Un lobbying qui l’oblige à faire le voyage jusqu’à Paris ou
Bruxelles « au moins une fois par semaine. »
Cette fois, s’il est monté à Paris, c’est pour retrouver les leaders régionaux de l’Apli. À deux
semaines du salon de l’Agriculture, les militants peaufinent leur plan pour perturber la fête de
l’agriculture annuelle. Leur QG improvisé, un hôtel, près de la gare de l’Est. À l’issue de la réunion,
une date est choisie : le lundi 1er mars. Ce jour-là, le salon ne se résumera pas à des visites de
politiques, des tapes sur le derrière des vaches et des dégustations.
Jean-Michel Lemétayer séquestré
Au salon, tous les syndicats agricoles ont leur stand, l’Apli, non. Mais comme lors des négociations
avec le ministère, elle n’est jamais bien loin. Le jour J arrive : l’association réussit à rassembler près
de 2000 agriculteurs pour former une marche funèbre. La troupe suit un cercueil, symbole des
producteurs de lait. Elle siffle abondamment la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants
Agricoles (FNSEA) en passant devant son emplacement.
En tête du cortège, Sophie Poux. L’agricultrice a connu son heure de gloire lors de l’émission
« Paroles de Français », sur TF1, le 25 janvier dernier. Celle qui avait alerté Nicolas Sarkozy sur la
détresse des producteurs de lait est en fait la porte-parole de l’Apli du Tarn-et-Garonne. Elle produit
à perte et est « obligée d’emprunter pour pouvoir vivre » depuis qu’en juin 2009, le gouvernement
et la FNSEA ont fixé un prix du lait acheté au producteur à 0,27 €, quand il lui coûte 0,30 € à
produire.
Pour une fois, la manifestation de l’Apli n’a pas eu le retentissement médiatique espéré. La marche
funèbre est éclipsée par la tempête Xynthia, qui s’est abattue sur la Vendée la veille. Mais dans le
milieu agricole, le rassemblement de cette masse de producteurs de lait fait bouillir les proches de
Jean-Michel Lemétayer, agacés par les actions à répétition de Pascal Massol. Entre ces deux-là, les
relations sont détestables, depuis que des agriculteurs de l’Apli ont séquestré le président de la
FNSEA lors de l’ouverture du salon agricole rennais, en pleine grève du lait, le 15 septembre 2009.
Ce même jour, plusieurs agriculteurs avaient brûlé leur carte de la FNSEA, face à son refus de
soutenir le mouvement.
L’Apli accuse
Dans les coulisses des négociations, à la télévision, au salon de l’Agriculture… L’Apli est partout,
et elle dérange. Alors que la FNSEA dénonce les grandes surfaces qui asphyxieraient les
producteurs avec leurs marges surréalistes, l’Apli, elle, charge les transformateurs. Ce sont des
industriels privés ou des coopératives d’agriculteurs, comme Entremont ou Sodiaal, qui s’occupent
de mettre le lait en brique en usine, d’en faire du beurre ou des yaourts. Pour dénoncer l’abus des
transformateurs, l’Apli s’appuie sur les chiffres du ministère de l’Agriculture : depuis 2005, la
marge du distributeur a baissé, alors que celle du transformateur est montée en flèche. En 2009, sur
une brique de lait, la grande distribution touchait 18 % du prix payé par le consommateur, le
producteur même pas un tiers, et le transformateur, près de la moitié.
« Sur le beurre, les transformateurs se gardent plus de la moitié de la marge et sur les yaourts, 40%.
C’est inacceptable, s’énerve Pascal Massol. Personne ne s’est jamais occupé des transformateurs,
parce que parmi eux, il y a les industriels privés, mais aussi des coopératives laitières. Comme elles
font partie de la Fédération Nationale des Coopératives Laitières (FNCL), antenne de la FNSEA, il
n’y a aucune séparation des pouvoirs, et on laisse faire. » De quoi dégoûter nombre de producteurs
de la Fédération, en cette période de vaches maigres. Depuis la grève du lait, la FNSEA perd des
adhérents. Pas question de l’ébruiter, alors au niveau national, on tait les chiffres. Même réflexe à
l’échelle locale, sauf dans deux Fédérations Départementales des Syndicats d’Exploitants Agricoles
(FDSEA) de Bretagne, première région productrice de lait en France.
« Sur 1400 producteurs de lait adhérents, 200 ont jeté leur production, contre l’avis du syndicat. On
en a viré deux parce qu’ils utilisaient leur bannière de la FNSEA pour aller renforcer l’Apli pendant
la grève du lait, admet Michel Denon, directeur de la FDSEA du Morbihan. En tout, une quinzaine
de producteurs morbihannais nous ont quittés pour l’Apli. » Dans le Finistère, la baisse du nombre
d’adhérents en 2010 s’élève à 6 %. « La grève du lait a joué, annonce Anne-Sophie Herry, de la
FDSEA. Des producteurs de lait ont refusé de verser leur cotisation, de 350 € par an en moyenne.
Ils disent vouloir nous sanctionner, mais ils adhèreront à nouveau l’an prochain. Ils n’auront pas le
choix, s’ils ont besoin d’aide juridique, par exemple. »
C’est justement ces « services » rendus par la FNSEA, qui avaient poussé Francis Prigent,
producteur de lait dans les Côtes-d’Armor, à adhérer en 2008 : « La FNSEA est bien implantée au
niveau des commissions d’installations. Mon fils s’est établi en 2004 et ça n’a pas été facile, parce
qu’il n’était pas adhérent. Quand on n’est pas avec eux, on est contre eux. » Pendant la grève du
lait, Francis Prigent s’est senti abandonné par la FNSEA, et a fini par quitter la Fédération pour
l’Apli.
Jacques Foulier, 38 ans, a également « rendu le tablier » cette année. Ce producteur de lait était
pourtant président cantonal de la FDSEA de Massiac, dans le Cantal : « La Fédération nous a laissé
crever à petit feu… Je préfère mourir debout avec l’Apli. La semaine dernière, un producteur de
mon département s’est pendu. C’est la misère qui pousse à bout. » La soeur de Jacques Foulier,
Christiane Lambert, elle, est toujours vice-présidente de la FNSEA… De quoi animer les repas de
famille.
Pascal Massol ovationné
Pour ces déçus de la Fédération, seule l’Apli a les épaules pour porter leurs revendications. Reste
qu’une simple association n’a pas le bras aussi long que les syndicats, implantés dans le paysage
agricole depuis des lustres. Reste aussi que la représentativité, voire la légitimité, d’une association
à défendre les droits de travailleurs n’est pas si évidente. Pascal Massol n’y voit aucun problème :
« La presse, les renseignements généraux, le ministère… Tout le monde nous a appelés pour savoir
quelles actions on avait prévues à Paris pour le salon. Après on nous dit que nous ne sommes pas
représentatifs. Il faudrait savoir ! A partir du moment où on pèse sur le terrain, on écoute nos
revendications, c’est ça qui compte. »
Entre association et syndicat, la limite reste floue. Pour preuve, le lapsus de la vice-présidente de la
FNSEA elle-même, Christiane Lambert. « Le syndicat, euh… l’association des producteurs de lait
indépendants a seulement pour but de déstabiliser la Fédération, se plaint-elle, la diction tremblante,
le ton irrité, dès que le thème de la crise du lait est abordé. L’Apli dit qu’elle n’est pas un syndicat,
mais elle est totalement affiliée à la Coordination rurale (CR). Pascal Massol était numéro cinq sur
la liste de ce syndicat aux dernières élections de chambre, en 2007. » Le leader de l’Apli se justifie :
« Je n’ai jamais adhéré à un syndicat. Si je me suis mis sur la liste de la CR, c’était simplement pour
faire un contrepoids à la FNSEA. L’Apli ne deviendra pas un syndicat. La priorité, c’est de défendre
une production, pas un appareil. »
Pourtant, impossible de nier la proximité entre l’Apli et la Coordination rurale. Lors du dernier
congrès annuel de la CR, en décembre dernier, Pascal Massol est ovationné. « La star de la soirée,
c’était lui, reconnaît Jean Jacquez, animateur de la CR. L’Apli a réussi à contourner le système de
négociation entre syndicat et ministère. Il n’empêche qu’aux prochaines élections de chambre, il
faudra bien que les partisans de l’Apli se rabattent sur un syndicat. Nous avons de grandes chances
de gagner en représentativité. »
La Coordination rurale et l’Apli font partie du même mouvement, l’European Milk Board, qui a
appelé à la grève du lait à l’échelle européenne. L’Apli a su s’adapter à l’Europe quand le
syndicalisme agricole français est resté coincé à l’échelon national. C’est pourtant au niveau
européen que sont prises les décisions. D’ailleurs, le 26 mars, la Commission européenne a prévu
des mesures pour le secteur laitier, qui seront présentées en juin. Pascal Massol a participé au débat
de la commission et il estime que cela « ne réglera rien. Les producteurs devront signer directement
des accords avec les transformateurs industriels. On n’a déjà pas les moyens de vivre, alors
comment pourrait-on se payer un avocat d’affaire ? Le rapport de force est déséquilibré. Si ces
mesures sont adoptées en juin, il va y avoir le feu dans les campagnes comme il n’y a jamais eu. »
Rozenn Le Saint (CELSA)
le syndicalisme agricole AFP | 05.07.10 | 15h40
L'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale) décerne lundi soir son prix annuel à
une enquête sur les fractures ouvertes au sein de la FNSEA, principal syndicat agricole, par la grève
du lait avec la montée d'une association contestataire. Le ministre du Travail Eric Woerth remettra
le prix à l'auteur, une élève du Celsa, pour cet article intitulé "La FNSEA au bord de l'ébullition",
dans les locaux du Centre d'analyse stratégique (CAS) à Paris, selon un communiqué de l'Ajis.
L'étudiante journaliste, Rozenn Le Saint, montre comment l'essor, en pleine "grève du lait" fin
2009, de l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) bouscule la FNSEA, la très
puissante organisation patronale historique du monde agricole français. L'enquête de cette élève du
Centre d'Etudes Littéraires et Scientifiques Appliquées, qui montre la perte d'adhérents et la crise de
représentativité de la FNSEA, pose aussi la question de la capacité des syndicats d'employeurs à
défendre les intérêts de tous leurs adhérents.
L’article du Prix 2010
La FNSEA au bord de l’ébullition
La grève du lait et ses torrents blancs déversés dans les champs a déclenché la guerre entre
l’Association des producteurs de lait indépendants et la FNSEA. Accusée de se faire du beurre sur
le dos des producteurs, la Fédération perd des adhérents et traverse une crise de représentativité.
Enquête sur une lutte ouverte entre une simple association et le principal syndicat agricole
français.
Les cheveux longs blonds, la barbe mal taillée, des petites lunettes rondes sur le nez, une langue
bien pendue et le sens de la formule ponctuée d’un fort accent du Sud. Pascal Massol, à la tête de
l’Association des producteurs de lait indépendants (Apli), est en quelque sorte l’opposé du président
de la FNSEA. Le leader charismatique de l’Apli, producteur de lait dans l’Aveyron, ne s’embarrasse
pas du protocole. Il monte à la capitale vêtu comme dans son exploitation, contrairement à Jean-
Michel Lemétayer, plus souvent en costard cravate à Paris qu’en bottes, dans sa ferme bretonne.
Créée en décembre 2008, l’Apli compte aujourd’hui près de 8000 adhérents. Même si un producteur
de lait sur dix en France en fait partie, l’association est exclue de la table des négociations officielle,
où seuls les syndicats représentatifs siègent. Mais depuis que l’Apli a déclenché la grève du lait,
Pascal Massol est régulièrement reçu par le cabinet du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire,
ou à la Commission européenne. Un lobbying qui l’oblige à faire le voyage jusqu’à Paris ou
Bruxelles « au moins une fois par semaine. »
Cette fois, s’il est monté à Paris, c’est pour retrouver les leaders régionaux de l’Apli. À deux
semaines du salon de l’Agriculture, les militants peaufinent leur plan pour perturber la fête de
l’agriculture annuelle. Leur QG improvisé, un hôtel, près de la gare de l’Est. À l’issue de la réunion,
une date est choisie : le lundi 1er mars. Ce jour-là, le salon ne se résumera pas à des visites de
politiques, des tapes sur le derrière des vaches et des dégustations.
Jean-Michel Lemétayer séquestré
Au salon, tous les syndicats agricoles ont leur stand, l’Apli, non. Mais comme lors des négociations
avec le ministère, elle n’est jamais bien loin. Le jour J arrive : l’association réussit à rassembler près
de 2000 agriculteurs pour former une marche funèbre. La troupe suit un cercueil, symbole des
producteurs de lait. Elle siffle abondamment la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants
Agricoles (FNSEA) en passant devant son emplacement.
En tête du cortège, Sophie Poux. L’agricultrice a connu son heure de gloire lors de l’émission
« Paroles de Français », sur TF1, le 25 janvier dernier. Celle qui avait alerté Nicolas Sarkozy sur la
détresse des producteurs de lait est en fait la porte-parole de l’Apli du Tarn-et-Garonne. Elle produit
à perte et est « obligée d’emprunter pour pouvoir vivre » depuis qu’en juin 2009, le gouvernement
et la FNSEA ont fixé un prix du lait acheté au producteur à 0,27 €, quand il lui coûte 0,30 € à
produire.
Pour une fois, la manifestation de l’Apli n’a pas eu le retentissement médiatique espéré. La marche
funèbre est éclipsée par la tempête Xynthia, qui s’est abattue sur la Vendée la veille. Mais dans le
milieu agricole, le rassemblement de cette masse de producteurs de lait fait bouillir les proches de
Jean-Michel Lemétayer, agacés par les actions à répétition de Pascal Massol. Entre ces deux-là, les
relations sont détestables, depuis que des agriculteurs de l’Apli ont séquestré le président de la
FNSEA lors de l’ouverture du salon agricole rennais, en pleine grève du lait, le 15 septembre 2009.
Ce même jour, plusieurs agriculteurs avaient brûlé leur carte de la FNSEA, face à son refus de
soutenir le mouvement.
L’Apli accuse
Dans les coulisses des négociations, à la télévision, au salon de l’Agriculture… L’Apli est partout,
et elle dérange. Alors que la FNSEA dénonce les grandes surfaces qui asphyxieraient les
producteurs avec leurs marges surréalistes, l’Apli, elle, charge les transformateurs. Ce sont des
industriels privés ou des coopératives d’agriculteurs, comme Entremont ou Sodiaal, qui s’occupent
de mettre le lait en brique en usine, d’en faire du beurre ou des yaourts. Pour dénoncer l’abus des
transformateurs, l’Apli s’appuie sur les chiffres du ministère de l’Agriculture : depuis 2005, la
marge du distributeur a baissé, alors que celle du transformateur est montée en flèche. En 2009, sur
une brique de lait, la grande distribution touchait 18 % du prix payé par le consommateur, le
producteur même pas un tiers, et le transformateur, près de la moitié.
« Sur le beurre, les transformateurs se gardent plus de la moitié de la marge et sur les yaourts, 40%.
C’est inacceptable, s’énerve Pascal Massol. Personne ne s’est jamais occupé des transformateurs,
parce que parmi eux, il y a les industriels privés, mais aussi des coopératives laitières. Comme elles
font partie de la Fédération Nationale des Coopératives Laitières (FNCL), antenne de la FNSEA, il
n’y a aucune séparation des pouvoirs, et on laisse faire. » De quoi dégoûter nombre de producteurs
de la Fédération, en cette période de vaches maigres. Depuis la grève du lait, la FNSEA perd des
adhérents. Pas question de l’ébruiter, alors au niveau national, on tait les chiffres. Même réflexe à
l’échelle locale, sauf dans deux Fédérations Départementales des Syndicats d’Exploitants Agricoles
(FDSEA) de Bretagne, première région productrice de lait en France.
« Sur 1400 producteurs de lait adhérents, 200 ont jeté leur production, contre l’avis du syndicat. On
en a viré deux parce qu’ils utilisaient leur bannière de la FNSEA pour aller renforcer l’Apli pendant
la grève du lait, admet Michel Denon, directeur de la FDSEA du Morbihan. En tout, une quinzaine
de producteurs morbihannais nous ont quittés pour l’Apli. » Dans le Finistère, la baisse du nombre
d’adhérents en 2010 s’élève à 6 %. « La grève du lait a joué, annonce Anne-Sophie Herry, de la
FDSEA. Des producteurs de lait ont refusé de verser leur cotisation, de 350 € par an en moyenne.
Ils disent vouloir nous sanctionner, mais ils adhèreront à nouveau l’an prochain. Ils n’auront pas le
choix, s’ils ont besoin d’aide juridique, par exemple. »
C’est justement ces « services » rendus par la FNSEA, qui avaient poussé Francis Prigent,
producteur de lait dans les Côtes-d’Armor, à adhérer en 2008 : « La FNSEA est bien implantée au
niveau des commissions d’installations. Mon fils s’est établi en 2004 et ça n’a pas été facile, parce
qu’il n’était pas adhérent. Quand on n’est pas avec eux, on est contre eux. » Pendant la grève du
lait, Francis Prigent s’est senti abandonné par la FNSEA, et a fini par quitter la Fédération pour
l’Apli.
Jacques Foulier, 38 ans, a également « rendu le tablier » cette année. Ce producteur de lait était
pourtant président cantonal de la FDSEA de Massiac, dans le Cantal : « La Fédération nous a laissé
crever à petit feu… Je préfère mourir debout avec l’Apli. La semaine dernière, un producteur de
mon département s’est pendu. C’est la misère qui pousse à bout. » La soeur de Jacques Foulier,
Christiane Lambert, elle, est toujours vice-présidente de la FNSEA… De quoi animer les repas de
famille.
Pascal Massol ovationné
Pour ces déçus de la Fédération, seule l’Apli a les épaules pour porter leurs revendications. Reste
qu’une simple association n’a pas le bras aussi long que les syndicats, implantés dans le paysage
agricole depuis des lustres. Reste aussi que la représentativité, voire la légitimité, d’une association
à défendre les droits de travailleurs n’est pas si évidente. Pascal Massol n’y voit aucun problème :
« La presse, les renseignements généraux, le ministère… Tout le monde nous a appelés pour savoir
quelles actions on avait prévues à Paris pour le salon. Après on nous dit que nous ne sommes pas
représentatifs. Il faudrait savoir ! A partir du moment où on pèse sur le terrain, on écoute nos
revendications, c’est ça qui compte. »
Entre association et syndicat, la limite reste floue. Pour preuve, le lapsus de la vice-présidente de la
FNSEA elle-même, Christiane Lambert. « Le syndicat, euh… l’association des producteurs de lait
indépendants a seulement pour but de déstabiliser la Fédération, se plaint-elle, la diction tremblante,
le ton irrité, dès que le thème de la crise du lait est abordé. L’Apli dit qu’elle n’est pas un syndicat,
mais elle est totalement affiliée à la Coordination rurale (CR). Pascal Massol était numéro cinq sur
la liste de ce syndicat aux dernières élections de chambre, en 2007. » Le leader de l’Apli se justifie :
« Je n’ai jamais adhéré à un syndicat. Si je me suis mis sur la liste de la CR, c’était simplement pour
faire un contrepoids à la FNSEA. L’Apli ne deviendra pas un syndicat. La priorité, c’est de défendre
une production, pas un appareil. »
Pourtant, impossible de nier la proximité entre l’Apli et la Coordination rurale. Lors du dernier
congrès annuel de la CR, en décembre dernier, Pascal Massol est ovationné. « La star de la soirée,
c’était lui, reconnaît Jean Jacquez, animateur de la CR. L’Apli a réussi à contourner le système de
négociation entre syndicat et ministère. Il n’empêche qu’aux prochaines élections de chambre, il
faudra bien que les partisans de l’Apli se rabattent sur un syndicat. Nous avons de grandes chances
de gagner en représentativité. »
La Coordination rurale et l’Apli font partie du même mouvement, l’European Milk Board, qui a
appelé à la grève du lait à l’échelle européenne. L’Apli a su s’adapter à l’Europe quand le
syndicalisme agricole français est resté coincé à l’échelon national. C’est pourtant au niveau
européen que sont prises les décisions. D’ailleurs, le 26 mars, la Commission européenne a prévu
des mesures pour le secteur laitier, qui seront présentées en juin. Pascal Massol a participé au débat
de la commission et il estime que cela « ne réglera rien. Les producteurs devront signer directement
des accords avec les transformateurs industriels. On n’a déjà pas les moyens de vivre, alors
comment pourrait-on se payer un avocat d’affaire ? Le rapport de force est déséquilibré. Si ces
mesures sont adoptées en juin, il va y avoir le feu dans les campagnes comme il n’y a jamais eu. »
Rozenn Le Saint (CELSA)
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Re: Six éleveurs de l'Apli interdits de salon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Lem%C3%A9tayer[/quote[/url]]GL a écrit:Adhérent à la fédé quand on est laitier, il faut aimer çà.
[url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Lem%C3%A9tayer
euhhh je pense que quand en est céréalier c'est pareil !!!!!
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