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La faillite !!!!!
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique politicienne
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La faillite !!!!!
Je sens que je vais plomber l'ambiance !!!!!!!!!!!!!!
> > France 2012 :
> > LA FAILLITE
> > Cher Concitoyen,
> > Selon moi, l'année 2012 marquera un tournant dans l'Histoire de France.
> > Notre pays, déjà en déclin, devrait voir sa chute s'accélérer et son rang dans le monde se dégrader. Nous pourrions même basculer dans un chaos social et économique tel que nous n'en avons pas connu depuis 1968... voire depuis la Révolution de 1789.
> > Ne vous y trompez pas : la faillite de la France est proche. Et elle est bien réelle.
> > Si mes prévisions se réalisent, elle commencera avec les élections présidentielles de mai 2012. Mais le processus pourrait même s'enclencher avant, comme nous le verrons dans quelques lignes.
> >
Si je vous écris aujourd'hui, c'est pour tirer la sonnette d'alarme.
> > En tant que citoyen français, vous avez le droit de savoir ce qui se passe... mais aussi de connaître les mesures qui pourraient vous aider à vous protéger.
> >
Parce qu'il ne faut jamais perdre de vue une chose très importante : dans des périodes aussi troublées que celles que nous vivons en ce moment, des fortunes se défont... et se font.
> >
Ce que vous allez découvrir dans ce message ne sont pas de simples prophéties d'oiseaux de malheur, qui n'ont aucune chance de se réaliser.
> >
Si vous pensez que nos dirigeants ont le pouvoir de tout régler d'un coup de baguette magique, vous pouvez arrêter votre lecture ici... et tant pis pour vous.
> >
Les chiffres que je vais vous révéler sont réels. Ce sont des données publiques, accessibles à tous. Il suffit de voir au-delà de la langue de bois et du politiquement correct pour s'apercevoir que ces informations pointent tous vers une réalité implacable.
> > Oh, certains de ceux qui liront ce message balaieront mes arguments d'un revers de main. Ils me traiteront de "Cassandre" et se moqueront de ce qu'ils considèrent comme des élucubrations.
> >
J'ai l'habitude.
> > Mais j'ai aussi l'habitude de voir nos prédictions se réaliser... alors même qu'elles étaient considérées comme "impossibles" par une large partie des autorités et de la presse grand public.
> >
Il faut dire que nous avons un long historique de prévisions auxquelles bien peu de gens croyaient... et qui font aujourd'hui la Une des journaux.
> >
> >
> > Des années passées à servir la cause
> > des investisseurs particuliers et épargnants individuels
Je m'appelle Simone Wapler. Ingénieur de formation, j'ai quitté depuis 13 ans les laboratoires pour les marchés boursiers. En 2001, je suis entrée dans un groupe de presse et d'édition spécialisé dans les recherches et les conseils financiers. J'en ai pris la direction éditoriale depuis peu.
> > Ce qui fait notre différence est que nous sommes totalement indépendants. Attention, nous ne sommes pas pour autant isolés. Notre force est d'appartenir à une sorte de "think tank" financier, un réseau de spécialistes unique au monde : Agora Inc.
> >
Nous ne servons ni la cause des multinationales cotées en bourse, ni celle des grandes banques mais, à travers plus de 120 pays, celle de milliers et milliers de particuliers.
> >
C'est simple, nous avons été parmi les premiers à nous intéresser à l'or et à prédire sa hausse continue. Nous avons annoncé avant qu'ils ne fassent la une des journaux grand public l'explosion de la bulle internet en 2000... les dérèglements financiers mondiaux de l'après-11 septembre 2001... la bulle des junk bonds de 2001...la bulle immobilière américaine en 2007... Et j'en passe, la liste serait trop longue.
> >
Surtout, nos lecteurs ont pu chaque fois se protéger à temps -- comme en 2008, avant la crise des crédits subprime et l'effondrement boursier qui s'en est suivi.
> >
Comment ? Tout simplement en investissant dans un secteur clef : l'or -- qui, pour rappel, est passé de moins de 300 euros au début de l'année 2000 aux récents 1 200 euros -- soit une multiplication par quatre...
> > Plus récemment encore, nous avons mis en garde nos lecteurs contre les obligations grecques, espagnoles ou portugaises ainsi que de nombreux placements autrefois sûrs, désormais à fort risque. Pour cela, nous n'avons pas attendu la dégradation des notes souveraines de ces Etats ou encore celle, en septembre dernier, d'un gros assureur comme Groupama. D'ailleurs, cela ne m'étonnerait pas que vous possédiez, comme 46 millions de Français, un de ces placements à risque -- et que vous soyez particulièrement exposé aujourd'hui.
> >
A vrai dire, je ne connais pas d'autre société de presse ayant eu le courage d'avertir ses lecteurs, aussi en avance et avec tant de précision, des conséquences inéluctables et dangereuses, sur leur propre porte-monnaie, de la crise financière de 2008 ou de l'actuelle crise des dettes souveraines.
> >
Il ne s'agit en aucun cas de nous reposer sur nos lauriers : le pire est à venir. Je suis convaincue que la crise que nous traversons aujourd'hui affectera profondément notre niveau de vie en France et notre rang dans le monde.
> >
> >
> > Quatre critères objectifs pour une faillite annoncée
Savez-vous à quand remonte le dernier budget à l'équilibre de notre pays ?
> > 1973. La France est dans le rouge depuis plus d'une génération ! De 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing) à aujourd'hui, la dette française est passée de 21,2% du PIB à 86,2% du PIB.
> > Tenez, un graphique vaut mieux qu'un long discours :
> >
> >
> > Source : INSEE
Ce sont désormais 1 692,7 milliards d'euros de dette que nous nous traînons... soit plus de 26 000 euros à rembourser pour chaque homme, femme et enfant habitant notre pays.
> >
Et c'est terrible à dire, mais ce n'est pas le plus grave.
> >
Non : ce qui est en train de couler notre pays aussi sûrement qu'un boulet entraîne un corps sous les eaux, ce sont les intérêts sur cette dette.
> >
> >
> > Critère de faillite n°1 :
> > Savez-vous à quoi servent vraiment vos impôts ?
C'est logique : chaque fois que notre déficit s'aggrave, l'Etat doit emprunter de l'argent. Et qui dit emprunt, dit intérêts. Plus la somme empruntée est conséquente, plus les emprunts sont élevés.
> > Or actuellement, l'emprunt est colossal... et les intérêts sont gigantesques.
> > Quelques chiffres pour vous donner la mesure du problème :
> >
• En 2010, les intérêts se montaient à plus de 42,5 milliards d'euros.
> >
• En 1980, il fallait un tiers des impôts sur le revenu pour s'acquitter de ces intérêts.
> >
• En 2004, c'était l'intégralité de nos impôts qui passait dans ces remboursements !
> >
Désormais, vos impôts ne servent plus à assurer un service public digne de ce nom. Education, recherche, défense, infrastructures, logements... tous les services de l'Etat sont financés à crédit -- tandis que le produit de votre travail est taxé de plus en plus lourdement pour rembourser une dette qui s'alourdit d'année en année.
> > Nous sommes entrés dans un cercle vicieux... et nous ne pourrons pas en sortir sans d'immenses sacrifices. Voyez-vous, un gouvernement ne peut pas s'approprier toute la richesse de la France. Il faut bien qu'il vous reste de quoi vous nourrir, vous vêtir, vous loger.
> > Pour payer ses dettes et rembourser, l'Etat ne peut donc prendre que sur ses recettes : ce qu'il prélève comme impôt sur les entreprises et ses citoyens.
> > En 2010, les recettes fiscales s'élevaient à 271,8 milliards d'euros.
> > Rappelez-vous à combien se monte notre dette : 1 692,7 milliards d'euros. Il faudrait donc à l'Etat plus de cinq années de recette pour rembourser la dette nationale, ceci en arrêtant tout service public : plus de justice, de police, d'école, d'armée, de musées, d'hôpitaux, de médecins... ni même de fonctionnaires pour faire rentrer les impôts !
> > Et ce n'est pas tout...
> >
> >
> > Critère de faillite n°2 :
> > Où diable notre gouvernement va-t-il trouver
> > 33% de recettes fiscales supplémentaires ?
Comme tout contribuable, vous avez dû recevoir avec votre déclaration de revenus la note annuelle "Budget 2011 - A quoi servent nos impôts ?" (Bonne question...)
> > Cette note détaille avec précision la répartition des dépenses publiques -- je la reprends ci-dessous ligne par ligne :
> >
Dépenses en milliards d'euros
> > 363,4
> >
Enseignement et recherche
> > 87,0
> >
Collectivités territoriales
> > 58,0
> >
Charge de la dette
> > 45,4
> >
Défense
> > 37,4
> >
Union européenne
> > 18,2
> >
Sécurité
> > 16,8
> >
Solidarité, insertion et égalités de chances
> > 12,4
> >
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
> > 11,7
> >
Travail et emploi
> > 11,6
> >
Ecologie et développement durable
> > 9,5
> >
Ville et logement
> > 7,6
> >
Justice
> > 7,1
> >
Autres missions
> > 40,7
> >
Et voici maintenant, toujours selon la même source, les recettes de l'Etat français :
> >
Recettes en milliards d'euros
> > 271,8
> >
TVA
> > 130,9
> >
Impôt sur le revenu
> > 52,2
> >
Impôt sur les sociétés
> > 44,8
> >
Taxe d'Importation des Produits Pétroliers (TIPP)
> > 14,1
> >
Autres recettes fiscales
> > 12,9
> >
Autres recettes
> > 16,9
> >
C'est parfaitement clair : le remboursement de la dette est devenu le troisième poste de dépenses de l'Etat. Il absorbe 16,5% des recettes et 80% de l'impôt sur le revenu.
> > Vous avez noté que j'ai également surligné le poste "Union européenne". Tout simplement parce qu'il devrait exploser cette année compte tenu de la faillite de la Grèce et du renforcement du tristement célèbre FESF... pour lequel la France va contribuer à hauteur de 159 milliards d'euros (alors qu'elle n'a pas un sou en poche !)
> >
Le calcul est simple : notre déficit fiscal se monte à :
> > (363,4 – 271,8)/271,8 milliards d'euros...
> > ... soit 33,7% des recettes fiscales.
> >
Il faut trouver un tiers de recettes fiscales supplémentaires.
> > Et n'oubliez pas le plus important ! Même si nous trouvions ces milliards supplémentaires, nous n'aurons même pas commencé à rembourser le principal. Nous aurons simplement arrêté l'hémorragie.
> > Où trouver un tiers de recettes fiscales en plus ?
> >
> >
> > Critère de faillite n°3 :
> > Pour tondre un mouton,
> > encore faut-il qu'il lui reste de la laine sur le dos...
La pression fiscale en France est déjà l'une des plus élevée d'Europe. Les dépenses publiques de notre pays représentent 54% du PIB. Ces dépenses publiques sont financées par les impôts. La pression fiscale est donc de 54%.
> > Selon l'étude de l'Institut Economique Molinari et d'Ernst & Young :
> >
Le taux d'imposition réel du salarié moyen augmente dans l'Union européenne de 0,24% en 2011. Il est passé de 43,99% en 2010 à 44,23%, en grande partie en raison de l'augmentation de la TVA dans 13 états membres depuis 2009.
> > Dans six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, Hongrie, France, Autriche, Allemagne, Suède).
> >
Le graphique ci-dessous est très clair à cet égard :
> >
Pour classer la pression fiscale qui s'exerce sur les salariés, l'Institut Molinari a également procédé au calcul du "jour de libération fiscale" -- c'est-à-dire le jour de l'année civile où vous commencez à travailler pour votre compte.
> >
Le constat est sans appel : un Français ne travaille que pour l'Etat jusqu'au 26 juillet de l'année civile !
> >
Plus de la moitié de votre année se passe à travailler pour le gouvernement... sans que votre labeur ne vous rapporte quoi que ce soit.
> > Et ne vous faites pas d'illusions : ce n'est pas parce que vous faites déjà partie des citoyens les plus taxés du monde que l'Etat ne va pas augmenter sa pression : il y va de sa survie, après tout...
> >
Les deux plans d'austérité annoncés depuis le début de l'année en sont la preuve. Soyez prêt à travailler encore plus... pour payer plus.
> >
> >
> > Préparez-vous à l'écrasement de la classe moyenne
Eh bien, clament pas mal de personnes bien intentionnées, il n'y a qu'à taxer les plus riches ! Avec toutes ces niches fiscales, c'est bien le diable si on ne débusque pas assez de milliards pour résoudre nos problèmes !
> > Détrompez-vous.
> > Déjà, la notion de "riches" est franchement fluctuante.
> >
Selon l'INSEE en 2009, si vous aviez plus de 2 987 euros par mois de revenus net, vous faisiez partie des riches.
> > Selon François Hollande, lors de la campagne présidentielle de 2007 était riche celui qui disposait de plus de 4 000 euros / mois de revenus.
> > Pour le moment, vous êtes considéré comme riche à partir de 250 000 euros par an de revenus imposables. C'est en tout cas le seuil qu'a arrêté le gouvernement en 2011.
> >
Mais surtout, le calcul est implacable... Selon la chaîne télévisée TF1, voici ce que donne l'idée d'une taxe de 3% sur les revenus des présumés riches :
> >
Revenus annuels
en euros 500 000 euros
Nombre de foyers touchés 30 000
Recette fiscale annuelle en millions d'euros 200
150 000 euros
300 000
1 500
Taxer les riches procurerait donc entre 200 millions et 1,5 milliards d'euros de recettes...
> > C'est dérisoire : n'oubliez pas que nous parlons d'une dette de 1 692,7 milliards dont les seuls intérêts nous coûtent plus de 45 milliards !
> > Supposons maintenant que l'Etat confisque 90% des revenus des présumés riches gagnant plus de 150 000 euros. Ils verraient leurs revenus disponibles ramenés à 15 000 euros annuels, soit 1 250 euros par mois, donc sous le SMIC (1 350 euros par mois).
> > Malgré cette confiscation, l'Etat n'encaisserait que 45 milliards d'euros, pas tout à fait de quoi faire face aux intérêts de sa dette... qui grossirait encore.
> >
Il faudra trouver d'autres riches... Et le moyen le plus simple consistera à abaisser toujours plus le seuil de richesse.
> > De cette manière, la France pourrait ne compter bientôt que des riches, donc taxables. Les pauvres, eux, auront disparu des statistiques, de la même façon qu'on raye les chômeurs découragés des statistiques de l'emploi.
> >
En pratique, ce serait tout simplement l'écrasement de la classe moyenne : elle deviendrait la victime systématique des politiques d'austérité, provoquant son appauvrissement... Tandis que les plus modestes, ployant eux aussi sous le fardeau fiscal, seraient bien en peine de grimper dans l'échelle sociale. Il est d'ailleurs dramatique de constater que la jeune génération actuelle est la première depuis le 20ème siècle à savoir que son niveau de vie ne sera pas supérieur à celui de ses aînés.
> > Un pays sans classe moyenne est un pays pauvre. Un pays dont la classe moyenne diminue est un pays qui s'appauvrit !
> >
> >
> > Et la croissance, alors ?
Honnêtement, j'ai hésité à ajouter ce chapitre. Parce qu'il me semblait presque indécent de parler de "croissance" dans le contexte actuel.
> > Il est vrai que, classiquement, la seule autre façon de rembourser les dettes serait que l'Etat augmente ses recettes fiscales grâce à la croissance.
> >
Mais quelle croissance ? Elle était de -0,1% au deuxième trimestre 2011, et se traîne péniblement à +0,4 au troisième trimestre. Elle devrait être de... 0,0% (tout rond) au quatrième trimestre.
> > Et on l'attend à -- royalement -- 0,5% en 2012. C'est avec ça (et 4,2 millions de chômeurs) qu'on va regonfler notre budget national ?
> >
Soyons sérieux.
> > Année après année, les budgets de la France ont été élaborés comme si le baby boom et les gains de productivité de l'automatisation puis de l'informatisation étaient éternellement garantis. Ce n'est pas le cas. La population vieillit ; les gains de productivité sont désormais marginaux.
> > Jamais un pays n'est devenu riche en levant des impôts. Mais comme l'absence de croissance ne permet pas d'augmenter les recettes, c'est la seule voie possible. Hélas, partant d'une pression fiscale record, elle deviendra vite insoutenable.
> >
> >
> > Critère de faillite n°4 :
> > Le secteur public pèse trop dans la balance
A cette situation, l'Etat rajoute un handicap bien français : des pans entiers de l'économie qui restent sous contrôle étatique.
> > Ceci est également mauvais pour la croissance, selon une démonstration de Charles Gave, l'auteur d'un des premiers livres sur la prochaine faillite de la France, économiste et fondateur en Asie de la société en conseil de gestion de portefeuille GaveKal.
> > Charles Gave s'appuie sur la comparaison entre la part de la valeur ajoutée provenant du secteur privé par rapport à la valeur ajoutée provenant du secteur public. Ce ratio était supérieur à 0,67 en 1978. Dit autrement, 67% de la valeur ajoutée de notre PNB venait des entreprises privées.
> > Dans le même temps, notre croissance structurelle, atteignait presque 4% (il s'agit ici du PNB réel, corrigé de l'inflation).
> > Aujourd'hui, 33 ans plus tard, ce chiffre a considérablement baissé : seulement 58% de la valeur ajoutée de notre PNB vient du secteur privé. Dans le même temps, notre croissance structurelle dépasse à peine 1%.
> >
L'arithmétique est implacable : pour se tirer d'affaire, la croissance doit dépasser le déficit ! Dès que la croissance est inférieure au déficit, l'insolvabilité augmente.
> >
Là, je vais devoir vous infliger un peu de mathématiques. Mais le raisonnement est simple... et il est très important.
> > Imaginez :
> >
- Un ratio dette/PIB aux environ de 80% (la réalité est pire).
> > - Un déficit de 3% (ce qui est devenu inaccessible -- pour l'instant, on espère déjà réduire le chiffre actuel, qui est de 11%).
> > - Une croissance du PIB de 3% -- ce qui est devenu un Graal, puisqu'on sait que la croissance de la Zone euro sera inférieure à 1,5%.
> >
Nous partons donc d'un PIB de 100 qui devient 103. La dette (qui valait 80) passe à 83 puisque le déficit vaut 3.
> > Votre ratio dette sur PIB devient 83 ÷ 103 = 80,58. Ou encore 80,58% comme vous l'avez appris sur les bancs de l'école primaire.
> >
Ces chiffres vous prouvent qu'il faudrait une croissance de l'ordre de 4% (supérieure au déficit de 3%) pour nous tirer d'affaire ! Nous n'avons pas connu une telle croissance depuis 30 ans !!
> >
Et nos problèmes pourraient bien être multipliés dans les mois (voire les semaines) qui viennent...
> >
> >
> > Taux d'intérêt : catastrophe en vue...
Jusqu'à présent, nous avons "de la chance" : les créditeurs de l'Etat français ne réclament qu'un taux d'intérêt de 3,5% environ.
> >
> > Mais ne vous leurrez pas : ça ne va pas durer. Et les conséquences pourraient être catastrophiques.
> >
Si notre taux moyen d'emprunt n'augmentait ne serait-ce que de 0,5% -- c'est-à-dire à 4% --, plus de la totalité des recettes de l'impôt sur le revenu passerait dans la charge de la dette.
> > Chaque 1% d'intérêt supplémentaire nous coûterait 15 milliards d'euros -- le tiers de la recette de l'impôt sur le revenu.
> >
Faut-il vous rappeler que la situation de la France est extrêmement précaire en ce qui concerne les taux d'intérêt ?
> > Le 18 octobre 2011, l'agence Moody's a indiqué qu'elle avait la France à l'oeil... et qu'elle pourrait la placer sous "surveillance négative" d'ici début 2012. En règle générale, sauf redressement spectaculaire, la surveillance négative précède de quelques mois la dégradation de la note.
> > Regardez le graphique ci-dessous. Il s'agit d'une simple comparaison : le prix qu'il en coûte d'assurer un bon du Trésor français à cinq ans contre un risque de défaut de paiement... par rapport à d'autres pays.
> >
Visiblement, le marché pense que la France présente un risque presque équivalent à celui du... Kazakhstan ! Et nous sommes moins bien classés que les Philippines ou le Pérou !
> > Croyez-moi, la perte de notre triple A n'est plus une vague idée -- c'est une hypothèse dont les journaux parlent de plus en plus. Un tel événement propulserait immédiatement les taux à plus de 6%, comme cela a été le cas pour la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Italie. Cela nous coûterait donc 30 milliards d'euros !
> >
Il faut en être conscient : la France est un zombie financier, tout juste capable de faire face aux remboursements des intérêts de sa dette, mais incapable d'assumer le remboursement du principal.
> >
Nous sommes déjà financièrement MORTS.
> > La situation a désormais dépassé le stade auquel elle était politiquement gérable. Nous ne pouvons plus redresser La trajectoire grâce à un effort prolongé collectivement supportable.
> > Jusqu'au 18 octobre, date à laquelle Moody's a mis sous surveillance la France, les marchés avaient encore les yeux tournés vers l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, le Portugal. Nous avions encore un petit temps d'avance.
> > Ce n'est plus le cas.
> > A présent, la situation va empirer, et surtout, va s'accélérer. Il est plus que temps de réagir et de mettre votre patrimoine à l'abri dans les plus brefs délais.
> > C'est URGENT -- c'est même une question de mois.
> >
> >
> > 31 mars 2012 :
> > Début du compte à rebours de la faillite ?
Sortie de la Grèce de la Zone euro... aggravation de la situation en Italie... crise bancaire façon Dexia... Si un seul de ces phénomènes se produisait, cela suffirait à faire basculer la situation (et selon moi, ce n'est pas une question de "si", mais bien une question de "quand").
> > Au fur et à mesure que la contamination se ferait, le processus de défauts en cascade irait en s'accélérant. Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal, il y aurait de moins en moins de volontaires pour des plans de sauvetage douteux. Acheter du temps coûtera de plus en plus cher.
> > Le 25 septembre 2011, le Sunday Telegraph rapportait des "bruits de couloir" du FMI concernant un plan en trois étapes :
> >
- Recapitalisation des banques allemandes et françaises en danger
> > - Puis grossir le fonds de sauvetage européen FESF
> > - Puis laisser la Grèce faire défaut
> >
A peine quelques semaines plus tard, la France et l'Allemagne se mettaient enfin d'accord sur la nécessité de recapitaliser les banques, et de passer la capacité du FESF de 400 à plus de 1200 milliards d'euros.
> > Notez déjà une chose très importante : ce beau plan ne peut voir le jour que si la France conserve son triple A. Car les capacités d'emprunt du FESF ne tiennent qu'à la note de la France et celle de l'Allemagne. Or, en ce qui concerne la France, rien n'est moins sûr.
> > Je suis convaincue que le début de la campagne présidentielle de 2012 -- qui commence officiellement début avril prochain, pourrait servir de détonateur à cette bombe, dont la mèche est de plus en plus courte.
> > Eh oui ! Quel politicien aura assez de tripes pour regarder la situation en face ? Prédire la crise, annoncer des mesures d'austérité, inciter la population à se serrer la ceinture... comment se faire élire sur un tel programme ?
> >
Il apparaîtra au grand jour que tous les politiques ont en commun une chose : une impuissance à régler un problème qu'ils ont fait naître et grossir. Ils ne contrôlent plus la situation.
> >
La route vers le redressement financier sera une route vers l'enfer. La démagogie voudra que l'on sacrifie "les riches", c'est-à-dire la classe moyenne.
> >
Et si l'on en juge par la manière dont les choses se sont passées dans d'autres pays, vous pouvez probablement vous attendre à de nouvelles mesures d'austérité... voire un passage sous la tutelle du FMI et de l'Union européenne.
> >
Et tout cela pourrait naturellement s'accompagner de manifestations et de scènes d'émeutes comme on en a constaté à Athènes, en Italie ou à Londres.
> > Comment saurez-vous que l'engrenage de la faillite est lancé ?
> >
> >
> > Surveillez ces 4 symptômes avant-coureurs
1 - La fin du Triple A
> > J'ai déjà parlé des conséquences d'une dégradation de la note française : elles seraient catastrophiques. Or cette menace se précise. Il faut savoir que...
> >
... un "changement de perspective" conduit une fois sur trois à une dégradation de la note dans les 12 à 24 mois qui suivent.
> > ... une "mise sous surveillance négative" signifie que la note peut se retrouver dégradée dans un délai de trois mois.
> >
Nous sommes au bord du gouffre, et les choses pourraient aller très vite si notre note était abaissée.
> > Surveillez les communiqués des agences de notation comme du lait sur le feu. Je vous y aiderai, si vous le permettez... mais je vous en dirai plus à ce sujet dans quelques lignes.
> > 2 - Attention aux augmentations de capital de nos banques...
> > Le 22 septembre 2011, une note du FMI chiffrait les pertes potentielles des grandes banques européennes à 200 milliards – 300 milliards d'euros en incluant les banques locales des six pays en difficulté notoire : Grèce, Portugal, Irlande, Belgique, Italie, Espagne.
> > (Au passage, rappelez-vous que cinq milliards d'euros -- et un trader nommé Jérôme Kerviel -- ont suffi à mettre en danger la finance européenne lors de la faillite de Lehman Brothers).
> >
Les banques seront obligées de se recapitaliser. Mais n'oubliez pas qu'elles seront en concurrence directe avec les Etats sur le marché obligataire, pour lever des fonds qui se font de plus en plus rares.
> >
Là encore, je ne peux que vous conseiller de garder un oeil sur ces augmentations de capital : au moindre signe de difficultés, renforcez immédiatement vos mesures de protection financière.
> > 3 - ... sans parler du placement de nos obligations d'Etat !
> > Là encore, c'est un signal de faillite fort : le jour où le marché rechignera à nous prêter de l'argent en achetant nos obligations souveraines.
> > Nos dettes souveraines sont détenues à 65% par des étrangers ; nous sommes donc dépendants de leur bon vouloir à continuer d'acheter nos titres -- et donc financer nos déficits.
> >
Or avez-vous remarqué que ces derniers temps, malgré leurs belles promesses, les fonds souverains chinois ou qatari ne sont pas si pressés d'acheter notre papier ?
> >
Si le FESF n'attire pas les foules empressées, cela laisse mal augurer des prochaines levées de fonds de l'Etat français qui est –- répétons-le -– garant du FESF.
> > 4 - Le seuil fatal des 6%
> > Là encore, nous avons vu cela plus en détail il y a quelques lignes. Dès l'instant où le rendement de l'emprunt dépasse les 6%, la situation bascule.
> >
Le seuil a été fatal à la Grèce et au Portugal. Il a plongé l'Italie dans la tourmente. C'est à ce niveau que le point de non retour est officiellement atteint et que l'on appelle le FMI à la rescousse.
> >
Dans notre cas, il en coûterait 30 milliards d'euros supplémentaires.
> > Nous en sommes à 3,71% à l'heure où j'écris ces lignes. Comme je vous le disais plus haut, les signes de basculement se multiplient. Nous sommes sur le fil du rasoir : restez attentif à tout frémissement à la hausse de cet indicateur extrêmement important.
> > Il est vital de vous tenir informé, afin de pouvoir agir rapidement et efficacement en cas de faillite déclarée de notre pays.
> > Parce que, comprenez-moi bien, les conséquences potentielles sont dramatiques pour vous, votre argent et votre mode de vie. Elles vont au-delà de l'inévitable effondrement du CAC 40, ou même de l'inflation galopante qui s'ensuivrait, laminant votre pouvoir d'achat.
> >
> >
> > Etes-vous vraiment prêt ?
La conséquence la plus immédiate et la plus visible serait bien sûr une augmentation radicale de la pression fiscale. Elle est déjà entamée : si vous êtes fumeur ou si vous buvez des boissons sucrées, vous en avez une petite idée... Sans parler des multiples autres mesures d'austérité qui nous ont été imposées depuis le début de l'année.
> > Regardez aussi ce qui s'est passé au Royaume-Uni : le pays a augmenté sa TVA de 2,5 points au 4 janvier 2011 pour faire face à son déficit. Nos politiques en parlent déjà eux aussi : "pour arriver aux 40 milliards de recette supplémentaires nécessaires, j'ai la conviction qu'un augmentation de deux points de la TVA s'imposera", estimait le centriste François Bayrou dans Le Point du 11 août 2010.
> >
Augmentation de la TVA, réduction des niches fiscales, recul de l'âge de la retraite, redéfinition du niveau de "richesse" pour augmenter le niveau de taxation des classes moyennes... Je pense que nous pouvons nous attendre à tout cela dans les mois qui viennent.
> >
Nos dirigeants n'auront pas le choix : ce sera l'austérité... ou la Grèce.
> > Je pense même qu'ils pourraient aller plus loin.
> >
> >
> > Le jour où votre épargne sera réquisitionnée
Ce n'est pas inédit. En 1914, par exemple, la Nation en avait appelé au civisme de ses concitoyens pour déposer leur or à la Banque de France afin de participer à l'effort de guerre.
> > Plus récemment, Henri Regnault, professeur d'économie à l'université de Pau, a évoqué l'idée d'un gel des contrats d'assurance vie dans son Journal de Crise numéro 16 :
> > "La dette souveraine n'est plus gérable en mode 'marché', elle va passer en mode 'administré'. Cela ne sera pas sans conséquence pour votre épargne", explique-t-il.
> >
Une telle mesure aurait deux avantages pour un gouvernement aux abois : nationaliser ce gisement d'épargne et éviter une faillite d'un assureur incapable d'assumer de trop nombreuses sorties. Avouez que c'est diablement tentant !
> >
"Ce ne sont pas tant nos liquidités qui seront rationnées... encore que... si ça tourne vraiment très mal on ne peut pas l'exclure. Mais, plus sûrement, c'est notre épargne longue (assurance-vie, fonds de pension, et bien des formes de placements collectifs aux noms variables suivant les pays) qui risque d'être corralisée, parquée dans des enclos à créances souveraines dont nous ne pourrons sortir qu'à petite dose... une fois tondus [...]", écrit Henri Regnault.
> > Bien sûr, on n'appellerait pas ça une réquisition ou une confiscation. On ferait seulement un "appel au civisme", au "devoir citoyen"... qui consiste à payer pour les années de mauvaise gestion de nos gouvernants.
> > Vous trouvez que j'exagère, que tout ceci n'est qu'élucubrations anxiogènes ?
> >
Regardez ce qui se passe en Grèce, ou à nos frontières, en Italie et en Espagne.
> > Voyez la détresse sociale engendrée par des politiques d'austérité drastiques mises en place en catastrophe.
> > Pensez au taux de chômage à deux chiffres chez les jeunes, au mécontentement qui bouillonne et monte parmi les populations.
> > N'oubliez pas les bouleversements politiques qui ont également eu lieu (souvent au mépris des règles les plus élémentaires de la démocratie).
> >
Et surtout... gardez en tête les manifestations qui se multiplient partout dans le monde... les grèves qui paralysent la Grèce... les scènes d'émeute et de pillages à Londres.
> > La France n'en est pas si loin qu'on veut bien nous le faire croire.
> >
> >
> >
> > France 2012 :
> > LA FAILLITE
> > Cher Concitoyen,
> > Selon moi, l'année 2012 marquera un tournant dans l'Histoire de France.
> > Notre pays, déjà en déclin, devrait voir sa chute s'accélérer et son rang dans le monde se dégrader. Nous pourrions même basculer dans un chaos social et économique tel que nous n'en avons pas connu depuis 1968... voire depuis la Révolution de 1789.
> > Ne vous y trompez pas : la faillite de la France est proche. Et elle est bien réelle.
> > Si mes prévisions se réalisent, elle commencera avec les élections présidentielles de mai 2012. Mais le processus pourrait même s'enclencher avant, comme nous le verrons dans quelques lignes.
> >
Si je vous écris aujourd'hui, c'est pour tirer la sonnette d'alarme.
> > En tant que citoyen français, vous avez le droit de savoir ce qui se passe... mais aussi de connaître les mesures qui pourraient vous aider à vous protéger.
> >
Parce qu'il ne faut jamais perdre de vue une chose très importante : dans des périodes aussi troublées que celles que nous vivons en ce moment, des fortunes se défont... et se font.
> >
Ce que vous allez découvrir dans ce message ne sont pas de simples prophéties d'oiseaux de malheur, qui n'ont aucune chance de se réaliser.
> >
Si vous pensez que nos dirigeants ont le pouvoir de tout régler d'un coup de baguette magique, vous pouvez arrêter votre lecture ici... et tant pis pour vous.
> >
Les chiffres que je vais vous révéler sont réels. Ce sont des données publiques, accessibles à tous. Il suffit de voir au-delà de la langue de bois et du politiquement correct pour s'apercevoir que ces informations pointent tous vers une réalité implacable.
> > Oh, certains de ceux qui liront ce message balaieront mes arguments d'un revers de main. Ils me traiteront de "Cassandre" et se moqueront de ce qu'ils considèrent comme des élucubrations.
> >
J'ai l'habitude.
> > Mais j'ai aussi l'habitude de voir nos prédictions se réaliser... alors même qu'elles étaient considérées comme "impossibles" par une large partie des autorités et de la presse grand public.
> >
Il faut dire que nous avons un long historique de prévisions auxquelles bien peu de gens croyaient... et qui font aujourd'hui la Une des journaux.
> >
> >
> > Des années passées à servir la cause
> > des investisseurs particuliers et épargnants individuels
Je m'appelle Simone Wapler. Ingénieur de formation, j'ai quitté depuis 13 ans les laboratoires pour les marchés boursiers. En 2001, je suis entrée dans un groupe de presse et d'édition spécialisé dans les recherches et les conseils financiers. J'en ai pris la direction éditoriale depuis peu.
> > Ce qui fait notre différence est que nous sommes totalement indépendants. Attention, nous ne sommes pas pour autant isolés. Notre force est d'appartenir à une sorte de "think tank" financier, un réseau de spécialistes unique au monde : Agora Inc.
> >
Nous ne servons ni la cause des multinationales cotées en bourse, ni celle des grandes banques mais, à travers plus de 120 pays, celle de milliers et milliers de particuliers.
> >
C'est simple, nous avons été parmi les premiers à nous intéresser à l'or et à prédire sa hausse continue. Nous avons annoncé avant qu'ils ne fassent la une des journaux grand public l'explosion de la bulle internet en 2000... les dérèglements financiers mondiaux de l'après-11 septembre 2001... la bulle des junk bonds de 2001...la bulle immobilière américaine en 2007... Et j'en passe, la liste serait trop longue.
> >
Surtout, nos lecteurs ont pu chaque fois se protéger à temps -- comme en 2008, avant la crise des crédits subprime et l'effondrement boursier qui s'en est suivi.
> >
Comment ? Tout simplement en investissant dans un secteur clef : l'or -- qui, pour rappel, est passé de moins de 300 euros au début de l'année 2000 aux récents 1 200 euros -- soit une multiplication par quatre...
> > Plus récemment encore, nous avons mis en garde nos lecteurs contre les obligations grecques, espagnoles ou portugaises ainsi que de nombreux placements autrefois sûrs, désormais à fort risque. Pour cela, nous n'avons pas attendu la dégradation des notes souveraines de ces Etats ou encore celle, en septembre dernier, d'un gros assureur comme Groupama. D'ailleurs, cela ne m'étonnerait pas que vous possédiez, comme 46 millions de Français, un de ces placements à risque -- et que vous soyez particulièrement exposé aujourd'hui.
> >
A vrai dire, je ne connais pas d'autre société de presse ayant eu le courage d'avertir ses lecteurs, aussi en avance et avec tant de précision, des conséquences inéluctables et dangereuses, sur leur propre porte-monnaie, de la crise financière de 2008 ou de l'actuelle crise des dettes souveraines.
> >
Il ne s'agit en aucun cas de nous reposer sur nos lauriers : le pire est à venir. Je suis convaincue que la crise que nous traversons aujourd'hui affectera profondément notre niveau de vie en France et notre rang dans le monde.
> >
> >
> > Quatre critères objectifs pour une faillite annoncée
Savez-vous à quand remonte le dernier budget à l'équilibre de notre pays ?
> > 1973. La France est dans le rouge depuis plus d'une génération ! De 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing) à aujourd'hui, la dette française est passée de 21,2% du PIB à 86,2% du PIB.
> > Tenez, un graphique vaut mieux qu'un long discours :
> >
> >
> > Source : INSEE
Ce sont désormais 1 692,7 milliards d'euros de dette que nous nous traînons... soit plus de 26 000 euros à rembourser pour chaque homme, femme et enfant habitant notre pays.
> >
Et c'est terrible à dire, mais ce n'est pas le plus grave.
> >
Non : ce qui est en train de couler notre pays aussi sûrement qu'un boulet entraîne un corps sous les eaux, ce sont les intérêts sur cette dette.
> >
> >
> > Critère de faillite n°1 :
> > Savez-vous à quoi servent vraiment vos impôts ?
C'est logique : chaque fois que notre déficit s'aggrave, l'Etat doit emprunter de l'argent. Et qui dit emprunt, dit intérêts. Plus la somme empruntée est conséquente, plus les emprunts sont élevés.
> > Or actuellement, l'emprunt est colossal... et les intérêts sont gigantesques.
> > Quelques chiffres pour vous donner la mesure du problème :
> >
• En 2010, les intérêts se montaient à plus de 42,5 milliards d'euros.
> >
• En 1980, il fallait un tiers des impôts sur le revenu pour s'acquitter de ces intérêts.
> >
• En 2004, c'était l'intégralité de nos impôts qui passait dans ces remboursements !
> >
Désormais, vos impôts ne servent plus à assurer un service public digne de ce nom. Education, recherche, défense, infrastructures, logements... tous les services de l'Etat sont financés à crédit -- tandis que le produit de votre travail est taxé de plus en plus lourdement pour rembourser une dette qui s'alourdit d'année en année.
> > Nous sommes entrés dans un cercle vicieux... et nous ne pourrons pas en sortir sans d'immenses sacrifices. Voyez-vous, un gouvernement ne peut pas s'approprier toute la richesse de la France. Il faut bien qu'il vous reste de quoi vous nourrir, vous vêtir, vous loger.
> > Pour payer ses dettes et rembourser, l'Etat ne peut donc prendre que sur ses recettes : ce qu'il prélève comme impôt sur les entreprises et ses citoyens.
> > En 2010, les recettes fiscales s'élevaient à 271,8 milliards d'euros.
> > Rappelez-vous à combien se monte notre dette : 1 692,7 milliards d'euros. Il faudrait donc à l'Etat plus de cinq années de recette pour rembourser la dette nationale, ceci en arrêtant tout service public : plus de justice, de police, d'école, d'armée, de musées, d'hôpitaux, de médecins... ni même de fonctionnaires pour faire rentrer les impôts !
> > Et ce n'est pas tout...
> >
> >
> > Critère de faillite n°2 :
> > Où diable notre gouvernement va-t-il trouver
> > 33% de recettes fiscales supplémentaires ?
Comme tout contribuable, vous avez dû recevoir avec votre déclaration de revenus la note annuelle "Budget 2011 - A quoi servent nos impôts ?" (Bonne question...)
> > Cette note détaille avec précision la répartition des dépenses publiques -- je la reprends ci-dessous ligne par ligne :
> >
Dépenses en milliards d'euros
> > 363,4
> >
Enseignement et recherche
> > 87,0
> >
Collectivités territoriales
> > 58,0
> >
Charge de la dette
> > 45,4
> >
Défense
> > 37,4
> >
Union européenne
> > 18,2
> >
Sécurité
> > 16,8
> >
Solidarité, insertion et égalités de chances
> > 12,4
> >
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
> > 11,7
> >
Travail et emploi
> > 11,6
> >
Ecologie et développement durable
> > 9,5
> >
Ville et logement
> > 7,6
> >
Justice
> > 7,1
> >
Autres missions
> > 40,7
> >
Et voici maintenant, toujours selon la même source, les recettes de l'Etat français :
> >
Recettes en milliards d'euros
> > 271,8
> >
TVA
> > 130,9
> >
Impôt sur le revenu
> > 52,2
> >
Impôt sur les sociétés
> > 44,8
> >
Taxe d'Importation des Produits Pétroliers (TIPP)
> > 14,1
> >
Autres recettes fiscales
> > 12,9
> >
Autres recettes
> > 16,9
> >
C'est parfaitement clair : le remboursement de la dette est devenu le troisième poste de dépenses de l'Etat. Il absorbe 16,5% des recettes et 80% de l'impôt sur le revenu.
> > Vous avez noté que j'ai également surligné le poste "Union européenne". Tout simplement parce qu'il devrait exploser cette année compte tenu de la faillite de la Grèce et du renforcement du tristement célèbre FESF... pour lequel la France va contribuer à hauteur de 159 milliards d'euros (alors qu'elle n'a pas un sou en poche !)
> >
Le calcul est simple : notre déficit fiscal se monte à :
> > (363,4 – 271,8)/271,8 milliards d'euros...
> > ... soit 33,7% des recettes fiscales.
> >
Il faut trouver un tiers de recettes fiscales supplémentaires.
> > Et n'oubliez pas le plus important ! Même si nous trouvions ces milliards supplémentaires, nous n'aurons même pas commencé à rembourser le principal. Nous aurons simplement arrêté l'hémorragie.
> > Où trouver un tiers de recettes fiscales en plus ?
> >
> >
> > Critère de faillite n°3 :
> > Pour tondre un mouton,
> > encore faut-il qu'il lui reste de la laine sur le dos...
La pression fiscale en France est déjà l'une des plus élevée d'Europe. Les dépenses publiques de notre pays représentent 54% du PIB. Ces dépenses publiques sont financées par les impôts. La pression fiscale est donc de 54%.
> > Selon l'étude de l'Institut Economique Molinari et d'Ernst & Young :
> >
Le taux d'imposition réel du salarié moyen augmente dans l'Union européenne de 0,24% en 2011. Il est passé de 43,99% en 2010 à 44,23%, en grande partie en raison de l'augmentation de la TVA dans 13 états membres depuis 2009.
> > Dans six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, Hongrie, France, Autriche, Allemagne, Suède).
> >
Le graphique ci-dessous est très clair à cet égard :
> >
Pour classer la pression fiscale qui s'exerce sur les salariés, l'Institut Molinari a également procédé au calcul du "jour de libération fiscale" -- c'est-à-dire le jour de l'année civile où vous commencez à travailler pour votre compte.
> >
Le constat est sans appel : un Français ne travaille que pour l'Etat jusqu'au 26 juillet de l'année civile !
> >
Plus de la moitié de votre année se passe à travailler pour le gouvernement... sans que votre labeur ne vous rapporte quoi que ce soit.
> > Et ne vous faites pas d'illusions : ce n'est pas parce que vous faites déjà partie des citoyens les plus taxés du monde que l'Etat ne va pas augmenter sa pression : il y va de sa survie, après tout...
> >
Les deux plans d'austérité annoncés depuis le début de l'année en sont la preuve. Soyez prêt à travailler encore plus... pour payer plus.
> >
> >
> > Préparez-vous à l'écrasement de la classe moyenne
Eh bien, clament pas mal de personnes bien intentionnées, il n'y a qu'à taxer les plus riches ! Avec toutes ces niches fiscales, c'est bien le diable si on ne débusque pas assez de milliards pour résoudre nos problèmes !
> > Détrompez-vous.
> > Déjà, la notion de "riches" est franchement fluctuante.
> >
Selon l'INSEE en 2009, si vous aviez plus de 2 987 euros par mois de revenus net, vous faisiez partie des riches.
> > Selon François Hollande, lors de la campagne présidentielle de 2007 était riche celui qui disposait de plus de 4 000 euros / mois de revenus.
> > Pour le moment, vous êtes considéré comme riche à partir de 250 000 euros par an de revenus imposables. C'est en tout cas le seuil qu'a arrêté le gouvernement en 2011.
> >
Mais surtout, le calcul est implacable... Selon la chaîne télévisée TF1, voici ce que donne l'idée d'une taxe de 3% sur les revenus des présumés riches :
> >
Revenus annuels
en euros 500 000 euros
Nombre de foyers touchés 30 000
Recette fiscale annuelle en millions d'euros 200
150 000 euros
300 000
1 500
Taxer les riches procurerait donc entre 200 millions et 1,5 milliards d'euros de recettes...
> > C'est dérisoire : n'oubliez pas que nous parlons d'une dette de 1 692,7 milliards dont les seuls intérêts nous coûtent plus de 45 milliards !
> > Supposons maintenant que l'Etat confisque 90% des revenus des présumés riches gagnant plus de 150 000 euros. Ils verraient leurs revenus disponibles ramenés à 15 000 euros annuels, soit 1 250 euros par mois, donc sous le SMIC (1 350 euros par mois).
> > Malgré cette confiscation, l'Etat n'encaisserait que 45 milliards d'euros, pas tout à fait de quoi faire face aux intérêts de sa dette... qui grossirait encore.
> >
Il faudra trouver d'autres riches... Et le moyen le plus simple consistera à abaisser toujours plus le seuil de richesse.
> > De cette manière, la France pourrait ne compter bientôt que des riches, donc taxables. Les pauvres, eux, auront disparu des statistiques, de la même façon qu'on raye les chômeurs découragés des statistiques de l'emploi.
> >
En pratique, ce serait tout simplement l'écrasement de la classe moyenne : elle deviendrait la victime systématique des politiques d'austérité, provoquant son appauvrissement... Tandis que les plus modestes, ployant eux aussi sous le fardeau fiscal, seraient bien en peine de grimper dans l'échelle sociale. Il est d'ailleurs dramatique de constater que la jeune génération actuelle est la première depuis le 20ème siècle à savoir que son niveau de vie ne sera pas supérieur à celui de ses aînés.
> > Un pays sans classe moyenne est un pays pauvre. Un pays dont la classe moyenne diminue est un pays qui s'appauvrit !
> >
> >
> > Et la croissance, alors ?
Honnêtement, j'ai hésité à ajouter ce chapitre. Parce qu'il me semblait presque indécent de parler de "croissance" dans le contexte actuel.
> > Il est vrai que, classiquement, la seule autre façon de rembourser les dettes serait que l'Etat augmente ses recettes fiscales grâce à la croissance.
> >
Mais quelle croissance ? Elle était de -0,1% au deuxième trimestre 2011, et se traîne péniblement à +0,4 au troisième trimestre. Elle devrait être de... 0,0% (tout rond) au quatrième trimestre.
> > Et on l'attend à -- royalement -- 0,5% en 2012. C'est avec ça (et 4,2 millions de chômeurs) qu'on va regonfler notre budget national ?
> >
Soyons sérieux.
> > Année après année, les budgets de la France ont été élaborés comme si le baby boom et les gains de productivité de l'automatisation puis de l'informatisation étaient éternellement garantis. Ce n'est pas le cas. La population vieillit ; les gains de productivité sont désormais marginaux.
> > Jamais un pays n'est devenu riche en levant des impôts. Mais comme l'absence de croissance ne permet pas d'augmenter les recettes, c'est la seule voie possible. Hélas, partant d'une pression fiscale record, elle deviendra vite insoutenable.
> >
> >
> > Critère de faillite n°4 :
> > Le secteur public pèse trop dans la balance
A cette situation, l'Etat rajoute un handicap bien français : des pans entiers de l'économie qui restent sous contrôle étatique.
> > Ceci est également mauvais pour la croissance, selon une démonstration de Charles Gave, l'auteur d'un des premiers livres sur la prochaine faillite de la France, économiste et fondateur en Asie de la société en conseil de gestion de portefeuille GaveKal.
> > Charles Gave s'appuie sur la comparaison entre la part de la valeur ajoutée provenant du secteur privé par rapport à la valeur ajoutée provenant du secteur public. Ce ratio était supérieur à 0,67 en 1978. Dit autrement, 67% de la valeur ajoutée de notre PNB venait des entreprises privées.
> > Dans le même temps, notre croissance structurelle, atteignait presque 4% (il s'agit ici du PNB réel, corrigé de l'inflation).
> > Aujourd'hui, 33 ans plus tard, ce chiffre a considérablement baissé : seulement 58% de la valeur ajoutée de notre PNB vient du secteur privé. Dans le même temps, notre croissance structurelle dépasse à peine 1%.
> >
L'arithmétique est implacable : pour se tirer d'affaire, la croissance doit dépasser le déficit ! Dès que la croissance est inférieure au déficit, l'insolvabilité augmente.
> >
Là, je vais devoir vous infliger un peu de mathématiques. Mais le raisonnement est simple... et il est très important.
> > Imaginez :
> >
- Un ratio dette/PIB aux environ de 80% (la réalité est pire).
> > - Un déficit de 3% (ce qui est devenu inaccessible -- pour l'instant, on espère déjà réduire le chiffre actuel, qui est de 11%).
> > - Une croissance du PIB de 3% -- ce qui est devenu un Graal, puisqu'on sait que la croissance de la Zone euro sera inférieure à 1,5%.
> >
Nous partons donc d'un PIB de 100 qui devient 103. La dette (qui valait 80) passe à 83 puisque le déficit vaut 3.
> > Votre ratio dette sur PIB devient 83 ÷ 103 = 80,58. Ou encore 80,58% comme vous l'avez appris sur les bancs de l'école primaire.
> >
Ces chiffres vous prouvent qu'il faudrait une croissance de l'ordre de 4% (supérieure au déficit de 3%) pour nous tirer d'affaire ! Nous n'avons pas connu une telle croissance depuis 30 ans !!
> >
Et nos problèmes pourraient bien être multipliés dans les mois (voire les semaines) qui viennent...
> >
> >
> > Taux d'intérêt : catastrophe en vue...
Jusqu'à présent, nous avons "de la chance" : les créditeurs de l'Etat français ne réclament qu'un taux d'intérêt de 3,5% environ.
> >
> > Mais ne vous leurrez pas : ça ne va pas durer. Et les conséquences pourraient être catastrophiques.
> >
Si notre taux moyen d'emprunt n'augmentait ne serait-ce que de 0,5% -- c'est-à-dire à 4% --, plus de la totalité des recettes de l'impôt sur le revenu passerait dans la charge de la dette.
> > Chaque 1% d'intérêt supplémentaire nous coûterait 15 milliards d'euros -- le tiers de la recette de l'impôt sur le revenu.
> >
Faut-il vous rappeler que la situation de la France est extrêmement précaire en ce qui concerne les taux d'intérêt ?
> > Le 18 octobre 2011, l'agence Moody's a indiqué qu'elle avait la France à l'oeil... et qu'elle pourrait la placer sous "surveillance négative" d'ici début 2012. En règle générale, sauf redressement spectaculaire, la surveillance négative précède de quelques mois la dégradation de la note.
> > Regardez le graphique ci-dessous. Il s'agit d'une simple comparaison : le prix qu'il en coûte d'assurer un bon du Trésor français à cinq ans contre un risque de défaut de paiement... par rapport à d'autres pays.
> >
Visiblement, le marché pense que la France présente un risque presque équivalent à celui du... Kazakhstan ! Et nous sommes moins bien classés que les Philippines ou le Pérou !
> > Croyez-moi, la perte de notre triple A n'est plus une vague idée -- c'est une hypothèse dont les journaux parlent de plus en plus. Un tel événement propulserait immédiatement les taux à plus de 6%, comme cela a été le cas pour la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Italie. Cela nous coûterait donc 30 milliards d'euros !
> >
Il faut en être conscient : la France est un zombie financier, tout juste capable de faire face aux remboursements des intérêts de sa dette, mais incapable d'assumer le remboursement du principal.
> >
Nous sommes déjà financièrement MORTS.
> > La situation a désormais dépassé le stade auquel elle était politiquement gérable. Nous ne pouvons plus redresser La trajectoire grâce à un effort prolongé collectivement supportable.
> > Jusqu'au 18 octobre, date à laquelle Moody's a mis sous surveillance la France, les marchés avaient encore les yeux tournés vers l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, le Portugal. Nous avions encore un petit temps d'avance.
> > Ce n'est plus le cas.
> > A présent, la situation va empirer, et surtout, va s'accélérer. Il est plus que temps de réagir et de mettre votre patrimoine à l'abri dans les plus brefs délais.
> > C'est URGENT -- c'est même une question de mois.
> >
> >
> > 31 mars 2012 :
> > Début du compte à rebours de la faillite ?
Sortie de la Grèce de la Zone euro... aggravation de la situation en Italie... crise bancaire façon Dexia... Si un seul de ces phénomènes se produisait, cela suffirait à faire basculer la situation (et selon moi, ce n'est pas une question de "si", mais bien une question de "quand").
> > Au fur et à mesure que la contamination se ferait, le processus de défauts en cascade irait en s'accélérant. Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal, il y aurait de moins en moins de volontaires pour des plans de sauvetage douteux. Acheter du temps coûtera de plus en plus cher.
> > Le 25 septembre 2011, le Sunday Telegraph rapportait des "bruits de couloir" du FMI concernant un plan en trois étapes :
> >
- Recapitalisation des banques allemandes et françaises en danger
> > - Puis grossir le fonds de sauvetage européen FESF
> > - Puis laisser la Grèce faire défaut
> >
A peine quelques semaines plus tard, la France et l'Allemagne se mettaient enfin d'accord sur la nécessité de recapitaliser les banques, et de passer la capacité du FESF de 400 à plus de 1200 milliards d'euros.
> > Notez déjà une chose très importante : ce beau plan ne peut voir le jour que si la France conserve son triple A. Car les capacités d'emprunt du FESF ne tiennent qu'à la note de la France et celle de l'Allemagne. Or, en ce qui concerne la France, rien n'est moins sûr.
> > Je suis convaincue que le début de la campagne présidentielle de 2012 -- qui commence officiellement début avril prochain, pourrait servir de détonateur à cette bombe, dont la mèche est de plus en plus courte.
> > Eh oui ! Quel politicien aura assez de tripes pour regarder la situation en face ? Prédire la crise, annoncer des mesures d'austérité, inciter la population à se serrer la ceinture... comment se faire élire sur un tel programme ?
> >
Il apparaîtra au grand jour que tous les politiques ont en commun une chose : une impuissance à régler un problème qu'ils ont fait naître et grossir. Ils ne contrôlent plus la situation.
> >
La route vers le redressement financier sera une route vers l'enfer. La démagogie voudra que l'on sacrifie "les riches", c'est-à-dire la classe moyenne.
> >
Et si l'on en juge par la manière dont les choses se sont passées dans d'autres pays, vous pouvez probablement vous attendre à de nouvelles mesures d'austérité... voire un passage sous la tutelle du FMI et de l'Union européenne.
> >
Et tout cela pourrait naturellement s'accompagner de manifestations et de scènes d'émeutes comme on en a constaté à Athènes, en Italie ou à Londres.
> > Comment saurez-vous que l'engrenage de la faillite est lancé ?
> >
> >
> > Surveillez ces 4 symptômes avant-coureurs
1 - La fin du Triple A
> > J'ai déjà parlé des conséquences d'une dégradation de la note française : elles seraient catastrophiques. Or cette menace se précise. Il faut savoir que...
> >
... un "changement de perspective" conduit une fois sur trois à une dégradation de la note dans les 12 à 24 mois qui suivent.
> > ... une "mise sous surveillance négative" signifie que la note peut se retrouver dégradée dans un délai de trois mois.
> >
Nous sommes au bord du gouffre, et les choses pourraient aller très vite si notre note était abaissée.
> > Surveillez les communiqués des agences de notation comme du lait sur le feu. Je vous y aiderai, si vous le permettez... mais je vous en dirai plus à ce sujet dans quelques lignes.
> > 2 - Attention aux augmentations de capital de nos banques...
> > Le 22 septembre 2011, une note du FMI chiffrait les pertes potentielles des grandes banques européennes à 200 milliards – 300 milliards d'euros en incluant les banques locales des six pays en difficulté notoire : Grèce, Portugal, Irlande, Belgique, Italie, Espagne.
> > (Au passage, rappelez-vous que cinq milliards d'euros -- et un trader nommé Jérôme Kerviel -- ont suffi à mettre en danger la finance européenne lors de la faillite de Lehman Brothers).
> >
Les banques seront obligées de se recapitaliser. Mais n'oubliez pas qu'elles seront en concurrence directe avec les Etats sur le marché obligataire, pour lever des fonds qui se font de plus en plus rares.
> >
Là encore, je ne peux que vous conseiller de garder un oeil sur ces augmentations de capital : au moindre signe de difficultés, renforcez immédiatement vos mesures de protection financière.
> > 3 - ... sans parler du placement de nos obligations d'Etat !
> > Là encore, c'est un signal de faillite fort : le jour où le marché rechignera à nous prêter de l'argent en achetant nos obligations souveraines.
> > Nos dettes souveraines sont détenues à 65% par des étrangers ; nous sommes donc dépendants de leur bon vouloir à continuer d'acheter nos titres -- et donc financer nos déficits.
> >
Or avez-vous remarqué que ces derniers temps, malgré leurs belles promesses, les fonds souverains chinois ou qatari ne sont pas si pressés d'acheter notre papier ?
> >
Si le FESF n'attire pas les foules empressées, cela laisse mal augurer des prochaines levées de fonds de l'Etat français qui est –- répétons-le -– garant du FESF.
> > 4 - Le seuil fatal des 6%
> > Là encore, nous avons vu cela plus en détail il y a quelques lignes. Dès l'instant où le rendement de l'emprunt dépasse les 6%, la situation bascule.
> >
Le seuil a été fatal à la Grèce et au Portugal. Il a plongé l'Italie dans la tourmente. C'est à ce niveau que le point de non retour est officiellement atteint et que l'on appelle le FMI à la rescousse.
> >
Dans notre cas, il en coûterait 30 milliards d'euros supplémentaires.
> > Nous en sommes à 3,71% à l'heure où j'écris ces lignes. Comme je vous le disais plus haut, les signes de basculement se multiplient. Nous sommes sur le fil du rasoir : restez attentif à tout frémissement à la hausse de cet indicateur extrêmement important.
> > Il est vital de vous tenir informé, afin de pouvoir agir rapidement et efficacement en cas de faillite déclarée de notre pays.
> > Parce que, comprenez-moi bien, les conséquences potentielles sont dramatiques pour vous, votre argent et votre mode de vie. Elles vont au-delà de l'inévitable effondrement du CAC 40, ou même de l'inflation galopante qui s'ensuivrait, laminant votre pouvoir d'achat.
> >
> >
> > Etes-vous vraiment prêt ?
La conséquence la plus immédiate et la plus visible serait bien sûr une augmentation radicale de la pression fiscale. Elle est déjà entamée : si vous êtes fumeur ou si vous buvez des boissons sucrées, vous en avez une petite idée... Sans parler des multiples autres mesures d'austérité qui nous ont été imposées depuis le début de l'année.
> > Regardez aussi ce qui s'est passé au Royaume-Uni : le pays a augmenté sa TVA de 2,5 points au 4 janvier 2011 pour faire face à son déficit. Nos politiques en parlent déjà eux aussi : "pour arriver aux 40 milliards de recette supplémentaires nécessaires, j'ai la conviction qu'un augmentation de deux points de la TVA s'imposera", estimait le centriste François Bayrou dans Le Point du 11 août 2010.
> >
Augmentation de la TVA, réduction des niches fiscales, recul de l'âge de la retraite, redéfinition du niveau de "richesse" pour augmenter le niveau de taxation des classes moyennes... Je pense que nous pouvons nous attendre à tout cela dans les mois qui viennent.
> >
Nos dirigeants n'auront pas le choix : ce sera l'austérité... ou la Grèce.
> > Je pense même qu'ils pourraient aller plus loin.
> >
> >
> > Le jour où votre épargne sera réquisitionnée
Ce n'est pas inédit. En 1914, par exemple, la Nation en avait appelé au civisme de ses concitoyens pour déposer leur or à la Banque de France afin de participer à l'effort de guerre.
> > Plus récemment, Henri Regnault, professeur d'économie à l'université de Pau, a évoqué l'idée d'un gel des contrats d'assurance vie dans son Journal de Crise numéro 16 :
> > "La dette souveraine n'est plus gérable en mode 'marché', elle va passer en mode 'administré'. Cela ne sera pas sans conséquence pour votre épargne", explique-t-il.
> >
Une telle mesure aurait deux avantages pour un gouvernement aux abois : nationaliser ce gisement d'épargne et éviter une faillite d'un assureur incapable d'assumer de trop nombreuses sorties. Avouez que c'est diablement tentant !
> >
"Ce ne sont pas tant nos liquidités qui seront rationnées... encore que... si ça tourne vraiment très mal on ne peut pas l'exclure. Mais, plus sûrement, c'est notre épargne longue (assurance-vie, fonds de pension, et bien des formes de placements collectifs aux noms variables suivant les pays) qui risque d'être corralisée, parquée dans des enclos à créances souveraines dont nous ne pourrons sortir qu'à petite dose... une fois tondus [...]", écrit Henri Regnault.
> > Bien sûr, on n'appellerait pas ça une réquisition ou une confiscation. On ferait seulement un "appel au civisme", au "devoir citoyen"... qui consiste à payer pour les années de mauvaise gestion de nos gouvernants.
> > Vous trouvez que j'exagère, que tout ceci n'est qu'élucubrations anxiogènes ?
> >
Regardez ce qui se passe en Grèce, ou à nos frontières, en Italie et en Espagne.
> > Voyez la détresse sociale engendrée par des politiques d'austérité drastiques mises en place en catastrophe.
> > Pensez au taux de chômage à deux chiffres chez les jeunes, au mécontentement qui bouillonne et monte parmi les populations.
> > N'oubliez pas les bouleversements politiques qui ont également eu lieu (souvent au mépris des règles les plus élémentaires de la démocratie).
> >
Et surtout... gardez en tête les manifestations qui se multiplient partout dans le monde... les grèves qui paralysent la Grèce... les scènes d'émeute et de pillages à Londres.
> > La France n'en est pas si loin qu'on veut bien nous le faire croire.
> >
> >
> >
Dernière édition par Grain de sel le Mer 23 Nov 2011, 09:30, édité 2 fois
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Re: La faillite !!!!!
c'est bien beau tout ça,mais ils ne disent pas ou "planquer" nos sous!
si on en a!
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philaubers- + membre techno +
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Re: La faillite !!!!!
y a pas d echappatoire possible!!philaubers a écrit:c'est bien beau tout ça,mais ils ne disent pas ou "planquer" nos sous!
si on en a!
pour certains aux US c est acheter une arme ou deux
http://blogs.lecho.be/lescracks/2011/11/la-banqueroute-est-in%C3%A9luctable.html
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Re: La faillite !!!!!
ça fou les boules !!!
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Re: La faillite !!!!!
Ce qui aura le plus de valeur c'est les biens physiques de survie .
-jardin
-stock d'énergie(bois ou citerne)
-Terre
-chevaux
-toit
-communauté de défense
Rien que l'idée, dépasse l'imagination ,notre societé est d'une fragilité extréme ,la moindre rupture d'un élement de nos besoins de 1er nécéssité peut entrainer une réaction en chaine incontrolable (l'énergie principalement )l'anticipation des écolos à ce sujet arrivera peut-être mais pas par épuisement des stock mais par tétraplegie de l'économie et anarchie
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Rien que l'idée, dépasse l'imagination ,notre societé est d'une fragilité extréme ,la moindre rupture d'un élement de nos besoins de 1er nécéssité peut entrainer une réaction en chaine incontrolable (l'énergie principalement )l'anticipation des écolos à ce sujet arrivera peut-être mais pas par épuisement des stock mais par tétraplegie de l'économie et anarchie
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Re: La faillite !!!!!
Ce qui est interessant à observer, c'est que personne ne donne de vraie solution, pas meme la personne qui ecrit l'article.
J'ai l'impression de me retrouver devant un probleme insoluble... A moins de faire faillite mais la ... ça risque de saigner.
Et les primes PAC dans tout ça???
Les civilisations sont toutes mortelles n'est ce pas !!
aïe aïe aïe ....
J'ai l'impression de me retrouver devant un probleme insoluble... A moins de faire faillite mais la ... ça risque de saigner.
Et les primes PAC dans tout ça???
Les civilisations sont toutes mortelles n'est ce pas !!
aïe aïe aïe ....
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: La faillite !!!!!
Ce qui est interessant à observer, c'est que personne ne donne de vraie solution, pas meme la personne qui ecrit l'article.
Et pour cause, non?
Car, la solution, personne n'ose la formuler. Si ce que dit l'auteur de l'article est vrai, il n'y a qu'un seul remède: déposer le bilan, mais comme ça n'est pas possible on va pressurer tous ceux qui ont encore un peu de jus et supprimer toutes les dépenses qui ne sont pas absolument indispensables.
Il va nous falloir aller consulter les argentins qui ont bien connu ce qui nous attend.
Daniel
Et pour cause, non?
Car, la solution, personne n'ose la formuler. Si ce que dit l'auteur de l'article est vrai, il n'y a qu'un seul remède: déposer le bilan, mais comme ça n'est pas possible on va pressurer tous ceux qui ont encore un peu de jus et supprimer toutes les dépenses qui ne sont pas absolument indispensables.
Il va nous falloir aller consulter les argentins qui ont bien connu ce qui nous attend.
Daniel
daniel89- + membre techno +
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Re: La faillite !!!!!
daniel89 a écrit:Ce qui est interessant à observer, c'est que personne ne donne de vraie solution, pas meme la personne qui ecrit l'article.
Et pour cause, non?
Car, la solution, personne n'ose la formuler. Si ce que dit l'auteur de l'article est vrai, il n'y a qu'un seul remède: déposer le bilan, mais comme ça n'est pas possible on va pressurer tous ceux qui ont encore un peu de jus et supprimer toutes les dépenses qui ne sont pas absolument indispensables.
Il va nous falloir aller consulter les argentins qui ont bien connu ce qui nous attend.
Daniel
Sauf que le peuple Argentin était plus humble ,et prêt à faire des efforts sans descendre dans la rue pour 1 € d'acquis sociaux qui saute!!!!!
C'est pas gagné pour nous
Invité- Invité
Re: La faillite !!!!!
Humble?? Pour y être allé à plusieurs reprises, je ne le pense pas. Mais ils n'avaient absolument pas le choix, même si ils ont manifesté avec vigueur contre la potion qu'on voulait leur faire avaler (en défilant dans la rue, en tapant sur les casseroles, me semble t'il et nous serons peut être (probablement) dans la même situation qu'eux.
daniel89- + membre techno +
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Re: La faillite !!!!!
La faillite ok mais on la regle comment?
Les actifs de la France sont ils évalué par les créanciers?
On va vendre nos routes, nos ponts.
Non, pas la tour Eiffel!
Rappelez vous les avions russes saisis en France.
Ils n'ont pas participé au bourget une année de peur de se faire piquer les avions
Et le stock d'or de la Banque de France?
Ou alors on laisse un pansement aux financiers.
Pourquoi pas!
C'est juste une decision politique à prendre.
Après...quand on depasse les bornes, il n'y a plus de limites!!
Les actifs de la France sont ils évalué par les créanciers?
On va vendre nos routes, nos ponts.
Non, pas la tour Eiffel!
Rappelez vous les avions russes saisis en France.
Ils n'ont pas participé au bourget une année de peur de se faire piquer les avions
Et le stock d'or de la Banque de France?
Ou alors on laisse un pansement aux financiers.
Pourquoi pas!
C'est juste une decision politique à prendre.
Après...quand on depasse les bornes, il n'y a plus de limites!!
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: La faillite !!!!!
Le constat est sans appel.
Cela fait dix ans que Charles Gave, cité dans l'article, a brillement démontré ce processus dans un ouvrage très accessible au profane, "Des lions menés par des ânes".
Sa thèse pouvait se résumer en mots simples et compréhensibles: Quand un pays rémunère mieux ses rentiers que ses entrepreneurs, il courre à la catastrophe.
Une autre façon de dire: un pays où les obligations d'Etat sont plus "intéressantes" que les actions ( investissements aux entreprises) va à sa perte. Dans le même ouvrage, il réglait déjà son compte à l'Euro, et fustigeait les maux que tous reconnaissent aujourd'hui: hypertrophie de l'Etat ( "le clergé moderne" ), insuffisance de travail (retraite, etc).
Certes, à l'époque il n'avait pas pu prévoir l'explosion de la bulle des "subprimes" et les titres pourris ( tritrisation des dettes), ni les CDS ( spéculation sur la faillite des Etats, puisque ces arrangements avec la bonne vieille logique du marché n'existaient pas à l'époque, et bien sûr le livre ne pouvait prévoir la bulle immobilière qui s'est créé en Chine dernièrement.
De plus, au sombre tableau il faut ajouter que nous risquons une crise mondiale, et pas seulement une crise des Etats européens ( la vieille europe). En effet, la croissance mondiale a tendance à faiblir, croissance qui aurait pu soutenir notre activité. Ensuite, l'augmentation du coût des matières premières et de l'énergie pèseront sur la croissance.
Comment s'en sortir ? Ne comptons pas trop sur un bond technologique ou sur l'argent des Chinois: on leur a demandé 1000 milliards, ils sont d'accord pour 50 ou 100. Motif: ils disent clairement que: 1: on ne travaille pas assez. 2: il faut qu'on arrête ( nous les pays européens) à reculer les décisions douloureuses sous prétexte qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord à 17. Ils pensent que nous pouvons très bien prendre des décisions tous seuls comme des grands.
Je crois qu'on n'échappera pas à l'austérité, c'est enfin clair pour tout le monde ou presque. Notons un point positif: les gens commencent à prendre conscience de la situation, ce n'était pas le cas il n'y a pas si longtemps, six mois ou un an !!!
A partir du moment où la vérité éclate, et elle n'a pu éclater que parcequ'elle est passée dans les grands médias, sous la pression de la réalité et d'Internet, car toute idée, même juste, n'a aucune importance tant qu'elle n'est pas passée à la TV, à partir de ce moment donc on a une petite chance de s'en sortir.
Comme le dit très bien l'article, cela se fera probablement en prenant l'argent où il est, c'est-à -dire dans la classe moyenne car:
- il ne sera pas question de mettre les pauvres au régime: ils y sont déjà et s'est trop risqué politiquement.
- il ne sera pas question de casser le peu de croissance au risque d'une récession: on ne fera pas payer l'ardoise au riche, ça ne rapporte pas assez et ça risque de faire fuir les investissements étrangers.
Quel moyen sera utilisé pour résoudre les probèmes ? Vous les connaissez: austérité ou inflation ou sortie de l'Euro.
Je pense que les gouvernements vont essayer d'étaler la facture sur la période la plus longue possible: on n'est pas sorti de l'auberge...
A titre personnel je préfèrerais une bonne purge: faillite des canards boiteux, fin de l'Etat-providence et on repart sur des bases saines.
Cela fait dix ans que Charles Gave, cité dans l'article, a brillement démontré ce processus dans un ouvrage très accessible au profane, "Des lions menés par des ânes".
Sa thèse pouvait se résumer en mots simples et compréhensibles: Quand un pays rémunère mieux ses rentiers que ses entrepreneurs, il courre à la catastrophe.
Une autre façon de dire: un pays où les obligations d'Etat sont plus "intéressantes" que les actions ( investissements aux entreprises) va à sa perte. Dans le même ouvrage, il réglait déjà son compte à l'Euro, et fustigeait les maux que tous reconnaissent aujourd'hui: hypertrophie de l'Etat ( "le clergé moderne" ), insuffisance de travail (retraite, etc).
Certes, à l'époque il n'avait pas pu prévoir l'explosion de la bulle des "subprimes" et les titres pourris ( tritrisation des dettes), ni les CDS ( spéculation sur la faillite des Etats, puisque ces arrangements avec la bonne vieille logique du marché n'existaient pas à l'époque, et bien sûr le livre ne pouvait prévoir la bulle immobilière qui s'est créé en Chine dernièrement.
De plus, au sombre tableau il faut ajouter que nous risquons une crise mondiale, et pas seulement une crise des Etats européens ( la vieille europe). En effet, la croissance mondiale a tendance à faiblir, croissance qui aurait pu soutenir notre activité. Ensuite, l'augmentation du coût des matières premières et de l'énergie pèseront sur la croissance.
Comment s'en sortir ? Ne comptons pas trop sur un bond technologique ou sur l'argent des Chinois: on leur a demandé 1000 milliards, ils sont d'accord pour 50 ou 100. Motif: ils disent clairement que: 1: on ne travaille pas assez. 2: il faut qu'on arrête ( nous les pays européens) à reculer les décisions douloureuses sous prétexte qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord à 17. Ils pensent que nous pouvons très bien prendre des décisions tous seuls comme des grands.
Je crois qu'on n'échappera pas à l'austérité, c'est enfin clair pour tout le monde ou presque. Notons un point positif: les gens commencent à prendre conscience de la situation, ce n'était pas le cas il n'y a pas si longtemps, six mois ou un an !!!
A partir du moment où la vérité éclate, et elle n'a pu éclater que parcequ'elle est passée dans les grands médias, sous la pression de la réalité et d'Internet, car toute idée, même juste, n'a aucune importance tant qu'elle n'est pas passée à la TV, à partir de ce moment donc on a une petite chance de s'en sortir.
Comme le dit très bien l'article, cela se fera probablement en prenant l'argent où il est, c'est-à -dire dans la classe moyenne car:
- il ne sera pas question de mettre les pauvres au régime: ils y sont déjà et s'est trop risqué politiquement.
- il ne sera pas question de casser le peu de croissance au risque d'une récession: on ne fera pas payer l'ardoise au riche, ça ne rapporte pas assez et ça risque de faire fuir les investissements étrangers.
Quel moyen sera utilisé pour résoudre les probèmes ? Vous les connaissez: austérité ou inflation ou sortie de l'Euro.
Je pense que les gouvernements vont essayer d'étaler la facture sur la période la plus longue possible: on n'est pas sorti de l'auberge...
A titre personnel je préfèrerais une bonne purge: faillite des canards boiteux, fin de l'Etat-providence et on repart sur des bases saines.
Invité- Invité
Re: La faillite !!!!!
+1. Il n'y a que cette solution. Gros problème, ça ne passera pas sans heurts (voir explosion ) chez tous ceux qui ne vivent que d'aides sans rien apporter en retour.Béret vert a écrit:Je pense que les gouvernements vont essayer d'étaler la facture sur la période la plus longue possible: on n'est pas sorti de l'auberge...
A titre personnel je préfèrerais une bonne purge: faillite des canards boiteux, fin de l'Etat-providence et on repart sur des bases saines.
Invité- Invité
Re: La faillite !!!!!
trouver l'argent pour rembourser la dette,ardu mais faisable.par contre,mettre ceux qui ne veulent pas travailler au boulot,c'est encore plus dur!
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Re: La faillite !!!!!
A titre personnel je préfèrerais une bonne purge: faillite des canards boiteux,
L'ennui est que le canard boiteux c'est l'état et l'état... C'EST NOUS!!
Daniel
L'ennui est que le canard boiteux c'est l'état et l'état... C'EST NOUS!!
Daniel
daniel89- + membre techno +
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Re: La faillite !!!!!
Quand je parle des canards boiteux, je pensais aussi à certaines entreprises ( publiques mais aussi privées) et banques, voir à des pays que l'on soutient pour des raisons purement politiques.
On a renfloué Dexia puis il a fallut la démembrer quand même, soutenu Renault qui fabrique ses voitures... au Maroc (par l'intermédiaire Dacia), etc...
On peut même s'intéresser à certains secteurs qui pourraient nous toucher d'assez près...
On a renfloué Dexia puis il a fallut la démembrer quand même, soutenu Renault qui fabrique ses voitures... au Maroc (par l'intermédiaire Dacia), etc...
On peut même s'intéresser à certains secteurs qui pourraient nous toucher d'assez près...
Invité- Invité
Re: La faillite !!!!!
La dette c'est de l'argent virtuel à 94%(coupon de crédit crée par les banques avec 6% de fonds propre )
Les détenteurs de cette dette ont donc acheté du vent .Il suffit donc de souffler sur cette dette pour qu'elle s'envole!!!!!!
Il reste donc un déficit de recette fiscal de seulement 45 milliard (363-45-271=47 milliards ) c'est peu finalement (l'équivalent du cadeau du bouclier fiscal)
Par contre les fonds de pensions Anglo Américain ils vont dérouillé ,les retraites par capitalisation .....aie aie aie!!!!!!J'ai bien l'impression que le fond du problème il est la ,ce qui explique que Camerone et Obama essayait d'écouter derriere la porte à la réunion sur l'euro fin octobre .
Finalement notre vieille retraite par répartition un peu ringarde au dire de certain elle est pas si mal!!!!!à condition qu'il y ait pas trop de chomeurs
Autres avantage sa liberera de la place de vitrine dans les centres ville pour faire du vrai commerce qui fera de la croissance
Faudra aussi liberer de la place derriere les piles de linge de l'armoire
Bref "c'est pas sorcier"
L'autre solution s'acquiter de la dette pendant ??????? 1 ???? 2 ??????? générations et encore sa risque d'être juste
C'est pas de la faute des éléves !!!!! ils n'ont fait qu'appliquer les cours des proffesseurs Goldman Sach et compagnie ,c'est la raison pour laquelle la Grèce et l'Italie a droit à des cours du soir par les profs en économie formé par l'école US .......et un coup de règle sur les doigts pour tous les mauvais éléves
Pour la France ils avaient un bon prof (DSK) mais le con il a voulu se payer en nature .....et pour un prof ç'a le fait pas quand même ......même en France !!!! .Mais bon la petite Lagarde c'est pas mal non plus .....quelques mois de stages en formation au FMI ...elle sera fin préte pour prendre en main cette classe de quartier difficile
Les détenteurs de cette dette ont donc acheté du vent .Il suffit donc de souffler sur cette dette pour qu'elle s'envole!!!!!!
Il reste donc un déficit de recette fiscal de seulement 45 milliard (363-45-271=47 milliards ) c'est peu finalement (l'équivalent du cadeau du bouclier fiscal)
Par contre les fonds de pensions Anglo Américain ils vont dérouillé ,les retraites par capitalisation .....aie aie aie!!!!!!J'ai bien l'impression que le fond du problème il est la ,ce qui explique que Camerone et Obama essayait d'écouter derriere la porte à la réunion sur l'euro fin octobre .
Finalement notre vieille retraite par répartition un peu ringarde au dire de certain elle est pas si mal!!!!!à condition qu'il y ait pas trop de chomeurs
Autres avantage sa liberera de la place de vitrine dans les centres ville pour faire du vrai commerce qui fera de la croissance
Faudra aussi liberer de la place derriere les piles de linge de l'armoire
Bref "c'est pas sorcier"
L'autre solution s'acquiter de la dette pendant ??????? 1 ???? 2 ??????? générations et encore sa risque d'être juste
C'est pas de la faute des éléves !!!!! ils n'ont fait qu'appliquer les cours des proffesseurs Goldman Sach et compagnie ,c'est la raison pour laquelle la Grèce et l'Italie a droit à des cours du soir par les profs en économie formé par l'école US .......et un coup de règle sur les doigts pour tous les mauvais éléves
Pour la France ils avaient un bon prof (DSK) mais le con il a voulu se payer en nature .....et pour un prof ç'a le fait pas quand même ......même en France !!!! .Mais bon la petite Lagarde c'est pas mal non plus .....quelques mois de stages en formation au FMI ...elle sera fin préte pour prendre en main cette classe de quartier difficile
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Re: La faillite !!!!!
omment veux tu rembourser un truc comme caphilaubers a écrit:trouver l'argent pour rembourser la dette,ardu mais faisable.par contre,mettre ceux qui ne veulent pas travailler au boulot,c'est encore plus dur!
http://www.usdebtclock.org/
c est comme en europe c est impossible de remplir une naignoire qui se vide a cette vitesse la
on va essayer de ralentir la fuite(austerité) et d ouvrir en grand le robinet a liquidités(les rotarives sont pretes)
135 000 chomeurs de plus en Espagne le mois dernier
tu crois vraiment que c est 135 000 qui ne veulent plus bosser(sont pas aux 35 h en espagne)
PV 53- + membre techno +
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Re: La faillite !!!!!
cow boy a écrit:La dette c'est de l'argent virtuel à 94%(coupon de crédit crée par les banques avec 6% de fonds propre )
Les détenteurs de cette dette ont donc acheté du vent .Il suffit donc de souffler sur cette dette pour qu'elle s'envole!!!!!!
suis probablement très con mais pourrais- tu expliquer ????
Invité- Invité
Re: La faillite !!!!!
Béret vert a écrit:
De plus, au sombre tableau il faut ajouter que nous risquons une crise mondiale, et pas seulement une crise des Etats européens ( la vieille europe). En effet, la croissance mondiale a tendance à faiblir, croissance qui aurait pu soutenir notre activité. Ensuite, l'augmentation du coût des matières premières et de l'énergie pèseront sur la croissance.
[/b]
l'un est lié à l'autre .
si les matières premières sont si chères c'est à cause de la croissance à deux chiffres de certains pays émergents , si la croissance mondiale ralentit , les prix de matières premières baisseront .
Invité- Invité
Re: La faillite !!!!!
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111123trib000666253/inegalites-les-10-les-plus-riches-possedent-50-du-patrimoine-des-menages-francais.html
Invité- Invité
Re: La faillite !!!!!
PV 53 a écrit:omment veux tu rembourser un truc comme caphilaubers a écrit:trouver l'argent pour rembourser la dette,ardu mais faisable.par contre,mettre ceux qui ne veulent pas travailler au boulot,c'est encore plus dur!
http://www.usdebtclock.org/
c est comme en europe c est impossible de remplir une naignoire qui se vide a cette vitesse la
on va essayer de ralentir la fuite(austerité) et d ouvrir en grand le robinet a liquidités(les rotarives sont pretes)
135 000 chomeurs de plus en Espagne le mois dernier
tu crois vraiment que c est 135 000 qui ne veulent plus bosser(sont pas aux 35 h en espagne)
je n'ai pas dit que les gars qui se retrouvaient au chomage ne voulaient plus bosser,mais que en france il y en a beaucoup qui sont bien heureux à ne rien faire et à vivre d'aides.
mon pére me disait souvent:"pourvu que le travail continue à payer les loisirs"
à l'école,en économie,on m'a bien baratiné que l'avenir c'était les services.on voit le résultat,on a trop delaissé la production. à nos dirigeants politiques.
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Re: La faillite !!!!!
jacquou le croquant a écrit:cow boy a écrit:La dette c'est de l'argent virtuel à 94%(coupon de crédit crée par les banques avec 6% de fonds propre )
Les détenteurs de cette dette ont donc acheté du vent .Il suffit donc de souffler sur cette dette pour qu'elle s'envole!!!!!!
suis probablement très con mais pourrais- tu expliquer ????
C'est de la création monétaire Banquaire ,c'est juste un jeu d'écriture ,l'argent emprunté aux banques elle ne l'on pas ,elle n'a pas de contre partie de placement (6%) seulement ,la recapitalisation des banques dont on parle (prévision 9%) c'est ca .T'apporte 10€ en banque en placement permet à ta banque d'en préter 940€ sous forme d'obligations ou autres et de toucher des intérêts sur 940€ ,c'est pourquoi elles ont été si généreuse envers les états endettés
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Re: La faillite !!!!!
cow boy a écrit:La dette c'est de l'argent virtuel à 94%(coupon de crédit crée par les banques avec 6% de fonds propre )
Les détenteurs de cette dette ont donc acheté du vent .Il suffit donc de souffler sur cette dette pour qu'elle s'envole!!!!!!
Il reste donc un déficit de recette fiscal de seulement 45 milliard (363-45-271=47 milliards ) c'est peu finalement (l'équivalent du cadeau du bouclier fiscal)
Par contre les fonds de pensions Anglo Américain ils vont dérouillé ,les retraites par capitalisation .....aie aie aie!!!!!!J'ai bien l'impression que le fond du problème il est la ,ce qui explique que Camerone et Obama essayait d'écouter derriere la porte à la réunion sur l'euro fin octobre .
Finalement notre vieille retraite par répartition un peu ringarde au dire de certain elle est pas si mal!!!!!à condition qu'il y ait pas trop de chomeurs
Autres avantage sa liberera de la place de vitrine dans les centres ville pour faire du vrai commerce qui fera de la croissance
Faudra aussi liberer de la place derriere les piles de linge de l'armoire
Bref "c'est pas sorcier"
L'autre solution s'acquiter de la dette pendant ??????? 1 ???? 2 ??????? générations et encore sa risque d'être juste
C'est pas de la faute des éléves !!!!! ils n'ont fait qu'appliquer les cours des proffesseurs Goldman Sach et compagnie ,c'est la raison pour laquelle la Grèce et l'Italie a droit à des cours du soir par les profs en économie formé par l'école US .......et un coup de règle sur les doigts pour tous les mauvais éléves
Pour la France ils avaient un bon prof (DSK) mais le con il a voulu se payer en nature .....et pour un prof ç'a le fait pas quand même ......même en France !!!! .Mais bon la petite Lagarde c'est pas mal non plus .....quelques mois de stages en formation au FMI ...elle sera fin préte pour prendre en main cette classe de quartier difficile
La 3em solutions les Eurosbond ces préts obligation pourri ,des "subprime d'états'" une mutualisation de dettes pourri pour des emprunteurs insolvable ,mais sous controle.C'est l'invention des Euro dictateurs:Draggi,Monti,Baroso,Junker ,Sarko et pour faire céder Merkel bien qu'elle soit la bonne éléve elle n'a pas pu lever les 6 milliards qui lui était nécessaire ,elle n'en a eu que 3 .Tout les moyens sont bon pour faire céder les dernieres réticences.L'Euro casino va pouvoir jouer avec les dettes européenne avec un volume puissance 10 et les croupiers de ce casino seront aussi parti de la "gouvernance européenne"
cow boy- + membre techno +
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Re: La faillite !!!!!
Créanciers de l’État[modifier]
Part des non-résidents dans la dette négociable de l’État, France, 1993-2011 (%)
L’État français s'est progressivement tourné vers les marchés financiers internationaux, plus encore depuis la création de l'euro[réf. nécessaire], ce qui fait qu’en 2007, 60 % de la dette négociable de l'État français était détenue par des non-résidents (c’est-à-dire des institutions financières, ménages, entreprises, etc. non résidentes en France, ou d'autres États)52.
Cette part des non-résidents, aux 2/3 non originaires de l'UE[réf. nécessaire], est en augmentation forte et régulière depuis fin 1996 (début 1997), date à laquelle elle s'élevait à 13 % (ancienne série). Fin 1999, la part s'élevait à 28 % (nouvelle série), pour atteindre 71,4 % fin juin 2010 et se réduire ensuite53. D'après le Journal Le Monde, les trois plus gros pays étrangers détenteurs de dette Française sont : les iles Caïmans, le Luxembourg et le Royaume Uni54 pour un montant total s'élevant à 66%55. Au 2e trimestre 2007, 58 % des OAT émises par l’État étaient détenues par des non-résidents (entreprises et ménages étrangers) ; au sein des 42 % restants détenues par des entreprises ou des ménages français, 60 % étaient détenues au sein de contrats d’assurance (comme les contrats d’assurance-vie), 20 % par des établissements de crédit, et 17 % par le biais d’OPCVM56.
copié collé sur wikipédia .
pas si virtuel que ça l'argent de la dette .
par contre on peut tjrs souffler dessus pour la faire disparaître mais ensuite quand on se représente pour de nouveau emprunter ... tu retourneras bredouille .
chez nous en belgique , on vient de lancer un emprunt d'etat qui rapportera de 4%...
on verra son succès ...................................
ou pas !
Part des non-résidents dans la dette négociable de l’État, France, 1993-2011 (%)
L’État français s'est progressivement tourné vers les marchés financiers internationaux, plus encore depuis la création de l'euro[réf. nécessaire], ce qui fait qu’en 2007, 60 % de la dette négociable de l'État français était détenue par des non-résidents (c’est-à-dire des institutions financières, ménages, entreprises, etc. non résidentes en France, ou d'autres États)52.
Cette part des non-résidents, aux 2/3 non originaires de l'UE[réf. nécessaire], est en augmentation forte et régulière depuis fin 1996 (début 1997), date à laquelle elle s'élevait à 13 % (ancienne série). Fin 1999, la part s'élevait à 28 % (nouvelle série), pour atteindre 71,4 % fin juin 2010 et se réduire ensuite53. D'après le Journal Le Monde, les trois plus gros pays étrangers détenteurs de dette Française sont : les iles Caïmans, le Luxembourg et le Royaume Uni54 pour un montant total s'élevant à 66%55. Au 2e trimestre 2007, 58 % des OAT émises par l’État étaient détenues par des non-résidents (entreprises et ménages étrangers) ; au sein des 42 % restants détenues par des entreprises ou des ménages français, 60 % étaient détenues au sein de contrats d’assurance (comme les contrats d’assurance-vie), 20 % par des établissements de crédit, et 17 % par le biais d’OPCVM56.
copié collé sur wikipédia .
pas si virtuel que ça l'argent de la dette .
par contre on peut tjrs souffler dessus pour la faire disparaître mais ensuite quand on se représente pour de nouveau emprunter ... tu retourneras bredouille .
chez nous en belgique , on vient de lancer un emprunt d'etat qui rapportera de 4%...
on verra son succès ...................................
ou pas !
Dernière édition par jacquou le croquant le Jeu 24 Nov 2011, 14:02, édité 1 fois
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Re: La faillite !!!!!
cow boy a écrit:
La 3em solutions les Eurosbond ces préts obligation pourri ,des "subprime d'états'" une mutualisation de dettes pourri pour des emprunteurs insolvable ,mais sous controle.C'est l'invention des Euro dictateurs:Draggi,Monti,Baroso,Junker ,Sarko et pour faire céder Merkel bien qu'elle soit la bonne éléve elle n'a pas pu lever les 6 milliards qui lui était nécessaire ,elle n'en a eu que 3 .Tout les moyens sont bon pour faire céder les dernieres réticences.L'Euro casino va pouvoir jouer avec les dettes européenne avec un volume puissance 10 et les croupiers de ce casino seront aussi parti de la "gouvernance européenne"
d'accord avec cette analyse .c'est juste gagner du temps .
mais seule l'Allemagne a encore les moyens de s'en sortir seule sans trop de dégats .
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Re: La faillite !!!!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Keyn%C3%A9sianisme
une petite lecture reposante ...
une petite lecture reposante ...
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Re: La faillite !!!!!
http://www.atlantico.fr/decryptage/demi-frere-sarkozy-predit-effondrement-zone-euro-dans-trois-mois-230486.html
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Re: La faillite !!!!!
+ 1jacquou le croquant a écrit:Pas si virtuelle que ça la dette
Guy Sorman:
Rappelons tout d'abord que la crise financière de 2008, née aux Etats-Unis, était grave mais pas mortelle et, en tout cas, d'une intensité très inférieure à ce que le monde avait connu en 1930 et en 1974. La récession ne dure et ne s'aggrave qu'en raison des remèdes disproportionnés qui furent appliqués depuis 2008, à l'initiative du gouvernement des Etats-Unis : une relance par la dépense publique que, par paresse de l'esprit sans doute, les Européens ont suivi. Cette relance, nous assurent les ultimes Keynésiens, nous aurait épargné le pire : la récession aurait été plus profonde encore si les Etats n'y avaient pas englouti l'argent des contribuables ! On ne pourra jamais prouver l'efficacité théorique de la relance, mais nous avons la preuve incontestable sous les yeux, que son prix a dépassé les ressources disponibles aux Etats-Unis comme dans l'Europe du Sud.
Soyons honnêtes : les déficits publics ne sont pas seulement la facture de la relance. Celle-ci s'additionne à des années de gestion laxiste qui conduisent à s'interroger sur le fonctionnement même de nos démocraties. Celles-ci vivent à crédit, en permanence, non pas pour "stimuler" l'économie mais pour acheter les suffrages des électeurs. C'est bien la multiplication des promesses électorales et la création d'emplois publics sans nécessité absolue qui, d'année en année, creusent les déficits, quel que soit le parti politique au pouvoir. Pire, chaque élection conduit à une surenchère. Pire encore, les avantages sociaux en tout genre, dont bénéficient les Européens et que les Américains nous envient, furent configurés à une époque où la démographie était dynamique et la croissance forte. Les politiciens pouvaient donc multiplier les promesses puisque la génération suivante, plus nombreuse et plus prospère, serait à même de rembourser. La tendance démographique et économique s'étant inversée, le remboursement de la dette est devenu mathématiquement hors d'atteinte, sauf à s'endetter encore plus à des taux d'intérêt qui s'envolent.
Fin de citation.
Sorman fait tout de même l'impasse sur deux facteurs de la crise:
- L'euro, inadapté au club med.
- quand il parle de renversement de tendance économique, cette expression est boiteuse: il faudrait plutôt parler du fait que nous ne sommes plus concurrentiels sur le marché mondial. Nous achetons la plupart de nos produits manufacturés à l'étranger.
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Re: La faillite !!!!!
Héric a écrit:http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111123trib000666253/inegalites-les-10-les-plus-riches-possedent-50-du-patrimoine-des-menages-francais.html
Le patrimoine de + de la moitié des français est de 152000 euros
ce qui veut dire que l'autre moitié en a moins.
Les 10 % les mieux dotés ont 552000 euros.
celui des artisans commercant : 338000 euros
Quand a la moitié des "pov paysans" ils ont une misère de partimoine... 642000
euros .
Et au dessus d'1,9 millions on est dans le dessus du panier (1% des plus riches)
Tout ça pour dire que quand on veut taper sur les "riches" il faut quand même être conscient que "les riches" c'est nous, même si on tire le diable par la queue et que parfois heureusement qu'il y a le poullailler et le jardin.
Dernière édition par Le Mecreant le Jeu 24 Nov 2011, 19:27, édité 1 fois
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Re: La faillite !!!!!
@JACQUOU LE CROQUANT
en assurance vie le capital est garanti par les CDS
Pour les autres cela fait parti du risque financier lié à l'activité on perd ou on gagne et vu l'origine des investisseurs étranger ,apparament l'achat d'obligations française servait à blanchir l'argent sale :drogue ,fraude fiscale etc .pour les autres (fonds de pension anglais ) c'est aussi un choix de retraite A RISQUE qu'ils assument ,surtout que le paiement de la dette pésera sur le rtraité français par les plans de rigueur et le déficit des caisse de retraites --->because l'explosion du chomage
Tout l'enjeu de la crise est la ,qui va subir la misére engendré par ce systéme ?les initiateurs du systéme (RU et EU) ou tout ceux qui ont mis le doigt dans la confiture .MADDOK avait monté le même systéme pyramidale ,il est en prison et ses débiteurs ont assumé le risque .Pas mal de banquiers et de chefs d'états devraient y être aussi!!!!!!
en assurance vie le capital est garanti par les CDS
Pour les autres cela fait parti du risque financier lié à l'activité on perd ou on gagne et vu l'origine des investisseurs étranger ,apparament l'achat d'obligations française servait à blanchir l'argent sale :drogue ,fraude fiscale etc .pour les autres (fonds de pension anglais ) c'est aussi un choix de retraite A RISQUE qu'ils assument ,surtout que le paiement de la dette pésera sur le rtraité français par les plans de rigueur et le déficit des caisse de retraites --->because l'explosion du chomage
Tout l'enjeu de la crise est la ,qui va subir la misére engendré par ce systéme ?les initiateurs du systéme (RU et EU) ou tout ceux qui ont mis le doigt dans la confiture .MADDOK avait monté le même systéme pyramidale ,il est en prison et ses débiteurs ont assumé le risque .Pas mal de banquiers et de chefs d'états devraient y être aussi!!!!!!
cow boy- + membre techno +
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lorraine,alsace,champagne ardenne
Re: La faillite !!!!!
Pour le moment les banques franchouilles ont perdu 80 % de leur valeur boursière. Le Couac 40 a plongé de 50 %.
Donc l'argent virtuel, il s'est déjà envolé. Au moins en partie.
C'est pour cette raison que tout ce ram'dam fait autour des banques, notamment de la part des gauchos commence à me lasser.
Restent principalement les déficits publics à écoper. Là, ce sera plus dur pour le quidam moyen, gauchos inclus.
Donc l'argent virtuel, il s'est déjà envolé. Au moins en partie.
C'est pour cette raison que tout ce ram'dam fait autour des banques, notamment de la part des gauchos commence à me lasser.
Restent principalement les déficits publics à écoper. Là, ce sera plus dur pour le quidam moyen, gauchos inclus.
Invité- Invité
Re: La faillite !!!!!
voilà t-y pas qu'y paraît... que la Chine commence à licencier des employés...... eh bien sérieuse odeur de roussi la mécnanique éco du globe. Les acheteurs sont à sec de chez sec.
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