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le sarkozysme est une pathologie sociale
4 participants
le sarkozysme est une pathologie sociale
"Ce que Sarkozy propose, c'est la haine de l'autre"
LE MONDE | 26.12.09 | 14h42 • Mis à jour le 28.12.09 | 11h57
Démographe et historien, Emmanuel Todd, 58 ans, est ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED).
Inspirateur du thème de la fracture sociale, repris par Jacques Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, il observe depuis longtemps la coupure entre élites et classes populaires. Il livre pour la première fois son analyse du débat sur l'identité nationale. Sans dissimuler sa colère. "Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature", estime-t-il.
Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ?
Je m'en suis tenu à l'écart autant que possible, car ce débat est, à mes yeux, vraiment pervers. Le gouvernement, à l'approche d'une échéance électorale, propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l'islam. Je suis révulsé comme citoyen. En tant qu'historien, j'observe comment cette thématique de l'identité nationale a été activée par en haut, comme un projet assez cynique.
Quelle est votre analyse des enjeux de ce débat ?
Le Front national a commencé à s'incruster dans le monde ouvrier en 1986, à une époque où les élites refusaient de s'intéresser aux problèmes posés par l'intégration des populations immigrées.
On a alors senti une anxiété qui venait du bas de la société, qui a permis au Front national d'exister jusqu'en 2007. Comme je l'ai souligné dans mon livre, Le Destin des immigrés (Seuil), en 1994, la carte du vote FN était statistiquement déterminée par la présence d'immigrés d'origine maghrébine, qui cristallisaient une anxiété spécifique en raison de problèmes anthropologiques réels, liés à des différences de système de moeurs ou de statut de la femme. Depuis, les tensions se sont apaisées. Tous les sondages d'opinion le montrent : les thématiques de l'immigration, de l'islam sont en chute libre et sont passées largement derrière les inquiétudes économiques.
La réalité de la France est qu'elle est en train de réussir son processus d'intégration. Les populations d'origine musulmane de France sont globalement les plus laïcisées et les plus intégrées d'Europe, grâce à un taux élevé de mariages mixtes. Pour moi, le signe de cet apaisement est précisément l'effondrement du Front national.
On estime généralement que c'est la politique conduite par Nicolas Sarkozy qui a fait perdre des voix au Front national...
Les sarkozystes pensent qu'ils ont récupéré l'électorat du Front national parce qu'ils ont mené cette politique de provocation, parce que Nicolas Sarkozy a mis le feu aux banlieues, et que les appels du pied au FN ont été payants. Mais c'est une erreur d'interprétation. La poussée à droite de 2007, à la suite des émeutes de banlieue de 2005, n'était pas une confrontation sur l'immigration, mais davantage un ressentiment anti-jeunes exprimé par une population qui vieillit. N'oublions pas que Sarkozy est l'élu des vieux.
Comment qualifiez-vous cette droite ?
Je n'ose plus dire une droite de gouvernement. Ce n'est plus la droite, ce n'est pas juste la droite... Extrême droite, ultra-droite ? C'est quelque chose d'autre. Je n'ai pas de mot. Je pense de plus en plus que le sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxiste - en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique.
Le chef de l'Etat a assuré qu'il s'efforçait de ne pas être "sourd aux cris du peuple". Qu'en pensez-vous ?
Pour moi, c'est un pur mensonge. Dans sa tribune au Monde, Sarkozy se gargarise du mot "peuple", il parle du peuple, au peuple. Mais ce qu'il propose aux Français parce qu'il n'arrive pas à résoudre les problèmes économiques du pays, c'est la haine de l'autre.
La société est très perdue mais je ne pense pas que les gens aient de grands doutes sur leur appartenance à la France. Je suis plutôt optimiste : quand on va vraiment au fond des choses et dans la durée, le tempérament égalitaire des Français fait qu'ils n'en ont rien à foutre des questions de couleur et d'origine ethnique ou religieuse !
Pourquoi, dans ces conditions, le gouvernement continue-t-il à reprendre à son compte une thématique de l'extrême droite ?
On est dans le registre de l'habitude. Sarkozy a un comportement et un vocabulaire extrêmement brutaux vis-à-vis des gamins de banlieue ; il les avait utilisés durant la campagne présidentielle tandis qu'il exprimait son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne dans un langage codé pour activer le sentiment antimusulman. Il pense que cela pourrait marcher à nouveau.
Je me demande même si la stratégie de confrontation avec les pays musulmans - comme en Afghanistan ou sur l'Iran - n'est pas pour lui un élément du jeu intérieur. Peut-être que les relations entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, c'est déjà pour lui de la politique extérieure ? On peut se poser la question...
Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature. Comme un réflexe conditionné. Mais quand on est confronté à un pouvoir qui active les tensions entre les catégories de citoyens français, on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaires telle qu'elle a été pratiquée avant-guerre.
Quels sont les points de comparaison avec cette période ?
Un ministre a lui-même - c'est le retour du refoulé, c'est l'inconscient - fait référence au nazisme. (Christian Estrosi, le 26 novembre, a déclaré : "Si, à la veille du second conflit mondial, dans un temps où la crise économique envahissait tout, le peuple allemand avait entrepris d'interroger sur ce qui fonde réellement l'identité allemande, héritière des Lumières, patrie de Goethe et du romantisme, alors peut-être, aurions-nous évité l'atroce et douloureux naufrage de la civilisation européenne.") En manifestant d'ailleurs une ignorance de l'histoire tout à fait extraordinaire. Car la réalité de l'histoire allemande de l'entre-deux-guerres, c'est que ce n'était pas qu'un débat sur l'identité nationale. La différence était que les nazis étaient vraiment antisémites. Ils y croyaient et ils l'ont montré. La France n'est pas du tout dans ce schéma.
Il ne faut pas faire de confusion, mais on est quand même contraint de faire des comparaisons avec les extrêmes droites d'avant-guerre. Il y a toutes sortes de comportements qui sont nouveaux mais qui renvoient au passé. L'Etat se mettant à ce point au service du capital, c'est le fascisme. L'anti-intellectualisme, la haine du système d'enseignement, la chasse au nombre de profs, c'est aussi dans l'histoire du fascisme. De même que la capacité à dire tout et son contraire, cette caractéristique du sarkozysme.
La comparaison avec le fascisme, n'est-ce pas excessif ?
Il ne s'agit pas du tout de dire que c'est la même chose. Il y a de grandes différences. Mais on est en train d'entrer dans un système social et politique nouveau, qui correspond à une dérive vers la droite du système, dont certains traits rappellent la montée au pouvoir de l'extrême droite en Europe.
C'est pourtant Nicolas Sarkozy qui a nommé à des postes-clés plusieurs représentantes des filles d'immigrés...
L'habileté du sarkozysme est de fonctionner sur deux pôles : d'un côté la haine, le ressentiment ; de l'autre la mise en scène d'actes en faveur du culte musulman ou les nominations de Rachida Dati ou de Rama Yade au gouvernement. La réalité, c'est que dans tous les cas la thématique ethnique est utilisée pour faire oublier les thématiques de classe.
Propos recueillis par Jean-Baptiste de Montvalon et Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 27.12.09
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/26...
LE MONDE | 26.12.09 | 14h42 • Mis à jour le 28.12.09 | 11h57
Démographe et historien, Emmanuel Todd, 58 ans, est ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED).
Inspirateur du thème de la fracture sociale, repris par Jacques Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, il observe depuis longtemps la coupure entre élites et classes populaires. Il livre pour la première fois son analyse du débat sur l'identité nationale. Sans dissimuler sa colère. "Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature", estime-t-il.
Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ?
Je m'en suis tenu à l'écart autant que possible, car ce débat est, à mes yeux, vraiment pervers. Le gouvernement, à l'approche d'une échéance électorale, propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l'islam. Je suis révulsé comme citoyen. En tant qu'historien, j'observe comment cette thématique de l'identité nationale a été activée par en haut, comme un projet assez cynique.
Quelle est votre analyse des enjeux de ce débat ?
Le Front national a commencé à s'incruster dans le monde ouvrier en 1986, à une époque où les élites refusaient de s'intéresser aux problèmes posés par l'intégration des populations immigrées.
On a alors senti une anxiété qui venait du bas de la société, qui a permis au Front national d'exister jusqu'en 2007. Comme je l'ai souligné dans mon livre, Le Destin des immigrés (Seuil), en 1994, la carte du vote FN était statistiquement déterminée par la présence d'immigrés d'origine maghrébine, qui cristallisaient une anxiété spécifique en raison de problèmes anthropologiques réels, liés à des différences de système de moeurs ou de statut de la femme. Depuis, les tensions se sont apaisées. Tous les sondages d'opinion le montrent : les thématiques de l'immigration, de l'islam sont en chute libre et sont passées largement derrière les inquiétudes économiques.
La réalité de la France est qu'elle est en train de réussir son processus d'intégration. Les populations d'origine musulmane de France sont globalement les plus laïcisées et les plus intégrées d'Europe, grâce à un taux élevé de mariages mixtes. Pour moi, le signe de cet apaisement est précisément l'effondrement du Front national.
On estime généralement que c'est la politique conduite par Nicolas Sarkozy qui a fait perdre des voix au Front national...
Les sarkozystes pensent qu'ils ont récupéré l'électorat du Front national parce qu'ils ont mené cette politique de provocation, parce que Nicolas Sarkozy a mis le feu aux banlieues, et que les appels du pied au FN ont été payants. Mais c'est une erreur d'interprétation. La poussée à droite de 2007, à la suite des émeutes de banlieue de 2005, n'était pas une confrontation sur l'immigration, mais davantage un ressentiment anti-jeunes exprimé par une population qui vieillit. N'oublions pas que Sarkozy est l'élu des vieux.
Comment qualifiez-vous cette droite ?
Je n'ose plus dire une droite de gouvernement. Ce n'est plus la droite, ce n'est pas juste la droite... Extrême droite, ultra-droite ? C'est quelque chose d'autre. Je n'ai pas de mot. Je pense de plus en plus que le sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxiste - en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique.
Le chef de l'Etat a assuré qu'il s'efforçait de ne pas être "sourd aux cris du peuple". Qu'en pensez-vous ?
Pour moi, c'est un pur mensonge. Dans sa tribune au Monde, Sarkozy se gargarise du mot "peuple", il parle du peuple, au peuple. Mais ce qu'il propose aux Français parce qu'il n'arrive pas à résoudre les problèmes économiques du pays, c'est la haine de l'autre.
La société est très perdue mais je ne pense pas que les gens aient de grands doutes sur leur appartenance à la France. Je suis plutôt optimiste : quand on va vraiment au fond des choses et dans la durée, le tempérament égalitaire des Français fait qu'ils n'en ont rien à foutre des questions de couleur et d'origine ethnique ou religieuse !
Pourquoi, dans ces conditions, le gouvernement continue-t-il à reprendre à son compte une thématique de l'extrême droite ?
On est dans le registre de l'habitude. Sarkozy a un comportement et un vocabulaire extrêmement brutaux vis-à-vis des gamins de banlieue ; il les avait utilisés durant la campagne présidentielle tandis qu'il exprimait son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne dans un langage codé pour activer le sentiment antimusulman. Il pense que cela pourrait marcher à nouveau.
Je me demande même si la stratégie de confrontation avec les pays musulmans - comme en Afghanistan ou sur l'Iran - n'est pas pour lui un élément du jeu intérieur. Peut-être que les relations entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, c'est déjà pour lui de la politique extérieure ? On peut se poser la question...
Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature. Comme un réflexe conditionné. Mais quand on est confronté à un pouvoir qui active les tensions entre les catégories de citoyens français, on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaires telle qu'elle a été pratiquée avant-guerre.
Quels sont les points de comparaison avec cette période ?
Un ministre a lui-même - c'est le retour du refoulé, c'est l'inconscient - fait référence au nazisme. (Christian Estrosi, le 26 novembre, a déclaré : "Si, à la veille du second conflit mondial, dans un temps où la crise économique envahissait tout, le peuple allemand avait entrepris d'interroger sur ce qui fonde réellement l'identité allemande, héritière des Lumières, patrie de Goethe et du romantisme, alors peut-être, aurions-nous évité l'atroce et douloureux naufrage de la civilisation européenne.") En manifestant d'ailleurs une ignorance de l'histoire tout à fait extraordinaire. Car la réalité de l'histoire allemande de l'entre-deux-guerres, c'est que ce n'était pas qu'un débat sur l'identité nationale. La différence était que les nazis étaient vraiment antisémites. Ils y croyaient et ils l'ont montré. La France n'est pas du tout dans ce schéma.
Il ne faut pas faire de confusion, mais on est quand même contraint de faire des comparaisons avec les extrêmes droites d'avant-guerre. Il y a toutes sortes de comportements qui sont nouveaux mais qui renvoient au passé. L'Etat se mettant à ce point au service du capital, c'est le fascisme. L'anti-intellectualisme, la haine du système d'enseignement, la chasse au nombre de profs, c'est aussi dans l'histoire du fascisme. De même que la capacité à dire tout et son contraire, cette caractéristique du sarkozysme.
La comparaison avec le fascisme, n'est-ce pas excessif ?
Il ne s'agit pas du tout de dire que c'est la même chose. Il y a de grandes différences. Mais on est en train d'entrer dans un système social et politique nouveau, qui correspond à une dérive vers la droite du système, dont certains traits rappellent la montée au pouvoir de l'extrême droite en Europe.
C'est pourtant Nicolas Sarkozy qui a nommé à des postes-clés plusieurs représentantes des filles d'immigrés...
L'habileté du sarkozysme est de fonctionner sur deux pôles : d'un côté la haine, le ressentiment ; de l'autre la mise en scène d'actes en faveur du culte musulman ou les nominations de Rachida Dati ou de Rama Yade au gouvernement. La réalité, c'est que dans tous les cas la thématique ethnique est utilisée pour faire oublier les thématiques de classe.
Propos recueillis par Jean-Baptiste de Montvalon et Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 27.12.09
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/26...
Invité- Invité
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
En tout cas , la politique Française a l'air de passionner certains Belges .
Franki- interdit de cachot
- Messages : 11890
Date d'inscription : 14/09/2009
Loir-et-Cher / Beauce / 113 ha
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
et je suppose que l' intellectuel qui as pondu cette analyse ne vivait pas à St Denis
Alan.fr- + membre techno +
- Messages : 6943
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 54
gaillac Tarn
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
en tout cas , pour l' avoir observé en EX URSS , si l' europe explose un jour , ça se divisera en régionalismes locaux et alors là , ça sera pas beau entre les bretons et les normands !!!!
je pense qu'ils fêteront un 14 juillet , prise du mont saint michel !!!!! avec feux d' artifices , flonflons et lampions !!!!
je pense qu'ils fêteront un 14 juillet , prise du mont saint michel !!!!! avec feux d' artifices , flonflons et lampions !!!!
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96289
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
Et Todd, de quoi est-il la pathologie ?
L’affaire du saucisson
Le 2 juin 2009, dans un collège d’Estrées-Saint-Denis (Oise), deux élèves de troisième avaient déposé trois tranches de saucisson sur le bureau d’une jeune professeur d’anglais de religion musulmane.
• 15 juin : La Licra juge la provocation des deux collégiens très grave : « Il ne faut pas enterrer de tels actes, car sinon ça ne fait qu’empirer. Cela fait partie des alertes. » La ligue plaide pour des stages de citoyenneté. « Dans une mosquée par exemple. »
• 18 juin : « Les auteurs des faits sont convoqués le 1er juillet pour une réparation pénale ». Cette procédure leur vaudra un ferme rappel à la loi et une évaluation de leur situation familiale. « Une étude sera menée sur l’enfant et sa famille. Si on se rend compte d’un besoin ou d’une lacune, un suivi éducatif et social sera mis en place. »
• Les deux élèves sont poursuivis pour outrage à personne chargée d’une mission de service public, avec la circonstance aggravante que ces faits se sont déroulés dans l’enceinte d’un établissement scolaire. « Ils encourent jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende, rappelle-t-il. Même si la notion de racisme n’entre pas dans la qualification juridique, il était essentiel pour nous de donner une réponse à ces gestes ».
Finalement, les deux collégiens ne pourront être poursuivis en justice, en dépit d’un signalement déposé par les responsables du collège. Le procureur de la république de Compiègne, tout en le regrettant, a en effet indiqué : « J’ai reçu un signalement. La seule chose qu’il dénonce, c’est un dépôt de saucisson sur le bureau d’un prof. Or, j’ai beau chercher dans mon code pénal, je ne trouve pas de qualification pénale pour ce genre de faits. » (Faits et documents 1-15/07 2009)
Philippe Muray aurait adoré ce genre d'affaire grotesque, lui qui voyait plus de vérité sur notre société dans le moindre fait divers de canard de province que dans n'importe quel torchon bien pensant national.
Cet emballement médiatique et judiciaire hallucinant qui fait de deux gamins des piliers de SA alors que chaque jour des profs se font latter la gueule à coups de pieds ou poignarder par quelques représentants éclairés de la diversité en marche dans ce qui est devenu une routine du désastre scolaire avec ses cellules psychologiques de larves, ses psychologues à décharge et ses enseignants dont le seul bagage est l' « antiracisme » dogmatique et la haine d'eux-mêmes...alors qu'on était sans nouvelles des 4 ou 5 barbares du noctilien...alors qu'on peut se faire écraser la gueule à coups de pieds devant sa femme et son fils pour avoir pris un lampadaire en photo...
Un outrage au saucisson ! Jusqu’à six mois d’emprisonnement !! Un stage de citoyenneté dans une mosquée!!!! Non mais ça devient n'importe quoi ce pays.
Invité- Invité
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
Béret vert a écrit:Et Todd, de quoi est-il la pathologie ?
L’affaire du saucisson
Le 2 juin 2009, dans un collège d’Estrées-Saint-Denis (Oise), deux élèves de troisième avaient déposé trois tranches de saucisson sur le bureau d’une jeune professeur d’anglais de religion musulmane.
• 15 juin : La Licra juge la provocation des deux collégiens très grave : « Il ne faut pas enterrer de tels actes, car sinon ça ne fait qu’empirer. Cela fait partie des alertes. » La ligue plaide pour des stages de citoyenneté. « Dans une mosquée par exemple. »
• 18 juin : « Les auteurs des faits sont convoqués le 1er juillet pour une réparation pénale ». Cette procédure leur vaudra un ferme rappel à la loi et une évaluation de leur situation familiale. « Une étude sera menée sur l’enfant et sa famille. Si on se rend compte d’un besoin ou d’une lacune, un suivi éducatif et social sera mis en place. »
• Les deux élèves sont poursuivis pour outrage à personne chargée d’une mission de service public, avec la circonstance aggravante que ces faits se sont déroulés dans l’enceinte d’un établissement scolaire. « Ils encourent jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende, rappelle-t-il. Même si la notion de racisme n’entre pas dans la qualification juridique, il était essentiel pour nous de donner une réponse à ces gestes ».
Finalement, les deux collégiens ne pourront être poursuivis en justice, en dépit d’un signalement déposé par les responsables du collège. Le procureur de la république de Compiègne, tout en le regrettant, a en effet indiqué : « J’ai reçu un signalement. La seule chose qu’il dénonce, c’est un dépôt de saucisson sur le bureau d’un prof. Or, j’ai beau chercher dans mon code pénal, je ne trouve pas de qualification pénale pour ce genre de faits. » (Faits et documents 1-15/07 2009)
Philippe Muray aurait adoré ce genre d'affaire grotesque, lui qui voyait plus de vérité sur notre société dans le moindre fait divers de canard de province que dans n'importe quel torchon bien pensant national.
Cet emballement médiatique et judiciaire hallucinant qui fait de deux gamins des piliers de SA alors que chaque jour des profs se font latter la gueule à coups de pieds ou poignarder par quelques représentants éclairés de la diversité en marche dans ce qui est devenu une routine du désastre scolaire avec ses cellules psychologiques de larves, ses psychologues à décharge et ses enseignants dont le seul bagage est l' « antiracisme » dogmatique et la haine d'eux-mêmes...alors qu'on était sans nouvelles des 4 ou 5 barbares du noctilien...alors qu'on peut se faire écraser la gueule à coups de pieds devant sa femme et son fils pour avoir pris un lampadaire en photo...
Un outrage au saucisson ! Jusqu’à six mois d’emprisonnement !! Un stage de citoyenneté dans une mosquée!!!! Non mais ça devient n'importe quoi ce pays.
à mon avis ils ont jugé que c' était une tentative de mise en place d' identité nationale ostentatoire !!!!! ça ne rigole pas , la baguette et le saucisson , ça fait trop "français "
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96289
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
bon ... avec du saucisson d'âne , ça aurait donné quoi ? insulte et outrage à la fonction publique ?
Invité- Invité
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
bien vu !pinocio a écrit:bon ... avec du saucisson d'âne , ça aurait donné quoi ? insulte et outrage à la fonction publique ?
Je reviens sur Todd, que je n'aime pas tellement:
Bon, j'arrête-là, ça me fatigue...Todd : « Ce que Sarkozy propose, c'est la haine de l'autre » LE MONDE | 26.12.09Question du journaliste : « Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ? »
Réponse de Todd : « Je m'en suis tenu à l'écart autant que possible, car ce débat est, à mes yeux, vraiment pervers. »
Todd, qui n’est pas psychologue mais démographe, utilise dés le début de l’interview un langage qui n’est pas de sa spécialité, un langage de clinique psychiatrique:Todd : « Le gouvernement, à l'approche d'une échéance électorale, propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l'islam. Je suis révulsé comme citoyen »
Un intellectuel Universitaire devrait rester dans le domaine de la raison, argumenter plutôt que faire état de sa propre pathologie.Todd a écrit: la carte du vote FN était statistiquement déterminée par la présence d'immigrés d'origine maghrébine, qui cristallisaient une anxiété spécifique […] Depuis, les tensions se sont apaisées. Tous les sondages d'opinion le montrent
Argument principal : les sondages. Si ce type passait moins son temps à lire la presse, et plus à faire son boulot de démographe, il verrait que les gens s’expriment avec leurs pieds ou leur carte d’électeur, mais hésitent à s’exprimer dans les sondages quand ils savent leurs opinions mal vus.La réalité de la France est qu'elle est en train de réussir son processus d'intégration
La preuve, le nombre de voitures brûlées.« Les populations d'origine musulmane de France sont globalement les plus laïcisées et les plus intégrées d'Europe, grâce à un taux élevé de mariages mixtes. »
Pourquoi le retour en force du voile chez les petits-enfants d’immigrés, alors ? Diam’s, il connaît ?Journaliste : « Comment qualifiez-vous cette droite ? »
Todd : « Je n'ose plus dire une droite de gouvernement. (…) Je n'ai pas de mot. Je pense de plus en plus que le sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxiste - en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique. »
On croirait du Trotsky dans le texte.Todd a écrit: ce qu'il propose aux Français parce qu'il n'arrive pas à résoudre les problèmes économiques du pays, c'est la haine de l'autre
Et Todd enseigne à ses élèves la haine de soi ? Tout ce qui est excessif n’a pas de valeur…Sarkozy a un comportement et un vocabulaire extrêmement brutaux vis-à-vis des gamins de banlieue ; il les avait utilisés durant la campagne présidentielle tandis qu'il exprimait son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne dans un langage codé pour activer le sentiment antimusulman.
Sarkozy était pour l’entrée de la Turquie en Europe, seul le vote NON à la Constitution a fait échouer ce projet, pour le moment.Je me demande même si la stratégie de confrontation avec les pays musulmans - comme en Afghanistan ou sur l'Iran - n'est pas pour lui un élément du jeu intérieur. Peut-être que les relations entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, c'est déjà pour lui de la politique extérieure ?
Ca devient délirant.Todd a écrit: on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaires telle qu'elle a été pratiquée avant-guerre.
Quand un intello de bazar en vient à comparer, à demi-mot, la droite Française au Parti National Socialiste d’Adolf l’innommable, c’est que le débat touche le fond, et on attribue alors un point GoodWin à Emmanuel Todd.
Invité- Invité
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
Franki 41 a écrit:En tout cas , la politique Française a l'air de passionner certains Belges .
ça m'ennuie un peu quand les belges viennent nous faire la leçon.
surtout quand on se souviens des errances recentes de leur systeme democratique...
c'est un peu comme quand les français parlent des presidents americains remarquez
Invité- Invité
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
T'inquiètes, Laurent53, nous on en rigole, on ne se prend pas la tête avec toutes ces marionnettes !!!
Notre premier ministre, quand un journaliste lui demande de chanter notre hymme national "la brabançonne", il chante la marseillaise !!!!! Un gros con !!!!!
Notre premier ministre, quand un journaliste lui demande de chanter notre hymme national "la brabançonne", il chante la marseillaise !!!!! Un gros con !!!!!
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
Une critique de l’article d’Emmanuel Todd posté par l’ami, « Le Sarkozisme est une pathologie sociale » Bonne lecture...
La haine de l’autre comme unique programme […] Il le proclame haut et fort dans un entretien publié par Le Monde du 28-29 décembre : « Le gouvernement, à l’approche d’une échéance électorale, propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l’islam. » Comme citoyen, Todd est révulsé. […] depuis 2007, il n’a cessé de pilonner le président de la République, en qui il voit le symptôme et la cause d’une maladie française qui, pourtant, explique-t-il, n’existe pas, puisque Sarkozy et le dernier carré de ses électeurs en sont les ultimes survivances. […]
Todd détient l’un des plus jolis cerveaux du pays, formé dans les meilleures écoles britanniques. Il peut donc tenir avec brio deux discours parfaitement contradictoires – chanter l’air de « tout va bien », décréter que la France est en train de « réussir son intégration », et décrire le sarkozysme comme une « pathologie sociale » relevant « d’une analyse durkheimienne – en termes d’anomie, de désintégration religieuse – et marxiste ». Comment cette pathologie a-t-elle pris dans une société en bonne santé, voilà ce que Todd, fort de ses séries statistiques et de quelques certitudes ne nous dit pas. […]
Les propositions qu’il avance dans Le Monde méritent donc d’être examinées, d’abord à cause de l’assurance inébranlable avec laquelle il les formule (le doute méthodique n’est pas trop son truc), ensuite parce que, malgré leur caractère manifestement outrancier, elles passent pour raisonnables.
Première évidence supposée : le gouvernement aurait, à l’approche des régionales, imposé la thématique de la nation contre l’islam. Outre qu’on ne voit pas très bien ce qu’il aurait eu à y gagner (il aurait plutôt intérêt à gagner les voix des musulmans qu’à les perdre), il faut vraiment être naïf ou de mauvaise foi pour affirmer que le gouvernement est en mesure d’imposer un quelconque débat. Au contraire, il semble que tout le monde ait été pris au dépourvu par les passions suscitées par l’initiative de Besson. De fait, le débat sur l’identité nationale s’est transformé, avec un petit coup de des Suisses, en débat sur la place et la nature de l’islam en France. Ça ne plait pas à Emmanuel Todd qu’on se pose de telles questions. […] Le récent sondage du Parisien dans lequel il apparaissait qu’une moitié des Français avoue des inquiétudes concernant l’islam a dû échapper à Todd. Il ne voit ni l’augmentation du nombre de femmes en burqa, ni la persistance du caïdat dans les cités, ni le recul de la mixité, ni le fait que des Français de toutes origines peuvent légitimement être troublés quand certains de leurs concitoyens affichent leur détestation de la France. Au nom de l’islam ou de ce qu’ils prennent pour l’islam. Peu importe, Todd en est convaincu : ces troubles et ces inquiétudes sont en chute libre. En réalité, Todd voit ce qu’il croit. […]
Todd a sans doute raison quand il dit que les Français « n’en ont rien à foutre des questions de couleur et d’origine ethnique ou religieux ». En déduire qu’ils se fichent tout autant des différences culturelles et des revendications identitaires suppose un saut franchement périlleux.
Je n’ai pas, il est vrai, la moindre statistique à opposer aux certitudes d’Emmanuel Todd, seulement le sentiment qu’en une vingtaine d’années l’intégration des enfants d’immigrés a reculé plutôt qu’elle ne s’est améliorée et que, chez une partie d’entre eux, la proclamation identitaire a pris le pas sur la revendication égalitaire : de la marche des Beurs à la Marseillaise brûlée et à « la burqa, où je veux », Todd trouve que « les tensions se sont apaisées ». Moi pas. Et j’avoue que je ne sais pas comment une même réalité peut donner lieu à deux perceptions si contradictoires.
Mais là où l’ami Todd charrie carrément, c’est quand il explique que ces tensions (apaisées, rappelons-le) sont le produit d’une politique machiavélienne et cynique consistant à attiser la haine des uns contre les autres pour faire passer la pilule de l’échec économique. En somme, aux difficultés existantes, Nicolas Sarkozy aurait délibérément choisi d’ajouter le malaise national – qui bien sûr n’a aucun autre fondement – en dressant les « de souche » contre les « issus de ». La panne de l’ascenseur social que Todd analysait il y a dix ans, c’est lui ! La machine à fabriquer des Français grippée, c’est lui ! Le vote FN des anciens cocos, encore lui ! L’islam salafiste dans nos banlieues, les filles interdites de jupe, la Marseillaise sifflée par des Français : tout ça, ce sont des inventions de Sarkozy pour effrayer le bourgeois et, plus encore, le petit blanc.
On passera rapidement sur le caractère complotiste de l’hypothèse selon laquelle la France – comprenez Sarkozy – aurait « une stratégie de confrontation avec les pays musulmans – comme en Afghanistan ou sur l’Iran » pour des raisons ayant trait au « jeu intérieur ». En somme, notre gouvernement néo-colonial s’en prendrait aux fiers Pachtouns et aux rudes Persans, qui ne font de mal à personne, pour intimider nos pauvres Arabes ?
Certes, on peut croire Emmanuel Todd sur parole : à long terme, les progrès de l’alphabétisation et la baisse de la fécondité auront fait triompher la raison dans les zones les plus reculées de ces deux pays tenues en coupe réglée par des barbus tendance stal et dans pas mal d’autres endroits. Fort bien. Mais tous les ploucs qui n’ont pas la chance de vivre dans l’éternité de la démographie savent qu’à long terme ils seront tous morts. Et, en attendant cet heureux dénouement, ils ne trouvent pas très riant l’islam politique tel qu’il s’affiche au niveau planétaire. Ils ont certainement tort, tous ces lepénistes cryptos, actuels et futurs qui ne comprennent rien au vent de l’histoire, mais ils doivent bien avoir eux aussi leur place dans les courbes et les statistiques dans lesquelles Todd lit l’avenir ?
Ce Sarkozy est vraiment démoniaque. Saviez-vous qu’en 2005, il « a mis le feu aux banlieues » pour récupérer l’électorat frontiste – d’ailleurs, Todd ne nous dit pas ce qu’il conviendrait de faire de cet électorat, le déchoir de son droit de vote, l’encourager à revoter Le Pen pour pouvoir faire la fête ? Croit-il vraiment que des gamins et moins gamins qui ne peuvent prononcer une phrase entière sans dire « nique », « ta race », « chien » et bien d’autres gracieusetés encore et qui annoncent tous les deux paragraphes qu’ils vont « tuer un bâtard » sont si sensibles au beau langage qu’ils n’ont pas supporté « racaille » et « kärcher » et qu’animés par une légitime révolte devant de tels écarts, ils ont brûlé les voitures de leurs parents et l’école maternelle de leurs petits frères ?
olor=#000000][…] Etat au service du capital, l’idée c’est que Sarkozy fait du vieux avec du neuf et du neuf avec du vieux. « Quand on est confronté à un pouvoir qui active les tensions entre les catégories de citoyens français, on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaires telle qu’elle a été pratiquée avant-guerre. » On pourrait ajouter que quand on construit un monde fantasmagorique peuplé de bons et de méchants, on aboutit forcément à une conclusion délirante. [/size]
Précisons-le clairement : Emmanuel Todd ne dit jamais que le sarkozysme est un fascisme. Seulement, il ne peut pas ne pas y penser. Il ne nous dit pas non plus que les musulmans d’aujourd’hui sont les juifs d’hier et que l’étoile verte est en train de remplacer l’étoile jaune. Mais on ne peut pas ne pas y penser.
Alors moi aussi, je voudrais poser une question, au copain, au citoyen et au savant : quand tu mobilises cet imaginaire-là et ces références-là, es-tu certain, cher Mano, de ne pas être aveuglé par une haine qui ne te sied guère ?
Elisabeth Levy, sur Causeur.fr
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Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
Re: le sarkozysme est une pathologie sociale
Nouveau message Béret vert Aujourd'hui à 11:47
Une critique de l’article d’Emmanuel Todd posté par l’ami, « Le Sarkozisme est une pathologie sociale » Bonne lecture...
poster un article n'implique pas nécessairement que l'on y adhère , que du contraire et ta réaction est bénéfique au débat ;
l'anti-sarkosysme ambiant donne un écho exagéré à ses détracteurs et cette excellente critique permet de recadrer
Nouveau message Béret vert Aujourd'hui à 11:47
Une critique de l’article d’Emmanuel Todd posté par l’ami, « Le Sarkozisme est une pathologie sociale » Bonne lecture...
poster un article n'implique pas nécessairement que l'on y adhère , que du contraire et ta réaction est bénéfique au débat ;
l'anti-sarkosysme ambiant donne un écho exagéré à ses détracteurs et cette excellente critique permet de recadrer
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