apres la farine !!le lait

des industriels laitiers du grand ouest serait enquété pour entente illicite !!
le consommateur en aurait été la victime !!!
ca date de 2008 ,et je ne pense pas que le producteur avait des tanks a lait en or dans ces années non plus
affaire a suivre !!

elle vient d'ou ton info ??

Perquisition chez des industriels laitiers
jeudi 15 mars 2012




L'Autorité de la concurrence les soupçonne d'avoir passé entre eux un accord sur les prixde certains produits pour préserver leurs marges.
Plusieurs perquisitions, avec parfois garde à vue à la clé, viennent de se dérouler chez des industriels laitiers du Grand Ouest. L'Autorité de la concurrence les soupçonne d'avoir passé un accord pour préserver leurs marges, pénalisant ainsi le consommateur.
L'affaire, d'une ampleur nationale, remonterait à 2008. Une perquisition confirmée de source proche des industriels. Si les faits sont prouvés, ils pourraient entraîner des sanctions très lourdes.
Des meuniers français et allemands ont été condamnés, cette semaine, à 242 millions d'amende pour une série d'accords dont le plus ancien remontait à 1965.
Dans ce type d'affaires, les limiers de la concurrence travaillent parfois pendant plusieurs années. Il a fallu ainsi quatre ans d'instruction avant de réussir à épingler et condamner les meuniers français et allemands. Pas facile de briser l'omerta, mais l'Autorité de la concurrence bénéficie d'un allié de poids : le programme dit de « clémence » introduit en France en 2001. Le premier à se dénoncer ou à dénoncer les autres bénéficie de l'indulgence des enquêteurs. Avec une réduction de peine qui peut aller jusqu'à une exonération complète d'amende. En décembre, plusieurs fabricants de lessive ont été condamnés à 367 millions d'amende. De façon assez cocasse, ils avaient tous vendu la mèche, chacun défilant dans le bureau des enquêteurs sans savoir que son voisin de cartel y était déjà passé.
Dans d'autres affaires, c'est un changement d'actionnaire à l'intérieur de l'entreprise qui contribue à donner un coup de pied dans la fourmilière. Pour enquêter, l'Autorité de la concurrence travaille en lien avec l'Europe et les différentes autorités de la concurrence des pays membres de l'Union européenne. Pour faire respecter les droits du consommateur, elle s'appuie sur des effectifs réduits : 180 personnes dont une cinquantaine d'enquêteurs. Son budget, 20 millions d'euros, correspond à la somme mobilisée par les grandes banques lorsqu'elles ont fait appel de leur condamnation pour entente sur le prix des chèques.

Patrice MOYON.

Ca les embête quand le consommateur est victime.
Si c'est le paysan,c'est moins grave.