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le « commerce de la peur »
le « commerce de la peur »
De la même façon que certaines mouches parasites pondent un œuf sur certaines fourmis, lequel œuf devenu larve dévore son hôte de l’intérieur, la révolution conservatrice néolibérale (qui tire une forte part de son inspiration du courant révolutionnaire trotskyste), après s’être débarrassée de toute servitude éthique, s’est maintenant installée sans bruit dans la peau de l’écologie pour la phagocyter sans tapage.
De sorte que la « contestation » environnementaliste récupérée se retrouve placée au centre du système avec un statut d’outil privilégié de relance et accessoirement comme moyen de légitimation de l’ordre « intérieur », de la contention des peuples nécessaire au nom de l’urgence éco-climatique, cette dernière justifiant a posteriori le libre exercice des forces du marché. Le « développement durable » redore ainsi le blason terni de l’hypercapitalisme, fait passer au second plan sa contestation et rend acceptable (déculpabilise) tous les excès d’une consommation compulsive.
Consommation qui ne vise pas à satisfaire des besoins, mais assure le recyclage permanent de productions à courte durée de vie. Servant par la même occasion à compenser toutes les frustrations engendrées par des modes de vies artificialisés… À estomper du même coup l’anxiété diffuse liée à une instabilité sociétale croissante et accompagnant l’accélération continuelle de la circulation des biens et des signes monétaires.
Une accélération des cycles production/destruction qui déstabilise en profondeur les sociétés post-industrielles puisque la quête de gains rend nomades les approvisionnements en matières premières et la production, les fonds d’investissements étant en perpétuelle migration opportuniste selon la logique des essaims de criquets pèlerins. Une surconsommation qui libère également d’une culpabilité rampante installée depuis peu dans les consciences (et pas seulement celles des occidentaux) qui ne peuvent plus davantage ignorer les ravages d’un système prédateur sans foi ni loi…
Le parler « vert »
La « période verte » de l’ultralibéralisme s’entoure d’un abondant et savant brouillard rhétorique relatif à une « croissance respectueuse de la nature », cela grâce aux énergies renouvelables, aux industries de dépollution, au génie génétique, à la recherche, etc, etc...
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (Giec) [6], organe technique de la gouvernance mondiale, a réalisé un montage qui a fait illusion le temps suffisant à créer un nouvel élément mythique pour l’édifice idéologique justifiant la construction et l’instauration d’un pouvoir supranational à l’échelon planétaire, autrement dit l’instauration d’une « gouvernance » mondiale. Gouvernance qui échoira nécessairement aux mains d’oligarchies financières, celles-là même qui nommeront, ou éjecteront, les hommes et les gouvernements chargés de relayer leurs politiques à travers le monde.
Le catastrophisme écologique comme interprétations de fluctuations et des phénomènes climatiques qui échappent encore à une pleine compréhension scientifique, est ainsi maintenant exploité à fond pour orienter l’opinion publique afin que celle-ci s’engouffre dans des voies toutes tracées et soigneusement balisées par un « système » se présentant finalement en sauveur de l’humanité.
Une démarche qui, en s’appuyant sur la peur d’un réchauffement climatique cataclysmique, mais avec l’autorité de la communauté scientifique, exclue d’emblée toute réflexion sur le fond et manie la peur… Une crainte qui se combine à une culture de la « Solidarité » à l’égard des plus démunis dont les manifestations les plus spectaculaires ont eu lieu à l’occasion du Tsunami (26 décembre 2004) et du séisme de Port-au-Prince (13 janvier 2010). Des solidarités de masse méthodiquement et médiatiquement entretenues afin d’alimenter en abondance le « secteur » en pleine expansion de l’aide humanitaire.
Peur universelle et solidarité active destinées in fine à bannir toute raison raisonnablement critique à l’égard d’un système qui exploite simultanément d’un côté la peur et de l’autre la compassion sur fond d’optimisme irrationnel suivant lequel « l’Humanité menacée dans sa survie trouvera toujours une solution aux défis qu’elle est appelée à relever ». Or rien n’est moins sûr !
Il n’en demeure pas moins que dans la situation présente la solution avancée, l’hypercapitalisme repeint aux couleurs de l’Arc-en-ciel, n’est pas la solution, mais la perpétuation du mal lui-même… Quelques symptômes — les plus criants — seront effacés du paysage, mais le mal continuera à ronger les sociétés et à dévorer la nature condamnée à dépérir jusqu’à ce que désert s’ensuive.
A contrario le marché rebaptisé « durable » continuera à déployer son inexorable logique de croissance exponentielle et d’exploitation à mort des « ressources » naturelles et humaines. Quant aux échanges se voulant « équitables », il est en toute logique destiné à rester relativement marginal puisque hors circuits des mégastructures commerciales génératrices de plus-value at large. Une industrie de la rente jamais à court de paradoxes ni d’inventivité qui fera prospérer par exemple, le commerce des permis de polluer tout en faisant admettre génialement (et sans rouspétance) l’amère pilule des innombrables éco-taxes présentes et à venir. Ainsi la société éco-totalitaire est-elle, quoiqu’on en veuille, en marche sur une route densément pavée de bons sentiments.
Le prosélytisme de la peur
Replacé dans le contexte des grandes peurs tétanisantes qui ont été instrumentées depuis le début du millénaire (le Terrorisme infiniment moins dangereux et meurtrier que le trafic de drogue, et, à ce titre, revêtu d’un inquiétant caractère d’irrationalité ; la pandémie fantôme de grippe porcine ; la crise financière qui aura permis un enrichissement spectaculaire, après refinancements publics, d’établissements financiers dont les dérives coupables auront été la cause d’un krach boursier de magnitude élevée…), la suspicion légitime qui se manifeste et qui croît à l’égard du discours dominant montre un divorce grandissant entre l’opinion publique – au sens large – et des gouvernements qui ne tiennent aucun compte de ce désaccord, voire de ce désaveu.
À ce sujet le rôle déplorable joué par la grande presse est proprement détestable... Il aura fallu qu’une partie de la communauté scientifique s’insurge du trucage à grande échelle des chiffres et des résultats du Giec pour que l’on commence, sous la pression de révélations difficiles à nier, à faire quelques concessions en vu d’apaiser une certaine « colère » montante. Sur le fond pourtant rien n’a changé : la finance verte est opérationnelle, la « machine » globalisante est lancée et nul n’annonce un quelconque retour quant aux taxations carbone…
Au final, pour nous résumer, que constatons-nous ? Qu’ayant déclenché et orchestré la grande peur du réchauffement climatique, le Club des puissants vient d’inventer une nouvelle forme d’économie dématérialisée, le commerce du « carbone », un concept décliné sous d’innombrables formes et qui, en tout premier lieu, permet d’instituer le premier impôt mondial de l’histoire humaine… rendant imposables sur le papier, les pauvres comme les riches. Mais ces derniers ayant plus d’un tour dans leur sac s’entendent déjà pour monnayer et truquer leur quote-part.
Nombre d’économistes (une corporation qui a souvent un temps de retard sur les événements, on l’a assez vu à l’automne 2008 !) glosent à présent sur la désindustrialisation et le déclin de la puissance états-unienne ! Mais ces “spécialistes” ont des yeux pour ne pas voir. C’est à se demander comment ils font pour sembler ne pas comprendre de quelle façon fonctionne le monde au XXIe siècle ? Et partant, quelle conception archaïque, académique ou instrumentale du Nouvel Ordre Mondial est la leur pour ne pas mieux lire dans “Copenhague” à cœur ouvert ?
Il importe peu que la manip sur le réchauffement climatique commence à être éventée, ceci tant que la contre-information se trouve confinée sur la Toile et dans la mesure où le mensonge institutionnalisé a la peau dure et même qu’il est quasiment increvable tant qu’il est utile… Entendons par là, la « vérité » imposée par les médias, supports officiels de la pensée unique et de la Novlangue dont le rôle exclusif est de diffuser de la propagande et de la publicité en faveur du Meilleur des Mondes (sous couvert de divertissement)... Deux volets d’une seule et unique réalité. En effet, l’idée d’une menace catastrophique d’ordre climatique (renforcé par de nombreux épisodes récents, cyclones, raz-de-marée, séismes, etc.), inlassablement ressassée et relayée par les télévisions est finalement parvenue à s’enraciner profondément dans l’opinion sur fond de culpabilité diffuse.
Un parallélisme serait d’ailleurs à établir avec les campagnes relatives à l’imminence du collapse climatique et celles liées la pandémie de grippe porcine. Les secondes s’étant développées naturellement sur le terrain psychologique créé et préparé par les premières. Même cause, même effets, car à l’arrivée le « commerce de la peur » s’avère être d’un haut rendement économique et financier : alors que l’industrie pharmaceutique donnait des signes de fléchissement (échéance des brevets pour nombre de molécules appelées sous peu à passer dans le domaine public, celui des “génériques”), l’opportune pandémie et son cortège de frayeurs, est arrivée à point nommé pour relancer la machine. Allelujah !
http://www.voltairenet.org/article164261.html
De sorte que la « contestation » environnementaliste récupérée se retrouve placée au centre du système avec un statut d’outil privilégié de relance et accessoirement comme moyen de légitimation de l’ordre « intérieur », de la contention des peuples nécessaire au nom de l’urgence éco-climatique, cette dernière justifiant a posteriori le libre exercice des forces du marché. Le « développement durable » redore ainsi le blason terni de l’hypercapitalisme, fait passer au second plan sa contestation et rend acceptable (déculpabilise) tous les excès d’une consommation compulsive.
Consommation qui ne vise pas à satisfaire des besoins, mais assure le recyclage permanent de productions à courte durée de vie. Servant par la même occasion à compenser toutes les frustrations engendrées par des modes de vies artificialisés… À estomper du même coup l’anxiété diffuse liée à une instabilité sociétale croissante et accompagnant l’accélération continuelle de la circulation des biens et des signes monétaires.
Une accélération des cycles production/destruction qui déstabilise en profondeur les sociétés post-industrielles puisque la quête de gains rend nomades les approvisionnements en matières premières et la production, les fonds d’investissements étant en perpétuelle migration opportuniste selon la logique des essaims de criquets pèlerins. Une surconsommation qui libère également d’une culpabilité rampante installée depuis peu dans les consciences (et pas seulement celles des occidentaux) qui ne peuvent plus davantage ignorer les ravages d’un système prédateur sans foi ni loi…
Le parler « vert »
La « période verte » de l’ultralibéralisme s’entoure d’un abondant et savant brouillard rhétorique relatif à une « croissance respectueuse de la nature », cela grâce aux énergies renouvelables, aux industries de dépollution, au génie génétique, à la recherche, etc, etc...
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (Giec) [6], organe technique de la gouvernance mondiale, a réalisé un montage qui a fait illusion le temps suffisant à créer un nouvel élément mythique pour l’édifice idéologique justifiant la construction et l’instauration d’un pouvoir supranational à l’échelon planétaire, autrement dit l’instauration d’une « gouvernance » mondiale. Gouvernance qui échoira nécessairement aux mains d’oligarchies financières, celles-là même qui nommeront, ou éjecteront, les hommes et les gouvernements chargés de relayer leurs politiques à travers le monde.
Le catastrophisme écologique comme interprétations de fluctuations et des phénomènes climatiques qui échappent encore à une pleine compréhension scientifique, est ainsi maintenant exploité à fond pour orienter l’opinion publique afin que celle-ci s’engouffre dans des voies toutes tracées et soigneusement balisées par un « système » se présentant finalement en sauveur de l’humanité.
Une démarche qui, en s’appuyant sur la peur d’un réchauffement climatique cataclysmique, mais avec l’autorité de la communauté scientifique, exclue d’emblée toute réflexion sur le fond et manie la peur… Une crainte qui se combine à une culture de la « Solidarité » à l’égard des plus démunis dont les manifestations les plus spectaculaires ont eu lieu à l’occasion du Tsunami (26 décembre 2004) et du séisme de Port-au-Prince (13 janvier 2010). Des solidarités de masse méthodiquement et médiatiquement entretenues afin d’alimenter en abondance le « secteur » en pleine expansion de l’aide humanitaire.
Peur universelle et solidarité active destinées in fine à bannir toute raison raisonnablement critique à l’égard d’un système qui exploite simultanément d’un côté la peur et de l’autre la compassion sur fond d’optimisme irrationnel suivant lequel « l’Humanité menacée dans sa survie trouvera toujours une solution aux défis qu’elle est appelée à relever ». Or rien n’est moins sûr !
Il n’en demeure pas moins que dans la situation présente la solution avancée, l’hypercapitalisme repeint aux couleurs de l’Arc-en-ciel, n’est pas la solution, mais la perpétuation du mal lui-même… Quelques symptômes — les plus criants — seront effacés du paysage, mais le mal continuera à ronger les sociétés et à dévorer la nature condamnée à dépérir jusqu’à ce que désert s’ensuive.
A contrario le marché rebaptisé « durable » continuera à déployer son inexorable logique de croissance exponentielle et d’exploitation à mort des « ressources » naturelles et humaines. Quant aux échanges se voulant « équitables », il est en toute logique destiné à rester relativement marginal puisque hors circuits des mégastructures commerciales génératrices de plus-value at large. Une industrie de la rente jamais à court de paradoxes ni d’inventivité qui fera prospérer par exemple, le commerce des permis de polluer tout en faisant admettre génialement (et sans rouspétance) l’amère pilule des innombrables éco-taxes présentes et à venir. Ainsi la société éco-totalitaire est-elle, quoiqu’on en veuille, en marche sur une route densément pavée de bons sentiments.
Le prosélytisme de la peur
Replacé dans le contexte des grandes peurs tétanisantes qui ont été instrumentées depuis le début du millénaire (le Terrorisme infiniment moins dangereux et meurtrier que le trafic de drogue, et, à ce titre, revêtu d’un inquiétant caractère d’irrationalité ; la pandémie fantôme de grippe porcine ; la crise financière qui aura permis un enrichissement spectaculaire, après refinancements publics, d’établissements financiers dont les dérives coupables auront été la cause d’un krach boursier de magnitude élevée…), la suspicion légitime qui se manifeste et qui croît à l’égard du discours dominant montre un divorce grandissant entre l’opinion publique – au sens large – et des gouvernements qui ne tiennent aucun compte de ce désaccord, voire de ce désaveu.
À ce sujet le rôle déplorable joué par la grande presse est proprement détestable... Il aura fallu qu’une partie de la communauté scientifique s’insurge du trucage à grande échelle des chiffres et des résultats du Giec pour que l’on commence, sous la pression de révélations difficiles à nier, à faire quelques concessions en vu d’apaiser une certaine « colère » montante. Sur le fond pourtant rien n’a changé : la finance verte est opérationnelle, la « machine » globalisante est lancée et nul n’annonce un quelconque retour quant aux taxations carbone…
Au final, pour nous résumer, que constatons-nous ? Qu’ayant déclenché et orchestré la grande peur du réchauffement climatique, le Club des puissants vient d’inventer une nouvelle forme d’économie dématérialisée, le commerce du « carbone », un concept décliné sous d’innombrables formes et qui, en tout premier lieu, permet d’instituer le premier impôt mondial de l’histoire humaine… rendant imposables sur le papier, les pauvres comme les riches. Mais ces derniers ayant plus d’un tour dans leur sac s’entendent déjà pour monnayer et truquer leur quote-part.
Nombre d’économistes (une corporation qui a souvent un temps de retard sur les événements, on l’a assez vu à l’automne 2008 !) glosent à présent sur la désindustrialisation et le déclin de la puissance états-unienne ! Mais ces “spécialistes” ont des yeux pour ne pas voir. C’est à se demander comment ils font pour sembler ne pas comprendre de quelle façon fonctionne le monde au XXIe siècle ? Et partant, quelle conception archaïque, académique ou instrumentale du Nouvel Ordre Mondial est la leur pour ne pas mieux lire dans “Copenhague” à cœur ouvert ?
Il importe peu que la manip sur le réchauffement climatique commence à être éventée, ceci tant que la contre-information se trouve confinée sur la Toile et dans la mesure où le mensonge institutionnalisé a la peau dure et même qu’il est quasiment increvable tant qu’il est utile… Entendons par là, la « vérité » imposée par les médias, supports officiels de la pensée unique et de la Novlangue dont le rôle exclusif est de diffuser de la propagande et de la publicité en faveur du Meilleur des Mondes (sous couvert de divertissement)... Deux volets d’une seule et unique réalité. En effet, l’idée d’une menace catastrophique d’ordre climatique (renforcé par de nombreux épisodes récents, cyclones, raz-de-marée, séismes, etc.), inlassablement ressassée et relayée par les télévisions est finalement parvenue à s’enraciner profondément dans l’opinion sur fond de culpabilité diffuse.
Un parallélisme serait d’ailleurs à établir avec les campagnes relatives à l’imminence du collapse climatique et celles liées la pandémie de grippe porcine. Les secondes s’étant développées naturellement sur le terrain psychologique créé et préparé par les premières. Même cause, même effets, car à l’arrivée le « commerce de la peur » s’avère être d’un haut rendement économique et financier : alors que l’industrie pharmaceutique donnait des signes de fléchissement (échéance des brevets pour nombre de molécules appelées sous peu à passer dans le domaine public, celui des “génériques”), l’opportune pandémie et son cortège de frayeurs, est arrivée à point nommé pour relancer la machine. Allelujah !
http://www.voltairenet.org/article164261.html
Invité- Invité
Re: le « commerce de la peur »
Oufff !!! j'ai bien cru a lire le post de mib qu'il etait infecté par l'ultra-virus ENA-FR (ecole nationale d'administration de la republique française)
NO PASSARAN !!!!!!!!!
Il faut d'urgence éviter la pendemie qui guette la belgique. Je propose de vous envoyer Roselyne, avec ses stock de vaccins en rab!!!!
Apres des texte pareils tu sais même plus ton nom.
NO PASSARAN !!!!!!!!!
Il faut d'urgence éviter la pendemie qui guette la belgique. Je propose de vous envoyer Roselyne, avec ses stock de vaccins en rab!!!!
Apres des texte pareils tu sais même plus ton nom.
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
Re: le « commerce de la peur »
Et apres relecture, parce qu'on lit pas des trucs pareils tous les jours, ça fait froid dans le dos... mais c'est assez bien vu.
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
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