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nos sols ne sont pas morts
Rappel du premier message :
contrairement à ce qu'on peut entendre içi ou la sur l'état lamentable de nos sol et c'est pas moi qui le dit!:
En charge de l’unité Infosol qu’il a créée à l’Inra d’Orléans, Dominique Arrouays a présenté le 18 novembre à Vincennes les conclusions du rapport sur l’état des sols en France, fruit de 10 ans de travail dans le cadre du groupement d’intérêt scientifique sur les sols.
Trois questions à
Dominique Arrouays, spécialiste des sols à l’Inra
En charge de l’unité Infosol qu’il a créée à l’Inra d’Orléans, Dominique Arrouays a présenté le 18 novembre à Vincennes les conclusions du rapport sur l’état des sols en France, fruit de 10 ans de travail dans le cadre du groupement d’intérêt scientifique sur les sols. Il s’agit du premier bilan véritablement quantifié sur le sujet. Eclairages.
Yvoir : L’état des sols français a-t-il de quoi inquiéter ?
Dominique Arrouays : Les inquiétudes concernent principalement l’érosion et la progression des sols artificialisés. L’érosion affecte surtout les sols agricoles limoneux des grands bassins parisiens et aquitains. Elle pourrait s’accentuer avec le changement climatique. La progression des sols artificialisés se fait quant à elle principalement au détriment des sols de bonne qualité. Ce qui est logique : historiquement, les agglomérations se sont localisées dans des zones de vallée ou de bonnes terres, favorables au développement humain.
Le bilan de l’évolution des analyses de terre montre également qu’il y a lieu de se préoccuper du phosphore. S’il y a des excédents dans certaines zones comme la Bretagne, les teneurs sont faibles à potentiellement insuffisantes dans beaucoup d’autres régions. Depuis les années 70, les ventes de phosphore ont beaucoup diminué. Or le coût du phosphore minéral est appelé à se renchérir, car les ressources sont limitées. Il va falloir en premier lieu gérer les excédents dans les zones d’élevage, peut-être en les redistribuant. Nous avons par ailleurs identifié des carences potentielles en oligo-éléments, dans quelque chose comme 30 % des situations. Elles peuvent devenir des facteurs limitants pour les plantes et faire baisser le rendement.
Yvoir : Le rapport s’appuie également sur les résultats de la base de données des éléments traces métalliques. Qu’avez-vous observé dans ce domaine ?
Dominique Arrouays : Nous avons identifié des zones de contaminations diffuses, en particulier dans les grandes zones industrielles françaises. Nous y avons retrouvé du plomb, du cadmium, du zinc… Il s’agit d’une contamination soit d’origine industrielle soit provenant des essences plombées, puisqu’il s’agit de zones très peuplées.
En matière de contaminants, nous nous sommes également intéressés à des polluants organiques persistants comme le lindane, retrouvé dans les échantillons de sol de tous les sites analysés, même là où il n’a pas été épandu. Cela témoigne d’un phénomène de volatilisation et de dépôts atmosphériques généralisés.Toutefois, les analyses ont porté sur un grand nombre de contaminants et dans bon nombre de cas, les quantités étaient soit inférieures aux seuils de détection soit très faibles.
Yvoir : D’autres points positifs ont-ils été identifiés?
Dominique Arrouays : Nous avons montré que les sols ne s’acidifient pas. Les pH sont restés stables durant les 15 dernières années. Les pratiques de chaulage sont bien faites ! Les niveaux des sols en potassium sont également bons, même si les apports minéraux externes ont diminué de façon importante. Nous avons également conduit des extractions d’ADN microbien. Elles montrent que nos sols ne sont pas morts : dans 1 gramme, se trouvent plusieurs milliards de microbes. Nous ne connaissons que 5 à 10 % de ces micro-organismes, ce qui signifie qu’il y a probablement un énorme potentiel à exploiter. Il faut rappeler que beaucoup de microorganismes du sol ont été ou sont employés en pharmacie.
Propos recueillis par Valérie Noël
contrairement à ce qu'on peut entendre içi ou la sur l'état lamentable de nos sol et c'est pas moi qui le dit!:
En charge de l’unité Infosol qu’il a créée à l’Inra d’Orléans, Dominique Arrouays a présenté le 18 novembre à Vincennes les conclusions du rapport sur l’état des sols en France, fruit de 10 ans de travail dans le cadre du groupement d’intérêt scientifique sur les sols.
Trois questions à
Dominique Arrouays, spécialiste des sols à l’Inra
En charge de l’unité Infosol qu’il a créée à l’Inra d’Orléans, Dominique Arrouays a présenté le 18 novembre à Vincennes les conclusions du rapport sur l’état des sols en France, fruit de 10 ans de travail dans le cadre du groupement d’intérêt scientifique sur les sols. Il s’agit du premier bilan véritablement quantifié sur le sujet. Eclairages.
Yvoir : L’état des sols français a-t-il de quoi inquiéter ?
Dominique Arrouays : Les inquiétudes concernent principalement l’érosion et la progression des sols artificialisés. L’érosion affecte surtout les sols agricoles limoneux des grands bassins parisiens et aquitains. Elle pourrait s’accentuer avec le changement climatique. La progression des sols artificialisés se fait quant à elle principalement au détriment des sols de bonne qualité. Ce qui est logique : historiquement, les agglomérations se sont localisées dans des zones de vallée ou de bonnes terres, favorables au développement humain.
Le bilan de l’évolution des analyses de terre montre également qu’il y a lieu de se préoccuper du phosphore. S’il y a des excédents dans certaines zones comme la Bretagne, les teneurs sont faibles à potentiellement insuffisantes dans beaucoup d’autres régions. Depuis les années 70, les ventes de phosphore ont beaucoup diminué. Or le coût du phosphore minéral est appelé à se renchérir, car les ressources sont limitées. Il va falloir en premier lieu gérer les excédents dans les zones d’élevage, peut-être en les redistribuant. Nous avons par ailleurs identifié des carences potentielles en oligo-éléments, dans quelque chose comme 30 % des situations. Elles peuvent devenir des facteurs limitants pour les plantes et faire baisser le rendement.
Yvoir : Le rapport s’appuie également sur les résultats de la base de données des éléments traces métalliques. Qu’avez-vous observé dans ce domaine ?
Dominique Arrouays : Nous avons identifié des zones de contaminations diffuses, en particulier dans les grandes zones industrielles françaises. Nous y avons retrouvé du plomb, du cadmium, du zinc… Il s’agit d’une contamination soit d’origine industrielle soit provenant des essences plombées, puisqu’il s’agit de zones très peuplées.
En matière de contaminants, nous nous sommes également intéressés à des polluants organiques persistants comme le lindane, retrouvé dans les échantillons de sol de tous les sites analysés, même là où il n’a pas été épandu. Cela témoigne d’un phénomène de volatilisation et de dépôts atmosphériques généralisés.Toutefois, les analyses ont porté sur un grand nombre de contaminants et dans bon nombre de cas, les quantités étaient soit inférieures aux seuils de détection soit très faibles.
Yvoir : D’autres points positifs ont-ils été identifiés?
Dominique Arrouays : Nous avons montré que les sols ne s’acidifient pas. Les pH sont restés stables durant les 15 dernières années. Les pratiques de chaulage sont bien faites ! Les niveaux des sols en potassium sont également bons, même si les apports minéraux externes ont diminué de façon importante. Nous avons également conduit des extractions d’ADN microbien. Elles montrent que nos sols ne sont pas morts : dans 1 gramme, se trouvent plusieurs milliards de microbes. Nous ne connaissons que 5 à 10 % de ces micro-organismes, ce qui signifie qu’il y a probablement un énorme potentiel à exploiter. Il faut rappeler que beaucoup de microorganismes du sol ont été ou sont employés en pharmacie.
Propos recueillis par Valérie Noël
nico21- + membre techno +
- Messages : 3801
Date d'inscription : 13/09/2009
Age : 51
nord Côte d'Or
Re: nos sols ne sont pas morts
+1.Fly49 a écrit:Il n'a pas tord sur tout. Mais ses propos sont fait d'amalgames indigne d'un gars qui a le niveau d'étude qu'il prétend avoir.
Il se croit Hubert Reeves et tient le discours de Yann Arthus-Bertrand.
comme bcp d'écolo ou ceux qui sont dans le compartiment "anti-tout ce qui existait avant eux" qui parlent de ce qu'ils croient connaitre en "cultivant" un événement mais qui en réalité se contentent le plus souvent de copier et de véhiculer l'info sortie du contexte qu'ils ramassent dans les médias (médias surtout formés dans les écoles de comm. et avec une indépendance d'esprit basée plus souvent sur le chiffre d'affaires que sur le baguage universitaire dont on ne s'encombre plus).
La raison de leur agitation: déjà, la reconnaissance (autrement ils ne sont rien) et le pognon (sans travailler)
Sparthakus- + membre techno +
- Messages : 13209
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 63
le pays des fossoyeurs de l'agriculture
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