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un monde à l envers !!
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
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un monde à l envers !!
c est pas plutot les centrales d achat qui s entendent ??
Mercredi 07 mars 2012
COMMUNIQUE CR
L'Autorité de la Concurrence française,
a condamné les endiviers français pour entente sur les prix.
Que reproche-t-on exactement aux producteurs ?
Leur concertation sur les prix, leurs offres promotionnelles et leurs échanges réguliers d'informations sur les marchés et les prix constituent les principaux motifs de la condamnation.
L’Autorité de la Concurrence, saisie en 2008 par la ministre Christine Lagarde, leur reproche d'avoir imposé sur le marché français de l'endive une organisation se substituant à la jungle de la supposée libre concurrence.
Pourquoi l'ont-ils fait ?
Ces pratiques, de fait, sont nécessaires et c’est d’ailleurs l’État français qui incite les producteurs à se regrouper afin de concentrer leur offre vis-à-vis de la concentration de la grande distribution.
La CR condamne ce jugement
L'État français, dont dépend l’Autorité de la Concurrence est donc ici en pleine et grave incohérence puisqu’il condamne des producteurs d’avoir répondu à ses demandes de regroupement. Il ne fait d’ailleurs que récidiver puisque, pour mémoire, l'Association Nationale Pommes-Poires avait été jugée en position dominante sur le marché pour regrouper la majorité de la production alors même que son objet est de regrouper les producteurs.
Des conséquences importantes
De fait, ce mécanisme condamné qui avait pour objectif de protéger les producteurs d’endives n'a eu qu’un effet très relatif puisque leur nombre s’est effondré de 5 000 en 1992 à 350 aujourd'hui. L'amende de 3,6 millions € qui semble faible à l'Autorité de la Concurrence va mettre ceux qui ont subsisté en grande difficulté.
La CR demande à l'État de prendre ses responsabilités
La CR demande à l'État de clarifier une bonne fois pour toute sa politique et de dire clairement ce qu’il veut :
préserver suffisamment de producteurs en leur permettant de se regrouper face à l’oligopole de la grande distribution pour vendre leurs produits à un prix rémunérateur,
ou faire sans cesse baisser leurs prix sous prétexte de libérer du pouvoir d’achat aux consommateurs pour d’autres biens de consommation.
La CR trouvera la réponse à cette question dans la réaction attendue du gouvernement : soit il suit sans mot dire la position de l’Autorité de la Concurrence, soit il manifeste clairement sa volonté de réformer les règles du droit de la concurrence en l’adaptant aux réalités de l’agriculture et il efface immédiatement les inadmissibles sanctions financières.
Mercredi 07 mars 2012
COMMUNIQUE CR
L'Autorité de la Concurrence française,
a condamné les endiviers français pour entente sur les prix.
Que reproche-t-on exactement aux producteurs ?
Leur concertation sur les prix, leurs offres promotionnelles et leurs échanges réguliers d'informations sur les marchés et les prix constituent les principaux motifs de la condamnation.
L’Autorité de la Concurrence, saisie en 2008 par la ministre Christine Lagarde, leur reproche d'avoir imposé sur le marché français de l'endive une organisation se substituant à la jungle de la supposée libre concurrence.
Pourquoi l'ont-ils fait ?
Ces pratiques, de fait, sont nécessaires et c’est d’ailleurs l’État français qui incite les producteurs à se regrouper afin de concentrer leur offre vis-à-vis de la concentration de la grande distribution.
La CR condamne ce jugement
L'État français, dont dépend l’Autorité de la Concurrence est donc ici en pleine et grave incohérence puisqu’il condamne des producteurs d’avoir répondu à ses demandes de regroupement. Il ne fait d’ailleurs que récidiver puisque, pour mémoire, l'Association Nationale Pommes-Poires avait été jugée en position dominante sur le marché pour regrouper la majorité de la production alors même que son objet est de regrouper les producteurs.
Des conséquences importantes
De fait, ce mécanisme condamné qui avait pour objectif de protéger les producteurs d’endives n'a eu qu’un effet très relatif puisque leur nombre s’est effondré de 5 000 en 1992 à 350 aujourd'hui. L'amende de 3,6 millions € qui semble faible à l'Autorité de la Concurrence va mettre ceux qui ont subsisté en grande difficulté.
La CR demande à l'État de prendre ses responsabilités
La CR demande à l'État de clarifier une bonne fois pour toute sa politique et de dire clairement ce qu’il veut :
préserver suffisamment de producteurs en leur permettant de se regrouper face à l’oligopole de la grande distribution pour vendre leurs produits à un prix rémunérateur,
ou faire sans cesse baisser leurs prix sous prétexte de libérer du pouvoir d’achat aux consommateurs pour d’autres biens de consommation.
La CR trouvera la réponse à cette question dans la réaction attendue du gouvernement : soit il suit sans mot dire la position de l’Autorité de la Concurrence, soit il manifeste clairement sa volonté de réformer les règles du droit de la concurrence en l’adaptant aux réalités de l’agriculture et il efface immédiatement les inadmissibles sanctions financières.
carlo s- + membre techno +
- Messages : 38999
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 56
sud de l'ile
Re: un monde à l envers !!
Encor une fois le syndicat majoritaire est dans les choux si je puis dire.
Crackers le grand defenseur de TOUT les agriculteurs est toujours au SIA ou quoi???
Crackers le grand defenseur de TOUT les agriculteurs est toujours au SIA ou quoi???
charlot50- + membre techno +
- département : 50
Messages : 5367
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 36
A 2 pas du Mt St Michel.
Re: un monde à l envers !!
carlo s a écrit:c est pas plutot les centrales d achat qui s entendent ??
Mercredi 07 mars 2012
COMMUNIQUE CR
L'Autorité de la Concurrence française,
a condamné les endiviers français pour entente sur les prix.
Que reproche-t-on exactement aux producteurs ?
Leur concertation sur les prix, leurs offres promotionnelles et leurs échanges réguliers d'informations sur les marchés et les prix constituent les principaux motifs de la condamnation.
L’Autorité de la Concurrence, saisie en 2008 par la ministre Christine Lagarde, leur reproche d'avoir imposé sur le marché français de l'endive une organisation se substituant à la jungle de la supposée libre concurrence.
Pourquoi l'ont-ils fait ?
Ces pratiques, de fait, sont nécessaires et c’est d’ailleurs l’État français qui incite les producteurs à se regrouper afin de concentrer leur offre vis-à-vis de la concentration de la grande distribution.
La CR condamne ce jugement
L'État français, dont dépend l’Autorité de la Concurrence est donc ici en pleine et grave incohérence puisqu’il condamne des producteurs d’avoir répondu à ses demandes de regroupement. Il ne fait d’ailleurs que récidiver puisque, pour mémoire, l'Association Nationale Pommes-Poires avait été jugée en position dominante sur le marché pour regrouper la majorité de la production alors même que son objet est de regrouper les producteurs.
Des conséquences importantes
De fait, ce mécanisme condamné qui avait pour objectif de protéger les producteurs d’endives n'a eu qu’un effet très relatif puisque leur nombre s’est effondré de 5 000 en 1992 à 350 aujourd'hui. L'amende de 3,6 millions € qui semble faible à l'Autorité de la Concurrence va mettre ceux qui ont subsisté en grande difficulté.
La CR demande à l'État de prendre ses responsabilités
La CR demande à l'État de clarifier une bonne fois pour toute sa politique et de dire clairement ce qu’il veut :
préserver suffisamment de producteurs en leur permettant de se regrouper face à l’oligopole de la grande distribution pour vendre leurs produits à un prix rémunérateur,
ou faire sans cesse baisser leurs prix sous prétexte de libérer du pouvoir d’achat aux consommateurs pour d’autres biens de consommation.
La CR trouvera la réponse à cette question dans la réaction attendue du gouvernement : soit il suit sans mot dire la position de l’Autorité de la Concurrence, soit il manifeste clairement sa volonté de réformer les règles du droit de la concurrence en l’adaptant aux réalités de l’agriculture et il efface immédiatement les inadmissibles sanctions financières.
d'aprés ma coop si il doit y avoir paiement ,tous les producteurs de l'époque seront concernés (meme ceux qui ont arreté de produire )
Invité- Invité
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