Salariés-Rois

Les prud’hommes c’est quelque chose…
Voici le résumé d’une petite affaire jugée à Rouen.
 
« 35 heures par semaine sans s’arrêter »
 
Sur la sellette, l’association (tiens donc) du Val d’Aubette, qui accueille des adolescents en difficultés. Pas des malades qui vomissent partout, pas des vieux qui font pipi toutes les heures, non, des types dans la fleur de l’âge et avec un taux hormonal assez hallucinant.
 
Ce jour-là deux éducateurs, ce ne sont pas les seuls dans l’affaire, ont saisis les prud’hommes sur leurs conditions horaires.
« Ils travaillaient pendant 35 heures et plus, commençaient le midi pour terminer le lendemain à 23 heures » dénonce leur avocate. Certes, étaient incluses des heures de nuit durant lesquelles les éducateurs pouvaient dormir, mais « les nuits n’étaient pas si calmes ».
Du côté adverse, on fait remarquer que ce système arrangeait tout le monde, à commencer par les salariés eux-mêmes. « Les éducateurs bloquaient leur semaine sur deux jours ».
Jusqu’à ce que l’autorité de tutelle vienne fourrer son nez et demande à l’association de réintégrer le dispositif de droit commun.
« Des négociations entre direction et éducateurs ont été entamées en 2009…. Jusqu’en 2012 ! Les salariés freinaient des quatre fers. Ils ne voulaient pas que ça change, ils disent aujourd’hui que c’était insupportable… »
Les deux salariés, LONGTEMPS en arrêt maladie et qui ne travaille plus au Val d’Aubette, réclament des dommages et intérêts. Le conseil des prud’hommes se donne jusqu’au 13 mars pour rendre sa décision.

ça arrangeait tout le monde , mais une fois que ça s' arrête c' était insupportable

j' ai connu ça

encore une affaire franco française ...