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Economie, General, Société le 23 août 2010 | 23/08/2010 –
Troisième syndicat agricole au niveau national – après la FNSEA et la Confédération paysanne –, la Coordination rurale tient ce lundi à Rouffach (Haut-Rhin) l’assemblée générale constitutive de sa nouvelle section départementale.
Créée en 1994 et composée d’agriculteurs bénévoles, la Coordination rurale, indépendante de toute organisation économique ou politique, défend la pluralité de la représentation syndicale agricole en France, la préférence communautaire, des revenus décents pour les agriculteurs et tout particulièrement « l’exception agriculturelle » destinée à lutter, « pour des raisons vitales, culturelles, économiques et sociales », contre la soumission de l’agriculture au libre-marché. Ainsi que l’expliquait Jacques Laigneau, président-fondateur du syndicat, dans l’une de ses allocutions, « nous avons demandé une « exception agriculturelle« à l’Organisation mondiale du commerce car les artistes avaient obtenu une exception culturelle. Chez nous en France, comme dans la plupart des pays, culture et agriculture sont intimement liées : on cultive aussi bien la terre que l’esprit ».
La création de la Coordination rurale Haut-Rhin vient renforcer la jeune présence du syndicat en Alsace. La section du Bas-Rhin, présidée par Raymond Durr, chef d’exploitation bio, a présenté pour la première fois en 2007 des candidats à l’élection de la chambre d’agriculture. L’Association des producteurs de lait indépendants (Apli), proche de la Coordination rurale et qui milite pour que « le prix du lait soit basé sur les coûts de production et non sur un prix défini par le marché et les industriels », s’est également implantée dans la région en mai 2010.
Dans un communiqué en date du 19 avril 2010, la Coordination rurale avait dénoncé « le déni de démocratie » de la FDSEA du Haut-Rhin et ses propos relayés par l’hebdomadaire Le Paysan du Haut-Rhin : « N’en déplaise à certains, y affirmait la fédération, mais une politique se définit par la FDSEA et les JA [Jeunes Agriculteurs], il n’y aura pas de ménage à trois » (sic !). La Coordination rurale avait regretté : « Donc pas de place pour le débat, ni pour des idées ou un syndicat autres que le tandem FDSEA-JA. Belle leçon de démocratie ! Mais surtout, bel aveu de cogestion dans le fonctionnement avec le pouvoir »… avant d’annoncer sa prochaine implantation dans le département.
Troisième syndicat agricole au niveau national – après la FNSEA et la Confédération paysanne –, la Coordination rurale tient ce lundi à Rouffach (Haut-Rhin) l’assemblée générale constitutive de sa nouvelle section départementale.
Créée en 1994 et composée d’agriculteurs bénévoles, la Coordination rurale, indépendante de toute organisation économique ou politique, défend la pluralité de la représentation syndicale agricole en France, la préférence communautaire, des revenus décents pour les agriculteurs et tout particulièrement « l’exception agriculturelle » destinée à lutter, « pour des raisons vitales, culturelles, économiques et sociales », contre la soumission de l’agriculture au libre-marché. Ainsi que l’expliquait Jacques Laigneau, président-fondateur du syndicat, dans l’une de ses allocutions, « nous avons demandé une « exception agriculturelle« à l’Organisation mondiale du commerce car les artistes avaient obtenu une exception culturelle. Chez nous en France, comme dans la plupart des pays, culture et agriculture sont intimement liées : on cultive aussi bien la terre que l’esprit ».
La création de la Coordination rurale Haut-Rhin vient renforcer la jeune présence du syndicat en Alsace. La section du Bas-Rhin, présidée par Raymond Durr, chef d’exploitation bio, a présenté pour la première fois en 2007 des candidats à l’élection de la chambre d’agriculture. L’Association des producteurs de lait indépendants (Apli), proche de la Coordination rurale et qui milite pour que « le prix du lait soit basé sur les coûts de production et non sur un prix défini par le marché et les industriels », s’est également implantée dans la région en mai 2010.
Dans un communiqué en date du 19 avril 2010, la Coordination rurale avait dénoncé « le déni de démocratie » de la FDSEA du Haut-Rhin et ses propos relayés par l’hebdomadaire Le Paysan du Haut-Rhin : « N’en déplaise à certains, y affirmait la fédération, mais une politique se définit par la FDSEA et les JA [Jeunes Agriculteurs], il n’y aura pas de ménage à trois » (sic !). La Coordination rurale avait regretté : « Donc pas de place pour le débat, ni pour des idées ou un syndicat autres que le tandem FDSEA-JA. Belle leçon de démocratie ! Mais surtout, bel aveu de cogestion dans le fonctionnement avec le pouvoir »… avant d’annoncer sa prochaine implantation dans le département.
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