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l'historique des plaines marnaise!!
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hermine 22
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: temps libre , loisirs culture :: Rubrique Historique
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l'historique des plaines marnaise!!
Rappel du premier message :
un parcellaire a perte de vue !!quelle en est la raison?
j'y ai pensé ou sur un autre sujet agrimarne parle de centaines de moutons il ya plus de 100 ans !!
a vos claviers les marnais
un parcellaire a perte de vue !!quelle en est la raison?
j'y ai pensé ou sur un autre sujet agrimarne parle de centaines de moutons il ya plus de 100 ans !!
a vos claviers les marnais
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: l'historique des plaines marnaise!!
amDBs9 a écrit:1954 .... à lire pour l'ambiance de l'époque en Champagne
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=sols%20de%20craie&source=web&cd=10&ved=0CGgQFjAJ&url=http%3A%2F%2Fdocuments.irevues.inist.fr%2Fbitstream%2Fhandle%2F2042%2F27038%2FRFF_1954_12_791.pdf%3Fsequence%3D1&ei=dIq9TtXlOZHHswao9-imCQ&usg=AFQjCNH33xN3nOQmJ71ml3u8mxnFZfbyBw
Intéressante ce document de 1954 ,
je retrouve les réflexions lors de la fin de l'élevage dans nos régions ,"plus rien ne va pousser !!"
Invité- Invité
Re: l'historique des plaines marnaise!!
es animaux permettaient un cycle de la MO. La paille revenait avec la flore microbienne des animaux.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: l'historique des plaines marnaise!!
En regardant les noms des gens de ma commune, il n'y a pratiquement aucun nom des agriculteurs d'aujourd'hui. On a donc beaucoup migrer pendant le XX° siècle.
Cette migration était surtout régionale.
Mais également, il ne reste pratiquement plus personne qui porte les noms de cette époque aujourd'hui.
Cette migration était surtout régionale.
Mais également, il ne reste pratiquement plus personne qui porte les noms de cette époque aujourd'hui.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: l'historique des plaines marnaise!!
Dans la craie de Champagne, la réserve en eau se situe dans la craie, plus ou moins fissurée. L'eau est retenue dans ces blocs de craie, les racines sont alors capable de l'extraire car leur force de succion est supérieur à la force de rétention.agritof a écrit:GL a écrit:agritof a écrit:C'était l'objet de ma question.
Car définitivement, j'ai du mal à comprendre comment on peut passer sur la RU d'un facteur 2 à 3 entre vos craies de type champenoise et nos cranettes.
On est bien d'accord que le taux de calcaire de vos parcelles est mini de 30% et peut monter à 60-70%?
Chez nous sur la partie blanche, c'est 15 cm de terre végétale sur des dizaines de M de craie. Tu baisse la charrue un peu fort, derrière, c'est tout blanc. La baisse du taux de MO sur la partie végétale pourrait nous faire soucis.
L'arrivée du non labour vise (entre autre) à contrer cet effet.
Les cranettes, c'est exactement la même chose : de la craie grise sur de la craie blanche.
La preuve :
Pourtant, chez nous, pour ce genre de terre, on parle de RU entre 80-120 alors qu'en champagne, on lit souvent 2 fois plus. Pourquoi?
Attention, il y a plusieurs types de craie en Champagne, elles n'ont pas toutes les mêmes capacités de rétention d'eau. (la craie franche fissurée, la craie à poche de cryoturbation, la graveluche...)
Invité- Invité
Re: l'historique des plaines marnaise!!
c'est de la roche mére issus quand même du crétacé .Donc ,c'est le principe de l'éponge,emmagasine l'eau et restitut en période séche .Ce sont des terres qui se ressuyent rapidement ,non usantent ,mais qui ont le défaut de ne pas se réchauffer rapidement et ou dans certains endroits "crêtes" on trouve des blocages due à l'exés de calcaire actifs .Mais globalement au final les rendements sont trés corrects ,car bonne finition par la restitution de la réserve hydrique .
En cout de production ,c'est super car non tirantent ,on peu faire beaucoup de surfaces avec un âne et un pony
En cout de production ,c'est super car non tirantent ,on peu faire beaucoup de surfaces avec un âne et un pony
la cigogne- + membre techno +
- Messages : 8389
Date d'inscription : 12/09/2009
vienne en autres riches
Re: l'historique des plaines marnaise!!
à défaut d'etre geologue mais simple paysan, pour moi la grande différence c'est qu'on est à plat, et très bas, au niveau des nappes, dans une plaine encaissée par des plateaux périphériques.
les cranettes si je me trompe sont situés sur des hauteurs et en pentes, donc ne conservent pas leur flotte
par contre on a tous les 2 les memes inconvénients : rechauffement, couleur du sol, problème de P du à l'excès de Ca actif. mais chez nous, la finition est excellente.
au niveau mahlerbo je ne connais pas assez les cranettes mais chez nous c'est pensées lamiers dans les mauvaises terres et mercuriales dans les bonnes. + renouées chénos dans les terres à betteraves, morelles dans celles à pdt. ammi majus ethuse dans les terres arrosées.
les cranettes si je me trompe sont situés sur des hauteurs et en pentes, donc ne conservent pas leur flotte
par contre on a tous les 2 les memes inconvénients : rechauffement, couleur du sol, problème de P du à l'excès de Ca actif. mais chez nous, la finition est excellente.
au niveau mahlerbo je ne connais pas assez les cranettes mais chez nous c'est pensées lamiers dans les mauvaises terres et mercuriales dans les bonnes. + renouées chénos dans les terres à betteraves, morelles dans celles à pdt. ammi majus ethuse dans les terres arrosées.
bidou02- + membre techno +
- Messages : 51464
Date d'inscription : 21/09/2009
Age : 39
Pas loin de Marly Gomont (02)
Re: l'historique des plaines marnaise!!
@ Bidou : Dans ta liste des mauvaises herbes, tu rajoutes le coquelicot (qui commencent à devenir ingérable par les sulfos...) et tu obtiens la même.
Effectivement, l'histoire de la pente doit jouer beaucoup mais je n'avais pas souvenir que la champagne était si plate que ça sans pour autant être vallonnée.
Effectivement, l'histoire de la pente doit jouer beaucoup mais je n'avais pas souvenir que la champagne était si plate que ça sans pour autant être vallonnée.
Invité- Invité
Re: l'historique des plaines marnaise!!
Agri-Conseil a écrit:Dans la craie de Champagne, la réserve en eau se situe dans la craie, plus ou moins fissurée. L'eau est retenue dans ces blocs de craie, les racines sont alors capable de l'extraire car leur force de succion est supérieur à la force de rétention.agritof a écrit:GL a écrit:agritof a écrit:C'était l'objet de ma question.
Car définitivement, j'ai du mal à comprendre comment on peut passer sur la RU d'un facteur 2 à 3 entre vos craies de type champenoise et nos cranettes.
On est bien d'accord que le taux de calcaire de vos parcelles est mini de 30% et peut monter à 60-70%?
Chez nous sur la partie blanche, c'est 15 cm de terre végétale sur des dizaines de M de craie. Tu baisse la charrue un peu fort, derrière, c'est tout blanc. La baisse du taux de MO sur la partie végétale pourrait nous faire soucis.
L'arrivée du non labour vise (entre autre) à contrer cet effet.
Les cranettes, c'est exactement la même chose : de la craie grise sur de la craie blanche.
La preuve :
Pourtant, chez nous, pour ce genre de terre, on parle de RU entre 80-120 alors qu'en champagne, on lit souvent 2 fois plus. Pourquoi?
Attention, il y a plusieurs types de craie en Champagne, elles n'ont pas toutes les mêmes capacités de rétention d'eau. (la craie franche fissurée, la craie à poche de cryoturbation, la graveluche...)
Ce n'est pas par "succion" mais par échange. Mets un produit sec dans un milieu humide, tu va avoir un équilibre qui va se faire.
En matière minérale, d'autres facteurs interviennent, la Rhizosphère, cette symbiose entre les racines et les bactérie qui sont autour, cette capacité qu'on les plantes de mobiliser les éléments disponibles autour des racines de nos plantes.
Il y a 1000 fois de bactéries autour d'une racines que dans le sol un peu plus loin.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: l'historique des plaines marnaise!!
Cette image est un peu excessive, elle est prise dans une zone de forte pente mais elle représente bien le sol de champagne.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: l'historique des plaines marnaise!!
J’écris sous le contrôle des patatiers.
On ne peut pas parler de la champagne aujourd’hui sans parler des pommes de terres. Cette culture vient encore du Nord de la France. A force de répétition trop fréquente de cette culture, les régions d’origine cherchent à délocalisée pour des raison agronomique. Encore une fois, la terre légère de la craie se prête bien à cette culture.
C’est d’abord dans les années 70 qu’arrivent les pommes de terres de fécules dans cette région. Ces pommes de terre vont à la féculerie Paul Doittau à Corbeilles Essonnes (91), elle sont chargées dans des wagons la gare du camp Mailly, cette ancienne base militaire américaine.
C’est le transport et des problèmes de pollution de la Seine qui font déplacer cette usine vers la Marne.
http://www.corbeil-essonnes.com/spip.php?article3367
Viens donc la création de la féculerie d’Haussimont (51) en partie coopérative grâce à la volonté de quelques agriculteurs et en partie de la société Avebe.
Cette production se tourne maintenant pour une grande partie vers la production de pomme de terre de consommation. Elle représente aujourd’hui 70 % de la production de cette région. D’abord commercialisé juste après la récolte, elle s’oriente rapidement vers une vente une grande partie de l’année. Cela oblige à maîtriser la conservation, principalement sa germination mais aussi la température de stockage.
Cela oblige à investir dans des bâtiments dont la température doit être très strictement respectée. 5° cela veut dire du chauffage l’hiver et du froid quand les températures sont élevées.
Ce tubercule n’aime pas être brutaliser, ne pas tomber de plus de 40 cm, ne pas tomber sur le fond métallique d’une benne, cette particularité oblige à mettre des tapis dans le fond des benne, à avoir des arracheuses avec des cols de cygnes qui descendent dans ces bennes.
Apparaissent aussi les palox, ces caisses de bois qui font autour d’un mètre cube et qui permettent de ne plus manipuler les tubercules entre la récolte au bout du tapis de l’arracheuse et le conditionnement final.
C’est aussi une des seules cultures de notre régions où des producteurs de grande culture, à grande échelle vont de la production jusqu’au conditionnement en filet après lavage, des légumes près à vendre.
Cette démarche amène aussi à des préparations de sol très fines et sans mottes et sans cailloux, la préparation du sol pour la plantation impose des moyens très importants.
La production de pomme de terre de consommation à amener l’irrigation afin d’assurer un calibrage régulier. En terre de craie, cette technique était inhabituelle. Aujourd’hui le quasi totalité des parcelles de pommes de terre est irrigué.
Dans l’histoire, cette plante avait fait bien des malheurs en Irlande à partir des années 1845. Elle causa la mort par famine de moitié de la population. C’est le mildiou qui détruisit les cultures pendant plusieurs années. Le rôle des Anglais dans ce drame n’est pas anodin. Les guerres de religion entre les catholiques et les protestants dans ce pays, on connaît.
Elle occasionna également une migration importante de la population vers l’Angleterre, l’Australie mais aussi les Amériques. Ces émigrants furent des acteurs importants dans la conquête de l’Ouest. L’esprit américain est encore marqué de cette conquête.
Je faisais allusion à ce moment d’histoire à cause du mildiou, la maladie qui pose grand problème à cette culture. Elle a fait une progression très importante par chez nous. Les premières années de culture dans la région, c’était deux fongicides par an, entre autre avec l’irrigation qui créer des conditions chaudes et humides, la multiplication des surface, le nombre de traitement est devenu impressionnant.
J’ai entendu parler de traitements alternatifs mais ils sont semble’il aujourd’hui marginaux ou confidentiels.
Il est certain que la maîtrise de cette maladie sera un enjeu important dans les années qui viennent pour pérenniser les investissements très importants liés à cette culture.
On ne peut pas parler de la champagne aujourd’hui sans parler des pommes de terres. Cette culture vient encore du Nord de la France. A force de répétition trop fréquente de cette culture, les régions d’origine cherchent à délocalisée pour des raison agronomique. Encore une fois, la terre légère de la craie se prête bien à cette culture.
C’est d’abord dans les années 70 qu’arrivent les pommes de terres de fécules dans cette région. Ces pommes de terre vont à la féculerie Paul Doittau à Corbeilles Essonnes (91), elle sont chargées dans des wagons la gare du camp Mailly, cette ancienne base militaire américaine.
C’est le transport et des problèmes de pollution de la Seine qui font déplacer cette usine vers la Marne.
http://www.corbeil-essonnes.com/spip.php?article3367
Viens donc la création de la féculerie d’Haussimont (51) en partie coopérative grâce à la volonté de quelques agriculteurs et en partie de la société Avebe.
Cette production se tourne maintenant pour une grande partie vers la production de pomme de terre de consommation. Elle représente aujourd’hui 70 % de la production de cette région. D’abord commercialisé juste après la récolte, elle s’oriente rapidement vers une vente une grande partie de l’année. Cela oblige à maîtriser la conservation, principalement sa germination mais aussi la température de stockage.
Cela oblige à investir dans des bâtiments dont la température doit être très strictement respectée. 5° cela veut dire du chauffage l’hiver et du froid quand les températures sont élevées.
Ce tubercule n’aime pas être brutaliser, ne pas tomber de plus de 40 cm, ne pas tomber sur le fond métallique d’une benne, cette particularité oblige à mettre des tapis dans le fond des benne, à avoir des arracheuses avec des cols de cygnes qui descendent dans ces bennes.
Apparaissent aussi les palox, ces caisses de bois qui font autour d’un mètre cube et qui permettent de ne plus manipuler les tubercules entre la récolte au bout du tapis de l’arracheuse et le conditionnement final.
C’est aussi une des seules cultures de notre régions où des producteurs de grande culture, à grande échelle vont de la production jusqu’au conditionnement en filet après lavage, des légumes près à vendre.
Cette démarche amène aussi à des préparations de sol très fines et sans mottes et sans cailloux, la préparation du sol pour la plantation impose des moyens très importants.
La production de pomme de terre de consommation à amener l’irrigation afin d’assurer un calibrage régulier. En terre de craie, cette technique était inhabituelle. Aujourd’hui le quasi totalité des parcelles de pommes de terre est irrigué.
Dans l’histoire, cette plante avait fait bien des malheurs en Irlande à partir des années 1845. Elle causa la mort par famine de moitié de la population. C’est le mildiou qui détruisit les cultures pendant plusieurs années. Le rôle des Anglais dans ce drame n’est pas anodin. Les guerres de religion entre les catholiques et les protestants dans ce pays, on connaît.
Elle occasionna également une migration importante de la population vers l’Angleterre, l’Australie mais aussi les Amériques. Ces émigrants furent des acteurs importants dans la conquête de l’Ouest. L’esprit américain est encore marqué de cette conquête.
Je faisais allusion à ce moment d’histoire à cause du mildiou, la maladie qui pose grand problème à cette culture. Elle a fait une progression très importante par chez nous. Les premières années de culture dans la région, c’était deux fongicides par an, entre autre avec l’irrigation qui créer des conditions chaudes et humides, la multiplication des surface, le nombre de traitement est devenu impressionnant.
J’ai entendu parler de traitements alternatifs mais ils sont semble’il aujourd’hui marginaux ou confidentiels.
Il est certain que la maîtrise de cette maladie sera un enjeu important dans les années qui viennent pour pérenniser les investissements très importants liés à cette culture.
GL- + membre techno +
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Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: l'historique des plaines marnaise!!
Il y a eu aussi le Doryphore qui a causé pas mal de problèmes (si mes souvenir d'école sont exacts).
Robust- + membre techno +
- département : Oise
Messages : 7019
Date d'inscription : 12/09/2009
Age : 52
Sud Ouest de l'Oise (Vexin)
Re: l'historique des plaines marnaise!!
Les écoliers allaient ramasser les doryphore le jeudi.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
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