ils l ont fait .....

pratique les decrets en douce :

http://www.coordinationrurale.fr/la-contractualisation-obligatoire-en-guise-detrennes.html

hé oui hier visite du conseiller de le PME lavalloise et effectivement deux solutions s'offrent a nous:
-signer le contrat de la laiterie qu'ils sont entrain de nous preparer(a voir leurs conditions!!)
-rejoindre un groupement (mais pas encore de proposition sérieuse sur l'avenir de notre lait)

tine2 a écrit:hé oui hier visite du conseiller de le PME lavalloise et effectivement deux solutions s'offrent a nous:
-signer le contrat de la laiterie qu'ils sont entrain de nous preparer(a voir leurs conditions!!)
-rejoindre un groupement (mais pas encore de proposition sérieuse sur l'avenir de notre lait)

ça sent l'intégration
modèle à la soviet sans les po_pofs

http://www.lafranceagricole.fr/Print/actualite-agricole/syndicalisme-la-fnsea-veut-accompagner-les-producteurs-vers-la-contractualisation-video-36920.html

ça rejoint un autre sujet

celui des animaux qu'on saigne direct ou ceux que l'on assomme avant de les abattre

on a eu le coup de massue en 2009

quelle connerie !!
ca ne peut vraiment ammuser que les marchands de papiers !!
et quand la laiterie aura disparu ,j'espére qu'il ya une ligne ou l'état assurera le paiement !!!
je n'ai jamis pu comprendre cette histoire de contrat ,ca ne peut convenir qu'a ceux qui n'en ont jamais signé !!

Sur le principe, la contractualisation peut être interessante.
Tu t'engage a vendre telle quantité de produit livre a telle date et a tel prix a un gars qui s'engage a les acheter.

Le problème c'est que la contractualisation mise en place pour le lait, c'est pour 5 ans, que tu n'est pas vraiment en position de discuter le prix qui n'est même pas indiqué en clair.

En fait le truc est completement pervers et dévoyé. la seule chose certaine c'est que t'est de la baise.

Il y a tout de même une chose a savoir c'est que le contrat, vous avez toute latitude pour le modifier, rien ne vous oblige a le signer tel quel.
D'ailleurs l'industriel est obligé de vous proposer un contrat mais pas vous de le signer.
L'obligation pour les industriels de n'acheter que du contractualisé ce n'est pas avant 2015.

Un exemple, rien ne vous interdit de stipuler que le prix ne peut être inferieur a X, que les quantités sont due depart ferme etc.

En principe c'est votre syndicat representatif qui devrait vous expliquer cela
.

En principe c'est votre syndicat representatif qui devrait vous expliquer cela

Heueueu!!!Ca existe ça??????? Tu n'aurais pas voulu dire efficace, par hasard???
Daniel

contractualisation piege à cons

l'idée au depart etait de metre en phase ,production et commercialisation!!
quand les surproductions sont arrivées car le monde agricole avait trop bien travaillé pour sauver de la disette le bon peuple ,il va falloir vendre avant d'avoir produit qu'ils nous disait!
seulement les travers sont vite arrivé !!je pourrai en ecrire un livre tant en volaille qu'en pomme de terre !!
en lait avec notre coop nous avons déja un contrat d'engagement de fourniture de production de 5 ans !!
que va nous amener de mieux la nouvelle mouture ?

le but c est ( essayer) d enrayé la speculation sur l alimentaire !!!!

daniel89 a écrit:En principe c'est votre syndicat representatif qui devrait vous expliquer cela

Heueueu!!!Ca existe ça??????? Tu n'aurais pas voulu dire efficace, par hasard???
Daniel

Representatif et efficace ce n'est pas la même chose ?

majoritaire en resumé ....

carlo s a écrit:le but c est ( essayer) d enrayé la speculation sur l alimentaire !!!!

Le but je sais pas, mais l'effet je peux te le dire, les quantités etant connues, l'industrie pourra importer des produits dans les periodes de manque pour eviter d'augmenter les prix.

oui eviter les hausses de prix !!!!!!!

pour nous ......

Le Mecreant a écrit:

Le problème c'est que la contractualisation mise en place pour le lait, c'est pour 5 ans, que tu n'est pas vraiment en position de discuter le prix qui n'est même pas indiqué en clair.


.

c'est surtout ça qui est gênant, en 5 semaines les cours d'aliments augmente, fioul augmente, edf, etc..., alors dans 5 ans quelles seront ces charges, prix indexés sur quoi, calculs à la semaine, à l'année, à la courte paille...
c'est vraiment du n'importe quoi, du vite faits pour répondre à une crise d'il y a un an, maintenant que ça va mieux ( et pas grâce à la lma ) faut vite nous mettrent des fers et nous redescendre aux rames de la galère...
d'ici quelques semaines certains devront se faire petit au salon

Le Mecreant a écrit:

carlo s a écrit:le but c est ( essayer) d enrayé la speculation sur l alimentaire !!!!

Le but je sais pas, mais l'effet je peux te le dire, les quantités etant connues, l'industrie pourra importer des produits dans les periodes de manque pour eviter d'augmenter les prix.

le but est autre, comme le mécréant je ne sais pas, mais si la France et son cortège de majo arrive à réguler le monde alors là

j'ai entendu que les fruits est légumes seraient concernés par la contractualisation , donc les patates aussi !
les industriels ce plaignent qu'ils n'ont plus assez de contrat , donc lobbyng auprès des pouvoirs publique

ac/dc59 a écrit:j'ai entendu que les fruits est légumes seraient concernés par la contractualisation , donc les patates aussi !
les industriels ce plaignent qu'ils n'ont plus assez de contrat , donc lobbyng auprès des pouvoirs publique

c' est pas la fédé qui pousse à la contractualisation ???? donc la fédé roule pour les industriels ??? ah oui , la filière !!!!

filière :
machine qui réduit les Grosses pièces en tout fin fil

machine qui tu façonne le chemin a suivre ..

dans quel sens ??

le Mercreant a écrit
D'ailleurs l'industriel est obligé de vous proposer un contrat mais pas vous de le signer.
je ne suis pas trop d'accord car si tu refuse de signer le contrat de ta laiterie celle-ci sera dans son droit de ne pas venir prendre ton lait(parole de notre responsable Lac...)
par contre tu peux peut-etre demander des modifications (a voir s'ils les acceptent )

tine2 a écrit:le Mercreant a écrit
D'ailleurs l'industriel est obligé de vous proposer un contrat mais pas vous de le signer.
je ne suis pas trop d'accord car si tu refuse de signer le contrat de ta laiterie celle-ci sera dans son droit de ne pas venir prendre ton lait(parole de notre responsable Lac...)
par contre tu peux peut-etre demander des modifications (a voir s'ils les acceptent )

logiquement un contrat est etabli par les deux parties et il s'en suit ou pas un accord signé !!
en agriculture on nous améne un torchon déja bien noirci !!y'a plus qu'a signé ou refuser

et si tu refuses on te menaces ......

tout ça avec la complicité de la fédé et du gouv

tine2 a écrit:le Mercreant a écrit
D'ailleurs l'industriel est obligé de vous proposer un contrat mais pas vous de le signer.
je ne suis pas trop d'accord car si tu refuse de signer le contrat de ta laiterie celle-ci sera dans son droit de ne pas venir prendre ton lait(parole de notre responsable Lac...)
par contre tu peux peut-etre demander des modifications (a voir s'ils les acceptent )

Pas forcement, la loi impose de proposer un contrat pas de le signer.
En fait c'est aux syndicats dans un cas comme le lait de prendre les choses en main pour defendre les eleveurs laitiers.
J'ai vu que les eleveurs peuvent aussi contractualiser avec une OP c'est peut être la bonne demarche.
Mais je suis d'accord sur un point si tu signe pas il faut assumer que la laiterie ne passe plus.
C'est bien la le piège a con. Tu en fait quoi de ton lait ?

REgroupez vous les laitiers et ne faite rien le couteau sous la gorge.

la coop ou on livre n'a que 100 adhérents ,transforme le lait et vend du mieux qu'elle peut !!aucun appro
si ca gagne ,c'est ristourne ,sinon rien !!
les contrats ne changeront strictement rien a cette modeste strategie

nous appartenons a aucun syndicat alors je ne sais pas
et pour l'instant rien ne bouge au niveau des syndicats par chez nous!! :shock:

COMMUNIQUE
Télépac : une nouvelle façon d’asservir les producteurs ?
Afin de favoriser le dépôt de dossiers de demandes d’aides PAC par internet, le Ministère de l’agriculture envisage une procédure tout simplement inadmissible : donner un mandat qui permettrait aux Organismes Stockeurs (OS) de télédéclarer au nom de l’agriculteur !

Un projet : la télédéclaration généralisée
Alors qu’en Europe 50% des déclarations ont été faites par voie électronique en 2010, en France, 41% des dossiers ont été déclarés par Télépac. Le Ministère de l'agriculture s'est fixé comme objectif d’augmenter ce taux pour atteindre 80 % en 2013 et à terme 100%.
Quelques améliorations, toujours souhaitables, ont été suggérées pour favoriser la télédéclaration, mais le choix d'une telle orientation suppose l’utilisation de moyens qui pourraient exposer certains agriculteurs à de gros risques de dépendance.
La couverture du territoire en accès à haut débit est encore imparfaite, particulièrement chez les agriculteurs isolés : ceux qui n'ont pas l'ADSL ou qui ne sont pas familiarisés à Internet, car trop récemment équipés, seront donc amenés à passer par un prestataire.

Une proposition intolérable : le mandat aux OS !
Pour atteindre son objectif, le Ministère de l'Agriculture étudie une nouvelle procédure de mandat. Les Organismes Stockeurs (OS) - coopératives et négociants – auraient la possibilité de télédéclarer au nom de l'agriculteur, en détenant même une entière délégation de signature, voire une délégation pour recevoir directement les aides des agriculteurs !
La Coordination Rurale et l'OPG s'insurgent contre l’instauration d’un tel système qui serait une atteinte à la confidentialité des exploitations agricoles et réclament une simplification radicale des déclarations.

Un outil supplémentaire pour asservir les producteurs
Les OS sont clients et fournisseurs des agriculteurs et ils entretiennent avec eux des relations commerciales. A ce titre, les informations d'assolement qu'ils pourraient obtenir, en ayant accès aux dossiers PAC, déséquilibreraient les échanges commerciaux existant entre ces deux parties et assoiraient encore plus fortement leur dépendance.
Imaginerait-on une telle démarche pour la déclaration de revenus des contribuables ?


Jeudi 07 janvier 2011 à 14 h


Contacts presse :
Bérengère Bosi – Chargée de Communication – 06 70 80 99 51
Jacques Commère –Responsable OPG - 06 74 44 02 06

A propos de la Coordination Rurale
La Coordination Rurale est le seul syndicat agricole représentatif indépendant de toute organisation économique et politique qui défend tous les agriculteurs. Ses responsables sont des bénévoles vivant de leur ferme. Présente dans 92 départements et à la tête de 2 Chambres d’agriculture, la CR se bat pour une PAC équilibrée, contrat entre agriculteurs et citoyens, les premiers garantissant la sécurité alimentaire des seconds en échange de prix rémunérateurs.


et ça continue

camito, toujours sur la breche 8)

comme tu dis , ça continue
encore une demande émanant de la profession

ils ne l'ont pas fait !!
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/lait-la-confederation-paysanne-veut-participer-a-l-elaboration-d-un-nouvel-accord-sur-les-germes-et-cellules-37041.html

Communiqué de presse
LAIT : Le Ministre a mis la charrue avant les bœufs

Par un décret publié au journal officiel du 31 décembre 2010, le Ministère a rendu obligatoire la conclusion de contrats pour toute transaction pour le lait de vache entre un producteur et un acheteur.

Contrairement à ses nombreuses communications et sous la pression des industriels, le ministre a produit dans l’urgence un décret qui ne modifie en rien la soumission des producteurs aux laiteries.

L’OPL et l’EMB auraient espéré au moins voir figurer dans ce décret l’obligation de fixation du prix du lait en fonction des coûts de production. Au-delà même de l’absence de considération des producteurs par leur Ministre, même la parole du Président de la République n’est pas respectée !

L’OPL ne peut pas accepter que les producteurs soient dans l’obligation de signer un contrat avec leur laiterie alors même que le cadre réglementaire des Organisations de Producteurs préconisées par l’Europe n’est pas définitivement adopté, pour ne pas dire retardé !

Le regroupement des producteurs de lait en organisations fortes et indépendantes est la condition sine qua non à une régulation de la production et à la négociation collective de contrats équilibrés.

L’OPL appelle donc les producteurs à ne pas signer de contrat sans qu’au préalable le cadre réglementaire des Organisations de Producteurs n’ait été discuté et finalisé.



Le 07 janvier 2011 à 15 h





Contacts : Contacts presse :
Daniel Condat, président de l’OPL : 06.07.08.62.40
Willem Smeenk, Secrétaire Général de l’OPL : 06.86.43.61.56
Nicolas Coudray, animateur OPL : 06.84.92.17.62

je vous met le communiqué de la conf:

Les contrats, remède miracle du bon docteur Bruno Le Maire au chevet de l’agriculture.



Comme dans le malade imaginaire où la cause de tous les maux est le poumon, pour le ministre le remède à tous les maux de l’agriculture est le contrat.

Les producteurs de lait vont mal? Le contrat…Les producteurs de viande bovine vont mal ? Le contrat…Les producteurs de fruits et légumes vont mal ? Le contrat…Le prix des céréales va condamner les éleveurs déjà fragilisés par des produits trop peu payés ? Le contrat…Les producteurs de porc craignent de manquer de produits pour faire « la soudure » avant la moisson ? Le contrat…Les producteurs de volailles n’arrivent pas à répercuter leurs coûts de production en aval ? Le contrat…

Qui sera sécurisé par les contrats ? Les industriels qui seront certains d’avoir des livreurs. Il n’est en revanche pas question de prix : pas de prix, pas de revenu pour les paysans. Le contrat, c’est donc la sécurité pour les acheteurs et la précarité pour les paysans.

La seule autre idée a été lancée par le Ministre : l’observatoire des prix et des marges mais la transparence s’avère illusoire puisque les premiers résultats pour la viande bovine indiquent que les marges des opérateurs n’ont rien de scandaleux, sauf pour les paysans qui ne tirent pas de revenu de leur activité.

Les seules pistes évoquées sur le moyen-terme pour sécuriser le marché des céréales sont des investissements en stockage. Mais qui va investir et prendre le risque de stocker alors que les prix sont aussi attractifs ? Une intervention publique est là, absolument nécessaire.

La Confédération paysanne propose de taxer les céréales à l’exportation pour contenir cette flambée des prix ? Pas de réponse. La Confédération paysanne pose la question des investissements massifs opérés pour les filières non-alimentaires ? Pas de réponse. La Confédération paysanne parle du devoir de protéger les citoyens et d’assurer la sécurité alimentaire si plusieurs moissons aussi catastrophiques se produisaient ? Pas de réponse.

La Confédération paysanne réaffirme que les contrats ne réguleront pas les prix des produits agricoles et qu’une intervention des pouvoirs publics est nécessaire, en particulier une protection aux frontières et la mise en place d’outils de maîtrise des volumes de production pour protéger les paysans et leur assurer un revenu.

Et dans contrat il y a "trat" trat, la li la laire....

et pendant ce temps là :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/emploi-cherche-desosseurs-a-prix-fort-11-01-2011-1170485.php

Tout les espoirs sont donc permis, il ont prevus qu'on va fermer boutique...