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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
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produire produire
Les prix des produits alimentaires ont atteint des records en décembre 2010. Cette hausse suscite des craintes quant à l'inflation, au protectionnisme et à une demande réduite de la part des économies émergentes.
Revue de presse
Soaring food prices raise new crisis fearsDocuments officiels
Commission européenne
La PAC à l'horizon 2020: Alimentation, ressources naturelles et territoire - relever les défis de l'avenirFAO
Indices des prix alimentairesLes prix des matières premières s’envolent. Selon l'indice des prix alimentaires de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le prix de gros de plusieurs produits agricoles (dont le blé, le maïs, le riz, les graines oléagineuses, les produits laitiers, le sucre et la viande) a augmenté de 32 % au cours du second semestre 2010. Les prix de décembre 2010 ont ainsi dépassé ceux de 2008, lorsque des pics des prix avaient déclenché de violentes protestations en Amérique latine, en Afrique et en Asie.
Et en raison des sécheresses et des inondations qui frappent les récoltes à travers le monde, les prévisionnistes annoncent de nouvelles augmentations des prix en 2011.
Problèmes d’approvisionnement
La Commission européenne affirme qu'une seule cause ou qu'une simple explication ne peut suffire à justifier l'augmentation des prix de l'alimentation. Selon elle, ces pics sont dus à des facteurs tels que l'accroissement de la demande mondiale, les mauvaises récoltes dans les pays exportateurs, les interdictions d'exporter et la spéculation.
Pour le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Cioloş, l'augmentation des prix de l'alimentation révélait l'importance d'une Politique agricole commune (PAC) forte, a affirmé, lundi 10 janvier, son porte-parole . Dan sa déclaration de M. Ciolos a laissé entendre que l’un des principaux objectifs des discussions sur la PAC post-2013 devrait être une « production alimentaire durable ».
« Un approvisionnement suffisant en denrées sûres dans le contexte d'une demande mondiale croissante, d'une crise économique et d'une volatilité des marchés beaucoup plus importante, est fondamental. Ce sera l'un des principaux éléments que la Commission analysera lorsqu'elle formulera ses propositions pour la future PAC, en milieu d’année », a-t-il ajouté.
Priorité du G20
Le G20, qui se réunit à Paris les 27 et 28 janvier, discutera des moyens de combattre l’augmentation des prix de l’alimentation par une coopération mondiale, dans le but d’éviter le même scénario qu’en 2008.
Les décideurs politiques craignent qu’en l’absence d’action, l’augmentation des prix de l’alimentation ne favorise l’inflation, le protectionnisme et un certain malaise. Cela pourrait alors engendrer une instabilité sociale et économique.
Le G20 appréhende également que l’augmentation des prix de l’alimentation ne retarde le redressement de la situation financière. Un déclin de la demande des consommateurs dans les économies émergentes en pleine croissance, qui constituent le moteur de la reprise économique mondiale, pourrait en effet compromettre la reprise.
M. Cioloş a favorablement accueilli la décision de la présidence française du G20 de mettre le thème de la volatilité des prix à l’ordre du jour du sommet. Le commissaire a l’intension de participer activement à ces discussions.
Émeutes au Maghreb
La publication des nouveaux chiffres de l’ONU coïncide avec la décision de jeunes Algériens de descendre dans la rue la semaine dernière, pour protester contre le chômage et l’inflation. Les émeutes ont commencé mercredi, déclenchées par une nette envolée des prix des denrées de bases comme le lait, le sucre et la farine.
La situation serait revenue à la normale dimanche 9 janvier, après une promesse du gouvernement de suspendre les taxes douanières et la taxe sur la valeur ajoutée sur les importations de sucre et d’huile de cuisson pour réduire le prix des denrées alimentaires de base.
Une vague de protestation sans précédent a également lieu en Tunisie, entraînée par les prix élevés de l’alimentation et le chômage.
POSITIONS
L'Association européenne pour la protection des cultures (ECPA) a souligné qu'en tant que plus grand importateur mondial de produits alimentaires, l'Europe jouit d'une énorme influence sur les prix de l'alimentation ainsi que sur la distribution à l'échelle mondiale. Elle précise également que sa dépendance face aux importations rend l'Europe très vulnérable aux flambées des prix. Le directeur général de l'ECPA, Friedhelm Schmider, a précisé que l'UE « devrait compter sur ses propres politiques, réglementations et encouragements pour protéger les Européens des prix élevés des produits alimentaires. La clé sera de promouvoir une agriculture productive et efficace ici en Europe et de réduire la dépendance face aux importations pour les cultures qui peuvent être réalisées ici. C'est ça la vraie sécurité alimentaire ».
Pour le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, préférer des marchés libres aux politiques protectionnistes est la solution pour lutter contre la volatilité des prix des denrées alimentaires et le G20 devrait prendre des mesures pour mettre la priorité sur l'approvisionnement de produits alimentaires pour les populations pauvres. Dans un article d'opinion pour le Financial Times où il demande aux dirigeants du G20 de placer l'accès aux denrées alimentaires à la tête de leurs priorités, M. Zoellick a expliqué que « la solution pour lutter contre la volatilité des prix n'est pas de poursuivre ou de bloquer les marchés, mais plutôt de mieux les utiliser ».
« En ce qui concerne les exportations, la France et nous agriculteurs, nous avons un rôle déterminant et une responsabilité vis‐à‐vis de nos voisins du sud de la Méditerranée ‐Algérie, Maroc, Tunisie et Egypte... ‐ qui ont besoin de trouver en nous des partenaires réguliers et fiables. Les évènements actuels en sont l’illustration », a affirmé le président de l'Association des producteurs de blé (Orama), Philippe Pinta, mardi 11 janvier.
« Il n’y a qu’une seule réponse à cet enjeu qui touche à la sécurité de l’alimentation : il faut produire . Produire des grains, produire du blé, plus de blé. Nous devons parallèlement constituer des stocks physiques plus importants et pour cela lancer en France un « plan silos » pour disposer des capacités de stockage nécessaires», a-t-il ajouté.
c'est pas nouveau comme conclusion, mais il fallait le redire
mais bon , la régulation semble nécéssaire si on ne veut pas connaitre à nouveau des prix bas
Revue de presse
Soaring food prices raise new crisis fearsDocuments officiels
Commission européenne
La PAC à l'horizon 2020: Alimentation, ressources naturelles et territoire - relever les défis de l'avenirFAO
Indices des prix alimentairesLes prix des matières premières s’envolent. Selon l'indice des prix alimentaires de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le prix de gros de plusieurs produits agricoles (dont le blé, le maïs, le riz, les graines oléagineuses, les produits laitiers, le sucre et la viande) a augmenté de 32 % au cours du second semestre 2010. Les prix de décembre 2010 ont ainsi dépassé ceux de 2008, lorsque des pics des prix avaient déclenché de violentes protestations en Amérique latine, en Afrique et en Asie.
Et en raison des sécheresses et des inondations qui frappent les récoltes à travers le monde, les prévisionnistes annoncent de nouvelles augmentations des prix en 2011.
Problèmes d’approvisionnement
La Commission européenne affirme qu'une seule cause ou qu'une simple explication ne peut suffire à justifier l'augmentation des prix de l'alimentation. Selon elle, ces pics sont dus à des facteurs tels que l'accroissement de la demande mondiale, les mauvaises récoltes dans les pays exportateurs, les interdictions d'exporter et la spéculation.
Pour le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Cioloş, l'augmentation des prix de l'alimentation révélait l'importance d'une Politique agricole commune (PAC) forte, a affirmé, lundi 10 janvier, son porte-parole . Dan sa déclaration de M. Ciolos a laissé entendre que l’un des principaux objectifs des discussions sur la PAC post-2013 devrait être une « production alimentaire durable ».
« Un approvisionnement suffisant en denrées sûres dans le contexte d'une demande mondiale croissante, d'une crise économique et d'une volatilité des marchés beaucoup plus importante, est fondamental. Ce sera l'un des principaux éléments que la Commission analysera lorsqu'elle formulera ses propositions pour la future PAC, en milieu d’année », a-t-il ajouté.
Priorité du G20
Le G20, qui se réunit à Paris les 27 et 28 janvier, discutera des moyens de combattre l’augmentation des prix de l’alimentation par une coopération mondiale, dans le but d’éviter le même scénario qu’en 2008.
Les décideurs politiques craignent qu’en l’absence d’action, l’augmentation des prix de l’alimentation ne favorise l’inflation, le protectionnisme et un certain malaise. Cela pourrait alors engendrer une instabilité sociale et économique.
Le G20 appréhende également que l’augmentation des prix de l’alimentation ne retarde le redressement de la situation financière. Un déclin de la demande des consommateurs dans les économies émergentes en pleine croissance, qui constituent le moteur de la reprise économique mondiale, pourrait en effet compromettre la reprise.
M. Cioloş a favorablement accueilli la décision de la présidence française du G20 de mettre le thème de la volatilité des prix à l’ordre du jour du sommet. Le commissaire a l’intension de participer activement à ces discussions.
Émeutes au Maghreb
La publication des nouveaux chiffres de l’ONU coïncide avec la décision de jeunes Algériens de descendre dans la rue la semaine dernière, pour protester contre le chômage et l’inflation. Les émeutes ont commencé mercredi, déclenchées par une nette envolée des prix des denrées de bases comme le lait, le sucre et la farine.
La situation serait revenue à la normale dimanche 9 janvier, après une promesse du gouvernement de suspendre les taxes douanières et la taxe sur la valeur ajoutée sur les importations de sucre et d’huile de cuisson pour réduire le prix des denrées alimentaires de base.
Une vague de protestation sans précédent a également lieu en Tunisie, entraînée par les prix élevés de l’alimentation et le chômage.
POSITIONS
L'Association européenne pour la protection des cultures (ECPA) a souligné qu'en tant que plus grand importateur mondial de produits alimentaires, l'Europe jouit d'une énorme influence sur les prix de l'alimentation ainsi que sur la distribution à l'échelle mondiale. Elle précise également que sa dépendance face aux importations rend l'Europe très vulnérable aux flambées des prix. Le directeur général de l'ECPA, Friedhelm Schmider, a précisé que l'UE « devrait compter sur ses propres politiques, réglementations et encouragements pour protéger les Européens des prix élevés des produits alimentaires. La clé sera de promouvoir une agriculture productive et efficace ici en Europe et de réduire la dépendance face aux importations pour les cultures qui peuvent être réalisées ici. C'est ça la vraie sécurité alimentaire ».
Pour le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, préférer des marchés libres aux politiques protectionnistes est la solution pour lutter contre la volatilité des prix des denrées alimentaires et le G20 devrait prendre des mesures pour mettre la priorité sur l'approvisionnement de produits alimentaires pour les populations pauvres. Dans un article d'opinion pour le Financial Times où il demande aux dirigeants du G20 de placer l'accès aux denrées alimentaires à la tête de leurs priorités, M. Zoellick a expliqué que « la solution pour lutter contre la volatilité des prix n'est pas de poursuivre ou de bloquer les marchés, mais plutôt de mieux les utiliser ».
« En ce qui concerne les exportations, la France et nous agriculteurs, nous avons un rôle déterminant et une responsabilité vis‐à‐vis de nos voisins du sud de la Méditerranée ‐Algérie, Maroc, Tunisie et Egypte... ‐ qui ont besoin de trouver en nous des partenaires réguliers et fiables. Les évènements actuels en sont l’illustration », a affirmé le président de l'Association des producteurs de blé (Orama), Philippe Pinta, mardi 11 janvier.
« Il n’y a qu’une seule réponse à cet enjeu qui touche à la sécurité de l’alimentation : il faut produire . Produire des grains, produire du blé, plus de blé. Nous devons parallèlement constituer des stocks physiques plus importants et pour cela lancer en France un « plan silos » pour disposer des capacités de stockage nécessaires», a-t-il ajouté.
c'est pas nouveau comme conclusion, mais il fallait le redire
mais bon , la régulation semble nécéssaire si on ne veut pas connaitre à nouveau des prix bas
gn21- + membre techno +
- Messages : 707
Date d'inscription : 01/12/2010
Age : 68
nord 21
Re: produire produire
et quand on va produire plus on aura une chute des prix et retour a la casse depart
on a tj un train de retard en agriculture
on a tj un train de retard en agriculture
Invité- Invité
Re: produire produire
p'tet, que bientôt ils vont se rendre compte qu'on n'est pas là que pour entretenir le paysage
pyros- + membre techno +
- Messages : 6552
Date d'inscription : 03/04/2010
Age : 52
à l'ouest
Re: produire produire
c est la copie de 2007
aucune l cereales a moins de 200€
aucune l cereales a moins de 200€
moulinos- + Nounours du forum +
- département : 59
Messages : 13645
Date d'inscription : 12/09/2009
Age : 61
flandres (pitgam)
Re: produire produire
on est pas dans la même configuration, il y a plus de stocks .
mais la presse se fait tellement l'echo de toutes catastrophes qu'elle donne le bourdon à tous
mais la presse se fait tellement l'echo de toutes catastrophes qu'elle donne le bourdon à tous
gn21- + membre techno +
- Messages : 707
Date d'inscription : 01/12/2010
Age : 68
nord 21
Re: produire produire
une video qui date , mais qui nous demontre que l'on est toujours au meme point
http://linkis.com/www.ina.fr/video/mY94X
http://linkis.com/www.ina.fr/video/mY94X
papy48- + membre techno +
- Messages : 5827
Date d'inscription : 09/10/2013
Age : 76
nord picardie
Re: produire produire
on voit surtout que les risques de prix élevés étaient (et sont) un bien plus grand souci politique que de voir crever dans un premier temps 30% des agriculteurs français ruinés par le système productiviste non encadré!
Sparthakus- + membre techno +
- Messages : 13209
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 63
le pays des fossoyeurs de l'agriculture
Re: produire produire
La génération Baby boom laisse sa place.
Les terres vaccantes se négocient à des prix de fou depuis un ou 2 ans.
Tout va bien. Circulez, y a rien à voir.
Les terres vaccantes se négocient à des prix de fou depuis un ou 2 ans.
Tout va bien. Circulez, y a rien à voir.
BE68- + membre techno +
- Messages : 10842
Date d'inscription : 14/05/2014
Age : 51
68 Hardt Sud
Re: produire produire
pourquoi subventionner doux pour produire des poulets en dessous du prix de revient , ce qui fait crever les producteurs de poulets français et africains
qui payent : le contribuable europeen
qui s'en met plein les poches : monsieur doux ou ses collègues
qui est ce qui a engagé son patrimoine et qui fait vivre les banques : le producteur français
qui quitte sa terre pour aller grossir le nombre de mendiants autour des villes africaines :le paysans africains
pour certain cas , on gagne plus a rester dans ses pantoufles qu'a aller bosser pour du negatif
ce qui est valable pour les poulets , l'est également pour bien d'autres productions
les dindons de la farce c'est toujours le paysans , qu'il soit français ou africains
qui payent : le contribuable europeen
qui s'en met plein les poches : monsieur doux ou ses collègues
qui est ce qui a engagé son patrimoine et qui fait vivre les banques : le producteur français
qui quitte sa terre pour aller grossir le nombre de mendiants autour des villes africaines :le paysans africains
pour certain cas , on gagne plus a rester dans ses pantoufles qu'a aller bosser pour du negatif
ce qui est valable pour les poulets , l'est également pour bien d'autres productions
les dindons de la farce c'est toujours le paysans , qu'il soit français ou africains
papy48- + membre techno +
- Messages : 5827
Date d'inscription : 09/10/2013
Age : 76
nord picardie
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