Sujets similaires
Statistiques
Nous avons 4382 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est jerome74
Nos membres ont posté un total de 3170422 messages dans 88298 sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
jusqu ou la hausse ...
+10
massey8210
hermine 22
paysannature
tof
seguim
michel
PV 53
nonord
PatogaZ
gingko
14 participants
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
Page 1 sur 1
jusqu ou la hausse ...
des mp agricole .voila que les agris qui n ont pas vendu leur recolte font monter les prix et par voie de consequence virent les autocrates predateurs .voila d une pierre deux coups!!!! je vais encore attendre ,a partir de 5 autocrates je vend tout ,ca sera deja pas mal pour cette annee!!!
gingko- + membre techno +
- département : 02
Messages : 9341
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 71
Nord du 02
Re: jusqu ou la hausse ...
la situation des pays de l' est nous annoncent surement encore hausse scélérate
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96292
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: jusqu ou la hausse ...
jusqu'à la baisse
en fait on en sait rien ,pour ce qui reste à vendre ,aussi longtemps que ça ne se ramasse pas j'attends(c'est que du bonus depuis le cap des 200€ en blé)
pato ,t'en sais + sur les récoltes à l'est???
en fait on en sait rien ,pour ce qui reste à vendre ,aussi longtemps que ça ne se ramasse pas j'attends(c'est que du bonus depuis le cap des 200€ en blé)
pato ,t'en sais + sur les récoltes à l'est???
nonord- + membre techno +
- Messages : 27019
Date d'inscription : 11/09/2009
dunkerque est
Re: jusqu ou la hausse ...
a l est c est coome ca!!
Nous apprenions officiellement que la Roumanie devra réimporter du blé meunier sur le second semestre suite à un niveau d’exportation supérieur à ses capacités. Néanmoins les sources ministérielles se veulent rassurantes écartant la possibilité d’une pénurie de marchandise
Nous apprenions officiellement que la Roumanie devra réimporter du blé meunier sur le second semestre suite à un niveau d’exportation supérieur à ses capacités. Néanmoins les sources ministérielles se veulent rassurantes écartant la possibilité d’une pénurie de marchandise
PV 53- + membre techno +
- Messages : 2860
Date d'inscription : 17/09/2009
Age : 57
SO 53
Re: jusqu ou la hausse ...
Un conseiller financier d'une banque m'a dit la semaine dernière qu'il y avait du stock en Ukraine ?
De toutes façons on voit bien que c'est du rapproché que les acheteurs veulent. Je ne lache rien du tout pour l'instant même si j'ai hésité hier matin en BT.
Un jour ou l'autre il faudra bien vendre comme même.
Le cours du blé dur c'est pas terrible.
En prix moisson 2011 on me propose 219 en bt.
De toutes façons on voit bien que c'est du rapproché que les acheteurs veulent. Je ne lache rien du tout pour l'instant même si j'ai hésité hier matin en BT.
Un jour ou l'autre il faudra bien vendre comme même.
Le cours du blé dur c'est pas terrible.
En prix moisson 2011 on me propose 219 en bt.
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
Avec le froid qui s'abat sur le 1/3 des Etats Unis cela ne risque pas de s'arranger, avec la population à calmer au Moyen Orient...Puis la sécheresse en Chine...
Faîtes vos jeux, rien ne va plus ! On va tout droit à 300 € à la soudure (Mai-Juin).
Faîtes vos jeux, rien ne va plus ! On va tout droit à 300 € à la soudure (Mai-Juin).
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
Héric a écrit:Un conseiller financier d'une banque m'a dit la semaine dernière qu'il y avait du stock en Ukraine ?
De toutes façons on voit bien que c'est du rapproché que les acheteurs veulent. Je ne lache rien du tout pour l'instant même si j'ai hésité hier matin en BT.
Un jour ou l'autre il faudra bien vendre comme même.
Le cours du blé dur c'est pas terrible.
En prix moisson 2011 on me propose 219 en bt.
253 pour du 2010 bt
209 pour du 2011 a la moisson bt
PV 53- + membre techno +
- Messages : 2860
Date d'inscription : 17/09/2009
Age : 57
SO 53
Re: jusqu ou la hausse ...
en tout cas ,plusieurs choses sont sure
- on entend tout et n'importe quoi dans la nature
le gas qui a vu untel qui lui a dit que ....
- dans un autre registre ,ce n'est plus un fossé ,ni un goufre qu'il y a entre un céréalier et un eleveur c'est un ocean ....
- on entend tout et n'importe quoi dans la nature
le gas qui a vu untel qui lui a dit que ....
- dans un autre registre ,ce n'est plus un fossé ,ni un goufre qu'il y a entre un céréalier et un eleveur c'est un ocean ....
michel- + membre techno +
- département : 85
Messages : 5048
Date d'inscription : 19/09/2009
Age : 57
vendee
Re: jusqu ou la hausse ...
Un comptable me disait que les éleveurs laitiers font aussi quelques céréales, et de ce fait les comptes sont pas trop mal...
Arrêtons de nous diviser, les cours sont ceux de 1985 en céréales, ils faut que les produits carnés et laitiers soient vendu à un prix plus juste !
Gardez votre énergie pour combattre les marges jusqu'aux GMS, plutôt que de comptabiliser les différences entre agris...
Arrêtons de nous diviser, les cours sont ceux de 1985 en céréales, ils faut que les produits carnés et laitiers soient vendu à un prix plus juste !
Gardez votre énergie pour combattre les marges jusqu'aux GMS, plutôt que de comptabiliser les différences entre agris...
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
L’agriculteur, le spéculateur, le G20 : instabilités, révoltes
La spéculation c’est Zeus, nulle statistique ne peut mesurer sa puissance mais il est le maître de l’Olympe
El Nino, la Nina, la Nada : trois phénomènes aux conséquences mondiales sur les températures, les précipitations et l’agriculture ; la démographie et l’élévation du niveau de vie des consommateurs ; les OGM, les surfaces et la richesse des sols cultivés ; les prix de l’énergie dans les engrais, dans l’irrigation, dans la récolte, dans le transport et dans la transformation… Autant de fondamentaux qui affectent également deux agricultures : l’artisanale et celle qui se définie par analogie productrice de minerais. Cette seconde composante orientée coût-volume dirige en partie les variations des prix des matières agricoles.
En partie seulement. Outre la demande, une thèse affirme que les hausses, les baisses et la volatilité (variation rapide des cours à la hausse ou à la baisse) des prix agricoles sont dominées par la spéculation : ces marchés sont largement ouverts aux opérateurs non commerciaux (non agro-industriels). Leurs modèles météorologiques globaux anticipent les stocks de récoltes : ils opèrent des stratégies simples (long maïs 2011-short soja 2011) ou plus complexes (blé 2012 au regard d’El Nino, du "QE2", de l’inflation chinoise et de l’Egypte), ils utilisent des produits structurés et dérivés, du trading à haute fréquence... La spéculation est réputée tuer les producteurs
L’amplitude est faible
Le graphique N°1 nous indique les variations de prix du blé (orange) du maïs (vert) et du soja (bleu) cotés à Chicago (CBT) base 100 de 1973, puis le coton et le café sur l’ICE. Pour les trois premiers, les tensions tiennent rarement plus de 18 mois (les campagnes 1996-1997, 2007-2008, 2010-2011) tout comme les affaissements 1987-1988, les périodes de calme (1998-2002) sont rares sur cette période de presque 40 ans. Les matières agricoles comme les autres commodities disposent de marchés organisés (techniques de base misent au point sous l’ère Tokugawa au Japon pour le marché à terme du riz), de diffusions d’informations sur les prix voire sur les stocks mondiaux et régionaux (blé), d’organisations supra nationales, d’observatoires divers… L’amplitude des variations de prix était faible (de 100 à 200) jusqu’en 2008.
Abandon des politiques agricoles et …
Jusqu’au milieu des années 1990 les prix étaient régulés garantis par des politiques agricoles, des stocks d’amortissement et autres caisses de stabilisation des matières premières. Après 1994, en général, l’agriculteur reçoit des subventions, les prix sont libérés. Entre 1995 et 2005 l’ancienne inertie continue sur son ère mais, pendant cette période, les marchés placent d’abondantes liquidités dans les ressources naturelles ; en 2007-2008, prix historiques et crise.
…les cycles agricoles sont courts
Entre les deux hémisphères terrestres, 18-20 mois séparent les premiers emblavements au nord des dernières récoltes au sud. Sauf aléa climatique, les promesses de récoltes se vérifient. Les prix ont peu de temps pour prendre de l’élan. En moyenne, depuis 1972, les tensions ne dépassent pas 29 mois pour le blé, maïs 17, sucre 22, café 16, cacao 26, soja 15, coton 22.
A un surcroît de demande, le délai de la réponse de l’offre est de quelques mois : choix de l’emblavement, mise en culture d’une jachère ou amélioration d’un rendement. Nous sommes bien loin de la nécessité d’une découverte géologique suivie d’une première production minière ou énergétique 5 à 10 ans plus tard. Ces prix-là (métaux, énergies) ont le temps de se projeter plus longuement.
Anticipation commerciale : anticipations naturelles, sans grand excès
Les prix du blé, du maïs, du coton, du soja, du colza... comme le pas de temps permettent à l’agriculteur un choix rationnel sur la nature de sa future récolte. C’est la première anticipation. Qu’il protège son revenu en ouvrant une position à terme ou bien qu’il vende sa production au comptant après la récolte, la société agricole jouera avec le temps et anticipera une seconde fois.
L’anticipation des états aussi n’est pas nouvelle, elle est guidée par l’insuffisance alimentaire : l’Asie pour le riz ; l’Afrique du Nord pour le blé, récemment le Mexique pour le maïs (couvert jusqu’au troisième trimestre 2011 à Chicago).
Spéculation non-commerciale
La spéculation c’est Zeus, nulle statistique ne peut mesurer sa puissance mais il est le maître de l’Olympe.
Quittons les acteurs commerciaux pour rejoindre les non-commerciaux.
Ajoutons l’or sur le graphique N°2 toujours en base 100 de 1973. Les variations du blé et du maïs apparaissent très basses au regard du celles du métal précieux.
Ajoutons sur le graphique N°3 le pétrole, le cuivre et le nickel en base 100 de 1983.
Entre 2006-2010 la courbe du nickel surpasse le cuivre puis viennent les courbes du pétrole, du blé et du maïs. Ce dernier graphique étonne : trois compartiments (énergie, métaux, agriculture) qui, sans être liés les uns avec les autres par des fondamentaux communs, entrent conjointement dans d’importants mouvements de prix. Ils s’effondrent dans la même crise systémique de 2009 et rejaillissent dans un même ensemble en 2010.
Concernant le blé, les productions des années 2007 et 2008 étaient généreuses, les exportations furent assurées, les stocks finaux étaient bas mais pas épuisés. Certes, les stocks mondiaux ne sont pas tous mobilisables pour l’exportation - comme souvent - par exemple ceux de la Chine et l’Inde. Cependant, ils assuraient les besoins africains avec les émeutes que l’on connaît. Justifiaient-ils des prix historiques ? Sur le même tableau, les campagnes 2008-2009-2010 se soldent par des productions records, des stocks supérieurs à ceux de 2003 et 2007, mais le mouvement des prix du blé accompagne ceux des métaux et du pétrole, ils ont changé d’univers. Certains concluent que l’anticipation agricole est engloutie sous la spéculation non-agricole.
Morcellement, opacité, volatilité, migration
Il est un fait que l’information sur les non-commerciaux est morcelée : produits structurés et dérivés ne sont pas tous compatibilités. Morcellement des volumes, opacité des informations, rumeurs : asymétries qui provoque la volatilité. Un marché volatile attire plus qu’un marché atone : les opérateurs migrent des marchés sans surprise vers l’excitation des marchés agricoles pour exercer un savoir nomade : effet boule de neige.
G20
La préoccupation politique du G20 reste les conséquences du rationnement de la demande. Une hausse des prix (30 % pour le blé en 2011-2012 ?) semble inévitable (la demande peut-elle baisser ?) tant que les surfaces cultivées n’augmenteront pas (Afrique), que les rendements ne s’amélioreront pas encore plus.
La thèse financière actuelle, réfléchie et implémentée début 2008, durera aussi longtemps que les opérations pourront être roulées. Le danger : que les crises agricoles ne se comblent plus automatiquement à chaque récolte ; que les positions ouvertes sur les termes ne donnent pas lieu ou ne réclament pas toutes une livraison physique. C’est même l’inverse, un économiste le dirait-il avec malice et peut être philosophie : quel négociant livrera le dernier contrat à terme sur le blé lorsque nous serons tous morts ? La filière agricole a changé : chaos croissant, perte d’autorégulation.
Finance-fiction sur le blé
L’exemple de la crise du blé de 2010 est intéressant. Sur les graphiques 4 et 5, le blé à Paris (jaune) et à Chicago (vert). Sous l’effet d’un fondamental (sécheresse) croisé d’une survente, la Russie signe un embargo le 5 août 2010. Une forte volatilité s’éprend des marchés, les achats sont intenses les cours s’envolent. Qui achète quelques minutes après la décision de l’embargo ? Zeus sans doute. Les volumes traités au Matif à Paris en 2010 sont impressionnants au regard de 2007, ceux de Chicago progressent constamment depuis 1995. Six mois plus tard, les stocks mondiaux de blé anticipés sont meilleurs qu’en 2007-2008 (la récolte australienne du Queensland a eu lieu en grande partie avant les inondations, cependant il existe des problèmes de qualité). Soudain, l’Egypte, après la Tunisie, rentre dans l’équation : elle exporte de l’urée et du phosphate (possible hausse des prix des engrais si elle en exporte moins) et importe des grains.
Vous appréciez les antithèses agricoles : je vous recommande ce reportage vidéo de Reuters sur le lien blé-Egypte et le documentaire que je retrouve dans le coffret des Césars de cette année, « Le Temps des Grâces ». Agriculture, terre de contrastes.
Les exportations seront probablement supérieures à celles de 2007 et 2008, le marché connaît un équilibre, son prix est juste sous son plus haut historique.
Courte digression. L e marché parisien exprimait l’agitation le 5 août dernier. En effet, le CBT suspendait les cotations du blé en limit up alors que la régulation française permet au Matif de continuer (i) de traiter et (ii) sans limite de position par opérateur : les volumes américains investissaient le Matif. Comparaison n’est pas raison, cependant, si le ratio entre la production de blé aux Etats-Unis et en France est d’environ 1,6 le ratio entre les volumes de blé traités sur le CBT et le Matif est supérieur à 7. En cas de récidive, le Matif sera le centre du monde, cela peut ne pas être enviable.
Poursuivons et anticipons la future levée de l’embargo, une prochaine surproduction de blé (par exemple celle attendue l’an prochain dans une Australie rendue particulièrement fertile par les inondations de cette année), une moindre consommation sectorielle (consommation animale par exemple), un retournement de marché. Le marché vend le blé et par contagion vend le cuivre, l’or, le pétrole, le gaz… alors que des agriculteurs espérant un prix plus élevé n’ont pas hedgé. Dans l’incapacité de rembourser ils sont confrontés aux clauses de sortie de préfinancement.
Risque systémique
Le quatuor morcellement-opacité-volatilité-nomadisme s’ouvre sur cette préoccupation. Les préfinancements agricoles, crédits contre collatéral (la récolte), notamment au Brésil et en Europe centrale, portent-ils le virus de l’instabilité systémique ? Le risque prix est soutenu par l’augmentation future des prix (cf. subprime), le risque contrepartie est adossé aux actifs de l’agriculteur (ibid). La répétition de chocs affaiblit les défenses ; le marché amortit le prix qui s’effondre ou bien la pénurie de récolte par la disparition d’une ou de deux société agricoles, mais il craindra l’effet destructeur sur une filière, des sociétés de négoce, des banques…
Abrégeons
Ce scénario n’aborde pas la gestion du risque prix dans la filière agro-industrielle ; la compétitivité se joue sur l’anticipation, l’habileté et le minutage des positions approvisionnant des usines de transformation de blé, maïs, soja, riz, café, cacao...
Il n’aborde pas non plus le complexe : le maïs par exemple. Son prix est lié aux prix des énergies : l’éthanol représente 42 % de la demande de maïs aux Etats-Unis. Là-bas comme ailleurs, la gestion de la surface cultivable allouée aux blé-soja-maïs-colza, est décidée au regard des prix du blé-soja-maïs-colza… mais aussi de l’éthanol, du pétrole et pourquoi pas du gaz naturel et donc de l’électricité…
Il n’aborde pas non plus l’appauvrissement du sol, les remèdes du bois raméal, l’eau, la chimie, les coûts, le taux de change du dollar, le foncier (voir la vidéo sur le Brésil)…
Anticiper reste un devoir, spéculer une raison d’être
Déjà vu ? Non : globalisation, le monde plus peuplé ne se nourrit pas lui-même (exportations) comme il ne fabrique plus lui-même (Chine : usine du monde) ; interconnexions, contagions, recherche de volatilité, indices regroupant trois mondes (énergie, métaux, agriculture) ; nomadisme rapide des traders entre les cinq marchés si l’on ajoute les devises et le fret.
Autant de réseaux propulsant les produits agricoles, eux aussi, dans l’univers instable du système.
DIDIER JULIENNE
La spéculation c’est Zeus, nulle statistique ne peut mesurer sa puissance mais il est le maître de l’Olympe
El Nino, la Nina, la Nada : trois phénomènes aux conséquences mondiales sur les températures, les précipitations et l’agriculture ; la démographie et l’élévation du niveau de vie des consommateurs ; les OGM, les surfaces et la richesse des sols cultivés ; les prix de l’énergie dans les engrais, dans l’irrigation, dans la récolte, dans le transport et dans la transformation… Autant de fondamentaux qui affectent également deux agricultures : l’artisanale et celle qui se définie par analogie productrice de minerais. Cette seconde composante orientée coût-volume dirige en partie les variations des prix des matières agricoles.
En partie seulement. Outre la demande, une thèse affirme que les hausses, les baisses et la volatilité (variation rapide des cours à la hausse ou à la baisse) des prix agricoles sont dominées par la spéculation : ces marchés sont largement ouverts aux opérateurs non commerciaux (non agro-industriels). Leurs modèles météorologiques globaux anticipent les stocks de récoltes : ils opèrent des stratégies simples (long maïs 2011-short soja 2011) ou plus complexes (blé 2012 au regard d’El Nino, du "QE2", de l’inflation chinoise et de l’Egypte), ils utilisent des produits structurés et dérivés, du trading à haute fréquence... La spéculation est réputée tuer les producteurs
L’amplitude est faible
Le graphique N°1 nous indique les variations de prix du blé (orange) du maïs (vert) et du soja (bleu) cotés à Chicago (CBT) base 100 de 1973, puis le coton et le café sur l’ICE. Pour les trois premiers, les tensions tiennent rarement plus de 18 mois (les campagnes 1996-1997, 2007-2008, 2010-2011) tout comme les affaissements 1987-1988, les périodes de calme (1998-2002) sont rares sur cette période de presque 40 ans. Les matières agricoles comme les autres commodities disposent de marchés organisés (techniques de base misent au point sous l’ère Tokugawa au Japon pour le marché à terme du riz), de diffusions d’informations sur les prix voire sur les stocks mondiaux et régionaux (blé), d’organisations supra nationales, d’observatoires divers… L’amplitude des variations de prix était faible (de 100 à 200) jusqu’en 2008.
Abandon des politiques agricoles et …
Jusqu’au milieu des années 1990 les prix étaient régulés garantis par des politiques agricoles, des stocks d’amortissement et autres caisses de stabilisation des matières premières. Après 1994, en général, l’agriculteur reçoit des subventions, les prix sont libérés. Entre 1995 et 2005 l’ancienne inertie continue sur son ère mais, pendant cette période, les marchés placent d’abondantes liquidités dans les ressources naturelles ; en 2007-2008, prix historiques et crise.
…les cycles agricoles sont courts
Entre les deux hémisphères terrestres, 18-20 mois séparent les premiers emblavements au nord des dernières récoltes au sud. Sauf aléa climatique, les promesses de récoltes se vérifient. Les prix ont peu de temps pour prendre de l’élan. En moyenne, depuis 1972, les tensions ne dépassent pas 29 mois pour le blé, maïs 17, sucre 22, café 16, cacao 26, soja 15, coton 22.
A un surcroît de demande, le délai de la réponse de l’offre est de quelques mois : choix de l’emblavement, mise en culture d’une jachère ou amélioration d’un rendement. Nous sommes bien loin de la nécessité d’une découverte géologique suivie d’une première production minière ou énergétique 5 à 10 ans plus tard. Ces prix-là (métaux, énergies) ont le temps de se projeter plus longuement.
Anticipation commerciale : anticipations naturelles, sans grand excès
Les prix du blé, du maïs, du coton, du soja, du colza... comme le pas de temps permettent à l’agriculteur un choix rationnel sur la nature de sa future récolte. C’est la première anticipation. Qu’il protège son revenu en ouvrant une position à terme ou bien qu’il vende sa production au comptant après la récolte, la société agricole jouera avec le temps et anticipera une seconde fois.
L’anticipation des états aussi n’est pas nouvelle, elle est guidée par l’insuffisance alimentaire : l’Asie pour le riz ; l’Afrique du Nord pour le blé, récemment le Mexique pour le maïs (couvert jusqu’au troisième trimestre 2011 à Chicago).
Spéculation non-commerciale
La spéculation c’est Zeus, nulle statistique ne peut mesurer sa puissance mais il est le maître de l’Olympe.
Quittons les acteurs commerciaux pour rejoindre les non-commerciaux.
Ajoutons l’or sur le graphique N°2 toujours en base 100 de 1973. Les variations du blé et du maïs apparaissent très basses au regard du celles du métal précieux.
Ajoutons sur le graphique N°3 le pétrole, le cuivre et le nickel en base 100 de 1983.
Entre 2006-2010 la courbe du nickel surpasse le cuivre puis viennent les courbes du pétrole, du blé et du maïs. Ce dernier graphique étonne : trois compartiments (énergie, métaux, agriculture) qui, sans être liés les uns avec les autres par des fondamentaux communs, entrent conjointement dans d’importants mouvements de prix. Ils s’effondrent dans la même crise systémique de 2009 et rejaillissent dans un même ensemble en 2010.
Concernant le blé, les productions des années 2007 et 2008 étaient généreuses, les exportations furent assurées, les stocks finaux étaient bas mais pas épuisés. Certes, les stocks mondiaux ne sont pas tous mobilisables pour l’exportation - comme souvent - par exemple ceux de la Chine et l’Inde. Cependant, ils assuraient les besoins africains avec les émeutes que l’on connaît. Justifiaient-ils des prix historiques ? Sur le même tableau, les campagnes 2008-2009-2010 se soldent par des productions records, des stocks supérieurs à ceux de 2003 et 2007, mais le mouvement des prix du blé accompagne ceux des métaux et du pétrole, ils ont changé d’univers. Certains concluent que l’anticipation agricole est engloutie sous la spéculation non-agricole.
Morcellement, opacité, volatilité, migration
Il est un fait que l’information sur les non-commerciaux est morcelée : produits structurés et dérivés ne sont pas tous compatibilités. Morcellement des volumes, opacité des informations, rumeurs : asymétries qui provoque la volatilité. Un marché volatile attire plus qu’un marché atone : les opérateurs migrent des marchés sans surprise vers l’excitation des marchés agricoles pour exercer un savoir nomade : effet boule de neige.
G20
La préoccupation politique du G20 reste les conséquences du rationnement de la demande. Une hausse des prix (30 % pour le blé en 2011-2012 ?) semble inévitable (la demande peut-elle baisser ?) tant que les surfaces cultivées n’augmenteront pas (Afrique), que les rendements ne s’amélioreront pas encore plus.
La thèse financière actuelle, réfléchie et implémentée début 2008, durera aussi longtemps que les opérations pourront être roulées. Le danger : que les crises agricoles ne se comblent plus automatiquement à chaque récolte ; que les positions ouvertes sur les termes ne donnent pas lieu ou ne réclament pas toutes une livraison physique. C’est même l’inverse, un économiste le dirait-il avec malice et peut être philosophie : quel négociant livrera le dernier contrat à terme sur le blé lorsque nous serons tous morts ? La filière agricole a changé : chaos croissant, perte d’autorégulation.
Finance-fiction sur le blé
L’exemple de la crise du blé de 2010 est intéressant. Sur les graphiques 4 et 5, le blé à Paris (jaune) et à Chicago (vert). Sous l’effet d’un fondamental (sécheresse) croisé d’une survente, la Russie signe un embargo le 5 août 2010. Une forte volatilité s’éprend des marchés, les achats sont intenses les cours s’envolent. Qui achète quelques minutes après la décision de l’embargo ? Zeus sans doute. Les volumes traités au Matif à Paris en 2010 sont impressionnants au regard de 2007, ceux de Chicago progressent constamment depuis 1995. Six mois plus tard, les stocks mondiaux de blé anticipés sont meilleurs qu’en 2007-2008 (la récolte australienne du Queensland a eu lieu en grande partie avant les inondations, cependant il existe des problèmes de qualité). Soudain, l’Egypte, après la Tunisie, rentre dans l’équation : elle exporte de l’urée et du phosphate (possible hausse des prix des engrais si elle en exporte moins) et importe des grains.
Vous appréciez les antithèses agricoles : je vous recommande ce reportage vidéo de Reuters sur le lien blé-Egypte et le documentaire que je retrouve dans le coffret des Césars de cette année, « Le Temps des Grâces ». Agriculture, terre de contrastes.
Les exportations seront probablement supérieures à celles de 2007 et 2008, le marché connaît un équilibre, son prix est juste sous son plus haut historique.
Courte digression. L e marché parisien exprimait l’agitation le 5 août dernier. En effet, le CBT suspendait les cotations du blé en limit up alors que la régulation française permet au Matif de continuer (i) de traiter et (ii) sans limite de position par opérateur : les volumes américains investissaient le Matif. Comparaison n’est pas raison, cependant, si le ratio entre la production de blé aux Etats-Unis et en France est d’environ 1,6 le ratio entre les volumes de blé traités sur le CBT et le Matif est supérieur à 7. En cas de récidive, le Matif sera le centre du monde, cela peut ne pas être enviable.
Poursuivons et anticipons la future levée de l’embargo, une prochaine surproduction de blé (par exemple celle attendue l’an prochain dans une Australie rendue particulièrement fertile par les inondations de cette année), une moindre consommation sectorielle (consommation animale par exemple), un retournement de marché. Le marché vend le blé et par contagion vend le cuivre, l’or, le pétrole, le gaz… alors que des agriculteurs espérant un prix plus élevé n’ont pas hedgé. Dans l’incapacité de rembourser ils sont confrontés aux clauses de sortie de préfinancement.
Risque systémique
Le quatuor morcellement-opacité-volatilité-nomadisme s’ouvre sur cette préoccupation. Les préfinancements agricoles, crédits contre collatéral (la récolte), notamment au Brésil et en Europe centrale, portent-ils le virus de l’instabilité systémique ? Le risque prix est soutenu par l’augmentation future des prix (cf. subprime), le risque contrepartie est adossé aux actifs de l’agriculteur (ibid). La répétition de chocs affaiblit les défenses ; le marché amortit le prix qui s’effondre ou bien la pénurie de récolte par la disparition d’une ou de deux société agricoles, mais il craindra l’effet destructeur sur une filière, des sociétés de négoce, des banques…
Abrégeons
Ce scénario n’aborde pas la gestion du risque prix dans la filière agro-industrielle ; la compétitivité se joue sur l’anticipation, l’habileté et le minutage des positions approvisionnant des usines de transformation de blé, maïs, soja, riz, café, cacao...
Il n’aborde pas non plus le complexe : le maïs par exemple. Son prix est lié aux prix des énergies : l’éthanol représente 42 % de la demande de maïs aux Etats-Unis. Là-bas comme ailleurs, la gestion de la surface cultivable allouée aux blé-soja-maïs-colza, est décidée au regard des prix du blé-soja-maïs-colza… mais aussi de l’éthanol, du pétrole et pourquoi pas du gaz naturel et donc de l’électricité…
Il n’aborde pas non plus l’appauvrissement du sol, les remèdes du bois raméal, l’eau, la chimie, les coûts, le taux de change du dollar, le foncier (voir la vidéo sur le Brésil)…
Anticiper reste un devoir, spéculer une raison d’être
Déjà vu ? Non : globalisation, le monde plus peuplé ne se nourrit pas lui-même (exportations) comme il ne fabrique plus lui-même (Chine : usine du monde) ; interconnexions, contagions, recherche de volatilité, indices regroupant trois mondes (énergie, métaux, agriculture) ; nomadisme rapide des traders entre les cinq marchés si l’on ajoute les devises et le fret.
Autant de réseaux propulsant les produits agricoles, eux aussi, dans l’univers instable du système.
DIDIER JULIENNE
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
michel a écrit:en tout cas ,plusieurs choses sont sure
- on entend tout et n'importe quoi dans la nature
le gas qui a vu untel qui lui a dit que ....
- dans un autre registre ,ce n'est plus un fossé ,ni un goufre qu'il y a entre un céréalier et un eleveur c'est un ocean ....
et les polyculteurs-éleveurs
seguim- + membre techno +
- Messages : 12291
Date d'inscription : 04/01/2011
Age : 56
entre la boulette d'avesnes et le maroilles
Re: jusqu ou la hausse ...
Pour l'instant, je n'ai pas encore vendu ma récolte....j'ai tout stocké.....mais je n'ai que 200qtx.....
Je doit vendre ?
Je doit vendre ?
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
Fait péter les graphiques Dxxk, et une boîte d'aspirine aussi au passage, et tu en penses quoi de la thérorie de Mr Julienne, connais pas ?
@Charli : comme moi, pas encore vendu, et pas pressé de le faire, mais tout est programmé d'avance d'après "Julienne", alors...
@Charli : comme moi, pas encore vendu, et pas pressé de le faire, mais tout est programmé d'avance d'après "Julienne", alors...
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
http://blogs.lesechos.fr/market-makers/l-agriculteur-le-speculateur-le-g20-instabilites-revoltes-a5059.html
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
je viens de faire rentrer de l'aliment ce matin : 285 €/T je peux vendre mon blé ce matin à 250,75 € nettcs.aven a écrit:Un comptable me disait que les éleveurs laitiers font aussi quelques céréales, et de ce fait les comptes sont pas trop mal...
Arrêtons de nous diviser, les cours sont ceux de 1985 en céréales, ils faut que les produits carnés et laitiers soient vendu à un prix plus juste !
Gardez votre énergie pour combattre les marges jusqu'aux GMS, plutôt que de comptabiliser les différences entre agris...
pour 110 T d'aliment ( 1 lot de poulets) je peux incorporer 10% de blé donc économie de 350 € pour 2.5 mois
il faut à tout prix que les abattoirs augmentent leurs tarifs de reprise sinon on va être obligé d'arrêter
on va quand même pas se rémunérer juste avec le fumier
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
tu n'est pas en bio ?charli a écrit:Pour l'instant, je n'ai pas encore vendu ma récolte....j'ai tout stocké.....mais je n'ai que 200qtx.....
Je doit vendre ?
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
c'est ainsi que je vois les choses 8) les 300 roros nets,on pourrait les voirtcs.aven a écrit:Avec le froid qui s'abat sur le 1/3 des Etats Unis cela ne risque pas de s'arranger, avec la population à calmer au Moyen Orient...Puis la sécheresse en Chine...
Faîtes vos jeux, rien ne va plus ! On va tout droit à 300 € à la soudure (Mai-Juin).
désolé pour les éleveurs,mais je moyenne avec les 105 de l'année derniére :shock:
nonord- + membre techno +
- Messages : 27019
Date d'inscription : 11/09/2009
dunkerque est
Re: jusqu ou la hausse ...
ok, j'aime bien le commentaire de Samuel en dessous, "l'information deviendra une arme stratégique", diablement vrai.dxxk a écrit:http://blogs.lesechos.fr/market-makers/l-agriculteur-le-speculateur-le-g20-instabilites-revoltes-a5059.html
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
papou89 a écrit:tu n'est pas en bio ?charli a écrit:Pour l'instant, je n'ai pas encore vendu ma récolte....j'ai tout stocké.....mais je n'ai que 200qtx.....
Je doit vendre ?
si je suis en reconvertion....
En fait, c'est ma récolte C1
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
Et tu as récolté ça sur quelle surface ?
tof- + membre techno +
- département : 28
Messages : 39242
Date d'inscription : 17/12/2009
Age : 56
sud 28
Re: jusqu ou la hausse ...
c'est quand meme un peu dommage d'avoir un mauvais débat entre éleveurs et céréaliers .......entre paysans....
c'est certainement voulu par nos instances dirigeantes......diviser pour régner ....ces messieurs qui sont pret à solutionner le "faux probleme " des céréaliers qui retrouvent un peu dO2 avec des prix de 1985 ......devraient plutot se pencher sur le prix des viandes qui entrainent les éleveurs dans le précipice ....la viande Francaise va devenir compétitive sur les marchés internationaux car beaucoup de pays qui eux défendent leurs paysans ont augmenter leur prix en conséquence dés que les céréales ont augmenter (comme le pain)
reverront nous un jour tous les paysans de toutes les productions se diriger vers la capitale pour mettre un peu d'ordre dans tout cela.......certains le font en ce moment dans d'autre pays.....
c'est certainement voulu par nos instances dirigeantes......diviser pour régner ....ces messieurs qui sont pret à solutionner le "faux probleme " des céréaliers qui retrouvent un peu dO2 avec des prix de 1985 ......devraient plutot se pencher sur le prix des viandes qui entrainent les éleveurs dans le précipice ....la viande Francaise va devenir compétitive sur les marchés internationaux car beaucoup de pays qui eux défendent leurs paysans ont augmenter leur prix en conséquence dés que les céréales ont augmenter (comme le pain)
reverront nous un jour tous les paysans de toutes les productions se diriger vers la capitale pour mettre un peu d'ordre dans tout cela.......certains le font en ce moment dans d'autre pays.....
Re: jusqu ou la hausse ...
@ paysannature: Intéressant!
Quels sont ces pays où le prix de la viande a augmenté à la production?
Qu'est-ce qui a fait augmenter le prix dans ces pays là? Une action de l'État? Une loi? Un décret? Un achat par le gouvernement? Une manifestation ou autre action syndicale?
Ou la loi du marché?
Quels sont ces pays où le prix de la viande a augmenté à la production?
Qu'est-ce qui a fait augmenter le prix dans ces pays là? Une action de l'État? Une loi? Un décret? Un achat par le gouvernement? Une manifestation ou autre action syndicale?
Ou la loi du marché?
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
les centrales d'achat ne se rendent pas compte que plus ils repoussent les hausses que leurs demande les industriels,plus la debandade dans leurs rangs et ceux des producteurs sera importante !!papou89 a écrit:je viens de faire rentrer de l'aliment ce matin : 285 €/T je peux vendre mon blé ce matin à 250,75 € nettcs.aven a écrit:Un comptable me disait que les éleveurs laitiers font aussi quelques céréales, et de ce fait les comptes sont pas trop mal...
Arrêtons de nous diviser, les cours sont ceux de 1985 en céréales, ils faut que les produits carnés et laitiers soient vendu à un prix plus juste !
Gardez votre énergie pour combattre les marges jusqu'aux GMS, plutôt que de comptabiliser les différences entre agris...
pour 110 T d'aliment ( 1 lot de poulets) je peux incorporer 10% de blé donc économie de 350 € pour 2.5 mois
il faut à tout prix que les abattoirs augmentent leurs tarifs de reprise sinon on va être obligé d'arrêter
on va quand même pas se rémunérer juste avec le fumier
c'est une attitude d'irresponsable qui ne peut que contribuer a raréfier l'offre !!
chuter c'est facile mais se relever dans ces cas la c'est mission impossible
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: jusqu ou la hausse ...
faut pas croire au pere noel.............. les eleveurs sont depuis toujours les serfs, aujourd hui la botte des IAA et des GMS
ce n'est qu'une histoire de rapport de force, un PA de 2010 annoncait le nombre de cerealiers en france etaient de 100 000 environ sur 350 000 agri............. nous sommes a peine 20 000 eleveurs de porcs.
on ne peut pas et ne doit pas opposer les eleveurs au cerealiers mais comment voulez vous qu'on vous renvoie la balle quandle blé est pas chere.................!
voici un exemple en 1998 année de crise porcine le blé etait payé 95 euros tonne et le porc moins d'1 euros meme avce la meilleure volonté on ne pouvait pas vous aider.
un représentant d'orama disait dans la FA en janvier suite au propos du CRAKERS proposant une contractualisation entre cerealiers et eleveurs que la courbe du prix du blé n'a jamais croisé celle du porc depuis une 20 aine année.
LA SEULE ET UNIQUE PORTE DE SORTIE POUR L'ELEVAGE sera une remontée des cours................. si seulement il ya des gens biens placé qui peuvenet me lire.
PATO..................... fais suivre mon message a BLM et MEL
ce n'est qu'une histoire de rapport de force, un PA de 2010 annoncait le nombre de cerealiers en france etaient de 100 000 environ sur 350 000 agri............. nous sommes a peine 20 000 eleveurs de porcs.
on ne peut pas et ne doit pas opposer les eleveurs au cerealiers mais comment voulez vous qu'on vous renvoie la balle quandle blé est pas chere.................!
voici un exemple en 1998 année de crise porcine le blé etait payé 95 euros tonne et le porc moins d'1 euros meme avce la meilleure volonté on ne pouvait pas vous aider.
un représentant d'orama disait dans la FA en janvier suite au propos du CRAKERS proposant une contractualisation entre cerealiers et eleveurs que la courbe du prix du blé n'a jamais croisé celle du porc depuis une 20 aine année.
LA SEULE ET UNIQUE PORTE DE SORTIE POUR L'ELEVAGE sera une remontée des cours................. si seulement il ya des gens biens placé qui peuvenet me lire.
PATO..................... fais suivre mon message a BLM et MEL
massey8210- + membre techno +
- Messages : 9785
Date d'inscription : 13/09/2009
Age : 61
morbihan
Re: jusqu ou la hausse ...
massey8210 a écrit:faut pas croire au pere noel.............. les eleveurs sont depuis toujours les serfs, aujourd hui la botte des IAA et des GMS
ce n'est qu'une histoire de rapport de force, un PA de 2010 annoncait le nombre de cerealiers en france etaient de 100 000 environ sur 350 000 agri............. nous sommes a peine 20 000 eleveurs de porcs.
on ne peut pas et ne doit pas opposer les eleveurs au cerealiers mais comment voulez vous qu'on vous renvoie la balle quandle blé est pas chere.................!
voici un exemple en 1998 année de crise porcine le blé etait payé 95 euros tonne et le porc moins d'1 euros meme avce la meilleure volonté on ne pouvait pas vous aider.
un représentant d'orama disait dans la FA en janvier suite au propos du CRAKERS proposant une contractualisation entre cerealiers et eleveurs que la courbe du prix du blé n'a jamais croisé celle du porc depuis une 20 aine année.
LA SEULE ET UNIQUE PORTE DE SORTIE POUR L'ELEVAGE sera une remontée des cours................. si seulement il ya des gens biens placé qui peuvenet me lire.
PATO..................... fais suivre mon message a BLM et MEL
j' ai déjà fait remonter à mon président National qui est un gars BIEN !!!
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96292
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: jusqu ou la hausse ...
un agri sur 80 ha et un elevage de cocotes dans le gers !!
un gars qui sait de quoi il parle ......
un gars qui sait de quoi il parle ......
carlo s- + membre techno +
- Messages : 38999
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 56
sud de l'ile
Re: jusqu ou la hausse ...
excellent reportage dans ouest france ce jour !!PatogaZ a écrit:massey8210 a écrit:faut pas croire au pere noel.............. les eleveurs sont depuis toujours les serfs, aujourd hui la botte des IAA et des GMS
ce n'est qu'une histoire de rapport de force, un PA de 2010 annoncait le nombre de cerealiers en france etaient de 100 000 environ sur 350 000 agri............. nous sommes a peine 20 000 eleveurs de porcs.
on ne peut pas et ne doit pas opposer les eleveurs au cerealiers mais comment voulez vous qu'on vous renvoie la balle quandle blé est pas chere.................!
voici un exemple en 1998 année de crise porcine le blé etait payé 95 euros tonne et le porc moins d'1 euros meme avce la meilleure volonté on ne pouvait pas vous aider.
un représentant d'orama disait dans la FA en janvier suite au propos du CRAKERS proposant une contractualisation entre cerealiers et eleveurs que la courbe du prix du blé n'a jamais croisé celle du porc depuis une 20 aine année.
LA SEULE ET UNIQUE PORTE DE SORTIE POUR L'ELEVAGE sera une remontée des cours................. si seulement il ya des gens biens placé qui peuvenet me lire.
PATO..................... fais suivre mon message a BLM et MEL
j' ai déjà fait remonter à mon président National qui est un gars BIEN !!!
il a une tres bonne analyse de la situation concernant les eleveurs et les cerealiers ,il a d'ailleurs les deux sur son exploitation de 75 ha
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: jusqu ou la hausse ...
100% d'accord avec toi massey8210 nos acheteurs ne tienne pas compte de nos couts de productions et se ne sera pas avec leur restructuration à la noix que sa va changer depuis 20 ans nous avons perdu 80 % des producteurs de porcs nous avons baisser nos cout de production chaque année nous augmentons notre productivité de 2.5% et quel résultat le reste est en grande difficulté
pascal a- + membre techno +
- Messages : 1516
Date d'inscription : 12/10/2010
Age : 55
simplé 53
Re: jusqu ou la hausse ...
nonord a écrit:c'est ainsi que je vois les choses 8) les 300 roros nets,on pourrait les voirtcs.aven a écrit:Avec le froid qui s'abat sur le 1/3 des Etats Unis cela ne risque pas de s'arranger, avec la population à calmer au Moyen Orient...Puis la sécheresse en Chine...
Faîtes vos jeux, rien ne va plus ! On va tout droit à 300 € à la soudure (Mai-Juin).
désolé pour les éleveurs,mais je moyenne avec les 105 de l'année derniére :shock:
Pour avoir les 300 nets il faudra faire sauter la grosse résistance des 300, ça va pas se faire comme ça à mon avis. Éventuellement après la récolte si ça se passe mal encore... Si on monte vers 300 je vois bien une grosse correction arriver
ensuite, tout le monde à cet objectif dans le viseur...
Seb 77- + membre techno +
- Messages : 10783
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 49
Centre Seine et Marne (Brie)
Re: jusqu ou la hausse ...
à ton avis quel objectif net faut-il se fixer?????comme carlos 290 (ce serait déja bien 8) )Seb 77 a écrit:nonord a écrit:c'est ainsi que je vois les choses 8) les 300 roros nets,on pourrait les voirtcs.aven a écrit:Avec le froid qui s'abat sur le 1/3 des Etats Unis cela ne risque pas de s'arranger, avec la population à calmer au Moyen Orient...Puis la sécheresse en Chine...
Faîtes vos jeux, rien ne va plus ! On va tout droit à 300 € à la soudure (Mai-Juin).
désolé pour les éleveurs,mais je moyenne avec les 105 de l'année derniére :shock:
Pour avoir les 300 nets il faudra faire sauter la grosse résistance des 300, ça va pas se faire comme ça à mon avis. Éventuellement après la récolte si ça se passe mal encore... Si on monte vers 300 je vois bien une grosse correction arriver
ensuite, tout le monde à cet objectif dans le viseur...
nonord- + membre techno +
- Messages : 27019
Date d'inscription : 11/09/2009
dunkerque est
Re: jusqu ou la hausse ...
Ca dépendra de ta base à ce moment là, mais rappelez vous en 2007, le marché a flirté avec les 300 puis ça a dévissé en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire... quasiment -40 en 2 jours
http://futuresource.quote.com/quotes/chart.action?symbol=EBM+F2008-ENC&compareTo=&topsyms=EBM-ENC&month=F&year=2008&chartAggregation=D&chartStyle=CANDLE&chartSize=745x550&chartDensity=MEDIUM&userStudies=&x=54&y=11
http://futuresource.quote.com/quotes/chart.action?symbol=EBM+F2008-ENC&compareTo=&topsyms=EBM-ENC&month=F&year=2008&chartAggregation=D&chartStyle=CANDLE&chartSize=745x550&chartDensity=MEDIUM&userStudies=&x=54&y=11
Seb 77- + membre techno +
- Messages : 10783
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 49
Centre Seine et Marne (Brie)
Re: jusqu ou la hausse ...
et ça donne quoi le marché bio?charli a écrit:papou89 a écrit:tu n'est pas en bio ?charli a écrit:Pour l'instant, je n'ai pas encore vendu ma récolte....j'ai tout stocké.....mais je n'ai que 200qtx.....
Je doit vendre ?
si je suis en reconvertion....
En fait, c'est ma récolte C1
je suis comme toi, je passe une partie (10ha) en bio au printemps mais en trèfle et luzerne en contrat de semences car j'ai de la demande en foin bio et comme il faut faire une coupe avant la récolte je vais mieux le valoriser et surtout c'est avec contrat sur 3-5 ans
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
cet après midi ,je reçoit un fax venant de l'abattoir avec qui je travaille :remise en place de poussins le 8 marsmassey8210 a écrit:faut pas croire au pere noel.............. les eleveurs sont depuis toujours les serfs, aujourd hui la botte des IAA et des GMS
ce n'est qu'une histoire de rapport de force, un PA de 2010 annoncait le nombre de cerealiers en france etaient de 100 000 environ sur 350 000 agri............. nous sommes a peine 20 000 eleveurs de porcs.
on ne peut pas et ne doit pas opposer les eleveurs au cerealiers mais comment voulez vous qu'on vous renvoie la balle quandle blé est pas chere.................!
voici un exemple en 1998 année de crise porcine le blé etait payé 95 euros tonne et le porc moins d'1 euros meme avce la meilleure volonté on ne pouvait pas vous aider.
un représentant d'orama disait dans la FA en janvier suite au propos du CRAKERS proposant une contractualisation entre cerealiers et eleveurs que la courbe du prix du blé n'a jamais croisé celle du porc depuis une 20 aine année.
LA SEULE ET UNIQUE PORTE DE SORTIE POUR L'ELEVAGE sera une remontée des cours................. si seulement il ya des gens biens placé qui peuvenet me lire.
PATO..................... fais suivre mon message a BLM et MEL
je prend le tel et demande le patron
bonjour me dit il ,ça va pas fort pour nous , c'est la galère
je lui dit : pour compenser la non hausse des tarifs de reprise, vous nous faite faire des vides sanitaires de moins de 8 jours ( j'ai mis en place le 8 janviers et normalement je les gardes entre 52 et 56 j)
la discution continue puis à un moment il me dit mon concurrent direct est en train de déposer le bilan et casse les prix , c'est pourquoi je ne peux pas vous augmenter( enfin compenser une partie des hausses de l'aliment)
Si il se casse la gueule , je pourrais vous augmenter mais si c'est reprit ,il faudra savoir ce que vont faire les nouveaux
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
le pb massey c'est que les prix bas des cereales ont contribué à la poursuite du develloppement de l'elevage.
à ce petit jeu ,j'ai plutot le sentiment que les eleveurs sont en concurrence entre eux plutot qu'avec les cerealiers...
c'est le marché qui fait la loi.Je ne dis pas que c'est toujours tres agreable mais il faut bien l'admettre.Malhureusement je ne vois qu'un baisse de production pour permettre une remontée des cours des viandes et ça fera de la casse
à ce petit jeu ,j'ai plutot le sentiment que les eleveurs sont en concurrence entre eux plutot qu'avec les cerealiers...
c'est le marché qui fait la loi.Je ne dis pas que c'est toujours tres agreable mais il faut bien l'admettre.Malhureusement je ne vois qu'un baisse de production pour permettre une remontée des cours des viandes et ça fera de la casse
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
la le contexte est different non??Seb 77 a écrit:Ca dépendra de ta base à ce moment là, mais rappelez vous en 2007, le marché a flirté avec les 300 puis ça a dévissé en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire... quasiment -40 en 2 jours
http://futuresource.quote.com/quotes/chart.action?symbol=EBM+F2008-ENC&compareTo=&topsyms=EBM-ENC&month=F&year=2008&chartAggregation=D&chartStyle=CANDLE&chartSize=745x550&chartDensity=MEDIUM&userStudies=&x=54&y=11
en 2007 la hausse avait lieu apres moisson quand les silos etaient pleins
la c est avant moisson et ca commence a sonner le creux dans les silos européens
ca va finir par redescendre de toute facon
PV 53- + membre techno +
- Messages : 2860
Date d'inscription : 17/09/2009
Age : 57
SO 53
Re: jusqu ou la hausse ...
laurent53 a écrit:le pb massey c'est que les prix bas des cereales ont contribué à la poursuite du develloppement de l'elevage.
à ce petit jeu ,j'ai plutot le sentiment que les eleveurs sont en concurrence entre eux plutot qu'avec les cerealiers...
c'est le marché qui fait la loi.Je ne dis pas que c'est toujours tres agreable mais il faut bien l'admettre.Malhureusement je ne vois qu'un baisse de production pour permettre une remontée des cours des viandes et ça fera de la casse
Pour la baisse de production , c'est très bien engagé en porc
Dans le secteur ,de gros élevages sont en train de se vider de leurs cheptels et de leurs salariés par la meme occasion . Les engraissements ( surtout en façonnage) ne trouvent plus de naisseurs
je pense que dans 3 mois les abatteurs et toute la filière en general ( y compris les marchands d' aliment) vont tomber de haut et tirer une sale tronche en "découvrant" le désastre !!!!!!!
ON NE PEUT PAS CONTINUER COMME CA a se prendre 10 € / T d'aliment en + / semaine depuis le début janvier !!!!!
Pour nous , c'est 10 000 € de facture d 'aliment de plus / mois depuis septembre ( et encore , on est un "petit " elevage par rapport a la moy !!!!
Gibus 29- + membre techno +
- Messages : 1187
Date d'inscription : 10/09/2009
Re: jusqu ou la hausse ...
he oui gibus... je sais bien.
la seule question à se poser c'est de savoir si les resultats techniques permettent de resister plus longtemps que le collegue/concurrent
la seule question à se poser c'est de savoir si les resultats techniques permettent de resister plus longtemps que le collegue/concurrent
Invité- Invité
Re: jusqu ou la hausse ...
+1, et il y avait une réplique en Mars 2008 ensuite... Après l'euphorie des JO de pekin(Aout 2008), c'était la débandade, avec deux années records en production mondiale.PV 53 a écrit:la le contexte est different non??Seb 77 a écrit:Ca dépendra de ta base à ce moment là, mais rappelez vous en 2007, le marché a flirté avec les 300 puis ça a dévissé en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire... quasiment -40 en 2 jours
http://futuresource.quote.com/quotes/chart.action?symbol=EBM+F2008-ENC&compareTo=&topsyms=EBM-ENC&month=F&year=2008&chartAggregation=D&chartStyle=CANDLE&chartSize=745x550&chartDensity=MEDIUM&userStudies=&x=54&y=11
en 2007 la hausse avait lieu apres moisson quand les silos etaient pleins
la c est avant moisson et ca commence a sonner le creux dans les silos européens
ca va finir par redescendre de toute facon
Aujourd'hui, c'est la soudure qui ne se fera pas, ou très juste...
Donc jusqu'à Juin (récolte de l'orge Espagnole) je ne vois pas comment calmer l'euphorie, avec toutes les spéculations qui vont avec...
Invité- Invité
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum