COVID 19

Poursuite de l'activité dans les élevages de poulet malgré le covid 19 -  ce jeudi 9 avril à 19H sur 7 à 8


Jean Michel CHOQUET, éleveur de poulet en Bretagne, a été interviewé ce jour par des journalistes de TF1.

L’idée est de mettre en valeur les filières qui poursuivent leur activité.

Je vous invite à regarder le reportage qui passera jeudi 9 avril à 19 heures dans le cadre de l’émission 7 à 8.

Les plannings de mises en places sont qu'en même un peu chamboulés , c'est pas qu'on ne veut pas travailler , mais si les vides s'allongent ...

laproduction de pintade,caille,canard sont les plus pénalisées, de meme que les labels.

Chez nous grosse demande en pintade. Mon frère travaill avec des gars qui font de la vente directe, ils n'arrivent pas a fournir en pintade et n'arrive pas a en trouver prêtes a tuer. Rien que cette semaine, il aurait vendu 2 fois ce qu'il a

Grosse demande en poulet premier prix. J'ai 5 jours de vide sanitaire. Ils partent vendredi soir et les poussins arrivent jeudi midi :O
Quand les importations se cassent la gueule, la production locale se porte mieux :)

korben974 a écrit:Grosse demande en poulet premier prix. J'ai 5 jours de vide sanitaire. Ils partent vendredi soir et les poussins arrivent jeudi midi :O
Quand les importations se cassent la gueule, la production locale se porte mieux :)

Faut que ça continue comme ça !

Nous en BIO on est mal aussi,  si les gens n'ont plus de sous !   Les patates  Frites Usine conventionnel  sont passé de 150 à 30 euros tonnes X  40/50 T/ha ca cause. 20 ha de libre = + ou - 100.000 euros d'envoller.

je n'ai pas vu l’émission, je vais essayer de la regarder en replai.
Même si les bâtiments se remplissent vite par des vides très court, il faudra faire le bilan financier après car j'ai un collègue qui m’a appelé hier, une partie de ses mâles vont être abattu en même temps que les femelles, en tonnage final ça va pas faire la même chose pour le même travail. Car faire du 35 jours sans se préoccuper de la podo et démarrer un lot pour faire du lourd avec les contraintes que l'on connait pour les abattre à 36 jours. Là je pense que le la rentabilité va être limite.
Après je veux bien serrer les fesses comme on dit pour passer la crise, mais faudra aussi que la filière respecte ses éleveurs car les charges de nettoyage, de paillage, de mise en place, le prix du poussin sexé, de chauffage, eux ils ne vont pas diminuer par un claquement de doigt. Une chance encore il fait beau on peut faire des économies de chauffage.
Autre problèmes et non des moindres est le personnelle qui intervient. Car si pour le moment les équipes sont toujours à pied d’œuvre, il ne faudra pas qu'il soit eux aussi malade car là on n'est très mal. Ici il n'y a plus que des roumains, bosseur et motivé, demain si ceux-ci sont indisponible ou malade, ce n'est pas avec les chômeurs français que l'on va aller loin ! Alors si demain on doit en plus aller les un chez les autres là nuit, on fera 2 journées en une, je pense que l’enthousiasme des vides court va vite partir !!!!!!!!!! Après je sais qu’il faut faire le dos rond et des efforts, mais pas que les éleveurs, là on vend à la GMS qui nous met la pression toute l’année pour des prix bas pour ne pas dire ridicule, à eux aussi de payer dignement !

100 % d'accord avec toi... LE CAM.. :-)

faire des lots de 36 jours avec des charges de 46 jours... on vas couler les éleveurs..

les vides sanitaires sont de l'ordre de 4 semaines... et les frigos sont pleins.. donc ces vides... vont durée comme cela un bon moment.. j'en ai bien peur..


concernant l'emission tv.. le reportage n'a pas eu lieu hier a 19h00... on pense .. plutot ce jour.. a 19h00

courage a toi..

Salut David.
Tu parles de 4 semaines de vide et là je suis surpris car je connais 2 éleveurs ici qui sont plutôt sur 15 jours, (des 1000 m², mais leur mise en place était peut-être déjà programmé avant) on ne fait plus de sexé, du tout-venant car le marché de la GMS est là et non sur du lourd. Que les frigos soit plein, il n'y a rien de surprenant, le marché du lourd est pratiquement existant et la production était déjà bien engagé pour ces lots déjà trop lourd pour partir en poulet entier. Là il y a encore un autre problème, c'est la possibilité d'adaptation des usines, comment vendre ces poulets découpés avec en plus des portions qui ne corresponde pas au standard à la GMS sans unités d’emballage???? Heureusement pour nous le groupe est fort de plusieurs usines qui vont quand même bien nous dépanner, car si on n'avait dans le groupe eu que mur et kerana pour abattre nos poulets là je pense que les vides risquaient d'être très longs. Moi je reste persuadé, mais je ne suis pas devins, et je peux avoir tort, que bien au contraire les vides ne vont à terme pas s’allongés si nos usines sont capable de s'adapter. La viande blanche reste une viande peu chère et les enfants mangent à la maison tous les jours, et quand ils mangeaient à la cantine, là les poulets étaient importés à plus de 80%. Certes nous, nous étions sur un marché bien spécifique et c'est bien plus compliqué pour nous si les autres usines ne peuvent pas absorber notre production.
Déjà si nous restons en bonne santé, on pourra déjà dire que l'on a évité le pire!
Fais attention à toi, protège toi, il y a peu de cas par chez nous, mais Marie-Paule me fais bien comprendre qu'il y en a dans le secteur.
Bon courage à toi et à tous ceux qui me liront.