lait !!un beau bazar en vue !!

la france avait été le seul pays a choisir le quota par producteur !!
mauvaise pioche !!

Ouai, ben dans les années à venir, çà risque d'être un sacré bord**.
On dirait que tout est étudier pour que la France ne produise plus de lait.
On est pas aux bout de nos surprises.

Jsuis trop jeune pour ca, mes j'ai tjs entendu dire qu'on faisait tout dans les années 80 pour que la France ne produise plus de lait avec les quotas...

On s'en sortira, faut juste évoluer dans ca tête... (et dans le portefeuille du coup)

pas besoin d'attendre qques années ,
le bazar c'est pour 03/2013
plus de pénalités donc certains vont produire à donf dès maintenant

pas besoin d'attendre 2015, grâce à sledoare, les quotas sont morts en 2012

faudra pas dire qu' on avait pas prévenu

prévenu , oui

mais pas prévu que ce serait si rapide (grâce à qui l'on sait )

prevenu oui

ecouté non !!

la tete dans le guidon ......

http://www.charentelibre.fr/2012/10/04/crise-du-lait-des-eleveurs-arretent-les-frais,1117596.php

ci joint : articles recents de "ouest france"

hermine 22 a écrit:la france avait été le seul pays a choisir le quota par producteur !!
mauvaise pioche !!

c'etait exactement le meme chose en belgique, avec pénalité à la clef.... et je pense dans tout les pays européen!!!

oui oui , comme ça on pourra produire un peu a un prix A , une autre partie a un prix B , dépassement de référence a un prix C , sans doute un prix D pour " l export" , et pourquoi pas un prix E pour soutenir notre " chère filière "
ah , j'oubliais , un prix spécial F pour faillite de tous les producteurs .
Elle et pas belle la vie de laitier !!!!

non ,en 83 seul la france avait choisit le quota par producteurs ,les autres membre avait choisit le quota par entreprise!!

cela à ete d'application debut 84, et c'estait bien un quotas par producteur en Belgique !!

haddock a écrit:cela à ete d'application debut 84, et c'estait bien un quotas par producteur en Belgique !!

bon alors ,il faut en conclure que les responsables belges n'etait guère plus finaud que les francais
a un moment cette decision avait foutu le binz entre les laiteries et aussi les producteurs !!

article de "la france agricole"

Lait

La FNPL « déplore la fin de la taxe sur les dépassements de quotas »

Publié le vendredi 05 octobre 2012 - 15h34











La FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) « déplore la fin de la taxe sur les dépassements de quotas » et propose, dans un communiqué du 4 octobre 2012, « des solutions pour adapter l'offre à la demande ».



Selon la FNPL, la taxe fiscale affectée (TFA) « permettait une gestion plus fine de l'offre de lait en lien avec les marchés au plan national. Le syndicat « regrette que le système national de gestion des quotas qu'elle avait imaginé et permis de mettre en place depuis la fin des années 1980 soit subitement abrogé ».



« Celui-ci, unique en Europe, permettait à la fois un meilleur ajustement de la production laitière par rapport à ses valorisations, mais aussi l'utilisation des fonds, ainsi récoltés, pour accompagner plus dignement les producteurs qui souhaitaient cesser leur activité. »



« Il avait notamment permis en 2009 de mieux maîtriser l'offre et donc de permettre à la FNPL de négocier un prix du lait très largement au-dessus de l'environnement européen. »



« Aujourd'hui, il convient que les entreprises recherchent avec les organisations de producteurs, pour les privés, et les sociétaires, pour les coopératives, les systèmes les mieux adaptés à cet objectif dans le cadre contractuel. Des solutions existent, certaines sont déjà, de fait, dans les contrats. »



La FNPL « rappelle également que l'Europe doit apporter des solutions sur la question des volumes mis sur le marché, permettant des prix rémunérateurs aux éleveurs. C'est pourquoi, face à la disparition des quotas, elle a proposé la mise en place d'un dispositif de régulation efficace en cas de crise du secteur dans le cadre de la réforme de la Pac », conclut le communiqué.





Lire également :
•Lait/Suppression de la taxe sur les dépassements : Stéphane Le Foll appelle à la mise en place de « dispositifs alternatifs » (04 octobre 2012)
•Lait : la FNPL plaide pour des mesures de régulation (+ VIDEO) (05 juin 2012)





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> Lait : Blocage d'une usine par les producteurs en Haute-Saône - Publié le 05 octobre 2012

> Quotas laitiers/Suppression de la taxe sur les dépassements : Stéphane Le Foll appelle à la mise en place de « dispositifs alternatifs


y a de la coherence la dedans !!
la fnpl deplore la disparition d un dispositif ,disparition qui a ete obtenue suite a l intervention aupres de la commission europeenne d un administrateur fnpl !
https://sites.google.com/site/nonauxpenaliteslaitieres/

J'avoue ne pas tout comprendre dans ce qui se passe chez les laitiers......

Suppression des quotas, ensuite, suppression de la taxe sur les dépassements...
Si il n'y a plus de quota, il n'y a plus de dépassements... je me trompe
non ?

Ensuite, les éleveurs manifestent puisque le prix du lait chute... on demande la mise en place de dispositif alternatifs .... Un nouveau Quotas ?
Des mesures de régulations ? c'est pas une forme de quota ?
Le mot quota est devenu une injure ?

demain risque d'etre compliqué en lait ,mais ca n'a jamais été simple !!
et si c'etait les laiteries qui demain decidait des volumes a traité en fonction des debouchés et valorisation !!
ce sera la course aux volumes et aux prix bas !!peut etre
mais dans ce cas qui continuera a traire pour perdre son temps !!
de plus en plus et on vois deja des ecarts de renumeration entre laiterie tres important ,les conflits ne font que commencer !!

En fait, dites si je me trompe, j'ai l'impression que les producteurs ( fnpl ) veulent l'argent de beurre, le beurre, le pot au lait et la crémière ?

Ils veulent du volume, produire comme bon leur semble et aussi une garantie de bon prix ?

cela me parait difficilement réalisable ....

Cela me rappel dans les années 90 en production porcine, ou a chaque crise grave la profession réclamait la maitrise de la production mais pas dans les moments favorables....résultat il y avait une crise cyclique tout les 2-3 ans... Le lait pareil ?

charli a écrit:En fait, dites si je me trompe, j'ai l'impression que les producteurs ( fnpl ) veulent l'argent de beurre, le beurre, le pot au lait et la crémière ?

Ils veulent du volume, produire comme bon leur semble et aussi une garantie de bon prix ?

cela me parait difficilement réalisable ....

Cela me rappel dans les années 90 en production porcine, ou a chaque crise grave la profession réclamait la maitrise de la production mais pas dans les moments favorables....résultat il y avait une crise cyclique tout les 2-3 ans... Le lait pareil ?

c'est deja ca en lait !!
et a moins de tomber dans un système etatique ,administré a souhait ,a mon avis le systeme ideal ne sera jamais trouvé !!!!
les parametres qui interviennent dans cette production sont tellement multiples ,meteo ,sanitaire ,consommateurs et aussi les decideurs qui ont souvent un temps de retard ,le cas des contrats mis en place au moment ou les cours ont connu une embelleie en est un bel exemple !!!

pour faire simple , les quotas disparaissent en 2015 pour être remplacer par des contrats entre laiterie et producteur , si la laiterie veut plus de lait , elle va en donner plus à produire , et là , ça devient la merde au niveau des prix !!!!

et pourtant ,en betterave ,ça va mieux en ce moment ! (que le lait)

y a du complement de prix et y a parfois un peu de volumes en plus mais ,selon valorisations
malgré que beaucoup de betteraviers voudraient ou pourraient augmenter leur surface , la gde coop ne le permet pas automatiquement ...ou du moins dans une mesure raisonnable ,de façon a ne pas impacter le prix du A et B ...

voici un resumé d une rencontre d eleveurs europeens du reseau "edf"



Subject: Morceaux choisis de la matinée éco au CNIEL






Chers collègues EDF,




Suite à la matinée économique de CNIEL mercredi 21 novembre, je vous envoie des morceaux choisis qui m’ont fait réfléchir. Le thème était :




Les éleveurs laitiers européens sont-ils compétitifs pour répondre aux opportunités du marché mondial ?




Témoignages et analyse des éleveurs et représentants allemand, néerlandais, irlandais et français.




*** *** ***




Une franco-irlandaise, Catherine Lascurettes (directrice de Irish Dairy Board), nous a présenté la vision irlandaise de l’après-quota.

Elle a résumé la situation avec une image très parlante:

« Depuis des décennies nous sommes sur une route avec une ligne blanche que nous n’avons pas le droit de franchir. 2015 se présente à nous comme une belle ligne droite avec une autorisation de dépassement à l’infini ».




Elle ne voit (presque) que du bonheur :

•Opportunités de marché

•Enthousiasme après 30 années de réstrictions

•Un programme national agricole avec une vision très ambitieuse appellé « FOOD HARVEST 2020 »

•Potentiel de production important

•Avantage naturel

•Secteur laitier très rentable pour les producteurs, les transformateurs et l’économie du pays







Quelques défis néanmoins :

•Pas assez de Recherche & Développement

•La transformation : multitude des transformateurs et besoin d’investissements : les banques suivent à conditions que les agriculteurs cautionnent leurs parts sociales dans les coop.

•1.5 mds d’investissements nécessaires pour les producteurs ; difficile d’obtenir les crédits nécessaires






Sa conclusion :

« +50% de lait, c’est faisable à long terme ; 25-35% est plus réaliste d’ici 2020.

Les prix du lait/marges décideront ; les irlandais ne produiront pas de lait à perte ! »




*** *** ***




Les écarts de prix du lait dans le monde se resserre. Les néo-zélandais ont des prix qui se rapprochent des prix européens. Le coût de production des éleveurs néo-zélandais a aussi fortement augmenté.

Question perso : est-il probable que l’Irlande, après quelques années de développement euphorique, voit aussi leur coût de production augmenter et son avantage concurrentiel diminuer ?



*** *** ***




L’Allemagne augmente ses revenus d’exportation de produits laitiers de 11% . Les ¾ sont faits avec les pays émergents (Asie). Benoît Rouyer a souligné que les classes moyennes des pays émergents explosent ; aujourd’hui en Asie, 28% de la population fait partie de la classe moyenne, en 2030 elle passera à 66% (définition OCDE : la classe moyenne dispose de 10-15$/jour).




*** *** ***



Pour équilibrer le pouvoir entre producteurs/transformateurs, la LTO (syndicat hollandais) voit les coopératives comme solution incontournable au problème : « N’oubliez pas que les coopératives sont des entreprises, et qu’il faut plus d’interactions entre les coopérative et les producteurs si on veut avancer dans la même direction : plus de profit pour les producteurs et plus de profit pour les coopératives ! (voir diaporama) Quand le rôle des gouvernement dans la politique agricoles diminue, il faut plus de coopération/coordination entre tous les acteurs de la filière laitière. »



Question de Kirsten Holm Svendsen (directrice de la politique laitière pour le Danish Dairy Board) lors de la table ronde: « La France a demandé une période de transition plus longue pour la sortie du système des quotas. N’est-ce pas une façon de repousser l’échéance sans être obligé de trouver de vraies solutions et des propositions concrètes ? »




A table, j’ai demandé à Mme Holm Svendsen dans quelle mesure nous sommes concurrents ou collègues entre pays européens, entre producteurs européens et entre transformateurs européens. Elle m’a répondu que la questions de frontières européenne est caduque pour les transformateurs ; ils sont totalement mondialisés; ARLA est déjà présent aux PB et en Angleterre, et vient de racheter le géant MUH en Allemagne, Fonterra arrive aux Pays bas et en Irlande, Lactalis est partout dans le monde (Italie, Suède, Australie ….).




En tant que producteurs, elle a sourit en disant que nous sommes "à la fois collègues et concurrents". D’après cette Danoise , les agriculteurs doivent arrêter de se tourner vers les politiques pour trouver des solutions et des « arrangements » ; il faut renforcer les liens avec les transformateurs et devenir un partenaire crédible et fort. D’après elle, en France, cela pose problème car nous avons plus une relation d’adversaires que de partenaires entre producteurs et transformateurs.




*** *** ***




Les trois idées que je retiens :

1.Il faut être rentable et compétitive

2.Les transformateurs en France auront besoin de producteurs français demain

3.A nous d’inventer des nouvelles bases de partenariats avec les transformateurs, sans vendre notre âme, mais en instaurant une confiance réciproque dans toute la filière.


Pour accéder à tous les diaporama de la matinée, allez sur http://dossierseco.maisondulait.fr/ mot de passe: eco_nov_2012




Bien sûr, nous aurons l'occasion de discuter de tout cela lors de

la prochaine rencontre EDF à Siran du 8-10 janvier 2012.




"Comment s'adapter à l'après-quota?"




Table ronde avec Benoît Rouyer, chef du service économie du CNIEL

Daniel Chevreul, directeur des appro lait de Bongrain

Jappie Rijpma, consultant et ancien référent scientifiques d'EDF Pays Bas







Bien cordialement,




Katrine Lecornu







PS: Ma convive danoise me donne encore une fois l’occasion de constater une « valeur ajoutée à la française » qui passe sous le nez des agriculteurs de ce pays : durant tout le repas, elle m’a répété : " Regardez ce déjeuner raffiné dans cette salle somptueuse du XVIIIe siècle ! Ces vins délicieux ! Au Danemark vous auriez eu un plat chaud, une carafe d’eau et un dessert insipide. »

Et si nous apprenions à défendre et à vendre notre agriculture ?

Elle a une histoire, des traditions, un savoir vivre et une culture que le nord de l’Europe et le monde entier nous envient.

Un peu moins de complexes et un peu plus de fierté, avec du bon sens paysan allié à une capacité d’entrepreneur, pour communiquer notre vision de l’avenir?

suite a la rencontre du 05 dec au ministere ,article :




France : Le ministère étudie un système de régulation européen pour l’après-quota





Le 5 décembre, le ministère de l’Agriculture a présenté aux organisations professionnelles agricoles un projet

de régulation de la production laitière après 2015. Ce mécanisme imposerait aux industriels une réduction

de leur collecte lors de chutes trop importantes du prix du lait.

La FNPL regrette que ce système laisse les clés de la régulation aux mains des industriels au détriment des producteurs. La Coordination rurale, elle, préfèrerait

un mécanisme qui anticipe les crises plutôt que d’y réagir.



Le ministère de l’Agriculture veut soumettre à Bruxelles un système de régulation de la production

laitière pour remplacer les quotas après 2015. Présenté le 5 décembre aux organisations

professionnelles agricoles lors du 1er groupe de travail sur la contractualisation, ce mécanisme

se déclencherait lorsque le prix du lait décrocherait trop brutalement sur une période donnée. La

Commission européenne recommanderait alors aux collecteurs de baisser leur production afin de

réguler le marché. Dans le cas où les prix ne remonteraient pas après cette recommandation, la

Commission aurait la possibilité d’imposer des pénalités financières aux entreprises n’ayant pas

réduit leur collecte. Ce système nécessiterait néanmoins plusieurs outils encore inexistants : un

observatoire européen des prix, mais aussi un suivi de la production de chaque pays et de leurs

entreprises. La contractualisation devrait en outre être entièrement révisée pour inclure des clauses de réduction de la collecte.



« Un système qui ne prend pas en compte les producteurs »



mais cette proposition est avant tout un document de travail qui a vocation à évoluer. Le ministère

espère en effet un retour des organisations professionnelles, lors de leur prochain groupe de travail

sur la contractualisation début janvier, qui puisse leur permettre d’améliorer leur projet de

régulation. et si la Confédération paysanne semblait satisfaite par ce système à la sortie de la

réunion du 5 décembre, les autres organisations professionnelles, elles, auront bel et bien des

modifications à soumettre au ministère. La Fédération nationale des producteurs de lait (FnPL)

regrette en effet que ce système ne prenne pas suffisamment en compte les producteurs. Alors

qu’ils subiront déjà un prix en crise, ils devront en outre réduire leur production : pas sûr que

toutes les exploitations puissent supporter des revenus en chute le temps que le marché se redresse,

estime-t-on à la FnPL. Le syndicat des producteurs de lait n’est pas certain non plus que les

industriels jouent le jeu. « Les pénalités seront-elles suffisantes pour les inciter à se retirer d’un

marché mondial ultra-compétitif ? », interroge-t-on au sein de la fédération. en juin dernier, la

FnPL proposait d’ailleurs son propre système de régulation aux parlementaires européens : un

mécanisme d’aides européennes couplé à une réduction de la production lors des périodes de

crise.

Seulement, le ministère redoute qu’un tel outil ne pousse les éleveurs à produire massivement.

Ces derniers n’auraient en effet plus à s’inquiéter d’un déséquilibre du marché, l’europe compensant

leurs pertes lorsqu’ils seront poussés à réduire leur production.



Pénalités répercutées

La FnPL craint également que les pénalités imposées aux industriels soient répercutées sur le

prix du lait payé aux producteurs. Une inquiétude partagée par la Coordination rurale. Daniel

Condat, président de la section lait du syndicat (oPL), rappelle par ailleurs que ce système

« n’anticipe pas les crises ». Plutôt qu’un mécanisme se déclenchant en fonction du prix du lait,

il préconise de mettre en place une régulation qui réagisse directement aux excédents de production.

mais, pour cela, « il va falloir se pencher sur une analyse mathématique de la corrélation entre

production et évolution des prix au niveau mondial », précise-t-il. Ainsi, l’europe sera en capacité

d’éviter les crises en imposant une réduction de la production avant que les prix ne connaissent

une baisse significative. Le président de l’oPL regrette également que les coûts de production ne

soient pas pris en compte. La remontée du prix de l’alimentation animale est en effet un facteur

important de la perte de rentabilité des exploitations laitières. enfin, Daniel Condat dénonce le

manque de distinction qui est fait entre les différents industriels. « Quelle exception fait-on pour

les industriels qui valorisent le mieux le lait collecté ? », interroge-t-il.



Agra7déc

Et alors Tékila ; 3 ou 4 copiers -coller , tu en conclus quoi ????????????????

seguim a écrit:prévenu , oui

mais pas prévu que ce serait si rapide (grâce à qui l'on sait )

quand j' ai annoncé ça sur TN j' ai eu une levée de boucliers disant que je voulais tout casser etc .....
aujourd'hui , il s' avère que ça s' est déroulé comme sur le plan (en fait le Xème plan qu'on a fait paraitre ici , et tout ce qui se passe est annoncé il y a 20 ans passés et c' est signé par la FNSEA donc , si on cherche les coupables , on a leur signature au bout du document

hermine 22 a écrit:demain risque d'etre compliqué en lait ,mais ca n'a jamais été simple !!
et si c'etait les laiteries qui demain decidait des volumes a traité en fonction des debouchés et valorisation !!
ce sera la course aux volumes et aux prix bas !!peut etre
mais dans ce cas qui continuera a traire pour perdre son temps !!
de plus en plus et on vois deja des ecarts de renumeration entre laiterie tres important ,les conflits ne font que commencer !!

Ce son les laiteries qui décident leurs besoins ,avec des prix variables (a,b,c ....)
et les contrats vont les conforter dans ce rôle .
Adieux cotas et vive le libéralisme débridé toujours au dépend des mêmes .
Mais je n'ose espérer que la production laitières prennent le chemin du porc avec un manque de marchandises ,a force de tirer sur la corde la branche sur laquelle l'agroalimentaire repose va craquer.

VIVE LE X PLAN.

Manque plus que les fonds de pension américains et les financiers s'emparent des laiteries avec une optique uniquement à forte marge à court terme, mais là, c'est la cerise pourrite sur le gateau empoisonné

le XI c est pour quand ?

Faut juste attendre que la PME de craker's est assez de réserve pour racheter lactalis et sodiaal

sebast a écrit:Faut juste attendre que la PME de xavier est assez de réserve pour racheter lactalis et sodiaal

ici on dit cracker s

parce que xavier il est à la CR

carlo s a écrit:le XI c est pour quand ?

Nous le saurons après son application.

carlo s a écrit:le XI c est pour quand ?

faut qu' on aille faire du rangement dans le bureau du ministre !!!! comment crois tu que nos anciens ont eu le X ème ????

sebast a écrit:Faut juste attendre que la PME de craker's est assez de réserve pour racheter lactalis et sodiaal

je crois que vous n' avez pas été assez rouler votre bosse en allemagne et dans les pays néerlando scandinaves pour savoir que quand il n' y a pas de limites à la quantité produite , certains sont prêts à bosser 26 heures sur 24
quand vous aurez intégré ça , on pourra discuter de l' après quota

j' attends un peu pour aller sur TN au résultat voir si mes posts étaient réalistes ou si comme il a été dit là bas "patogaz veut tout casser "
le temps est mon meilleur ami , il me donne toujours raison

Le lait allemand, c'était la base pour fixer le prix du lait français....

Si toutes les laiteries coopératives avaient un bon conseil d'administration, ça irait déjà beaucoup mieux!!!

Tout le monde peut accéder aux comptes au moins....

une emission de la telé belge :
bien fait !

https://www.youtube.com/watch?v=o4PtGpFTccY&list=UUnvG4W7RMSiXJgiCAJzgUWA

vas y bertrand ,fonces ! ta coop a besoin de lait !

c est peut etre pour cela qu il y a une forte demande locale en vaches en lactation
faudrait peut etre les mettre au courant des cours mondiaux sur le rapproché ,les encheres fronterra ,etc ....
http://www.horizons-npdc.fr/actualite/Lait-:-Ingredia-voit-l-apres-quota-en-grand-941.html

comme le dit le vice pdt de la pf , "la sortie des quotas est l opportunité d augmenter nos volumes " encore mieux ,avec la contractualisation , y a meme pas besoin d attendre la sortie des quotas !!

est ce que les administarteurs de la pf sont au courant de la situation actuelle dans le secteur du lait , du nombre d etables tout a fait operationnelles qui vont se retrouver vides ou sans vl ?

Une des hypothèse sur les quelles je réfléchis aujourd'hui c'est en 2014 2015 d'imposé mon prix a la laiterie a l'année.
de dire vous payer ou on arrête de travailler ensemble. je part sur un prix avec inflation calculer sur le prix du pétrole dans le contrat.

Si il paye on continue dans le cas contraire on arrête, du coup il me reste plus qu'a trouver une laiterie ou arrêter.
j'ai fait 10 ans je garde les dotations j'ai remboursé une partie de mon istallation et je continue en céréales, et trouver une autre activité agricole qui pourrait -être dans la transformation de lait ou autre. héhé

Là on est sur une partie de poker j'ai appeler le responsable coop de m'envoyer le papier pour la cessation de lait.(là on est dans la guerre psychologique si on est nombreux a les appeler pour demander la feuille de cessation laitière ben il vont commencer à revoir leur pronostique)

la limite de la production lait çà sera la surface.(qui impacte le nombre de vache et la logique d'intensification).

Pour l'instant je suis dans une optique d'attente et d'évaluation de mise en place de différente stratégie.
C'est maintenant qu'il faut se préparer pour chacun d'entre vous. pour ne pas faire des investissements inutile.

La fin des quotas augure peut-être des trucs plutôt intéressant il faut plutôt réfléchir a ce que l'on peut faire.
En 2004 j'avais envisagé de refaire mes batiments on rase et on refait a neuf automatisé robotisé sauf la traite. Pour moi c'est prématuré on ne sait même pas si la france ne sera pas en cessation de payement en 2014 ou 2015.

el loco a écrit:

Là on est sur une partie de poker j'ai appeler le responsable coop de m'envoyer le papier pour la cessation de lait.(là on est dans la guerre psychologique si on est nombreux a les appeler pour demander la feuille de cessation laitière ben il vont commencer à revoir leur pronostique)

C'est peut être pas si con que ça de tous demander le formulaire.
Voir plus tard de les envoyer massivement.
Grand coup de bluff ou pas...

pour info :

la suite :

avec une collecte en chute :
http://www.franceagrimer.fr/content/download/22754/187724/file/ENQ-LAI-2013-CollecteHebdo-A13-S14.pdf

ça va etre dur de fournir tout les chinois demandeurs :

http://m.20minutes.fr/planete/1136011-20130411-poudre-lait-nouvel-or-blanc

car un laitier qui a stoppé le lait ,ne reprends jamais ,meme si il a les installations adéquates !

quand il faut decrocher des cotations interpro (comme sodial ou autre en sept 2012) ,y a toujours moyen
mais ,par contre si il faudrait payer au dessus des fameux indices car le prix de marché des pdts indus (poudre) le permets ,là y a plus personne !au moins ,le fait de ne pas tjs attendre ce decalage sprcifiquement français dans la reactivité des prix ,ça permettrait d arreter l hemorragie actuelle chez les eleveurs !!!!

Il faut travailler les chaufeur laitier au corps a corps.
il faut leur dire que vous envisager d'arréter et que vous faites un audit auprès de votre comptable sur l'intérêt de l'arret de la production.(même si c'est pas vrai on s'en fou c'est dans la tête que çà passe)

je suis vicieux parceque je leur dit que le jour ou j'arrete je ne fait plus rien. je rergarderais les autres travailler. c'est ma manière à moi de les motiver.
Il y a un truc que j'adore c'est de leur dire c'est que l'on est une équipe et si il y en a un qui flanche c'est toute l'équipe qui merde. et que dès qu'il y a un agri qui arrête c'est toute la fillière qui perd en compétitivité par rapport a notre concurant l'allemagne. et là vous dite moi je m'en fous j'envisage d'arrête dans 1 ans si le prix ne remonte pas a 400€.

le gars quand il sort de chez moi si il se reprend toutes les fermes comme çà le gars il se suicide à la fin de la journée.

les chauffeurs laitiers le savent , c'est au dessus qu'ils ne rendent pas compte !!

el loco a écrit:Il faut travailler les chaufeur laitier au corps a corps.
il faut leur dire que vous envisager d'arréter et que vous faites un audit auprès de votre comptable sur l'intérêt de l'arret de la production.(même si c'est pas vrai on s'en fou c'est dans la tête que çà passe)

je suis vicieux parceque je leur dit que le jour ou j'arrete je ne fait plus rien. je rergarderais les autres travailler. c'est ma manière à moi de les motiver.
Il y a un truc que j'adore c'est de leur dire c'est que l'on est une équipe et si il y en a un qui flanche c'est toute l'équipe qui merde. et que dès qu'il y a un agri qui arrête c'est toute la fillière qui perd en compétitivité par rapport a notre concurant l'allemagne. et là vous dite moi je m'en fous j'envisage d'arrête dans 1 ans si le prix ne remonte pas a 400€.

le gars quand il sort de chez moi si il se reprend toutes les fermes comme çà le gars il se suicide à la fin de la journée.

oui, exactement
j en fait autant avec les autres intervenants :veto, fournisseurs etc ....
bon , je ne tiens pas a ce qu il se suicide

si ça pourrait faire ouvrir les yeux a dautres !

http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/lait-les-prix-industriels-sont-a-la-baisse-en-nouvelle-zelande-agritel-71889.html

tant mieux pour ceux qui auront pu profiter de l embellie des prix ,pour les autres ,pendant qu ils traient (peut etre un peu plus de vaches ) ils ne sont pas occupés a reflechir .....

Les Chinois sont en colère, parce que l'europe, en particulier la France n'a pas assez de lait pour la Chine!!!

Et du coup, certains transformateurs français voudraient arréter de livrer les gms françaises pour satisfaire les Chinois, car ces derniers mettrons un prix plus intéressant!!!

Bin nous, en tant que producteurs, on ne se retrouve toujours pas dans les comptes, les livraisons de touteaux sont payées avoir 3 mois de retard, et on décale d'un mois tout les mois tellement c'est tendu dans les comptes!!!!
Et tous les producteurs qui arrètent!!!

Il y a un sérieux problème quand même!!!

Et du coup, certains transformateurs français voudraient arréter de livrer les gms françaises pour satisfaire les Chinois, car ces derniers mettrons un prix plus intéressant!!!


et ben , qu est ce qu ils attendent alors ,au moins ils seront en position d e force pour negocier avec les gms au lieu de dire tjs qu ils ne font pas le poids face aux 5 centrales !!!

et si tu allonges les delais de paiement ,tu vas encore le payer plus cher ton soya !,ce n est pas le bon plan vu le prix des ct a la banque (env 2% )

tekila a écrit:et si tu allonges les delais de paiement ,tu vas encore le payer plus cher ton soya !,ce n est pas le bon plan vu le prix des ct a la banque (env 2% )

Non, on décale parce qu'on reçoit des "rappels", on ne paie pas plus cher du coup.... 2%, c'est 2% de trop, si on doit faire un emprunt pour payer la bouffe, j'arrête de suite...

En phyto et engrais, je veux bien, mais une production payée tout les mois, c'est un truc à ne pas en finir ça...

lettre de l apli 29:




Les feuilles de paye de lait du mois de juin viennent de nous arrivé,cette lettre écrite en mai dernier est toujours d'actualité...


Aux éleveurs Laitiers : veuillez trouver en pièce jointe la dernière édition de la "Lettre de l'APLI du Finistère"

Lettre de L’APLI 29 - n° 29 - Mai 2013


+ 25 Euros ?????? Dans tes rêves !!!!!

Après un début d’année agité par des actions contre la grande distribution , le ministre

nommait un « médiateur » pour accoucher d’une proposition d’augmentation des prix à

la production de 25 € aux mille litres ……

En cette fin mai 2013, qui sont les producteurs ayant reçu réellement quelque

chose ?????

Des avances remboursables pratiquement partout :

Dans le giron
Laïta, 3 coopératives, 3 stratégies différentes, 3 modes de calculs pour
des avances remboursables ….

Chez
Rolland et la Sill un « lissage de la saisonnalité » aboutissant à quoi ??? À des
avances, car si aujourd’hui les prix affichés chez ces privés sont les plus hauts du

panel, demain lorsque les prix mensuels vont monter ailleurs, ils afficheront leurs

dernières places à leurs producteurs médusés !

Chez
Sodiaal, on évoque les 25 € mais en précisant qu’ils ne seront que sur 6 mois
(soit un effet annuel de la moitié, 12,5 € …mais seulement sur le quota A ….Soit un

effet annuel de 10 € environ …)

Chez
Lactalis on avance 25 € sur Avril et Mai sans préciser pour l’heure les modalités
de remboursements …..

Ce qui ne représente rien
face à l’augmentation des charges , d’autant plus que dès
l’automne 2012 les industriels annonçaient 2013 comme meilleure car les marchés

étaient orientés à la hausse …..Ils annonçaient déjà 325 € puis 335 € (pour moyenne

annuelle) en tout début 2013 …..

Les 25 € du médiateur étant une aide ponctuelle au maillon faible de la filière lait, nous

aurions dû en toute logique les voir appliquer dès avril et sur 9 mois en supplément des

prix déjà annoncés en hausse par nos industriels …..Mais qui nous défend làdessus

????

Avant d’aller plus loin dans le commentaire, admirons ici la diversité des situations :

Quel bel exemple et quelle démonstration aux yeux de tous de la nocivité des

O
rganisations de Producteurs (OP) par laiterie, pourtant si chères au tandem FNSEA -
FNPL puisqu’ils ne cessent de les prôner partout depuis des mois ….

Résultat :
36 situations et solutions différentes, mais pas une seule qui améliore la
situation RÉELLE des producteurs !

Alors messieurs les aveuglés, on continue comme ça ou on réfléchit

SERIEUSEMENT à en sortir par le haut ??????

La situation financière des producteurs est actuellement
CATASTROPHIQUE et pour
expliquer comment on en est arrivé là, un petit retour en arrière s’impose :

Dès le début de l’été 2012 en interrogeant les conseillers agricoles des différentes

banques finançant l’agriculture, on savait déjà que la situation allait être préoccupante

dans un futur proche ; en effet les ouvertures de crédits étaient déjà anormalement

élevées pour le secteur laitier …..Mais les « majoritaires » ne décelaient rien (relisez

vos Terra de la période). Pour eux ce n’était que « normal » car il fallait s’habituer à ce

nouveau contexte de « volatilité » et apprendre gérer avec cette nouveauté pour les

laitiers :

Finie la gestion « à l’ancienne » des ateliers ! Place aux « gestionnaires des temps

nouveaux » et aux « Agri-Managers », productifs et compétitifs, prêts à affronter les

« temps modernes » où seuls les meilleurs survivront !!!

Nous n’avons eu de cesse de dénoncer ces aventuriers aux oeillères à visée unique et

suicidaire en expliquant:

-Que
les économies d’échelles n’existent pas en élevage laitier !
-Que
depuis 25 ans au minimum, la productivité par actif a littéralement explosé dans
nos élevages et que
TOUS ces gains ont été accaparés par le système .Ceux qui
affirment le contraire, seraient-ils capables de citer ne serait-ce qu’un organisme, dans

les métiers qui nous entourent, qui a réalisé autant de gains de productivité que nous

dans les 4 dernières décennies ?????

- Que
la dérive libérale du futur agricole que l’on nous impose est VOULUE,
RÉFLÉCHIE, THÉORISÉE
par des gens qui se présentent mutualistes, solidaires et
coopérateurs près de la base mais libéraux pur jus dès qu’ils fréquentent les hautes

sphères dirigeantes…… Telle est bien la position de toutes ces têtes pensantes du

COPA-COGECA
Européen auquel adhèrent la FNSEA et Coop de France ….Et dont
les visées et objectifs libéraux ne sont
JAMAIS expliqués à l’adhérent de base à qui on
demande simplement ….d’adhérer , de produire et surtout d’éviter de penser ! (cette

structure Européenne
COPA –COGECA dont la majorité ignore l’existence et encore
moins les idées inavouables…..Une révolution serait en marche depuis longtemps si

tout cela était débattu et expliqué en public ….)

Nos dirigeants de Coops et nos élites syndicales connaissent ces scénarios depuis

belle lurette et ont avalé ces schémas pour des objectifs de compétitivité et de marchés

nouveaux à conquérir, d’opportunités nouvelles à saisir ….. (de belles « leçons »

apprises par coeur et rabâchées à longueur de pages agricoles et de colloques ronflants

et insipides)

Ils ont analysé tout cela et savent qu’une partie des producteurs n’acceptera pas ces

perspectives et finiront par se rebeller ….ils ont donc prévus les mécontentements et

autres débordements que leur politique occasionnera mais ils pensent que c’est le prix à

payer pour toujours plus de compétitivité et que seuls les meilleurs survivront et seront

« dans le coup » pour demain !!!

Tout est pensé et orienté …Par contre, ce qu’ils n’avaient pas vu venir c’est l’explosion

des coûts de productions…Malheureusement ce sont les jeunes et les récents

investisseurs, donc l’avenir de la production, qui deviennent les premières victimes de

cette histoire folle …….

Si on veut que cela change il faudra bien redéfinir un avenir avec du
SENS, car celui
qu’on nous propose en est cruellement dépourvu (produire pour produire, plus

personne ne veut de ce scénario)

Savoir pourquoi on travaille, donner du sens, voilà des objectifs qui, à force d’être

complètement oubliés auront raison de la survie ou pas de nos métiers.

Notre avenir dépend de notre capacité à nous regrouper autour

d’objectifs communs, clairs et sans ambiguïtés :

-Regrouper
les producteurs en dehors de leur laiterie et au niveau des bassins laitiers
pour enfin leur donner un réel pouvoir (si la FNPL continue à prôner les OP laiteries et

à défendre les Coop comme étant des OP de fait, on va droit vers le système Suisse

que nous dénonçons avec force et qui aboutira à autant de situations que de laiteries

….mais n’y est on pas déjà ????)

- Affirmer
comme préalable à toute négociation sur le prix du lait ,la nécessité absolue
et non négociable de couvrir les coûts de productions …Tout le reste n’est que paroles

dans le vent !

- Exiger
une régulation pragmatique des volumes garantissant une stabilité des prix à
la production et non pas accepter béatement cette prétendue volatilité qui ne touche

visiblement pas les portefeuilles de ceux qui souhaitent nous l’imposer !

Ces quelques idées simples mais essentielles devraient fédérer toute la profession mais

au lieu de cela nous subissons un « bourrage de crâne » pour nous inciter à accepter

un futur instable comme s’il était inévitable alors qu’il est créé de toute pièce pour nous

soumettre !

A ce propos, le numéro de Mai 2013 de
« Réussir lait » restera sûrement dans les
annales :

On y apprend que de nouveaux évangélistes quitteront bientôt leurs bureaux pour le

« plancher des vaches » et venir dans les campagnes, qui doutent car elles n’ont plus la

foi dans l’avenir du lait, apporter un catéchisme des temps nouveaux nommé :

« Apprendre à piloter en conjoncture instable » !!!
Tout un programme ! Et avec
un nouveau Dieu ….Le Dieu
FLEXISÉCURITÉ !
-Un seul précepte : dites nous ce dont vous avez besoin, on vous apprendra à vous en

passer …

-Avec comme Crédo : Donnez nous vos montres, car dorénavant c’est nous qui allons

vous donner l’heure
!
De qui se moque –t’on ???

Non messieurs les prétendus spécialistes qui pérorez à longueurs d’articles et

d’assemblées, nous les producteurs ne sommes plus enclins à vous écouter et

encore moins à vous suivre.

La solution viendra de la base (ou pas !) et non pas des hautes sphères

déconnectées

A nous producteurs de nous prendre en main, de nous unir sur des objectifs

clairs et sans arrières pensées, si ce n’est le revenu décent de notre profession.

Le « désordre » a assez duré, nous attendons depuis l’automne 2012 une

amélioration de nos rémunérations et si elle n’est pas encore là aujourd’hui après

trois saisons calendaires, alors que nous lisons depuis cette date que tous les

marchés sont orientés à la hausse, c’est bien la preuve que les solutions qui

auraient dû donner plus de pouvoir aux producteurs ne fonctionnent pas (OP

laiterie – Dans les Coop, pourtant dirigées par des agriculteurs, cette vérité est

encore plus cruelle).

Des solutions existent, aux producteurs de les encourager en dépassant leur

« crèmerie » et en osant l’intérêt général contre l’égoïsme individuel :

L’avenir est entre nos mains car c’est bien de nos mains que nait la matière

première et elle nous appartient : A nous de savoir la vendre à un prix décent et

de nous faire respecter par un Aval qui tend à nous considérer comme sa variable

d’ajustement.

Deux citations pour conclure :

"Ceux qui rendent les révolutions pacifiques impossibles rendent les révolutions violentes

inévitables." John Kennedy

« Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge »

Winston Churchill

Bureau de L’APLI 29 ---- jeudi 30 mai 2013